L’actualité Société avec Libération

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  • En France, une plainte pour viol toutes les 40 minutes
    http://www.liberation.fr/societe/2015/08/11/en-france-une-plainte-pour-viol-toutes-les-40-minutes_1361846

    À CHAUD Selon une enquête publiée par « Le Figaro », le nombre de viols dénoncés aux autorités a augmenté de 18 % en cinq ans.
    « Sur les cinq dernières années, les viols dénoncés aux autorités ont augmenté de 18 % (de 10 762 faits en 2010 à 12 768 faits en 2014), tandis que les viols sur mineurs ont grimpé, dans le même temps, de plus de 20 % (de 5 751 à 6 936 faits répertoriés) », écrit le Figaro, selon des données que le quotidien a pu consulter.
    « Trente-trois viols sont déclarés chaque jour en France, soit un toutes les quarante minutes en moyenne ! » note le Figaro avant de souligner qu’« il ne s’agit que des affaires signalées aux autorités de police et transmises aux parquets. »

    « La zone grise demeure considérable. Les enquêtes de victimation [ces sondages de grande ampleur réalisés par l’Insee auprès de victimes, ndlr], attestent que le taux de plainte pour viol est inférieur à 10 %», explique au journal Christophe Soullez, le directeur de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP).

    Le nombre de faits rapportés à la population place « la Guyane en tête des départements les plus exposés à ce type d’atteintes, statistiquement parlant : un viol annuel pour 2 000 habitants en moyenne. La Martinique et la Guadeloupe affichent également des taux de signalement particulièrement élevés », détaille le journal.

    « Paris arrive juste en-dessous dans le classement, avec plus de 600 viols déclarés en 2014. Ailleurs en métropole, ce sont les secteurs ruraux comme la Sarthe, l’Yonne, l’Orne ou le Loiret qui déclarent le plus d’affaires par habitants » conclut le Figaro.

    #viol #statistiques

    • Une Bonne Nouvelle je ne sais pas trop, parçeque la réponse judiciaire j’y croi pas et les centres de soins pour agresseurs et victimes il y en a si peu que c’est tout de même desesperent de voure la complicité de la société a tous ces viols et agressions sexuelles contre les femmes et les enfants. Et puis ca peu aussi etre le signe d’une augmentation des agressions, avec la banalisation du porno les actes de torture et de barbarie contre les femmes et les filles peuvent être banalisés.

      J’en profite pour glisser le communiqué de #osez_le_féminisme sur ce sujet

      Viol : les pouvoirs publics doivent agir !

      Un article publié par le Figaro aujourd’hui fait état d’un chiffre alarmant : toutes les 40 minutes, en France, une femme porte plainte pour viol, soit une augmentation de 18% depuis 2010. Au total, 12 768 plaintes ont été enregistrées en 2014.

      Nous sommes pourtant bien en-deça de la réalité. Les enquêtes de victimation font état d’au moins 75°000 femmes majeures violées par an. Seulement 10% d’entre elles osent porter plainte et ainsi entrer dans un processus judiciaire souvent éprouvant.

      Il est positif de constater que le nombre de dépôts de plainte augmente : cela est le signe que de plus en plus de femmes osent briser le silence, contribuant ainsi à faire changer les mentalités sur ce sujet. Ce n’est pas à la victime d’avoir honte, la honte doit changer de camp comme l’affirmait la campagne portée entre 2010 et 2011 par Osez le féminisme !, le Collectif Féministe Contre le Viol et MixCité.

      Cependant, Osez le féminisme ! s’inquiète du trop peu d’actions des pouvoirs publics face à l’ampleur du crime. Car il faut le rappeler : le viol est un crime, jugé en cour d’Assises, et passible de 15 ans de prison. Pourtant, dans 90% des cas, la victime se mure dans le silence. Pourquoi ? Parce que dans une société où les femmes continuent d’être massivement discriminées, d’être rabaissées au rang d’objet sexuellement disponible, il est difficile de se lever et de dire “j’ai été violée”.

      Si la loi du 4 août 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes a permis la généralisation du téléphone grand danger pour les femmes menacées de viol par leur ex-conjoint, cela n’est pas assez !

      Osez le féminisme ! demande :
      – la fin de la correctionnalisation des viols. Faire d’un crime un simple délit, ce n’est pas aider la victime. Tout doit être mis en oeuvre pour que les viols soient jugés en cour d’Assises ;
      – une meilleure formation des forces de l’ordre : celle-ci est encore trop anecdotique ; d’un commissariat à un autre, la victime ne sera pas traitée de la même manière. Les forces de - l’ordre doivent être formées spécifiquement à l’accueil des femmes victimes ;
      – une campagne de grande ampleur pour dénoncer ces crimes, développer la prévention, informer les victimes de leur droit, et faire évoluer enfin les mentalités ;
      – une meilleure prise en charge psychologique des victimes, avec la gratuité des soins

      Osez le féminisme ! le rappelle : le seul et unique responsable d’un viol, c’est le violeur.

  • Collège occupé par des migrants à Paris : « On veut juste un toit »
    http://www.leparisien.fr/paris-75/paris-75019/college-occupe-par-des-migrants-on-veut-juste-un-toit-31-07-2015-4982927.

    Ils n’ont eu à faire que quelques centaines de mètres. Les migrants qui occupaient depuis jeudi le siège de l’association Ni putes ni soumises, dans le XXe arrondissement, se sont installés ce vendredi, en milieu d’après-midi, dans les locaux du collège Guillaume-Budé (XIXe).

    Epaulés par une poignée de militants, ils ont escaladé les grilles de l’établissement et se sont barricadés à l’intérieur, sous l’œil de riverains médusés et de policiers particulièrement nombreux en début de soirée. Très vite, une partie du groupe s’est installée dans les salles de classe, puis d’autres ont commencé à sortir des ballons et jouer au football dans la cour.

