Carmen Castillo — Wikipédia

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  • Carmen Castillo : « La gauche, c’est être du côté des opprimés » | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/carmen-castillo-la-gauche-cest-etre-du-cote-des-opprimes-572610?IdTis=XTC-F

    La mort de Daniel Bensaïd devient un point de départ, une nécessité de poursuivre ?

    Carmen Castillo C’est un moment de cristallisation. Comme lui, je ne peux pas et je ne veux pas renoncer. Je pense qu’il faut remettre le mot «  luttes  » en avant. C’est un mot multiple, parfois galvaudé, un mot qui, comme celui de «  communisme  », a pu être sali et qu’il faut remettre au jour au nom des valeurs que portent ces mots. Nous ne sommes pas seuls au monde… J’ai choisi pour ce faire une forme cinématographique dans laquelle prennent place la beauté de l’image, la lumière portée sur des «  anonymes  » en résistances. Même dans des conditions financières très limitées, j’ai voulu prendre le temps de saisir les gens, les lieux, les paysages, le temps de filmer avec soin, avec une préoccupation de délicatesse à l’endroit de ceux qui sont filmés.

    À propos de la réalisatrice :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Carmen_Castillo

    et de son compagnon de lutte :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Daniel_Bensa%C3%AFd

    • À la fin de l’article, le passage qui booste le moral :

      Ainsi des séquences chez Total à Saint-Nazaire qui montrent la fin d’une lutte sans victoire, et pourtant les mots qu’un syndicaliste sort de ses entrailles, de son vécu, sont des mots de poète. Il faut recréer un imaginaire. Croire que le marché peut créer un univers, c’est idiot. Dans des périodes de reflux, nous avons tendance à se faire du mal entre nous. C’est l’une des raisons d’aller vers l’affect, le partage, la poésie. Nous devons trouver des moyens de nous parler, de nous toucher. Le système produit du vide. Face au vide de la consommation et au trop-plein des vitrines, j’ai essayé de repeupler.