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  • La science enquête sur le sens des rêves | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2014/01/24/21896-science-enquete-sur-sens-reves
    http://sante.lefigaro.fr/sites/default/files/styles/450_x_/public/media/field_media_image/PHO694e99c2-7947-11e3-a818-30eec1d1955e-805x453.jpg?itok=76O01BZu

    « Que disent vos rêves ? » : cette question, le psychanalyste Carl Gustav Jung avait coutume de la poser à ses patients. Il raconte comment cette interrogation les laissait souvent perplexes. Il ne s’agissait même pas de se lancer dans une interprétation formelle, mais déjà de s’en souvenir, chose qui leur paraissait d’un intérêt tout à fait relatif, pour ne pas dire trivial.

    Jung, marchant dans les pas du père de la psychanalyse, Sigmund Freud, accordait pourtant un grand intérêt aux songes, qu’il voyait comme des portes ouvertes sur l’inconscient. Une sorte de langage codé de l’âme. Cet intérêt pour les rêves ne se limite pas à l’âge d’or de la psychanalyse du début du XXe siècle. Il est universel et il a traversé l’histoire. Déjà, des papyrus égyptiens datant de 2000 ans avant J.-C. abritaient des traités d’interprétation des rêves. A ­Babylone, dans la Grèce et la Rome antique, mais aussi au Moyen Age, en Orient ou en Occident, l’interprétation des rêves tenait une place importante. « Il y a en chacun de nous, même chez ceux qui paraissent tout à fait réglés, une espèce de désirs terribles, sauvages, sans lois, et cela est mis en évidence par les songes », explique Platon dans La ­République. On voyait alors des présages, des signes des dieux, des symboles prémonitoires d’actions futures dans ces histoires construites en dormant, telles des hallucinations. Dans l’Antiquité, il était coutumier qu’une personne ayant fait un rêve funeste pendant la nuit s’abstienne de toute activité les jours suivants. Difficile, aujourd’hui, d’aller expliquer ça à l’assurance-maladie, à son ­patron ou à ses clients !

    Les attentes face aux rêves n’ont guère changé. Le secret espoir de pouvoir les ­interpréter pour saisir ce qu’ils cachent anime toujours une bonne partie de l’humanité. Trouver la clé des songes est une quête du Graal à laquelle l’homme n’a pas renoncé. Les scientifiques ont entrepris d’en démonter les mécanismes, partant du principe que le meilleur moyen de savoir pourquoi une voiture avance est d’en étudier le moteur. « Pour comprendre le rêve, il faut se ­représenter tout le travail nécessaire à sa réalisation, explique le biologiste Jacques Ninio, auteur d’Au cœur de la mémoire (Ed. Odile ­Jacob). Quels sont les outils disponibles pour construire l’image et y introduire le mouvement ? Où le rêve puise-t-il sa matière première, et dans quel état en dispose-t-il ? Quelles sont ensuite les contraintes techniques dans l’élaboration du scénario, la conception des dialogues, l’accompagnement sonore ? »....

    #science
    #rêves
    #quête-du-Graal

  • #Selon_une_étude_récente
    L’activité sexuelle régulière serait un élixir de jouvence | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/07/11/20953-lactivite-sexuelle-reguliere-serait-elixir-jouvence

    Selon une enquête, trois rapports sexuels par semaine donneraient l’apparence d’avoir entre sept et douze ans de moins.

    Vu par l’intermédiaire de les études à la con , tumblr de Morgane Tual et Agnès Millet, http://etudesalacon.tumblr.com qui fêtait son (premier) anniversaire sur Europe1 hier soir.
    http://www.europe1.fr/MediaCenter/Emissions/Des-clics-et-des-claques/Sons/Des-clics-et-des-claques-05-11-13-1698883

    (avec, en prime, Sandrine Alexi, voix féminine des Guignols)

  • Qu’il pleuve ou vente mais surtout avant que la neige nous enveloppe, profitons des weekends pour faire de la marche et si il y a en plus de la causerie ce ne sera que tout benef pour la santé et le moral des modèles de Walk and talk emergent par ci et là....