    Une vidéo
    http://www.leparisien.fr/paris-75/une-centaine-de-migrants-investissent-un-college-de-l-est-de-paris-31-07-
    avec la chapelle en lutte
    https://www.facebook.com/pages/Comité-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

    Second jour d’#occupation du Collège Guillaumé Budé (rue Jean Quarré 75019 Paris) par les #Réfugiés de la Chapelle en #lutte et leurs soutiens. Afin de faire valoir leurs droits, de nombreux réfugiés soudanais de la Chapelle et du campement d’Austerlitz les ont rejoints, ainsi que des réfugiés syriens de la porte de Saint-Ouen. Les négociations avec la #Mairie_de_Paris et la Préfecture reprendront aujourd’hui à 18 heures, n’ayant abouti à rien hier soir.
    La Chapelle en Lutte maintient sa demande d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce lieu.

    et Fadela Amara (NPNS), chagrinée
    http://www.leparisien.fr/paris-75/une-centaine-de-migrants-investissent-un-college-de-l-est-de-paris-31-07-

    un soutien des migrants de la Chapelle raconte son tabassage par les lardus de la #BAC lors de l’occupation du collège, via
    https://twitter.com/OlivierCyran

    https://video-ams3-1.xx.fbcdn.net/hvideo-xtf1/v/t42.1790-2/11072176_1617744161835830_95196437_n.mp4?efg=eyJybHIiOjcwMiwi

    • Troisième jour d’occupation du Collège Guillaume Budé (7, rue Jean Quarré 75019 Paris) par les Réfugiés de la Chapelle en lutte et leurs soutiens.
      Cette occupation fait suite au 10e démantèlement de campement en 8 semaines dans le quartier de la Chapelle et à la réunion qui s’est tenue à la Mairie de Paris, au cours de laquelle les Réfugiés ont fait part de leur désarroi au cabinet de Mme Hidalgo, sans qu’aucune réaction constructive leur soit apportée.
      Les négociations avec la Mairie de Paris et la Préfecture prévues hier à 18 heures ont été reportées à lundi, sur demande des réfugié(e)s, qui demandent à s’adresser directement à Mme Anne Hidalgo et à un représentant de la Préfecture.
      En effet, ils estiment qu’après de longs mois à la rue sans être pris en considération, les pouvoirs publics n’ont pas à leur manifester une telle précipitation sitôt qu’ils ont trouvé un toit, inoccupé de surcroît.
      De son côté, la Préfecture a envoyé hier soir vers 22h un huissier sur les lieux. Les réfugiés sont toujours sous la menace d’une évacuation, peut-être avec un #prétexte_sanitaire cette fois-ci. « Mais la rue est-elle un lieu salubre », interrogent-ils ?
      La Chapelle en Lutte maintient sa demande d’ouverture d’un lieu collectif pérenne dans Paris intra-muros et sa volonté de rester dans le collège en attendant la mise aux normes de ce lieu.

      via un mel

    • GRAND-FORMAT. Dans le lycée des migrants à Paris - L’Obs
      reportage photo (Louis Witter)

      http://tempsreel.nouvelobs.com/galeries-photos/societe/20150804.OBS3647/grand-format-dans-le-lycee-des-migrants-a-paris.html

      Plusieurs fois par jour, une assemblée générale permet à chacun de prendre la parole. Migrants et réfugiés sont prioritaires et passent systématiquement avant les soutiens. 

      Dimanche soir, une fête est organisée dans la cour du lycée Jean Quarré par les migrants et leurs soutiens. Un tract, distribué dans les rues alentour, invite les habitants du 19e à venir à la rencontre de leurs « nouveaux voisins » et partager le barbecue.

      Les Afghans jouent aux cartes dans une ancienne salle de classe, vendredi soir. Chaque chambre s’est constituée par affinités mais également par origines ethniques. Beaucoup ont fait le voyage ensemble. « On se sent bien, ici », dit l’un d’eux en souriant devant la porte d’entrée. Des militantes ont aussi décidé de réserver une pièce aux seules femmes. Une intimité retrouvée, que ne permettait pas la rue.

    • Un aperçu des soit disant ’prises en charge" organisées par la Ville de Paris....

      Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité de Joinville-le-Pont

      Lors de l’évacuation du jardin d’Eole le 19 juin 2015, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de Joinville-le-Pont.
      Presque deux mois plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
      Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
      Nous vivons dans un foyer entouré de grilles, loin de la ville et cachés par la forêt. Les conditions d’hygiène y sont déplorables. Il n’y a aucun moyen de laver ses affaires, pas même une bassine et de l’eau ; un savon est divisé entre vingt personnes. La nourriture est mauvaise et insuffisante. Tous les jours nous sommes contraints de frauder parce que le centre ne nous fournit pas de titres de transport. Après 23h30, il est impossible de rentrer dormir au centre, et si on ne rentre pas une nuit, on est expulsé définitivement. Les visites sont interdites sauf le week-end ; l’administration du centre a également interdit les visites entre les chambres, mais nous passons outre. Ce n’est qu’au prix d’une longue insistance que nous avons obtenu des cours de français. Nos « conditions d’hébergement » ressemblent à des conditions de détention.
      Nous ne sommes pas venus en France par amour pour celle-ci ou pour demander la charité. Nous ne sommes pas venus pour avoir simplement un toit et de la nourriture, nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
      Aujourd’hui nous demandons :
      Où est le respect des droits de l’homme ?
      Où est le respect de la loi française ?
      Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
      Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
      Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’OFPRA.

      Appel à dons pour les réfugiés du collège Guillaume Budet : 7 rue Jean Quarré 75019. Urgence literie, couettes, couvertures, de préférence sacs de couchage. Merci de faire en sorte que la distrib soit effectuée par l’organisation pour éviter les tensions et un partage inégal

    • http://blogs.mediapart.fr/blog/la-chapelle-en-lutte
      Le blog de La Chapelle en Lutte

      –-

      "Bruno Julliard, maintenant passons aux choses sérieuses...",
      communiqué du 4 Août 2015
      06 AOÛT 2015 | PAR LA CHAPELLE EN LUTTE

      Aujourd’hui, en fin d’après-midi, Bruno Julliard annonçait en conférence de presse que la Mairie de Paris ne procéderait pas à l’expulsion de l’établissement scolaire que plus de 200 réfugiés de 12 nationalités occupent depuis 4 jours, soutenus par le collectif La Chapelle en Lutte.

