▻http://www.liberation.fr/culture/2015/04/29/la-deadline-franchie-par-roland-barthes-un-25-fevrier_1277000
En juin 1979, je quittais Paris et je rentrais chez moi, à San Francisco, sans faire mes adieux à Barthes. Pourquoi clamer mon échec ? Je quittais Paris sans avoir accompli ce pour quoi j’étais venu. Sa lettre est arrivée en octobre.
Barthes expliquait qu’il quittait l’Ecole des hautes études à la fin de l’année. Si je souhaitais terminer ma thèse sous sa direction, il fallait que je l’aie écrite et qu’il l’ait entre les mains au plus tard le 15 décembre. Aucun prolongement de délai n’était possible. La date était une date butoir, une deadline.
« A vous de jouer », m’écrivait-il.
Admirable chute à la fin de ce témoignage