Non, tu as raison, @unvalide, la question de l’#accessibilité s’est posée dès le départ. Parce que, déjà, les bâtiments n’étaient pas accessibles pour tous et que vu la configuration du terrain, ils ne le seraient jamais. Dans les pousterles, la vieille qui m’interpelle au début habite dans une maison sans aucun autre accès de les escaliers historiques. Le jour où elle ne peut plus marcher, ça va devenir merdique pour elle. Et c’est d’ailleurs pour cela que plusieurs personnes ont quitté le collectif : en prévision d’une perte possible de #mobilité à moyen terme.
C’est aussi ce qui explique le prix bas : dans un quartier historique caractérisé par ses escaliers, aucune marge de manœuvre pour les promoteurs.
Après, tous les résidents ne sont pas beaux et forts et chacun participe à la hauteur de ses moyens et compétences aux communs. Pour les parties privées, les plus fauchés utilisent leurs petits bras, ceux des copains, de la famille... j’ai croisé deux pères qui venaient en renfort le plus souvent possible, deux retraités.
Ceux qui ont plus de moyens travaillent avec des artisans.
Et je rappelle que celui qui a trouvé le moyen d’évacuer le merdier sans accès rue, c’était un papet tout ratatiné !
En gros, le niveau 3 est accessible pour des invalides et c’est tout.
Cela dit, pendant que les bipèdes occupent ces niches écologiques peu accessibles, ils libèrent de la place accessible ailleurs.