Il y a trois ou quatre ans j’avais tant de mal à expliquer à ma charmante aînée que son utilisation de facebook m’apparaissait comme prématurée à la seule vue de ses pages qui contenaient à la fois des photographies d’elle et de ses amies pré pubères et celles nettement plus corsées de ses « amis » et autres contacts, pas tous clairement identifiables, qui étaient des contenus de personnes déjà un peu plus âgées. C’est curieux parce qu’une récente discussion justement sur le sujet m’indique que les conversations d’il y a cinq ans ne portent leurs fruits qu’aujourd’hui quand ma charmante aînée m’explique que parmi ses plus jeunes « amies » de Facebook, il y a sur leur profil des trucs qui ne sont pas nécessairement de leur âge.
Du coup je me dis qu’il est largement temps que je lui parle aujourd’hu de choses qui risquent de la concerner prochainement, en m’y prenant avec un peu d’avance, ma démarche connaîtra peut-être le succès.
Et de ce fait, je regrette déjà de devoir déflorer certains sujets. Ce n’est pas le moindre des désagréments de ce travail de déminage.
Quant à la dernière partie de ton mesage sur le jeunes gens dopés à la pornographie, c’est un peu hors sujets, mais la chose est tout partculièrement épouvantable lorsque les jeunes gens sont apr aileurs handicapés mentaux et n’ont absolument aucun filtre entre ce qu’ils voient sur internet et la vie de tous les jours. J’ai récemment visité un établissement spécialisé dans lequel certains propos complètement à côté de la plaque de jeunes gens handicapés mentaux en disaient long sur le caractère obsessionnel de la pornographie dans leur esprit et l’impossibilité pour eux de s’opposer à la contagion de telles images sur la quotidien.