Signes, sexe and linguistique 6. Anthropornonymie : de “Justine” à “Clara Morgane”, les noms des pornstars

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  • Signes, sexe and linguistique 6. Anthropornonymie : de “Justine” à “Clara Morgane”, les noms des pornstars | La pensée du discours
    http://penseedudiscours.hypotheses.org/7091

    On constate que le nom de la pornstar est une construction du milieu, qui semble répondre à certaines normes, comme le montre bien M. Trachman dans un passionnant article à paraître sur “le métier de pornographe”, ce qui me fait parler d’anthropornonymie, c’est-à-dire d’une spécificité de nomination. La différence avec la littérature pornographique est patente, qui se contente d’anthroponymes non spécifiques : aux Juliette et Justine sadiennes, ont succédé dans le champ français les Adèle, Aurélia, Angélique, Emmanuelle, Fanny, Irène ou Lucienne, qui ne construisent pas leur pornographie au sein même de la catégorie du nom propre.

  • Anthropornonymie : de “Justine” à “Clara Morgane”, les noms des pornstars (La pensée du discours)
    http://penseedudiscours.hypotheses.org/7091

    On constate que le nom de la pornstar est une construction du milieu, qui semble répondre à certaines normes, comme le montre bien M. Trachman dans un passionnant article à paraître sur “le métier de pornographe”, ce qui me fait parler d’anthropornonymie, c’est-à-dire d’une spécificité de nomination. La différence avec la littérature pornographique est patente, qui se contente d’anthroponymes non spécifiques : aux Juliette et Justine sadiennes, ont succédé dans le champ français les Adèle, Aurélia, Angélique, Emmanuelle, Fanny, Irène ou Lucienne, qui ne construisent pas leur pornographie au sein même de la catégorie du nom propre. (...) Source : La pensée du discours