      Si nous sommes soulagés par cette déclaration, qui augure quelque répit pour les réfugiés et nous permet à tous d’envisager la reprise du suivi sanitaire et juridique des migrants, de redémarrer les cours de langues et d’organiser une série d’évènements culturels et intellectuels, nous tenons à exprimer que cette résistance ne s’arrête pas ici.

      Avant-hier encore, la Mairie nous assurait qu’il était inenvisageable de transformer le collège que nous occupons car les cours y reprendraient à la rentrée. Aujourd’hui, le premier adjoint de Mme Hidalgo propose de transformer ce lieu en centre d’hébergement d’urgence. Ce volte-face est la preuve que notre mouvement porte ses fruits mais justifie aussi notre circonspection à l’égard des pouvoirs publics concernant la question des droits des réfugiés.

      En effet, M. Julliard déclare vouloir poursuivre la politique que la Mairie applique depuis le mois de juin, celle de l’atomisation des réfugiés dans des centres d’hébergement de qualité pour le moins inégale, éparpillés dans toute l’Île de France.

      Encore une fois, nous réitérons notre refus de la mise en concurrence des indigences et réclamons la création de lieux d’accueil adaptés aux migrants et demandeurs d’asile, en respect, notamment, de la Convention de Genève.

      Les hébergements d’urgence ne sont pas pérennes et l’offre de M. Julliard ne correspond pas aux demandes des migrants.

      Enfin, à la lumière des précédentes évacuations et des prétendues mises à l’abri humanitaires, nous sommes sceptiques quand à l’établissement des listes de migrants que la Mairie nous réclame.

      La Chapelle en Lutte

      –-
      https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763
      https://twitter.com/MigrantChapelle

    • A Paris, l’occupation d’un lycée professionnel désaffecté du 19e arrondissement a entraîné une salve de communiqués. Claude Goasguen, député de Paris, a dénoncé un « précédent qui constitue un attrait toujours plus important des migrants », et Nadine Morano, députée européenne, a pris la même ligne, évoquant un « #appel_d’air considérable à l’immigration illégale », tout en dénonçant dans le même texte la #saleté des rues de Paris « envahies de SDF, de matelas sur les trottoirs. Une honte pour l’#image_de_la_France ».

      Les migrants, angle d’attaque estival de la droite
      http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/08/05/les-migrants-angle-d-attaque-estival-de-la-droite_4712207_823448.html

    • Communiqué de Presse

      L’occupation du lycée désaffecté Guillaume Budé a été émaillée de plusieurs violences policières, ce dès son occupation. En effet, un membre du comité de soutien a été gravement blessé au crâne lors de l’occupation et un réfugié afghan s’est vu emmener au poste dès le lendemain matin de la prise des lieux qui a permis à quelques centaines de migrant-e-s d’échapper à la rue en occupant un bâtiment public inusité.

      
Les pouvoirs publics ont depuis lors manié la carotte, en disant être prêts au « dialogue » avec les réfugiés et leurs soutiens, sans jamais lâcher le bâton. Ainsi, des patrouilles et des contrôles récurrents ont lieu dans le quartier et, notamment, au métro Place des Fêtes, station par laquelle les migrant-e-s qui souhaitent avoir un toit sur la tête et rejoindre le mouvement sont contraints de passer pour rejoindre les autres réfugié-e-s.
Ces contrôles au faciès sont inadmissibles comme est inadmissible la circulation de policiers armés de flash-balls aux abords du bâtiment occupé.

      
Aujourd’hui en fin de journée, une membre du Comité de soutien aux migrants de La Chapelle cherchant à s’enquérir des conditions d’un énième contrôle dans les couloirs du métro, a été arrêtée et placée en garde à vue au commissariat central du XIXème arrondissement, dont espérons-le ! , elle devrait ressortir d’un instant à l’autre.

      
Hier soir, toujours à la station Place des Fêtes, deux autres membres du Comité de Soutien ont été intimidées par une femme policier qui les a menacées de conduire les deux réfugiés qu’elle et ses collègues contrôlaient au poste si celles-ci ne quittaient pas le lieu du contrôle. Heureusement, ceux-ci étaient munis de titres de séjour provisoires en tant que demandeurs d’asile. Mais quid de tous ceux qui sont encore en cours de domiciliation (cette démarche prend 2 mois) et n’ont pas encore obtenu de rendez-vous en préfecture ?

      
Nous dénonçons vigoureusement cette arrestation tout comme ce hiatus entre la Mairie de Paris - qui nous promet - notamment par voie de presse - de ne pas être expulsés par les forces de l’ordre de l’établissement scolaire que nous occupons - et le Ministère de l’Intérieur, qui ordonne ces contrôles d’identité dans le quartier.

      
Nous exigeons l’arrêt immédiat de ce harcèlement policier.

      La Chapelle en Lutte

      via https://www.facebook.com/pages/Comit%C3%A9-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

    • Maison des migrants à Paris : Appel à la solidarité et au soutien matériel des 200 réfugié(e)s qui occupent le collège Guillaume Budé... [Dons en ligne]
      https://www.facebook.com/pages/Comité-de-soutien-des-Migrants-de-la-Chapelle/383876428489763

      Maintenant que nous avons une maison, même provisoire, nous avons à nouveau vraiment besoin de vos dons, financier, matériels et « temporels » (présence). Nous aimerions réhabiliter au moins partiellement le lieu lui donner un coup de frais. Nous avons besoin de draps, de couettes, de couvertures, de sacs de couchage, de tapis de sol et de matelas, de matériel de cuisine etc... Merci infiniment pour votre soutien, vous avez rendu énormément de choses possibles. Nous voulons continuer de faire avancer leur cause, tous ensemble.
      http://www.gofundme.com/wp4c9k

    • 40 migrants hébergés dans un centre emmaüs 47 rue raymond losserand dps le 28 juillet, ont commencé une #grève_de_la_faim auj pour dénoncer leurs conditions de prise en charge : nourriture immangeable et en quantité insuffisante, pas de produits d’hygiène, pas de tickets de métro, pas de suivi administratif, pas droit aux visites...

