Ces nouveaux négriers, champions de la fraude sociale

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  • Moi, Mende, esclave à Londres | Slate Afrique
    http://www.slateafrique.com/50123/soudan-esclave-des-temps-modernes

    Cette histoire n’est malheureusement pas un cas isolé. Selon le ministère de l’Intérieur britannique, il y aurait 5.000 personnes qui travailleraient à l’état d’esclave en Grande-Bretagne.

    « Beaucoup sont utilisés par des diplomates, mais ils ne vivent pas que dans ces familles. Il y a aussi des cas chez des hommes d’affaires. On trouve aussi des Chinois qui travaillent contre leur volonté. Une des affaires récentes concerne une femme malaysienne qui travaillait pour une famille de diplomates de ce pays. Cela ne concerne pas seulement la communauté arabe. Il y a beaucoup de nationalités différentes », explique le réalisateur.

    Cette réalité est pourtant peu connue en Angleterre. Après sa diffusion à la télévision sur la chaîne Channel 4, le film a suscité beaucoup de débats. Des téléspectateurs ont même découvert l’existence de l’#esclavage_moderne : « Quelqu’un a appelé la police car il pensait que ses voisins avaient une esclave. Les autorités ont enquêté et trouvé qu’il y avait effectivement quelqu’un qui travaillait contre sa volonté ». I Am Slave est aujourd’hui utilisé dans des campagnes de sensibilisation contre le trafic d’êtres humains, notamment par l’association Unchosen. Mais pour Gabriel Range, il reste encore beaucoup à faire :

    « C’est difficile car les diplomates ont des immunités. Ils sont un peu au-dessus des lois. J’espère que ce film va permettre d’encourager plus de dialogue pour voir comment nous pouvons résoudre ce problème. C’est désolant de voir que cela se passe de nos jours dans une ville moderne. »

  • Ces nouveaux négriers, champions de la fraude sociale | myeurop.info - regarder ailleurs, mieux comprendre ici
    http://fr.myeurop.info/2011/11/02/ces-nouveaux-negriers-champions-de-la-fraude-sociale-3710

    La Belgique dispose d’une déclaration obligatoire pour le recours à des travailleurs indépendants détachés d’un autre Etat-membre européen : la LIMOSA. Celle-ci doit être complétée avant l’arrivée du travailleur et que son contrat de service ne commence.

    Mais la Cour de Justice Européenne a jugé qu’elle était « incompatible avec les règles européennes en matière de libre prestation des services ». Sous couvert de libre circulation des biens et des personnes, la législation européenne - et surtout son interprétation libérale par la Cour de Justice Européenne - facilite le travail des trafiquants et complique celui de la police et de la justice.