Mort suspecte du chef de la sécurité politique d’Assad

/mort-suspecte-du-chef-de-la-securite-po

  • Grâce à Benjamin Barthe à Beyrouth, Le Monde te publie « un flot de rumeurs invérifiables », des « versions colportées », regroupées en un florilège de « rumeurs, tout aussi impossibles à authentifier » les unes que les autres…

    Mort suspecte du chef de la sécurité politique d’Assad
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/04/25/mort-suspecte-du-chef-de-la-securite-politique-d-assad_4622631_3218.html

    Comme il est de coutume dans le régime syrien, royaume de l’opacité, la disparition de M. Ghazaleh, un sunnite originaire de Deraa, dans le sud du pays, n’a fait l’objet d’aucun commentaire officiel mais a suscité un flot de rumeurs invérifiables, à la mesure de l’aversion suscitée par le personnage dans les milieux anti-Assad. L’une des versions les plus colportées affirme que l’ex-baron des services de sécurité syrien, roué de coups par les gros bras de son rival, a fait les frais de son opposition à l’implication grandissante des pasdarans iraniens, l’unité d’élite de la République islamique, dans la conduite des combats contre les rebelles syriens.

    Une autre thèse attribue le différend entre les deux hommes au refus de M. Chéhadé de laisser son homologue prendre part à l’offensive lancée cet hiver dans sa province natale de Deraa. Dans une vidéo diffusée en décembre sur les réseaux sociaux, des hommes étaient filmés en train de mettre à feu une villa présentée comme celle de M. Ghazaleh, dans le village de Qarfa, dans le but d’éviter que celle-ci ne tombe entre les mains des insurgés.

    D’autres rumeurs, tout aussi impossibles à authentifier, relient l’algarade fatale à des histoires de trafic de mazout, ou encore à l’intention prêtée à M. Ghazaleh de publier ses mémoires, ce qui aurait pu inquiéter M. Assad, compte tenu du rôle de premier plan joué par son affidé dans la mise en coupe réglée du Liban.

    […]

    Les milieux antisyriens au Liban font remarquer que d’autres cadres du régime, possiblement impliqués dans l’attentat contre M. Hariri, ont disparu ces dernières années, dans des circonstances floues.

    Si c’est pas du journalisme de qualité… #je_sais_rien_mais_je_dirai_tout