      Samedi 15/8 à 15h Assemblée générale à la Maison des réfugiés, collège Guillaume Budé, rue Jean-Quarré, Paris 19e.

      infos reçues par mel

    • La police intervient au foyer Emmaus occupé...

      Communiqué des migrants du centre Emmaüs-Solidarité du 47 rue Raymond Losserand - 75014 Paris

      Lors de l’évacuation de la halle Pajol, le 28 juillet dernie, Pascal Brice, directeur de l’OFPRA, nous a promis deux choses : un suivi de nos démarches et un hébergement correct. Nous avions alors été relogés au centre Emmaüs Solidarité de la rue Raymond Losserand.
      15 jours plus tard, ces promesses n’ont pas été tenues.
      Nul suivi de nos démarches n’a été entrepris. Si nous comparons notre situation légale à celle des migrants restés à la Chapelle, nous constatons qu’ils sont plus avancés que nous.
      Nous avons décidé de commencer ce matin une grève de la faim pour protester contre les conditions indignes que nous subissons : absence de titres de transport, nourriture insuffisante et de très mauvaise qualité, interdiction de droit de visite, entre autres.
      Nous sommes venus parce que dans nos pays il y a la guerre, nous sommes venus pour être considérés comme des hommes, nous sommes venus pour que nos droits soient respectés.
      Aujourd’hui nous demandons :
      Où est le respect des droits de l’homme ?
      Où est le respect de la loi française ?
      Nous voulons que le gouvernement prenne conscience de notre situation.
      Nous exigeons que les promesses qui nous ont été faites, celle d’un suivi pour nos démarches et d’un hébergement correct (avec tout ce que cela comprend en termes de droits sociaux), soient respectées.
      Nous exigeons des explications en personne de la part de Pascal Brice, directeur de l’#OFPRA.

  • « L’affaire du maillot » dit quelque chose du niveau d’hystérie en France autour de « l’islam »/"les musulman-e-s"

    Enquête Buzzfeed de David Perrotin

    http://www.buzzfeed.com/davidperrotin/affaire-du-maillot-de-bain-a-reims-cela-navait-rien-a-voir-a

    « Emoi et conclusions hâtives après l’agression d’une femme en bikini à Reims », article de Pascale Robert-Diard dans Le Monde http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/07/26/l-agression-d-une-jeune-femme-dans-un-parc-a-reims-enflamme-les-reseaux-soci

    Archive : Trois plaintes pour agression de femmes voilées à Reims http://www.liberation.fr/societe/2013/07/16/trois-plaintes-pour-agression-de-femmes-voilees-a-reims_918658

    Et le média à l’origine de ce « buzz » https://twitter.com/davidperrotin/status/625565696802574336

    MAJ :

    Edito de L’Union https://twitter.com/davidperrotin/status/625656102429040640

    Edito de Johan Hufnagel de Libé, sur la responsabilité des médias et des réseaux sociaux http://www.liberation.fr/politiques/2015/07/27/du-role-de-twitter-et-des-medias-dans-l-emballement-de-l-affaire-du-bikin

  • 1 mort par semaine depuis le 1er juin parmi les personnes migrantes de Calais - Libé

    http://www.liberation.fr/societe/2015/07/21/sept-morts-en-sept-semaines-parmi-les-migrants-de-calais_1351557

    En 2014, année meurtrière, il y avait eu seize morts à Calais. Depuis le 1er juin, déjà sept personnes ont perdu la vie en tentant de rejoindre la Grande-Bretagne.

    Ils avaient échappé à la soif dans le désert libyen, à la noyade en Méditerranée, à la violence des passeurs, et ils sont morts en Europe, en passant la dernière frontière. Sept migrants ont perdu la vie en tentant de passer de Calais en Grande-Bretagne depuis le 1er juin. Le dernier est mort noyé ce dimanche soir, tombé dans un des nombreux bassins de rétention du tunnel sous la Manche, profond de 4 mètres, entouré de murs, et sans berge. On ne connaît pas son nom, et on ne sait pas d’où il vient, mais selon Nord Littoral, il n’avait pas plus de 16 ou 17 ans.

    Courant juillet, un policier a sauvé un migrant tombé à l’eau dans les mêmes circonstances. Vendredi, Mohammad, un Pakistanais d’une trentaine d’années, a succombé à ses brûlures après avoir été électrocuté sur le site du tunnel par un arc électrique. Deux de ses compagnons de voyage sont encore hospitalisés.

    DES ERYTHRÉENS, DES ETHIOPIENS, DES SYRIENS
    Une hécatombe. Le 7 juillet, Getnet, un Ethiopien tombé d’une navette de fret qui roulait, est mort d’une fracture du rachis cervical. Début juillet, une Erythréenne enceinte de cinq mois et demi est tombée d’un poids lourd. Samir, l’enfant qu’elle portait, n’a pas survécu. Il a été enterré au « carré des anges » du cimetière de Calais le 15 juillet, rapporte la Voix du Nord, qui indique qu’on est sans nouvelles de la mère. Dans la nuit du 29 au 30 juin, une autre jeune femme, Zebiba, 23 ans, également Erythréenne, a été fauchée par une voiture alors qu’elle traversait l’autoroute, comme le font des centaines de migrants toutes les nuits pour accéder aux lieux de passage, au tunnel, ou aux parkings où les camions attendent leur ferry. Le 26 juin, un Ethiopien est mort projeté sur un pylône en béton alors qu’il tentait de s’accrocher à une navette de fret qui roulait à vive allure. Et le 1er du mois, un autre Ethiopien a été fauché sur l’autoroute A16.