    Certains psychothérapeutes ne s’y sont pas trompés puisqu’aux États-Unis, des « walk and talk » thérapies existent depuis quelques années. Celles-ci ont fait éclater le cadre du cabinet et les séances en face à face assis pour amener patients et psys à avancer ensemble le long des chemins, tels Socrate et Platon en leur temps, afin de mieux penser et « travailler ». Ainsi, à New York, de nombreux thérapeutes emmènent leur patient pour une promenade de 40 minutes en plein Central Park.

    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/06/14/20771-marcher-pour-doper-son-mental

  • Davantage de bébés filles à Fukushima après le séisme
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/08/07/21102-davantage-bebes-filles-fukushima-apres-seisme

    Ces études accréditent l’idée selon laquelle le stress maternel serait fortement défavorable aux fœtus garçons. Le stress agirait en effet sur l’hormone gonadotrophine chorionique (hCG), dont le niveau est étudié pour déterminer l’état de santé du fœtus lorsqu’il n’est pas encore visible par échographie. Une première étude du Pr Catalano, parue en 2008 dans Evolutionary Applications , enregistrait une corrélation très forte entre un taux bas de hCG et les fausses-couches chez les femmes attendant des garçons en période de stress - ici, la crise économique de 2008 qui a conduit à de très nombreux licenciements aux Etats-Unis.
    Mais pourquoi les fœtus de garçons seraient-ils plus sensibles à ce phénomène que les filles ? Deux chercheuses de l’université de New-York précisent ce phénomène de sélection naturelle dans une nouvelle étude, publiée en 2011 dans Human reproduction . Les fœtus des deux sexes ne réagiraient pas de la même manière lorsque leur mère se retrouve dans une situation particulièrement stressante. Le garçon, qui grandit plus vite et requiert plus d’énergie, peut se retrouver face à une situation où sa mère n’est pas en mesure de la lui fournir, en partie à cause du stress. Le fœtus ne s’adapte pas et peut mourir prématurément. De la même manière, l’organisme de la mère, pour prévenir une fatigue plus importante, peut générer une fausse-couche. Les chercheuses montrent que les fœtus de sexe féminin, en revanche, réagissent mieux en ralentissant spontanément leur croissance et en diminuant leurs demandes énergétiques.

    Je suis dubitative devant ces affirmations. J’ai jamais entendu que les fœtus de mâles grandissent plus vite et demandent plus d’énergie. En plus ça me semble étrange, les pays tel que l’Afghanistan ou l’Inde devraient depuis longtemps ne plus avoir de garçons si le stress des mères était si létal pour les fœtus masculins...

    • La conclusion de l’ abstract de l’article sur Fukushima (malheureusement, l’article — et les données — est derrière paywall)
      http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ajhb.22414/abstract

      Results align with the claim that natural selection has conserved mechanisms that reduce the odds of a male live birth during stressful times by reducing the conception of males AND by increasing the rate of spontaneous abortion among male fetuses.

      (c’est moi qui capitalise le AND…)

      Le Figaro ignore totalement le deuxième mécanisme de réduction du nombre de garçons. Pourtant le paragraphe Results (juste au dessus de l’ abstract ) est composé de deux phrases dont la deuxième est :

      Support for reduced conception of males appeared only in the prefectures most damaged by the Earthquake.

      L’article du Figaro reprend ensuite un autre article publié (et disponible) en ligne en décembre 2011
      http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3258031
      sur l’impact de catastrophe naturelle (tremblement de terre au Chili) sur le sex-ratio.

