https://asialyst.com

  • Cinéma coréen : « Hail to Hell » de Lim Oh-jeong, le suicide n’est pas une option - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/12/18/cinema-coree-du-sud-hail-to-hell-lim-oh-jeong-suicide-pas-option

    Alors que le niveau des élèves français dégringole au classement Pisa et que nombre de politiques s’en émeuvent, certains sont tentés de s’inspirer des « bons résultats » des élèves coréens. Ce serait oublier que la Corée du Sud est aussi le pays développé du monde où l’on se suicide le plus, à commencer par les jeunes et leurs enseignants. C’est qu’en Corée du Sud, la pression à la réussite est énorme. Les enfants multiplient les cours du soir, parfois jusque 23 heures, pour ne pas compromettre une future réussite économique bien souvent fantasmée. Dans ces conditions de tensions extrêmes, nombreux sont les cas de harcèlements qui, régulièrement, se terminent en suicide. C’est le cas pour Na-mi et Sun-woo, les deux personnages principaux de Hail to Hell, deux jeunes filles harcelées au lycée qui ont décidé de se suicider ensemble avant de changer d’avis et de préparer leur vengeance contre leur tourmenteuse en cheffe, Chae-lin. Grâce au Festival du Film Coréen à Paris, Asialyst av pu rencontrer la réalisatrice de Hail to Hell, Lim Oh-jeong.

    #cinéma #Corée_du_sud

  • Livre : « Taïwan, une obsession chinoise » de Jacques Gravereau, entre la raison et l’hubris - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/12/09/livre-taiwan-obsession-chine-jacques-gravereau-raison-hubris

    La comparaison entre l’Ukraine et Taïwan est-elle en tout point pertinente ? Quels sont les scénarios du conflit sino-taïwanais ? L’opinion publique chinoise est-elle totalement favorable à une invasion de Taïwan par Pékin ? Autant de questions abordées avec acuité et nuance par Jacques Gravereau, l’un des plus grands spécialistes européens de l’Asie, dans son ouvrage, Taïwan, une obsession chinoise. Il répond aux questions d’Hubert Testard.

    #géopolitique #Chine #Taiwan #casus_belli

  • Birmanie : la junte défaite dans le Nord, épiphénomène ou début de la fin ? - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/11/10/birmanie-junte-combats-nord-epiphenomene-debut-fin

    Depuis fin octobre, la Brotherhood Alliance, un trio de groupes ethniques armées, a repris dans l’État Shan frontalier avec la Chine une centaine de postes militaires jusqu’alors au main de la junte birmane. Cette alliance a promis d’étendre son offensive à tout le pays. La Birmanie se dirige-t-elle vers une chute des généraux putschistes ou une dislocation ?

    #Birmanie #junte_militaire #Brotherhood_Alliance (BA)

  • La guerre entre Israël et le Hamas plonge la Chine en eaux troubles - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/10/13/guerre-israel-hamas-plonge-chine-eaux-troubles

    La décision de Pékin de ne pas condamner nommément le caractère terroriste du Hamas et de le désigner comme l’agresseur a d’une façon ou d’une autre envoyé le message « à l’Iran et aux autres régimes autoritaires de la région selon lequel la Chine reconnaît leurs intérêts régionaux, estime Mercy Kuo, une conseillère spécialisée dans l’analyse des risques géostratégiques pour Pamir, cabinet de consultants basé à Washington, également cité par Bloomberg. La Chine cherche essentiellement des opportunités pour projeter une image d’artisan de la paix, mais elle n’a aucune intention de ternir cette image avec la complexité et les vicissitudes qui sont celles de la recherche de la paix au Moyen-Orient. »

    Pour le dirigeant chinois, l’essentiel est de « ne pas ternir son image ».

    Non, parce que :

    [...] pour les dirigeants chinois, les affaires ne sont jamais éloignées de leurs préoccupations. Or dans ce registre, Pékin a une raison certaine de ne pas trop s’engager du côté palestinien dans le conflit puisque les échanges commerciaux bilatéraux avec Israël totalisent quelque 22,1 milliards de dollars en 2022, selon les chiffres du FMI. De plus, les exportations israéliennes vers la Chine sont, pour plus de la moitié, composées de produits électroniques sophistiqués, en particulier des semi-conducteurs, selon des chiffres de l’Institut des Études de Sécurité nationale de l’Université de Tel-Aviv. Or l’industrie chinoise, tout comme le secteur militaire chinois, ont grand besoin de ces semi-conducteurs de dernière génération du fait de l’embargo américain. Ainsi, les échanges entre la Chine et Israël prennent une importance toute particulière à l’heure où les États-Unis font pression sur leurs alliés pour les empêcher d’exporter vers la Chine leurs technologies les plus avancées.