    A cette liste, s’ajoutent deux Syriens, dont on a retrouvé les corps en mer à l’hiver 2015. Celui de Mouaz Al-Bakhli, sur une côte des Pays-Bas, et celui de son compagnon de voyage, Shadi Omar Kataf, en Norvège. C’est un journaliste norvégien du journal Dagbladet qui a retrouvé leur trace. Ils portaient une combinaison de plongée achetée le 7 octobre 2014 au magasin Décathlon de Calais. Shadi avait prévenu son cousin qu’il traverserait à la nage.

    PLUS DE MIGRANTS ET PLUS DE RISQUES
    En 2014, année meurtrière, il y avait eu seize morts à Calais. Ces sept dernières semaines, déjà sept. Pourquoi tant de morts aujourd’hui ? D’abord parce que les migrants n’ont jamais été aussi nombreux, autour de 2 000, contre 800 l’an dernier à la même époque. Ensuite à cause des barrières et des barbelés qui barricadent de plus en plus les accès au port, et incitent à prendre de plus en plus de risques ailleurs. Puis le tarif du passage, qui varie entre 1 500 et 3 000 euros selon les sources, alors qu’on était à 500 pendant des années. Un passage cher, ça veut dire plus de gens qui tentent de passer par leurs propres moyens, ou par des circuits moins cher.

    Les migrants sont de plus en plus nombreux au tunnel. La nuit de la mort de l’Ethiopien Getnet, quelque 500 personnes avaient tenté leur chance sur le site. Dans le même temps, Eurotunnel a distribué des tracts et placardé des affiches en 9 langues pour expliquer que le site est « dangereux ». En vain. Samra, 30 ans, enceinte de six mois, qui se reposait depuis plusieurs jours, découragée et effrayée par tous ses morts, tente à nouveau sa chance ce mardi.

  • « Je peux pas rester sans école, je dois apprendre »

    REPORTAGE Précarité. « Libération » a suivi Slavi, un enfant rom ballotté de bidonvilles en hôtels. Sa famille va à nouveau être expulsée ce mardi.

    http://md1.libe.com/photo/793566-mc-hl-slaviecole-06_2015051jpg.jpg?modified_at=1437420431&width=750
    http://www.liberation.fr/societe/2015/07/20/je-peux-pas-rester-sans-ecole-je-dois-apprendre_1351085
    #école #éducation #Roms #témoignage

  • Très beau texte !
    Non, les migrants ne sont pas un fardeau !

    C’est parce que l’extrême droite a réussi à imposer l’idée que l’immigration était un problème que les migrants sont rejetés par les Européens. Et si l’on changeait d’angle et qu’on y voyait plutôt une force ?

    L’arrivée massive de migrants s’impose comme l’une des questions majeures dans l’Europe des années à venir. Les journaux s’affolent, les compteurs explosent, les bureaux d’études s’inquiètent : cette année, le nombre de migrants traversant la Méditerranée pour rejoindre l’Europe pourrait même atteindre le chiffre de 100 000. Cent mille personnes qui arrivent sur un territoire peuplé de 500 millions d’habitants… Et ce serait un problème que d’accueillir une personne pour 5000 habitants, dans l’Europe d’aujourd’hui ?

    Si nous percevons cette question comme un problème, c’est parce que nous sommes aveuglés par les thèses des partis d’extrême droite. Depuis plusieurs décennies, ils ont réussi à instiller dans tous les esprits - y compris hélas dans ceux des hommes politiques de tous bords aveuglés par l’enjeu de court terme de la prochaine élection - une vision faussée des migrants, nourrie par la #peur.

    Que s’est-il donc passé au cours des trois dernières décennies pour que notre regard change à ce point ? Avons-nous oublié la mobilisation pour les boat people et la démarche conjointe, en juin 1979, des philosophes Sartre et Aron, réconciliés autour de cet enjeu, lorsqu’ils vinrent demander au président Giscard d’Estaing un accueil décent pour les réfugiés du Vietnam ?

    Certes, la situation économique a bien changé depuis les années 70, et la montée du chômage de masse a contribué à alimenter la peur de l’immigration. Pourtant, craindre ainsi l’arrivée des migrants, c’est ignorer que, dans les sociétés modernes, les ressources ne sont pas un gâteau à partager, mais qu’elles sont bien plutôt créées par les hommes, à partir de leurs propres idées, de leurs propres inventions, de leurs propres besoins : les terres d’immigration sont bien souvent des terres d’avenir - que l’on songe à la Californie.

    Non, les migrants ne viennent pas nous envahir, ni manger notre pain, ni prendre notre travail, ni piller nos ressources. Ce sont des êtres humains dignes, extraordinairement courageux, qui ont dû abandonner leur pays d’origine, face à la situation désespérée qui y a été créée par la guerre ; ce sont donc très majoritairement des hommes et des femmes confiants dans nos démocraties, et des adversaires résolus de ces obscurantistes qui, chez eux, alimentent les conflits qui les font fuir. De plus, à l’instar des précédentes générations de migrants qui ont enrichi notre pays au cours des siècles précédents, ils représentent, pour l’Europe de 2050, un immense #potentiel d’idées, de volontés, d’énergies et de ressources. Est-il besoin de rappeler le nom de tous ces immigrés qui ont construit la France d’aujourd’hui et dont la liste prendrait des volumes ? On y trouve des scientifiques comme Marie Curie, Georges Charpak, Alexandre Grothendieck, des écrivains tels que Samuel Beckett ou Milan Kundera, des artistes comme Pablo Picasso ou Marc Chagall, sans parler des chefs d’industrie, des sportifs, des hommes politiques, et tous ceux qui, sans faire la une des journaux, ont su créer leur propre territoire d’insertion.