      Enfin, l’auteur principal du premier article a également publié plusieurs articles sur ce thème dans la même revue (cités dans le second)
      Sex ratios in California following the terrorist attacks of September 11, 2001 , (2005) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15734763
      Exogenous shocks to the human sex ratio : the case of September 11, 2001 in New York City , (2006) http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16936298

    • Merci @simplicississmus pour tes précisions,
      Mais je ne suis pas sur de comprendre. Est ce que le manque de service de maternité pour cause de séisme ne serait pas plutôt de problème ? C.-à-d. Qu’on ne parlerait pas de fœtus mais de nourrissons et pas de fausses couches mais de mort subite du nourrisson. Et ce n’est pas le stress qui est en cause mais le manque de structure et de suivie des femmes enceintes ?

    • C’est gentil d’avoir essayer @fil. 42$ c’est une bonne technique pour se garder la connaissance entre soi. Je me contenterait des miettes de savoir que le figaro veux bien jeter aux manantes de mon espece^^ et je vais peut être aller poser mes questions a Odile_Fillod sur Allodoxia peut être que le sujet l’intéressera.

    • @mad_meg, non, non, il s’agit bien de Sélection naturelle dans l’utérus (c’est le titre du premier article que j’avais omis de reprendre), le deuxième, lui, parle de stress prénatal . Avec différents mécanismes,
      – modification du sex-ratio, dès la conception,
      – raccourcissement de la gestation (d’après le graphique) essentiellement quand le stress à eu lieu pendant le 3ème mois de grossesse et risque accru de fausse couche (avec un effet plus marqué chez les fœtus féminins),
      – meilleure adaptation intra utero des fœtus féminins et « élimination préférentielle » ( to cull ) des fœtus masculins plus énergivores

      It is theorized that this is because natural selection has conserved mechanisms by which stressed pregnant females preferentially cull frail male fetuses. Male fetuses grow larger and therefore require greater investment of resources by the mother, and may also not adapt their development to a stressful intrauterine environment; females use less resources as they develop and are thought to reduce growth and demands on the mother in response to maternal stress.

      (2ème article, de décembre 2011)

    • l’abstract de l’article parle bien du grand tremblement de terre ; il n’évoque ni Fukushima ni le nucléaire

  • L’intervertion de médicaments conditionnés sur le site de Sens (Yonne) n’étonne pas les anciens salariés de l’entreprise. Selon plusieurs documents que s’est procuré Le Figaro, la qualité de travail au sein du laboratoire est critiquable depuis plusieurs années déjà. Le courier d’un ancien pharmacien responsable adressé au président de Teva France, Erick Roche, lu à la lumière des évèvements récents est particulièrement instructif.

    Dans cette lettre datée du 9 novembre 2011, l’ancien pharmacien-responsable de Teva Santé dénonce une situation « intenable en raison de l’absence de stratégie claire et formalisée ». Et, plus important, il indique que désormais il ne peut plus « accepter d’être associé aux pratiques de l’entreprise en matière de qualité qui sont insuffisantes au regard de la taille de celle-ci ».

    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/06/11/20750-teva-problemes-qualite-deja-pointes-doigt

  • Quand #Big_Pharma ne s’aperçoit pas que sa souche a muté…

    Grippe : un problème de préparation a rendu le vaccin moins efficace - Enviro2B | Enviro2B
    http://www.enviro2b.com/2013/04/02/grippe-un-probleme-de-preparation-a-rendu-le-vaccin-moins-efficace

    Selon les données historiques, l’efficacité du vaccin contre la grippe tourne autour de 70 - 75%. Or cette année, cette efficacité est tombée à 50%. Au-delà de l’extraordinaire longévité de l’épidémie cet hiver, c’est la qualité même du vaccin qui est aujourd’hui remise en cause.
    (…)
    C’est une mutation en cours de fabrication de la souche H3N2, qui a rendu le vaccin inadapté dès sa commercialisation. La souche « ne correspondait plus tout à fait à la souche de virus sélectionnée au départ pour composer le vaccin de cette année », explique le Nouvel Obs. Son efficacité était donc moindre pour les personnes vaccinées.