  • Chine-Japon : écriture et traduction au défi de l’intelligence artificielle et de l’encodage - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/05/19/chine-japon-ecriture-traduction-defi-encodage-intelligence-artificielle

    A propos de l’encodage des écritures et de la #traduction assistée par un traitement automatisé.
    De quelques problématiques pour les #langues utilisant des #idéogrammes.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZZyEjwZ_ghU

    (Rien à voir avec ARTE et David Castello-Lopes mais ce jingle me fait toujours marrer)

  • Des hypothèses qui cheminent en essayant de se débarrasser des oripeaux complotistes. Origines de #SARS_CoV2 : génie génétique et accident de laboratoire.

    Covid-19 : l’Académie de médecine penche pour un accident de laboratoire
    https://www.lepoint.fr/sante/covid-19-l-academie-de-medecine-penche-pour-un-accident-de-laboratoire-20-04

    Le Covid-19 est-il issu d’un accident de laboratoire ? En 2020, si la question avait été posée officiellement à l’Académie nationale de médecine, les débats auraient fait la une des journaux. Aujourd’hui, une séance dédiée organisée par les académiciens Christine Rouzioux et Patrick Berche peut passer presque totalement inaperçue, tant le public paraît déterminé à tourner la page. Alors même que certains intervenants ont discrètement plaidé en faveur de l’hypothèse d’une origine liée à la recherche, qui constituerait à l’évidence le plus grand scandale scientifique de tous les temps…

    https://justpaste.it/aaf9v

  • Le Festival de Vesoul couronne le cinéma mongol, avec un focus sur Singapour et les diasporas asiatiques - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/03/11/fica-vesoul-cyclo-or-revient-film-mongol-sales-girl

    C’est un film de Mongolie qui a reçu le Cyclo d’or au 29ème Festival international des Cinémas d’Asie de Vesoul, mardi 7 mars. The sales girl de Sengedorj Janchivdorj a été primé à l’unanimité par le jury international.

  • Le Festival de Vesoul couronne le cinéma mongol, avec un focus sur Singapour et les diasporas asiatiques - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/03/11/fica-vesoul-cyclo-or-revient-film-mongol-sales-girl

    C’est un film de Mongolie qui a reçu le Cyclo d’or au 29ème Festival international des Cinémas d’Asie de Vesoul, mardi 7 mars. The sales girl de Sengedorj Janchivdorj a été primé à l’unanimité par le jury international. Le Grand prix du jury récompense Froid comme le marbre du réalisateur azerbaïdjanais Asif Rustamov. Le Cyclo d’honneur a, lui, été décerné à Lee Yong-kwan, président du Festival International du Film de Busan, et au cinéaste turc Semih Kaplanoğlu. Le FICA a été marqué cette année par les films de Singapour et le cinéma des diasporas asiatiques.

    #cinéma #FICA #Vesoul #Asie

  • En Corée du Sud, un plan pour enterrer la hache de guerre mémorielle avec le Japon
    https://www.liberation.fr/international/asie-pacifique/en-coree-du-sud-un-plan-pour-enterrer-la-hache-de-guerre-memorielle-avec-

    Le gouvernement sud-coréen entend indemniser ses ressortissants victimes du travail forcé au Japon entre 1910 et 1945. S’il compte sur la participation de Tokyo, il doit également affronter de vives critiques des proches des persécutés et de l’opposition.

    Cette fois, est-ce la bonne ? Après des années de disputes et d’excuses, de plaintes et de retrouvailles, d’accords signés puis déchirés sur les contentieux historiques entre le Japon et la Corée du Sud, Séoul a proposé lundi un nouveau plan pour indemniser les victimes du travail forcé durant la brutale colonisation nippone de la péninsule entre 1910 et 1945. Si l’on en juge par les premières réactions en Corée, les chances de succès ne sont pas franchement assurées.

    Avec cette nouvelle résolution, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Park Jin, entend indemniser les victimes par le biais d’une fondation publique créée en 2014 sous l’égide du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité. Et engager des relations apaisées au moment où les pressions chinoises sur Taiwan et les menaces balistiques de la Corée du Nord tendent le climat sécuritaire en Asie. En 2018, quinze Sud-Coréens avaient gagné trois procès distincts contre deux entreprises japonaises : Mitsubishi Heavy Industries et Nippon Steel. La Cour suprême avait ordonné aux deux groupes d’indemniser les plaignants. Mais les deux firmes avaient refusé de se conformer à la décision.

