• Ruquier : « Je n’inviterai plus jamais Caroline Fourest sur ce plateau »
    http://rue89.nouvelobs.com/zapnet/2015/05/10/ruquier-ninviterai-plus-jamais-caroline-fourest-plateau-259107

    Rue89 : Epilogue du violent clash Fourest-Caron à l’émission de France 2 « On n’est pas couchés » du samedi 2 mai, dont Daniel Schneidermann parlait ici même dans sa chronique : Laurent Ruquier, l’animateur de l’émission, a annoncé à l’émission suivante, samedi soir, qu’il n’inviterait plus jamais Caroline Fourest dans ce programme ni dans aucun autre qu’il présente, en raison de son « mensonge » la semaine précédente.Rappel des faits : Caroline Fourest avait affirmé à Aymeric Caron qui le contestait, qu’el... Source : Rue89

    • #Caroline Fourest répond sur sa page Facebook :

      Hier soir, Laurent Ruquier s’est livré à une tentative d’exécution publique sidérante. Il a prononcé mon excommunication d’"On n’est pas couché". Car, a-t-il dit, "je lui ai menti" au sujet du procès Bentot (l’un des objets grotesques et hors sujet de notre dispute avec Caron).
      Tout est symptomatique dans cette affaire. Prétendre que j’ai menti, alors que j’étais parfaitement sincère et que je n’ai fait que répéter ce que m’ont dit mes avocats : "C’est plié". J’ignorais simplement, n’étant pas juriste, qu’il existe un délai technique entre le moment où mes avocats me disent "la plainte est prescrite", et le moment où la Cour d’appel doit statuer pour le déclarer. Mortifiée à l’idée d’avoir été imprécise, je m’en suis expliquée dès le lendemain sur mon blog, mais aussi sur Europe 1 et LCP.
      Mais le plus fou est ailleurs : dans cette sentence malhonnête. De la part d’un animateur et d’une émission ivres d’eux-mêmes, incapables d’être précis sur ce qui s’est réellement passé (malgré les explications de mon avocat à toute l’équipe). Une émission plusieurs fois rappelée à l’ordre par le CSA, connue pour ses dérapages sexistes, capable d’annoncer la mort d’une femme qui vit encore, de sauver au montage un Caron qui renvoie dos à dos les crimes de Mérah et le nombre d’enfants palestiniens tués, d’inviter Tariq Ramadan sans vraiment le contredire, de donner la parole à des complotistes, de mettre cinq ans à l’antenne un procureur haineux comme Eric Zemmour, ou des guignols incarnant la gauche la plus bête et la plus utile à l’intégrisme qui soit comme Naulleau et Caron... Prêt à tout pour éviter le débat de fond qui l’embarrasse, sur cette gauche islamo-gauchiste qu’il relaie. Y compris à lancer une accusation totalement imaginaire contre le fait d’avoir "modifié" et fait disparaître une chronique (ce qui est purement mensonger). Ruquier lui a-t-il demandé de s’en expliquer hier soir ? Pas du tout.
      Je n’ai aucun problème à ne plus mettre les pieds dans cette arène du cirque, comme je me suis jurée de le faire plusieurs fois. Mon tort est d’y avoir été. Mon crime, à leurs yeux, est d’avoir refusé de jouer leur jeu. Le pire, c’est que tout le monde y va en se pinçant le nez. Et doit céder parce qu’ « On n’est pas couché » est le seul espace grand public qu’offre le Service public pour tenter de défendre nos livres. Combien de temps allons-nous accepter ce journalisme spectacle, médiocre et mesquin, capable de noyer des débats aussi vitaux dans l’absurde ?

      Avec une capture d’écran, parce que ses écrits sont régulièrement révisés.

    • Perso, oui, je m’en tape. Ça fait un moment que je sais à quoi m’en tenir avec cette nana.
      Le truc, c’est qu’elle continue à semer le doute et la confusion chez des gens qui sont un peu troublés dans leurs convictions ces derniers mois, à force de contre-vérités et manipulations diverses.
      Je trouve donc intéressant au plus haut point de voir comment se fabrique cette confusion.

    • @reka : non c’est important, parce que si notre intellectuel de référence Ruquier avait pris le parti de Fourest, il est à craindre qu’une bonne partie de l’équipe de @rezo aurait pu vaciller dans ses convictions et adhérer au Front Val/Fourest/Malka.

      Moi-même-personnellement, j’attendais la position du Ruc avec une certaine fébrilité : voilà une semaine que je ne savais quoi penser.