    La souche H3N2 faisait partie du cocktail de trois virus qui a parcouru la France cet hiver (…) Il s’agit néanmoins d’une souche particulièrement dangereuse pour les personnes âgées. On attend désormais les chiffres officiels de la grippe 2012-2013, les autorités sanitaires pouvant constater une surmortalité chez les personnes âgées cet hiver.

  • Les hommes se voient plus minces qu’ils ne sont | Image du corps pour @beautefatale
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/03/28/20129-hommes-se-voient-plus-minces-quils-ne-sont

    « Les femmes ont tendance à se voir plus grosses qu’elles ne le sont parce que la minceur est associée à la beauté féminine. L’apparence est extrêmement importante pour elles, être mince constitue même une sorte de diplôme informel sur le marché du travail », explique le chercheur. Parmi les critères de beauté, le poids constitue « une caractéristique corporelle sur laquelle on peut jouer » et qui comporte donc un « principe de responsabilité : si vous êtes gros, c’est votre faute ».
    Chez les hommes, en revanche, le surpoids peut être valorisant. « Pour un homme, un surpoids est perçu comme une force. La taille compte davantage que la minceur », analyse Thibaut de Saint-Pol. Seule l’obésité est aussi mal vue chez les hommes que chez les femmes.

  • Un bien bel exemple d’arnaque sondagière !

    Chez Metro :

    Chirurgie esthétique : plus d’un Français sur trois pourrait franchir le pas – Metro
    http://www.metrofrance.com/info/chirurgie-esthetique-plus-d-un-francais-sur-trois-pourrait-franchir-le-pas/mmco!5arm5IC8vdVMI

    Selon une première étude de l’Observatoire de la santé mis en place par Le Figaro avec OpinionWay, plus d’un Français sur trois serait en effet prêt à intervenir sur son physique.

    Chez le (l’un des) commanditaire(s) de l’étude : Le Figaro

    Chirurgie esthétique : 34% des Français n’y sont pas opposés — Le Figaro Santé http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/03/14/20060-chirurgie-esthetique-34-francais-ny-sont-pas-opposes

    Chirurgie esthétique : 34% des Français n’y sont pas opposés

    INFOGRAPHIE - Un Français sur trois serait prêt à intervenir sur son physique pour gagner en confiance, mais la crainte des complications reste le principal frein, selon une première étude de l’Observatoire de la santé mis en place par Le Figaro et Weber Shandwick avec OpinionWay.

    Chez OpinionWay : http://www.opinion-way.com/pdf/opinionway_-le_figaro_-_webershandwick_-_observatoire_sante_-_mars_2013

    Le premier élément de la synthèse :

    • Un Français sur 3 se déclare potentiellement prêt à franchir le pas vers la médecine esthétique (peelings, traitements de la peau au laser, injections de botox, …) et logiquement davantage les femmes (41% vs les hommes 27%).

    ==============

    Voyons la formulation de la question :

    Quelle est la principale raison qui pourrait vous inciter à franchir le pas vers la médecine esthétique (les peelings, les traitements de la peau au laser, les injections de toxine botulique ou d’acide hyaluronique – et produits dérivés – pour combler les rides) ?

    Contrairement à ce que peut laisser penser la formulation des journaux, PERSONNE n’a répondu à la question "seriez-vous prêt à recourir, pour vous personnellement, à une intervention de chirurgie esthétique ?" (On notera d’ailleurs que la question réelle gomme totalement l’aspect chirurgical).