    Les chercheurs le savent bien : face à une question difficile, c’est bien souvent grâce à une modification radicale de l’angle d’approche que commence à naître une voie vers la solution. Ainsi, modifier le #regard que nous portons sur ces migrants, et considérer qu’ils ne sont pas un fardeau à subir ou à partager, mais bien plutôt une force pour l’Europe, tel me semble être le point de départ indispensable aujourd’hui. Alors, seulement, pourra être initiée la complexe mise en place de structures d’#accueil pour ces hommes et ces femmes, en leur faisant confiance, en les laissant travailler et s’organiser. C’est en éliminant cette vision faussée sur l’immigration - tel un poison qui a pénétré à notre insu au cœur des pays européens - que nous ouvrirons un futur à nos sociétés. Ainsi peut-être parviendrons-nous alors à leur donner à nouveau un sens et redeviendrons-nous également un peu plus humains. Il y a urgence.

    http://www.liberation.fr/societe/2015/07/13/non-les-migrants-ne-sont-pas-un-fardeau_1347380
    #migration #asile #fardeau #réfugiés #force #problème

  • Un garçon de 14 ans blessé par un tir de flash-ball à Argenteuil - Libération - 15 juillet 2015
    http://www.liberation.fr/societe/2015/07/15/un-garcon-de-14-ans-blesse-par-un-tir-de-flash-ball-a-argenteuil_1348451

    (...) Après avoir quitté la mosquée vers 2 heures du matin, après la prière de la nuit du destin, l’une des plus importantes du jeûne du ramadan, Amine a été pris pour cible alors qu’il lançait des pétards avec des amis, à l’occasion du 14-Juillet, raconte Islam&Info, qui a révélé l’information. Les policiers étaient alors en intervention contre un groupe de jeunes un peu plus loin, auquel l’adolescent dit ne pas être mêlé.

    « Il a vu un policier le mettre en joue avant de recevoir un tir de flash-ball au niveau du bas-ventre. Il a un testicule éclaté », témoigne son père, interrogé par Buzzfeed France. Un rapport médical que le site s’est procuré fait état de plusieurs blessures au niveau du testicule droit. Le jeune garçon a subi une opération chirurgicale en urgence, et a pu éviter l’ablation.

    Islam&Info y voit « un acte islamophobe et à une non-assistance à personne mineure en danger », le jeune garçon portant une djellaba blanche bien visible. Le site d’actualité musulman affirme que le jeune garçon « a été laissé à terre, agonisant, par la police ». Son père se montre plus prudent, et indique simplement qu’il a été transporté blessé chez lui par ses amis, et non par le Samu ou la police.

    Selon lui, Amine « n’a jamais eu de problème avec la police, c’est un garçon sans histoire qui vient d’avoir le brevet des collèges avec mention ». « Une confiscation [des pétards] ou un rappel à l’ordre aurait été plus justifié que de tirer un coup de flash-ball », s’est-il ému mercredi sur Beur FM, évoquant « un abus de pouvoir inacceptable ». Les parents de la victime comptent porter plainte.

    • Punk against police, tournée du collectif 8 juillet et du groupe Enfance sauvage : Montreuil ; Vendredi 17/07 – Saint Denis (93), à l’Attiéké ; Samedi 18/07 – Lille (59), Dimanche 19/07 – Nantes (44) ; Lundi 20/07 – ZAD de Notre Dame des Landes (44) ; Jeudi 23/07 – Venarey-les-Laumes (21)

      https://collectif8juillet.wordpress.com/2015/07/11/punk-against-police-tournee-du-collectif-8-juillet-et-d

      ...Depuis des années des comités et des familles de personnes tuées par la #police rompent l’isolement et se rassemblent pour s’entraider dans cette lutte acharnée, pied à pied, contre l’impunité de la police et ses mensonges. Suite à la mort de Rémi Fraisse, des milliers de personnes ont bravé l’interdiction des manifestations et des dizaines d’assemblées se sont créées. En novembre dernier, des mutilés et blessés par des tirs de Flashball ont fondé l’Assemblée des blessés, des familles et des collectifs contre les violences policières. Récemment, après des années de campagne contre le contrôle au faciès, la justice a été contrainte de reconnaître l’illégalité de cette pratique. Le jour de la relaxe des policiers responsables de la mort de Zyed et Bouna, des centaines de personnes se sont rassemblées devant les tribunaux de Marseille, Toulouse, le Havre, Lille, Tours, Lyon, Rennes et Bobigny.

      Ceux qui ne seraient pas censés se rencontrer, se rassemblent et s’organisent. Cette lutte contre les crimes et les violences policières prend un visage multiple et se nourrit de solidarités concrètes : se redonner du courage devant les non-lieux et classements sans suite, se réjouir de petites victoires, lors des procès faire nombre et corps dans les salles d’audience...

    • Le Défenseur des droits préconise l’interdiction du Flash-Ball, jugé dangereux, lors des manifestations
      http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/07/21/le-defenseur-des-droits-preconise-l-interdiction-du-flash-ball-juge-dangereu

      Le Défenseur des droits a émis mardi 21 juillet une recommandation demandant l’interdiction du Flash-Ball lors des #manifestations. Il réclame également un moratoire général sur son usage, quel qu’en soit le contexte, au vu de la « gravité des lésions » qu’il peut causer.
      Le Défenseur des droits s’était saisi d’office et avait ouvert une enquête, vendredi dernier, après qu’un adolescent de 14 ans a été blessé par un tir de Flash-Ball à Argenteuil, dans le Val-d’Oise.
      Le Défenseur recommandait jusqu’à présent de ne pas utiliser le Flash-Ball lors de manifestations publiques « hors cas très exceptionnels » définis « strictement ». Ses réserves n’ayant pas été prises en compte dans le nouveau cadre d’emploi de cette arme, il demande désormais qu’elle ne soit plus utilisée « dans un contexte de manifestation publique ».

