• Jean-Bernard Pouy : le polar est sa couleur
    http://blogs.mediapart.fr/blog/stephane-vallet/200515/jean-bernard-pouy-le-polar-est-sa-couleur

    Auteur d’une centaine de polars, militant de la littérature populaire, dénicheur de talents, créateur du Poulpe, Jean-Bernard Pouy est une figure centrale du roman noir français. A l’occasion des 70 ans de la Série noire, un recueil de cinq de ses romans, dont Nous avons brûlé une sainte (1984) et L’homme à l’oreille croquée (1987), paraît sous la couverture de la célèbre collection (1). Pour fêter l’événement, voici l’interview, retranscrit à nouveau, qu’il m’avait accordé, en juin 1993, pour l’éphémère quotidien Le Jour. On y retrouve un homme, qui revendique son esprit libertaire, et sa passion pour la littérature noire.

    #polar #noir #JB_Pouy #anniversaire

    • Article de mai 2007 du Télégramme

      Le Télégramme - Loisirs - Jean-Bernard Pouy. La vie en noir
      http://www.letelegramme.fr/ar/viewarticle1024.php?aaaammjj=20070520&article=20070520-829526&type=ar

      Chez lui, la farce côtoie le sordide et, quand il décide de se pencher sur le destin d’anciens activistes du FLB retirés dans le TBB (le Triangle des Bermudes Breton, entre Glomel, Carhaix et Rostrenen), il invente un narrateur bien singulier : une vache télépathe, affublée d’une étiquette à l’oreille et expliquant le titre du livre « Larchmütz 5632 ». « Moi, je voudrais bien écrire du rose, du joli, mais, en dehors des récits du Télégramme de Brest relatant l’affaire d’une Bigoudène marxiste et unijambiste, conduisant sans permis depuis soixante-dix ans, et qui emplâtre son char-à-banc dans une barrique de cidre coupé aux nitrates, l’actualité est d’une noirceur absolue. Avec les potes du (roman) noir, on trouve que c’est notre boulot d’écrire là-dessus. Presque comme un ethnologue : avec l’idée de retranscrire au plus près la vie de nos concitoyens pour les historiens qui se pencheront sur notre civilisation dans cent ans. Et on ne peut pas prétendre que tout le monde vivait confortablement, que les gens s’embrassaient partout dans la rue en jouant de la flûte traversière ! L’humanité est quand même bien sombre »

      J’avais découvert avec Larchmütz 5632 puis, évidemment (!) Spinoza encule Hegel.