    Les 34% (un Français sur trois) c’est le pourcentage de ceux qui ont souscrit à l’une (au moins) des "incitations" qui leur ont été énumérées (incitations proposées en assisté )

    Pour info, les deux premières incitations retenues sont :

    • Avoir une meilleure image de soi / davantage de confiance en soi (13%)
    • Les premiers signes de l’âge (rides, perte d’éclat de la peau) (8%)

    NB : Étude menée par « L’Observatoire de la Santé Le Figaro – Weber Shandwick », sondage OpinionWay
    aucune reprise de l’enquête ne pourra être dissociée de cet intitulé

  • La pilule masculine contraceptive existe-t-elle ? | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/03/04/19961-pilule-masculine-contraceptive-existe-t-elle

    Oui. Une contraception hormonale masculine fondée sur le même principe que la pilule féminine a été utilisée dans notre service de biologie de la reproduction de l’hôpital Bicêtre, dès 1979.

    Le figaro qui se met à faire de l’info sur la contraception ca me surprend. Chez libé et le monde ils font encore de la retape pour les labos. La semaine dernière j’étaie tombé sur ceci qui m’avait surprise aussi :
    http://madame.lefigaro.fr/societe/sterilisation-tabou-tres-francais-210213-354670

    Me voila encore toute confusionnée, le figaro plus progressiste que Libé et moi qui trouve un truc intéressant sur le figaro. C’est grave docteur ?

    #contraception_masculine #methode_Essure #contraception_définitive
    #condition_masculine

    • @mad_meg oui malheureusement c’est très grave, le figaro paye encore des journalistes qui font même parfois de l’investigation (hein c’est quoi ça ?) contrairement aux autres journaux. Enfin, c’est un copain qui m’a expliqué cela et donc pourquoi parfois on peut y trouver de bonnes sources !

    • j’ai eu la même surprise récemment, même si c’est dans un tout autre domaine, quand j’ai comparé l’article sur la mort de Daniel Darc, qui était plus documenté sur le figaro que sur le monde. Et surtout dans les commentaires, les lecteurs du figaro étaient plus nombreux à le connaître, peut-être sa conversion tardive à la religion explique cela...

  • Les maladies d’antan refont surface
    http://www.marianne.net/Les-maladies-d-antan-refont-surface_a225999.html

    Gale, teigne, tuberculose, coqueluche, rougeole, oreillons… Au XXIe, la France, cinquième puissance mondiale, voit revenir en force des maladies d’un autre siècle. Des affections oubliées qui s’incrustent, grandement encouragées par la précarisation ambiante. « Aujourd’hui, il y a des quartiers à 15 km de Paris où l’on vit la tuberculose comme au XIXe siècle. Cela doit interroger l’Etat », s’alarme Claude Dilain, sénateur (PS) de Seine-Saint-Denis, pédiatre et ancien maire de Clichy-sous-Bois. En 2011, la ville de banlieue fut le théâtre d’un pic inédit de tuberculose : 23 cas dans le seul ensemble de logements insalubres du Chêne-Pointu. Et sans doute beaucoup d’autres, non détectés, dans le reste de l’agglomération.

    • Les discours sur la tuberculose ont toujours été accompagnés d’une toile de fond moralisatrice liée aux principes élémentaires de l’hygiène et à l’indiscipline des classes populaires. Aujourd’hui, le Figaro remet à jour ce discours avec, au centre de la cible, les Géorgiens, les Tchétchènes et les russes...

      http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/01/23/19734-hopitaux-debordes-par-tuberculeux-deurope-lest

      Cette absence d’une culture patient-médecin se manifeste par une indiscipline qui bouscule la routine des services hospitaliers. « Ces malades ne comprennent pas ou n’acceptent pas le principe du confinement, confie un soignant. Ils quittent volontiers la solitude des chambres à pression négative pour sortir dans le couloir, sans masque, alors qu’ils connaissent le risque de contamination. Ils vont fumer une cigarette. » Il en est même qui déjouent momentanément la surveillance médicale pour sortir en ville. « J’en ai vu un qui sortait du métro au retour d’une équipée, déclare une autre soignante. Certains nous subtilisent du Valium ou d’autres médicaments. Ils font des échanges entre eux. » Ces patients compliqués ne font pas beaucoup d’efforts pour communiquer, mais, à la Pitié, l’un d’eux a trouvé les mots pour affirmer que, si une télévision n’était pas installée dans sa chambre, il irait manifester son mécontentement dans le métro. Elle lui a été fournie gratuitement…

  • Une pollution inédite empoisonne l’air de Pékin
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/01/13/19690-pollution-inedite-empoisonne-lair-pekin
    via Mémé Marcel #pollution

    En 2012, les particules nocives auraient fait plus de 8600 morts rien que dans les quatre plus grandes villes chinoises.