    Depuis, Séoul et Tokyo ont traversé une querelle diplomatique avec des répercussions sur leurs relations commerciales et leur coopération militaire. Le Japon avait instauré en 2019 des restrictions à l’exportation vers la Corée du Sud de certains produits et composants chimiques. Ce lundi, Séoul a d’ailleurs annoncé qu’il renonçait à sa plainte devant l’Organisation mondiale du commerce concernant ces mesures de rétorsion. Le président américain, Joe Biden, a salué une « percée historique » des discussions entre deux de ses « plus proches » alliés. Environ 780 000 Coréens ont été soumis au travail forcé durant les trente-cinq ans d’occupation japonaise, sans compter les femmes réduites à l’esclavage sexuel et enrôlées de force dans les bordels de l’armée nippone durant la guerre de Quinze Ans (1931-1945).

    500 millions de dollars

    Le fonds d’indemnisation sera mis en place grâce aux dons d’entreprises privées – comme le conglomérat Posco – qui avaient bénéficié du traité nippo-sud-coréen de juin 1965. Cette année-là, après quatorze ans de négociation, les deux pays établissaient leurs relations diplomatiques. Tokyo venait en aide à son voisin ravagé par la guerre de Corée et acceptait de verser 500 millions de dollars sous forme de subventions (300 millions) et de prêts à long terme à faible taux d’intérêt (200 millions), soit environ 1,5 fois le budget national de la Corée du Sud à l’époque. D’autres plaignants, dont les affaires sont en instance au tribunal, pourraient également bénéficier de l’indemnisation lorsqu’ils auront obtenu gain de cause.

    En présentant son plan, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, Park Jin, a appelé à « une nouvelle histoire pour la Corée et le Japon, dépassant les antagonismes et les conflits, pour aller de l’avant ». La semaine dernière, le président sud-coréen avait employé des mots inédits pour saluer la transformation du Japon, « agresseur militariste du passé, en un partenaire qui partage avec nous les mêmes valeurs universelles ». Lundi, Park Jin a dit « espérer que le Japon répondrait positivement à notre décision majeure d’aujourd’hui, par des contributions volontaires d’entreprises japonaises et des excuses complètes ».

    Rien n’est moins sûr. En déclarant qu’il « appréciait [l’annonce du gouvernement sud-coréen], car elle contribuera à rétablir des relations saines entre le Japon et la Corée du Sud après une situation très difficile », le ministre japonais des Affaires étrangères, Yoshimasa Hayashi, s’est montré pour le moins mesuré. Il a surtout rappelé que son gouvernement « avait hérité de la position des administrations japonaises successives sur la reconnaissance historique dans son ensemble ».

    « Enormes souffrances »

    Autrement dit, Tokyo s’est déjà beaucoup excusé et a multiplié les déclarations officielles. Ce lundi, Yoshimasa Hayashi a d’ailleurs évoqué la déclaration conjointe signée en octobre 1998. Dans ce texte, le Premier ministre Keizo Obuchi reconnaissait les « énormes dommages et souffrances [infligées] au peuple de la république de Corée par le régime colonial [du Japon] », et exprimait son « profond remords et ses excuses sincères pour ce fait ». Sur la question douloureuse des femmes de réconfort, le Japon avait également procédé à une reconnaissance des exactions de l’armée impériale à l’encontre de 200 000 esclaves sexuelles – des Coréennes mais aussi des Chinoises, des Indonésiennes, des Philippines et des ressortissantes d’autres pays asiatiques –, avant de se livrer à des excuses, en 1993, avec la déclaration Kono, du nom du secrétaire en chef du gouvernement.

    En décembre 2015, au terme d’une longue année de commémoration de la fin de la guerre en Asie marquée par des mea culpa du Japon (à commencer par l’empereur), l’administration de Shinzo Abe et celle de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye s’étaient entendues sur un accord « définitif et irréversible ». Le Japon renouvelait ses « excuses et ses regrets sincères à toutes celles qui ont enduré une douleur incommensurable et des blessures physiques et psychologiques incurables en tant que femmes de réconfort ». Et versait alors un milliard de yens de dédommagements à une fondation afin d’aider la trentaine de survivantes alors.

    « Défaite totale pour la Corée »

    Si le Japon n’a pas toujours été exempt de critiques sur les déclarations de certains leaders, à commencer par Shinzo Abe et une partie de la droite nationaliste, parfois empruntes de révisionnisme et de mépris, il n’en demeure pas moins que les administrations successives ont toujours respecté les engagements pris, et répété excuses et regrets depuis trente ans. Il n’en a pas toujours été ainsi de la Corée du Sud dont les engagements fluctuent au gré des alternances politiques. En 2017, sous pression des victimes d’une société civile active, le président Moon Jae-in avait archivé l’accord de 2015 et lancé une enquête qui avait provoqué la furie de Tokyo. Avant que la décision de la Cour suprême sud-coréenne sur le travail forcé ne jette de l’huile sur le feu entre les deux capitales.

