Goyavier de Chine — Wikipédia

/Goyavier_de_Chine

  • Je viens de lire The New Wild de Fred Pearce, c’est un très bon bouquin que je recommande vivement. Le bouquin développe plusieurs idées :

    – Le domaine scientifique de l’invasion biology (invasion des espèces végétales et animales) repose vraisemblablement sur de la mauvaise science à charge contre les espèces aliennes/exotiques/importées. Ça consiste en des suppositions non sourcées, des généralisations à partir d’endroits très particuliers (comme les îles), des comptes à charge (par exemple lister les dégâts économiques des espèces importées sans compter les aspects positifs) ou fausses (une espèce de rat en Inde qui fait beaucoup de dégâts mais qui est endémique ...)

    – La lutte contre les espèces exotiques est impossible, elles résistent à l’éradication quelque soit les moyens humains et financiers

    – Il n’existe pas de nature #sauvage (concept de #wilderness). L’auteur montre l’évidence que ce que nous prenons pour de la forêt primaire est en fait un immense jardin cultivé par les peuples tribaux/horticoles, notamment par le feu ou des ouvrages architecturaux agricoles, et qui a été laissé à l’abandon suite à l’arrivée des colons occidentaux, de leurs armées et de leurs germes. Et ceci pour les Amériques comme pour l’Afrique.

    – Les espèces exotiques peuvent être essentielles pour reconstruire des écosystèmes nouveaux sur des terres dégradées, surtout grâce aux espèces pionnières qui évitent l’érosion et permettent même à certaines espèces végétales ou animales de reprendre pied. Exemple à l’appui.

    – Les « conservateurs » sont fixés sur les forêts primaires alors que d’autres systèmes sont ignorés, ou même offerts en pâture aux développement dans l’espoir de sauver les premiers. L’auteur pointe que les forêts secondaires et plus étonnamment les anciens espaces urbains industriels sont presque aussi importants, et que les derniers sont une combinaisons unique d’éléments qui en font un espace essentiel pour la conservation de certaines espèces menacées. Notamment an Angleterre certaines espèces qu’on avait plus vu depuis 30 ans ont été recensé dans ces zones de friches industrielles.

    Beacon Press : The New Wild
    http://www.beacon.org/The-New-Wild-P1090.aspx

    A provocative exploration of the “new ecology” and why most of what we think we know about alien species is wrong

    For a long time, veteran environmental journalist Fred Pearce thought in stark terms about invasive species: they were the evil interlopers spoiling pristine “natural” ecosystems. Most conservationists and environmentalists share this view. But what if the traditional view of ecology is wrong—what if true environmentalists should be applauding the invaders?

    In The New Wild, Pearce goes on a journey across six continents to rediscover what conservation in the twenty-first century should be about. Pearce explores ecosystems from remote Pacific islands to the United Kingdom, from San Francisco Bay to the Great Lakes, as he digs into questionable estimates of the cost of invader species and reveals the outdated intellectual sources of our ideas about the balance of nature. Pearce acknowledges that there are horror stories about alien species disrupting ecosystems, but most of the time, the tens of thousands of introduced species usually swiftly die out or settle down and become model eco-citizens. The case for keeping out alien species, he finds, looks increasingly flawed.

    As Pearce argues, mainstream environmentalists are right that we need a rewilding of the earth, but they are wrong if they imagine that we can achieve that by reengineering ecosystems. Humans have changed the planet too much, and nature never goes backward. But a growing group of scientists is taking a fresh look at how species interact in the wild. According to these new ecologists, we should applaud the dynamism of alien species and the novel ecosystems they create.

    In an era of climate change and widespread ecological damage, it is absolutely crucial that we find ways to help nature regenerate. Embracing the new ecology, Pearce shows us, is our best chance. To be an environmentalist in the twenty-first century means celebrating nature’s wildness and capacity for change