    Un indice 755… sur une échelle qui ne va que jusqu’à 500 ! La pollution a atteint un nouveau niveau record ce week-end à Pékin, selon les mesures de l’ambassade américaine. Comme l’écrit le New York Times, toute la capitale ressemblait au « coin fumeur d’un lounge d’aéroport ». Elle était plongée dans un épais brouillard lourdement chargé en particules fines, très dangereuses pour la santé.

  • Antennes relais : l’Académie de médecine rassurante | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2013/01/10/19676-antennes-relais-lacademie-medecine-rassurante

    L’Académie de médecine critique le projet de loi visant à limiter la puissance des ondes électromagnétiques émises par les antennes relais.
    L’Académie de médecine n’a pas pris de gants pour mettre en garde contre l’utilisation abusive du principe de précaution après le dépôt d’une proposition de loi visant à limiter la puissance des antennes relais de téléphonie mobile, alors que leur nocivité n’a pas été confirmée.
    « L’Académie regrette une initiative fondée sur un flou scientifique et réglementaire qui, ne pouvant se prévaloir en dernier recours que du principe de précaution, est de nature à renforcer artificiellement chez nos concitoyens un sentiment de peur et de défiance injustifié, mais préjudiciable en terme de santé publique », déclare le communiqué de l’institution.

    (…)

    L’Académie de médecine rappelle que diverses expertises, dont un rapport publié en 2009 par l’Agence française de sécurité sanitaire environnementale et au travail (Afsset) sur les radiofréquences, ont confirmé « l’absence de risque associé aux antennes relais ».

    Bon, je ne trouve pas le communiqué de l’Académie, je me fie donc à ce qu’en rapporte le Figaro.

    On se demande parfois si l’Académie nationale de médecine sait encore ce que sait que la science… Voyons ce que dit le rapport de l’Afsset auquel il est fait référence (je ne met que le dernier paragraphe des parties correspondant aux bandes de fréquences) http://www.afsset.fr/upload/bibliotheque/403036549994877357223432245780/09_10_ED_Radiofrequences_Avis.pdf

    Etudes biologiques et épidémiologiques dans la bande 9 kHz - 10 MHz
    Eu égard au faible nombre de données, il persiste une zone d’incertitude qui empêche de proposer des conclusions définitives. Il apparaît donc nécessaire de réaliser des études épidémiologiques et des recherches in vitro et in vivo, dans cette bande de fréquences, portant en particulier sur la reproduction et le système nerveux.

    Etudes biologiques et épidémiologiques dans la bande 10 MHz - 400MHz
    Les résultats des études peu nombreuses menées dans cette gamme de fréquence sont contradictoires. Ces résultats portent sur le système cardio-vasculaire (variabilité de la fréquence cardiaque par exemple) , le système nerveux (anomalie de répartition des bandes de fréquences de l’électroencéphalogramme et de l’électrocardiogramme par exemple), ou encore les effets sur l’apoptose. Il est nécessaire d’approfondir les études dans cette gamme de fréquence pour statuer sur les effets.