    Aujourd’hui, on ne sait pas si les entreprises japonaises abonderont au fonds d’indemnisation. Le gouvernement Kishida n’envisage pas de le faire. Avant même les réactions japonaises au plan de la Corée du Sud, l’opposition sud-coréenne et les proches des victimes de travail forcé ont fustigé une « résolution humiliante », une « défaite totale pour la Corée ». Ils exigent des compensations directes de la part des entreprises nippones et des « excuses sincères ».

    Malgré les vives critiques, Tokyo et Séoul aimeraient se tourner vers le futur, comme l’a souligné le conseiller sud-coréen à la Sécurité nationale, Kim Sung-han. Selon le Korea Times, un nouveau fonds serait créé par la Japan Business Foundation et cofinancé par son homologue coréenne. Il viserait à faciliter les échanges entre jeunes japonais et sud-coréens. Autrement dit, à regarder vers l’avenir. Peut-être pour se détourner des sujets qui fâchent.

    #Japon #Corée #colonialisme #réparations #mémoire #travailforcé #exploitationsexuelle

  • Les dirigeants chinois et leurs « ballons d’essai » : les États-Unis plus #va-t-en-guerre que jamais.

    Ballon « espion » chinois : le réchauffement raté entre Pékin et Washington - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2023/02/04/ballon-espion-rechauffement-rate-entre-chine-etats-unis

    De fait, la question angoissante d’un conflit armé d’envergure à Taïwan reste plus que jamais d’actualité. Cela fait désormais plusieurs mois que Pékin se montre de plus en plus menaçant. Si bien que des responsables militaires américains pensent que les Chinois pourraient bientôt saisir l’occasion d’agir en déclenchant une guerre contre l’île, que la Chine considère comme partie intégrante de son territoire. C’est en tout cas ce que prévoit un général américain. Dans une note interne envoyée vendredi 27 janvier à ses troupes, le général Michael Minihan alerte sur le risque élevé d’une guerre entre les États-Unis et la Chine en 2025, très probablement autour de Taïwan.
    « J’espère me tromper. Mon instinct me dit que nous combattrons en 2025 », écrit le général de l’armée de l’air dans cette note interne publiée par la presse américaine. Une prévision macabre qui s’appuie sur le calendrier politique des États-Unis et de Taïwan. Le président Xi Jinping « dispose à la fois d’une équipe, d’un motif et d’une opportunité pour 2025 », estime ce haut gradé américain, assurant que les élections présidentielles taïwanaises en janvier 2024 donneraient au dirigeant chinois une « raison » pour agir. La course pour la Maison Blanche, prévue la même année, offrira quant à elle une « Amérique distraite », argue-t-il encore.

  • ❝David Van Reybrouck : « Je ne comprends pas comment la lutte pour la décolonisation se détache de la lutte contre le réchauffement climatique »
    20 décembre 2022 Par Christine Chaumeau.

    https://www.justiceinfo.net/fr/110572-david-van-reybrouck-lutte-decolonisation-rechauffement-climatiqu

    Essayiste, historien et journaliste belge, David Van Reybrouck a ausculté en profondeur les colonialisme belge et néerlandais dans deux ouvrages majeurs : Congo, une histoire et Revolusi , l’Indonésie et la naissance du monde moderne. Il raconte l’accélération de la prise de conscience récente en Occident de la violence coloniale et en décrit les limites symboliques. A ses yeux, « nous luttons contre les symboles des injustices du passé tout en acceptant les structures des injustices du présent ».

    JUSTICE INFO : Quels sont les traits communs entre la Belgique et les Pays-Bas au sujet de la colonisation et ceux qui les distinguent ?

    DAVID VAN REYBROUCK : Pour coloniser le Congo, le roi Léopold II s’est directement inspiré des rois néerlandais Guillaume Ier et II, notamment en ce qui concerne le rôle des aristocraties locales. Coloniser était une affaire coûteuse donc le moyen le plus efficace pour avancer a été de s’appuyer sur les élites locales, en concluant des accords avec elles. Aux Indes néerlandaises (aujourd’hui Indonésie), cela a amené à des excès par l’aristocratie javanaise. En effet, au début du XIXe, la Hollande a imposé un certain nombre de cultures : le café, l’indigo, la quinine. Les gens devaient fournir ces récoltes. L’aristocratie locale recevait des bonus quand les récoltes étaient bonnes. Le bonus était tel que cela a conduit à des exactions.

    Dans les deux cas, c’est un colonialisme issu du capitalisme. C’est-à-dire que l’exploitation est à la base de l’entreprise. Mais, une grande distinction sépare les deux. Dans le cas des Indes néerlandaises occupées par la Hollande, il s’agissait d’une exploitation agricole. Au Congo de Léopold II, c’est une colonisation d’ordre industriel, minière. Elle commence avec le caoutchouc puis s’étend au cuivre. Avec une conséquence au Congo belge : l’exploitation se concentre dans le sud, la région du Katanga. La colonisation hollandaise s’étend, pour sa part, sur tout le territoire. Dans un cas, on a une présence coloniale plus nette sur un territoire plus vaste très axé sur l’agriculture.