    • La justice administrative juge le Flashball comme une arme dangereuse – Mediapart
      https://faceauxarmesdelapolice.wordpress.com/2015/07/21/la-justice-administrative-juge-le-flashball-comme-

      Le 28 octobre 2014, dans une première décision, passée jusqu’ici inaperçue, le tribunal administratif de Nice a condamné l’État, considéré comme « responsable des graves dommages qu’ils subis résultant de l’usage d’un lanceur de balles de défense de type flash-ball [sic] ». Il s’agit d’une décision inédite, car en principe, l’État ne peut être condamné qu’en cas de faute lourde commise par un de ses agents dans l’exercice de ses fonctions.

      Dans ce cas, le tribunal a considéré que l’usage d’un Flashball, « eu égard au caractère imprécis de cette arme à feu et à sa puissance », comportait des « risques exceptionnels pour les personnes et les biens » et engageait donc la responsabilité de l’État, malgré l’absence de faute lourde commise par le policier tireur. « Les dommages subis […] excèdent, par leur gravité, les charges qui doivent être normalement supportées par les particuliers en contrepartie des avantages résultant de l’exercice de ce service public », écrivent les juges niçois, reprenant une jurisprudence de 1949. Celle-ci était jusqu’alors réservée à l’usage d’armes létales, comme la mitraillette et le pistolet. Malgré le fait, que le supporter était membre de la Brigade sud de Nice, club d’ultras dissous et qu’il ait été contrôlé à deux reprises par la police lors d’incidents en marge de matchs de l’OGC Nice, aucun élément « n’établit qu’il faisait partie des supporters ayant affronté les forces de l’ordre le 5 décembre 2010 », précise la décision du tribunal. Précisons de notre côté que Guillaume Laurent n’a aucun casier judiciaire.

      Sauf appel du préfet des Alpes-Maritimes, le Flashball superpro, arme à feu classée en catégorie B (armes soumises à autorisation), fait donc désormais partie aux yeux de la justice administrative des armes dangereuses susceptibles d’engager la responsabilité de la puissance publique. Cette décision concerne a fortiori sa version plus moderne, le lanceur de balle de défense 44 mm (dit LBD 40), puisqu’il s’agit d’une arme encore plus puissante, classée en catégorie A (avec les armes de guerre interdites à l’acquisition).

  • La chasse aux manuscrits de Grothendieck a commencé
    http://www.liberation.fr/societe/2015/07/05/grothendieck-le-genie-des-maths_1343847

    La succession d’Alexandre Grothendieck, comparable à un Einstein ou à un Picasso, se complique alors qu’émergent « notes », courrier ou travaux laissés derrière lui. Qui en est propriétaire  ? Quelle en est la valeur marchande  ? Et qui peut en disposer au-delà des requêtes formulées par celui qui avait décidé de se retirer dans les Pyrénées pour méditer  ?

  • Moines de Tibéhirine : les experts contredisent la version algérienne (qui accuse le GIA) - Libération

    http://www.liberation.fr/societe/2015/07/02/moines-de-tibehirine-les-experts-contredisent-la-version-algerienne_13420

    Les autorités algériennes ont beau avoir mis des bâtons dans les roues des experts français une fois sur place, ces derniers affirment que la date de leur décès ne colle pas avec la théorie officielle d’Alger. L’étude des photos de la décomposition des têtes pointerait vers un décès entre le 25 et le 27 avril 1996, soit près d’un mois avant la date officielle fixée au 21 mai, date du communiqué du GIA qui annonçait l’exécution des moines. De quoi mettre du plomb dans l’aile de la version des faits des autorités algériennes, présentée comme une certitude : les coupables uniques sont le GIA, dont leur chef, Djamel Zitouni, aurait voulu renforcer son autorité sur la région. Une vision déjà jugée « pour le moins simpliste » par l’avocat des familles. Les nouveaux éléments ne peuvent qu’accroître les interrogations.

    • Gouverner : faire face au " risque d’un dispositif humanitaire « trop généreux »
      "
      http://www.liberation.fr/societe/2015/07/01/calais-une-etude-pointe-les-risques-d-un-dispositif-humanitaire-trop-gene

      « Ce sont, pour la plupart, des jeunes hommes de 20 à 35 ans, souvent pourvus de diplômes ou exerçant des professions d’entrepreneurs et de commerçants », écrivent l’ancien préfet de la région Nord-Pas-de-Calais et le président de l’Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale. « Il semble que le projet de se rendre au Royaume-Uni n’ait été que rarement conçu au départ », poursuivent-ils.

      Ce qui leur fait dire que « leurs décisions sont réversibles et que des alternatives crédibles au passage au Royaume-Uni conservent tout leur sens ». Mais les auteurs ne s’engagent pas pour autant dans un plaidoyer pour une politique plus généreuse : « La garantie des besoins vitaux ne doit pas se contenter d’accompagner ce #flux [migratoire], au risque de l’amplifier. » Quelques lignes plus loin, ils évoquent même la « question sensible de "l’appel d’air" […] que pourrait créer sur Calais un dispositif #humanitaire trop généreux consistant en une mise à l’#abri, fût-elle #précaire ». Et de conclure que « l’accès à un toit, même très sommaire, est un point fondamental ». Cependant il ne saurait être, selon les auteurs, un « préalable » mais « un objectif au terme d’un processus maîtrisé. Aujourd’hui, les conditions n’en sont pas réunies ».

      UNE ILLUSOIRE COOPÉRATION EUROPÉENNE ?

      Jean Aribaud et Jérôme Vignon déclinent ensuite 17 propositions, dont ils disent avoir vérifié « l’opérationnalité ». Premier axe de leur travail, une meilleure coopération européenne, notamment avec l’Italie, selon un principe de « solidarité » et de « rigueur ». En substance, la France pourrait prendre à sa charge des #demandeurs_d’asile calaisiens pourtant susceptibles d’être réadmis en Italie selon le règlement de Dublin. En contrepartie, charge aux autorités italiennes de s’engager à raccompagner davantage de migrants dans leur pays d’origine.