    Etudes biologiques et cliniques expérimentales pour les fréquences supérieures à 400 MHz
    Dans les conditions expérimentales non thermiques testées, il n’existe pas un niveau de preuve suffisant pour conclure que les radiofréquences supérieures à 400 MHz :
    (suit une longue liste de perturbations biologiques possibles (8))

    Sur la base d’un nombre limité d’études, il n’existe pas un niveau de preuve suffisant pour conclure que les radiofréquences supérieures à 400 MHz :
    (idem, 3 perturbations citées)

    Etudes épidémiologiques pour les fréquences supérieures à 400 MHz
    A ce stade, il n’existe pas un niveau de preuve suffisant pour conclure à l’excès de risque de cancers liés à l’exposition aux radiofréquences sur la base des études épidémiologiques disponibles. Des interrogations subsistent en particulier pour les risques à long terme. Elles doivent conduire à la mise en oeuvre d’études de cohortes.

    Effets des radiofréquences sur les enfants
    Des limitations d’ordre éthique évidentes font que les études et expérimentations impliquant la participation directe d’enfants ont été peu nombreuses et resteront peu nombreuses. Certaines ont mis en évidence une amélioration des performances cognitives qui reste à répliquer. Les recherches expérimentales sur l’animal ont été un peu plus nombreuses. Mais l’extrême diversité des modèles utilisés et les lacunes méthodologiques de la plupart de ces études ne permettent pas de formuler une conclusion cohérente sur le sujet. Ces recherches expérimentales doivent être poursuivies. Par ailleurs, une étude épidémiologique cas-témoin sur les tumeurs cérébrales de l’enfant est en cours.

    Suit une (longue) liste de recommandations et, en gros, de continuer à bosser sérieusement la question.

    La conclusion de l’étude (juste avant les recommandations) est la suivante :

    La question de l’effet des radiofréquences suscite un débat scientifique actif, dans un contexte marqué par un déploiement technologique rapide. Il tient en particulier à l’absence de démonstration probante relative à l’existence d’effets non thermiques et à la persistance d’interrogations associées à la mise en évidence de différents effets sur les mécanismes cellulaires. Cette question s’inscrit aussi dans le cadre plus général des multi-expositions environnementales à de faibles niveaux et des effets sanitaires qui peuvent y être associés. Ce débat scientifique suppose pour être tranché la poursuite de travaux de recherche s’appuyant sur des méthodologies adaptées.

    Dans ce contexte incertain, l’Afsset souligne néanmoins que dès lors qu’une exposition environnementale peut être réduite, cette réduction doit être envisagée, en particulier par la mise en oeuvre des meilleures technologies disponibles à des coûts économiquement acceptables.

    Ce potentiel de réduction existe s’agissant de l’exposition aux radiofréquences. Il peut concerner par exemple le recours à des téléphones mobiles de faible DAS, l’abaissement des niveaux d’exposition dans les zones présentant les intensités les plus fortes, la mutualisation des émetteurs, ou encore l’usage modéré des technologies sans fil.

    Et donc, pour l’Académie nationale de médecine,
    l’absence de démonstration probante relative à l’existence d’effets
    devient
    l’absence de risque associé aux antennes relais.

    Ils n’ont pas osé mettre
    la démonstration de l’absence de risque associé aux antennes relais
    mais ça a dû les démanger…

  • Le chocolat noir, un remède contre la toux persistante | Actualité | LeFigaro.fr - Santé
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/12/14/19585-chocolat-noir-remede-contre-toux-persistante

    Un essai clinique mené en Grande-Bretagne teste l’efficacité contre la toux d’une molécule contenue à haute dose dans le chocolat noir.
    Le remède miracle contre la toux chronique, dont les symptômes ne disparaissent pas au bout de plusieurs semaines malgré les traitements, se cache-t-il dans le chocolat ? C’est ce qu’espère le professeur Alyn Morice, spécialiste de la toux à la Cough Clinic de Hull en Grande-Bretagne. Il dirige actuellement un essai clinique avec 288 patients pour tester l’efficacité de la théobromine, une molécule que l’on trouve à haute dose dans le chocolat noir et en moindre quantité dans le thé.