    En ce qui concerne la violence, les Belges ont été pires en colonisation et les Hollandais en décolonisation. En Indonésie, à partir du milieu du XIXe, il y a des campagnes de vaccination ; à partir de 1900, il y a un enseignement pour les Indonésiens ; à partir de 1910, il existe une première génération de médecins formée par les Hollandais. Au Congo belge, en 1960, on ne comptait que 16 ou 17 diplômés. Jusque dans les années 50, les punitions physiques y étaient encore de rigueur.

    Aux Indes néerlandaises, les colons se laissaient porter par l’illusion que le peuple javanais était doux. On notait la présence de quelques « pommes pourries », inspirées par l’islam, le nationalisme, le marxisme. Ces personnalités gênantes ont d’ailleurs été physiquement mises à l’écart dans un camp d’internement, en Papouasie, dans la brousse. Une grande majorité des Hollandais ignorent complètement l’existence de ce véritable goulag dans lequel les prisonniers ont dû construire leur propre résidence pénitentiaire et y vivre dans des conditions très difficiles.

    Aujourd’hui, le rapport à ce passé colonial est-il différent dans de « petits pays » comme la Belgique et les Pays-Bas si on les compare à la France ou à la Grande-Bretagne ?

    Pour [la société de sondages et études de marché] You Gov, des chercheurs britanniques ont cherché à savoir quel était le pays le plus fier de son passé colonial. A leur grande surprise, c’est la Hollande qui gagne le concours. Et de loin. En 2019, 50 % des Hollandais disent être fiers du passé colonial ; 26 % espèrent un nouveau projet outre-mer ; seulement 6 % en ont une vision négative. C’est incroyable. Cela montre à quel point la mémoire du passé colonial a été réduite au Pays-Bas. Le discours national, la mémoire, ont été dictés par les 120 000 vétérans, les 300 000 colons, les Indo-Européens qui sont rentrés. Le discours national a été formé par ceux qui ont été forcés à partir – au total, 450 000 personnes. Comme pour l’Algérie avec la France, il y a eu l’équivalent des Harkis, des gens qui venaient des Moluques, enrôlés dans l’armée coloniale. En revanche, très peu d’Indonésiens se sont installés aux Pays-Bas après l’indépendance de l’Indonésie. En outre, les heures d’enseignement de l’histoire ont été réduites dans les études au niveau du secondaire. Cela conduit véritablement à une cécité, un analphabétisme historique.

    (...) lire la suite sur le site JusticeInfo.Net :
    https://www.justiceinfo.net/fr/110572-david-van-reybrouck-lutte-decolonisation-rechauffement-climatiqu

    #Indonésie #Congo #Belgique #Pays-Bas #Réparations #colonialisme

  • Xi Jinping rattrapé par « le manque d’immunité collective ». La presse de l’Occident engluée dans son #bullshit ...

    La délicate volte-face de Xi Jinping - Le Temps
    https://www.letemps.ch/opinions/delicate-volteface-xi-jinping

    Avec l’explosion du nombre de cas de Covid-19 aux quatre coins de la Chine, un constat s’impose : la politique zéro covid qu’avait imposée, parfois au chalumeau pour mieux verrouiller des immeubles confinés, le président chinois Xi Jinping, est un échec. La levée, le 7 décembre, des sévères restrictions qui en découlaient, a surpris par sa soudaineté, mais aussi par son impréparation. Face au peu d’immunité collective, aucune vaste campagne de vaccination n’a été mise sur pied pour protéger les plus âgés et une population sous-vaccinée.

  • Les limites de la politique #zéro_covid du gouvernement chinois.

    Chine : du confinement à la rébellion
    https://theconversation.com/chine-du-confinement-a-la-rebellion-195580

    « Nous ne voulons pas de test PCR, nous voulons vivre normalement », « Xi Jinping démission ! Parti communiste démission ! Nous voulons plus de liberté ! » Ces slogans résonnent depuis plusieurs jours en Chine, lors de manifestations spontanées tenues aussi bien dans la capitale, Pékin, que dans d’autres grandes villes du pays (Zhengzhou, Shanghai, Shenzhen, Hangzhou, etc.) et même dans des régions reculées (Kachgar, Urumqi, Dali, etc.).

    Le mouvement de contestation, qui a pris une ampleur sans précédent, traduit un ras-le-bol généralisé de la population chinoise, après près de trois années de confinement et mesures drastiques très intrusives.