      Pas évident que ce genre de collaboration se mette en place de sitôt après le coup de sang de Matteo Renzi contre le manque de solidarité européenne. Les deux hommes proposent aussi un « partage des responsabilités dans l’instruction des demandes d’asile » entre Paris et Londres. Une proposition qui n’a aucune chance d’aboutir, le gouvernement de David Cameron ayant totalement abandonné le dossier.

      Le rapport s’attache ensuite à changer l’existant à Calais, en évoquant « l’amélioration globale du centre Jules-Ferry […], lieu de premier accueil » dans la jungle, la promotion de « l’interprétation », de la « médiation culturelle » et l’instauration d’une « nouvelle gouvernance ». Seule avancée notable, la création d’un « centre de mise à l’abri » à une centaine de kilomètres de Calais, suffisamment loin en tout cas pour éloigner les réseaux de passeurs. Le lieu d’une capacité de 200 places devra « créer les conditions psychiques et physiques » aux migrants souhaitant demander l’asile.

      DES CRÉNEAUX DE TRAVERSÉE POUR LES POIDS LOURDS À L’ÉTUDE

      Le volet répressif du plan comporte aussi quelques mesures inédites, qui ne devraient pas manquer de susciter les critiques des associations. L’une propose le placement « systématique » en centre de rétention « en vue d’un éloignement » de toute personne récidivant dans sa tentative de rejoindre l’Angleterre clandestinement, si celle-ci avait auparavant été orientée vers le centre Jules-Ferry. En revanche, les auteurs préconisent de mettre fin à la situation des « ni-ni », c’est-à-dire des personnes ne pouvant accéder au statut de réfugié mais qui ne sont pas expulsables, en leur remettant un « #titre_de_séjour temporaire ».

      Le rapport lance en outre l’idée de « réguler » le trafic des poids lourds pour empêcher les migrants de monter à bord et de traverser la Manche. Le principe : créer des aires de stationnement sécurisées bien en amont et mettre en place des créneaux de traversée. L’objectif : faire en sorte que les camions ne s’arrêtent plus à l’approche du port et du tunnel et qu’ainsi, aucun passager clandestin ne puisse y embarquer. Le risque : « Répartir le flux vers d’autres ports et d’autres pays. » Les auteurs en ont bien conscience, et semblent s’en accommoder.

      #jungle #dédubliner

  • Rapport 2014 sur les centres et locaux de rétention administrative

    Enfermement et éloignement : la situation se dégrade

    Les cinq associations intervenant dans les centres de rétention administrative présentent leur cinquième rapport commun.
    En 2014, près de 50 000 personnes ont été privées de liberté dans les centres et locaux de rétention administrative, soit une hausse de 9 % par rapport à 2013. Pourtant, cette année-là, la France était déjà loin devant l’Espagne, l’Allemagne ou le Royaume-Uni en ce qui concerne l’enfermement des étrangers. Cette hausse se concentre là où l’accès aux droits est le plus réduit : dans les locaux de rétention et à Mayotte.

    Le rapport pointe notamment l’usage d’un enfermement en rétention détourné de son objet. Une majorité des personnes effectivement éloignées le sont dans un pays voisin. À cela s’ajoutent les personnes interpellées à Calais ou à Paris – Érythréens, Soudanais, Syriens, Afghans – et pour lesquelles les préfectures utilisent le placement en rétention comme un outil de dispersion de personnes en grande précarité et souvent inexpulsables.

    Un triste record pour l’enfermement des enfants est atteint en 2014 : malgré la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l’Homme, des enfants sont toujours enfermés en rétention. Pire, leur nombre a augmenté, grimpant de 3 608 en 2013 à 5 692 en 2014.

    25 centres et locaux de rétention sont passés au crible : statistiques précises, témoignages et spécificités locales. L’édition 2014 du rapport offre analyses et chiffres inédits pour décrypter une politique migratoire menée au détriment des droits fondamentaux des personnes étrangères.

    http://www.lacimade.org/publications/102
    #détention_administrative #France #rétention #asile #migration #réfugiés

  • Le rectorat de Paris recale des élèves admis en section internationale - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2015/06/23/le-rectorat-de-paris-recale-des-eleves-admis-en-section-international-d-u
    #scandaleux

    Dix-huit familles s’apprêtent à déposer un recours contre le rectorat de Paris, d’autres devraient suivre. Elles se sont épaulées les unes les autres, sûres de leur bon droit. Leurs enfants ont réussi avec brio les examens pour intégrer une section internationale du collège Honoré-de-Balzac, dans le nord de Paris. Mais, au dernier moment, le rectorat a changé les règles, décidant finalement de réserver les places… aux seuls Parisiens. Exit les banlieusards, même s’ils habitent à quelques mètres de l’établissement situé tout près du périph.

    Ce collège public international – il en existe sept autres dans la capitale –, est en partie désectorisé, c’est-à-dire ouvert à tous les enfants, quels que soient leurs lieux de résidence. Seul critère de sélection pour intégrer l’une des sections internationales : le niveau en langue. Il faut être bilingue. Si elles sont ouvertes à tous, ces sections ont été pensées d’abord pour les enfants qui jonglent avec deux langues maternelles. Soit parce qu’ils ont grandi dans un autre pays, soit parce qu’ils parlent une autre langue avec leur famille. L’idée est de leur permettre de cultiver cette double culture en approfondissant l’apprentissage de leur deuxième langue et viser un bac à option internationale.

    • Pour les parents d’élèves de Balzac, la raison est peut-être à chercher du côté du collège international de Noisy-le-Grand, inauguré en grande pompe en septembre par Manuel Valls et Najat Vallaud-Belkacem et qu’il faut désormais remplir (langues proposées : anglais, arabe, chinois et portugais). Mais cet établissement, situé dans l’Est parisien, est bien moins accessible en transports en commun que Balzac (situé Porte de Clichy) pour les élèves concernés.