    À l’avenir, faites-vous faire une ordonnance pour vos plaques de chocolat (noir). Si le SMR est suffisant, elles seront bientôt remboursées par la Sécu…

  • « Rêverie et ennui sont nécessaires à l’enfant » (Le Figaro)
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2012/10/16/19301-reverie-ennui-sont-necessaires-lenfant

    Il peut y avoir problème quand l’autre - entendons « l’adulte qui a en charge son éducation » - est soit trop absent soit trop présent. Dans le premier cas, cela a été observé notamment chez les enfants placés en pouponnière, puis déplacés de famille d’accueil en famille d’accueil, la multiplication des séparations et l’instabilité obligent l’enfant à reconstruire à chaque fois son monde intérieur et extérieur. C’est alors que l’apprentissage peut faire symptôme : apparaissent des difficultés à entrer dans les codes stables de l’écriture, la lecture, etc. À l’autre extrême, un autre trop « gavant » oblige l’enfant à résister pour exister. Nous le voyons notamment chez les enfants hyperactifs. Agités, ils se sont construit une carapace et sont trop occupés à « chercher de l’air » pour se concentrer… Quand leurs parents me déclinent l’agenda surbooké de leur enfant, je leur demande : « À quelle heure s’ennuie-t-il ? » Car rêverie, vide et ennui sont nécessaires à l’enfant pour entrer en contact avec son désir.

    #éducation #enfant #ennui

  • La grande générosité de Servier envers un expert | LeFigaro.fr - Santé
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/12/19/16526-grande-generosite-servier-envers-expert

    Selon nos informations, entre 2001 et 2009, le Pr Jean-Michel Alexandre a reçu près d’1,2 million d’euros de la part des laboratoires Servier. Ce professeur de pharmacologie a été l’un des hommes les plus influents en matière de médicament en France de 1980 à 2000.

    De 1985 à 1993, il a été président de la commission d’autorisation de mise sur le marché à l’Agence du médicament (aujourd’hui Afssaps), puis directeur de l’évaluation des médicaments de 1993 à 2000, et enfin, président du comité des médicaments de 1995 à 2000 avant de devenir, et ce sans délai de carence, consultant pour l’#industrie_pharmaceutique.

    Sa mission consistait, selon les demandes de Jacques Servier, à analyser des dossiers touchant à l’efficacité des médicaments en développement ou déjà mis sur le marché. Il s’agit notamment de Vastarel, Protelos, Valdoxan et Procoralan.

    Ironie de l’histoire, pour le Vastarel (prescrit contre les vertiges et les acouphènes), accusé d’avoir des effets indésirables sur le plan neurologiques, l’Afssaps a saisi l’agence européenne du médicament pour une éventuelle suspension de commercialisation. L’avis est attendu pour début 2012. Le Protelos (prescrit contre ostéoporose) fait depuis octobre l’objet d’une réévaluation en France et l’Afssaps a demandé aux médecins de restreindre sa prescription. Le ministère de la Santé a par ailleurs revu ses conditions de remboursement. Le Valdoxan (un antidépresseur) a été placé par l’Afssaps sous surveillance renforcée et a vu son efficacité qualifiée de « modeste » par la Haute autorité de santé.

    #conflit_d'intérêts

  • La crise pourrait accroître la libido
    http://sante.lefigaro.fr/actualite/2011/10/23/14943-crise-pourrait-accroitre-libido

    L’homme aurait tendance à chercher à se reproduire quand il sent son avenir menacé, selon un vieux réflexe biologique.

    Dans les moments difficiles, les hommes seraient plus enclins à vouloir multiplier les conquêtes et les rapports sexuels qu’en période plus sereine. Des chercheurs de l’université américaine du Kansas, emmenés par Omri Gillath, spécialiste de psychologie sociale, ont planché sur la question : comment évolue la sexualité en temps de crise.

    Vive la crise et merci Marcel ?