    Trois semaines seulement après la clôture du 20ᵉ Congrès du Parti communiste chinois, qui a vu Xi Jinping encore renforcer son pouvoir sur le Parti et sur la Chine, le régime, qui semble (localement) débordé, réagit par une répression qui ne cesse de s’intensifier. Une situation inédite depuis Tian’anmen en 1989…

    Et je continue à m’interroger sur les raisons qu’auraient les autorités en Chine de maintenir des mesures aussi drastiques.
    A propos de l’incendie meurtrier d’un immeuble à Urumqi :

    Les secours et services d’intervention ont tardé à intervenir, d’autant que les conditions ont été rendues très difficiles par l’application des mesures locales de confinement. La ville est en effet confinée depuis plus de 110 jours consécutifs. L’accès à l’immeuble en flammes était obstrué par des véhicules électriques impossibles à déplacer en raison de leur immobilité depuis plus de cent jours. En plus de barricades et portes murées…

    • Une autre explication (plausible ?) : le drame s’est déroulé au Xinjiang, région soumise à une répression féroce contre sa population ouïghour en majorité musulmane. Les autorités du pouvoir central auraient pu se surpasser en matière de coercition.

      Il y a aussi la situation géo-économique : des mégapoles densément peuplées où, si tu laisses filer le virus, tu as une catastrophe sanitaire de grande ampleur. De toute façon, pour l’économie du pays, le résultat serait le même : les usines seraient à l’arrêt.

    • Pour ce qui est des usines, la situation semble contrastée. Si on a insisté sur les sous traitants d’Apple, avec leurs prolos enfermés sur le lieu de travail, on a moins parlé de tout ce qui ne tourne qu’au ralenti, et qui explique sans doute en bonne partie la couverture de presse hostile à la politique zéro covid : il faut que les composants et pièces dont a besoin l’industrie des pays occidentaux (et peut-être aussi le coton du Xinjiang...) soient produits, quoi qu’il en coûte !

    • Manifestations en Chine : Pékin amorce la sortie de la politique zéro Covid, Le Vespéral
      https://justpaste.it/by4jy

      Les autorités ont annoncé une « nouvelle phase » dans la lutte contre l’épidémie, après presque trois ans de restrictions draconiennes. (...)

      La sortie du zéro Covid devrait toutefois prendre des mois et passer par des phases compliquées, dans un pays où beaucoup de gens sont terrifiés à l’idée d’être contaminés. ....

      Jeudi, la tour Canton, le plus haut gratte-ciel de la capitale du Guangdong, affichait un message sans équivoque : « Chaque personne est individuellement la première responsable de sa santé. »

      .... L’économie souffrait elle aussi : le FMI prévoit une croissance de 3,2 % pour la Chine cette année, le taux le plus bas en quatre décennies, bien en dessous des 5,5 % de l’objectif officiel.

      .... Pour réussir la transition vers l’ouverture du pays, la Chine devra changer les mentalités, après trois ans d’une propagande intense insistant sur les dangers du virus et le chaos qui régnait dans les pays moins stricts. Mais le message change : jeudi matin, deux importants journaux chinois ont publié des remarques d’experts pour rassurer sur la non-dangerosité du Covid-19 dans la majorité des cas, après des publications similaires ces derniers jours.

      .... Idéalement, la transition sera lente et contrôlée. En cas de diffusion trop rapide du virus, les ressources hospitalières chinoises risquent d’être dépassées. Une étude de l’université Fudan, à Shanghaï, avait prévu, en mai, qu’il risquait d’y avoir 1,6 million de morts en Chine en cas de réouverture soudaine du pays. « Ce sont des prédictions de statisticiens, pas d’experts en santé publique, tempère Jin Dongyan, professeur d’oncologie et de virologie à l’université de Hongkong. Si la Chine s’ouvre progressivement, qu’elle arrive à vacciner rapidement les personnes âgées, qu’ils s’approvisionnent en antiviraux, elle peut limiter l’impact. Le plus dur sera d’éduquer la population : la peur peut tuer plus que le virus. Récemment, un jeune s’est suicidé en arrivant en centre d’isolement en Chine. Ils ont beaucoup de choses à corriger après toute la propagande sur les dangers du virus », estime cet expert.

    • De quelques témoignages et des profiteurs de crise :

      https://asialyst.com/fr/2022/12/01/zero-covid-chine-chaos-quotidien

      L’exaspération des citoyens chinois face à la politique du « zéro Covid » décrétée par le gouvernement se comprend mieux à travers les témoignages directs et les rumeurs publiées brièvement sur les réseaux sociaux avant d’être effacées par la censure. Florilège de ce que vivent et se racontent les Pékinois.

    • Par ailleurs, il semble que les effervescences récentes dont les média se sont fait l’écho fassent suite à une amorce de déverrouillage qu’elles auraient logiquement cherché à étendre. Ce qui parait marcher. Dans des grandes villes, l’accès aux transports en commun n’est plus soumis à la présentation du PCR- de moins de 48h.
      L’expérience va montrer ce que peuvent en l’absence de vaccination le port du masque et l’isolement des covidés (vérifié et soutenu comment ?) ...

      #pandémie #covid-19 #Chine

  • Sri Lanka : la fin de « l’ère Rajapaksa », de la déshérence économique à la déchéance politique - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2022/07/14/sri-lanka-fin-ere-rajapaksa-desherence-economique-decheance-politique

    Il a finalement réussi à fuir. Mercredi 13 juillet, le président Gotabaya Rajapksa a quitté le Sri Lanka pour les Maldives, avant de remettre le pouvoir à son Premier ministre Ranil Wickremesinghe. Les bureaux de ce dernier ont été immédiatement envahis par les manifestants. Le nouveau président par intérim a demandé à l’armée et la police de « faire le nécessaire pour rétablir l’ordre ». Il devra céder le pouvoir à un député choisi par le Parlement pour présider le pays jusqu’à 2024, fin du mandat présidentiel en cours. Retour sur les causes de la chute du clan Rajapaksa.

    #Sri_Lanka

    Voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/966825
    https://seenthis.net/messages/966848
    https://seenthis.net/messages/966918

  • Ce que l’on sait sur Tetsuya Yamagami, l’homme qui a tiré sur Shinzo Abe
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/08/ce-que-l-on-sait-sur-tetsuya-yamagami-l-homme-qui-a-tire-sur-shinzo-abe_6134

    Il « a déclaré avoir gardé rancune à une certaine organisation et il a avoué avoir commis le crime parce qu’il croyait que l’ancien premier ministre Abe lui était lié », a déclaré un responsable de la police de la région de Nara lors d’une conférence de presse.

    Le charme des langues orientales : vous avez traduit la déclaration avec Google Translate ? Parce qu’on dirait vraiment que ça a été écrit avec le fion, votre truc.

    (Toi aussi tu as gardé rancune à une certaine organisation ?)

  • Guerre en Ukraine : Poutine peut-il compter sur le soutien économique de la Chine ? Hubert Testard, Asialyst, 26/02/2022 (v. M. Bulard)
    https://asialyst.com/fr/2022/02/26/guerre-ukraine-poutine-peut-il-compter-soutien-economique-chine

    Au plan pétrolier, Rosneft vient de signer un accord de long terme avec le chinois CNPC pour la livraison de 100 millions de tonnes de pétrole brut sur 10 ans, soit 10 millions de tonnes par an. Cet accord est significatif, mais de portée réduite par rapport au niveau actuel des exportations russes de pétrole, qui était de 230 millions de tonnes en 2021. Le pétrole est par ailleurs un marché mondial beaucoup plus diversifié que le gaz, et le partenariat avec la Chine n’a pas pour la Russie la même importance.

    Au total, le partenariat énergétique russo-chinois offre à la Russie un potentiel de diversification significatif de ses exportations sur le moyen terme, mais ne lui donne pas les moyens de substituer rapidement les clients asiatiques aux client européens.

    (…) Sans être comparables aux liens avec la Russie, ceux de la Chine avec l’Ukraine ne sont pas négligeables. La Chine est le premier partenaire commercial de l’Ukraine. Le commerce bilatéral atteignait 19 milliards de dollars en 2021 selon les statistiques ukrainiennes, à comparer aux 146 milliards de dollars du commerce russo-chinois. Les relations sont importantes dans le domaine agricole et minier – 30 % des importations chinoises d’orge viennent d’Ukraine et 60 % des exportations ukrainiennes de minerai de fer sont destinées à la Chine – qui exporte par ailleurs en Ukraine une large gamme de produits manufacturés.

    L’Ukraine est un des partenaires européens des « Nouvelles routes de la soie », et constitue un hub logistique important entre le continent européen et la Chine, avec notamment une liaison ferroviaire inaugurée depuis peu. Pékin espérait tirer parti de l’accord de libre-échange du pays avec l’Union européenne. Les grandes entreprises chinoises ont investi dans les télécommunications (Huawei est très présent en Ukraine), l’agro-alimentaire avec COFCO et les énergies renouvelables avec quelques gros projets dans l’éolien. La Chine devra d’abord faire face aux destructions provoquées par la guerre, qui vont perturber l’ensemble des flux logistiques, et voudra par la suite rétablir les liens commerciaux antérieurs. L’Ukraine cessera par ailleurs d’être la porte d’entrée vers le marché européen sur laquelle tablaient les entreprises chinoises. La façon dont Moscou tiendra compte des intérêts chinois en Ukraine pèsera sur la coopération entre les deux pays.

    (…) Globalement, l’alliance avec la Chine ne sera pour Vladimir Poutine ni gratuite, ni inconditionnelle, ni suffisante pour échapper aux conséquences du chaos qu’il a décidé de provoquer en Europe et dans le monde.

  • Il se passe aussi « des choses » à Vesoul, préfecture de la Haute-Saône (70) ...

    Retour réussi pour la 28e édition du Festival international des cinémas d’Asie de Vesoul - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2022/02/12/retour-reussi-28-edition-festival-international-cinemas-asie-vesoul

    Contexte

    Une zone périurbaine comme tant d’autres en France, à la lisière de Vesoul dans le nord-est de la France. Le cinéma Majestic avec ses cinq salles se dresse au milieu des parkings. Le décor, particulièrement en hiver, ne fait pas rêver mais il permet de profiter confortablement des multiples voyages extraordinaires, découvertes et émotions que provoque sa programmation hors pair comme à l’accoutumée, concoctée par Martine et Jean Marc Therouanne, les fondateurs, grands voyageurs ancrés profondément dans leur région.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_international_des_cin%C3%A9mas_d%27Asie_de_Vesoul

  • Chine : « Alerte virale » de Xu Zhangrun, l’intellectuel qui prédit la fin de Xi Jinping

    Le livre de Xu Zhangrun ne fait que 73 pages, mais chacune d’elle est brûlante. Écrit et publié au début de la crise du Covid-19 en Chine, Alerte virale, quand la colère est plus forte que la peur a valu à son auteur, intellectuel chinois prestigieux et réputé, d’être brièvement emprisonné avant d’être démis de ses fonctions de professeur de droit constitutionnel à l’université de Qinghua à Pékin. C’est que dans cet essai, paru le 17 août dernier dans sa traduction française aux éditions R&N, Xu prédit la fin du régime de Xi Jinping qui, selon lui, a accumulé les erreurs stratégiques depuis quelques années à propos de Hong Kong et de Taïwan. Le principal architecte de ces errements funestes est le président chinois lui-même, accuse l’auteur, devenu ainsi l’artisan de sa propre disgrâce.

    https://asialyst.com/fr/2021/10/13/chine-alerte-virale-xu-zhangrun-intellectuel-qui-predit-fin-xi-jinping
    #Chine

  • « Dix jours à Xi’an » par Jiang Xue (1/3) : la « catastrophe » du confinement - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2022/01/14/chine-dix-jours-changan-xian-jiang-xue-1-6-catastrophe-confinement

    Face à la vague Omicron, la stratégie de Pékin ne varie pas. Presque deux ans après le confinement de Wuhan début 2020, une autre ville chinoise est devenue le symbole glaçant de la politique « zéro Covid » appliquée à tout prix par les autorités chinoises. Depuis le 22 décembre, les 13 millions d’habitants de Xi’an, qui a recensé officiellement plus de 2 000 cas de Covid-19 en un mois, sont littéralement enfermés chez eux. Parfois au détriment de leur alimentation, beaucoup se heurtant aux pires difficultés pour se faire soigner. Jiang Xue, journaliste indépendante basée dans cette ancienne capitale impériale, a livré début janvier un témoignage fort sur les réseaux sociaux, rapidement supprimé par la censure. Asialyst le restitue en français pour la première fois, en trois épisodes. À commencer par le premier jour de la « fermeture » de la ville.

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    https://asialyst.com/fr/2022/02/04/dix-jours-xian-chine-jiang-xue-quand-confinement-cree-penurie

    Au début du confinement, tout semblait encore tenable. Les épiceries à l’entrée des résidences, les étals de fruits et légumes, étaient parvenus à rester ouverts clandestinement, tant bien que mal. Si la plupart des habitants de Xi’an avaient cessé de se déplacer, ils parvenaient encore chaque jour à s’approvisionner en denrées de base. Seulement, tout se déroulait au ralenti.
    Dans ma résidence, des tests PCR avaient lieu dans la cour tous les deux jours. En dépit de l’interdiction d’aller et venue, le syndic délivrait des « attestations de sortie » sur une petite feuille volante. « Une personne par foyer est autorisée à sortir une fois tous les deux jours pour faire ses courses. » Ainsi en allait-il des règles du confinement, nous disait-on.

    #Chine #pandémie #confinement #pénurie

  • Origines du Covid-19 : la fuite de laboratoire, du complotisme à la thèse crédible - Asialyst
    https://asialyst.com/fr/2021/06/09/origines-covid-19-fuite-laboratoire-complotisme-these-credible

    On ne saura peut-être jamais l’origine du Covid-19. S’agit-il d’un accident de laboratoire ? Le silence persistant de la Chine et son refus obstiné de permettre à des équipes internationales d’enquêter sur son sol a pour conséquence d’alimenter les rumeurs et de relancer les interrogations. Parmi elles, l’hypothèse d’une fuite du laboratoire de Wuhan, au début dénoncée comme complotiste, a pris de la consistance.

    #complotisme (ou pas) #Chine #pandémie #covid-19 #laboratoire (accident de)