• Mémoires du président Chirac | Serge Halimi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/HALIMI/46916

    C’est entendu, l’ouvrage compte deux cents pages de trop et rabâche une philosophie politique à ce point consensuelle qu’elle devient vite ennuyeuse — ainsi, M. Jacques Chirac a « toujours été profondément sensible à l’injustice » et il signale son « attachement aux valeurs humanistes », au dialogue des (...) / #France, #Israël, #Liban, #Palestine, #Syrie, Relations internationales, #Diplomatie, Guerre d’Irak 2002 -, Conflit israélo-palestinien, Palestine (Jérusalem) - 2011/11

    #Relations_internationales #Guerre_d'Irak_2002_- #Conflit_israélo-palestinien #Palestine_(Jérusalem) #2011/11

    • Pour étayer ses soupçons, M. Chirac raconte que, recevant Hariri en août 2004, l’actuel président syrien l’aurait menacé de « rétorsions physiques » au cas où il s’opposerait au maintien au pouvoir du président libanais Emile Lahoud, ami de Damas : « Si Chirac veut me sortir du Liban, se serait exclamé M. Al-Assad, je casserai le Liban. Soit vous faites ce que l’on vous dit, soit on vous aura, ainsi que votre famille, où que vous soyez ! »

      Le seul problème, c’est que, depuis qu’il n’est plus à l’Élysée, Chirac est logé gracieusement dans un magnifique appartement au cœur de Paris par Saad Hariri. Tout ce qu’il peut donc raconter sur le Liban et la Syrie est lourdement entaché par ce conflit d’intérêt évident. Là, ses révélations sont identiques aux déclarations déjà connues de Saad Hariri.

      Au fait, je croyais qu’il sucrait les fraises, papi. Il faut aussi croire qu’il écrit ses mémoires ?

      Juste pour dire, donc, que je ne vois pas bien l’intérêt d’un tel livre.

  • Où est la gauche à l’heure de la tourmente économique ? | Serge Halimi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/HALIMI/46895

    Alors que le capitalisme connaît sa crise la plus sérieuse depuis celle des années 1930, les principaux partis de gauche semblent muets, embarrassés. Combien de temps ce jeu politique verrouillé peut-il durer alors qu’enflent les colères sociales ? / #Europe, #Capitalisme, #Démocratie, #Dette, Économie, (...) / Europe, Capitalisme, Démocratie, Dette, Économie, Élections, #Finance, #Idéologie, Mouvement de contestation, Parti politique, #Politique, #Socialisme, Crise économique, Crise financière, #Néolibéralisme - 2011/11

    #Économie #Élections #Mouvement_de_contestation #Parti_politique #Crise_économique #Crise_financière #2011/11

  • Où est la gauche à l’heure de la tourmente économique ?
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/HALIMI/46895

    Le Front de gauche (auquel appartient le PCF) veut contredire de tels augures. En faisant pression sur le PS, il espère le voir échapper à « ses atavismes ». A priori, le pari paraît illusoire, voire désespéré. Toutefois, s’il intègre d’autres données que le rapport de forces électoral et les contraintes institutionnelles, il peut se prévaloir de précédents historiques. Ainsi, aucune des grandes conquêtes sociales du Front populaire (congés payés, semaine de quarante heures, etc.) n’était inscrite dans le programme (très modéré) de la coalition victorieuse en avril-mai 1936 ; le mouvement de grèves de juin les a imposées au patronat français.

    L’histoire de cette période ne se résume pas pour autant à la pression irrésistible d’un mouvement social sur des partis de gauche timides ou effarouchés. C’est bien la victoire électorale du Front populaire qui a libéré un mouvement de révolte sociale en donnant aux ouvriers le sentiment qu’ils ne se heurteraient plus au mur de la répression policière et patronale. Enhardis, ils savaient aussi que rien ne leur serait donné par les partis pour lesquels ils venaient de voter sans qu’ils leur tordent la main. D’où cette dialectique victorieuse — mais tellement rare — entre élection et mobilisation, urnes et usines. Un gouvernement de gauche qui n’affronterait pas une pression équivalente s’enfermerait aussitôt dans un huis clos avec une technocratie qui depuis longtemps a perdu l’habitude de faire autre chose que du libéralisme. Il n’aurait pour seule hantise que de séduire des agences de notation dont nul n’ignore cependant qu’elles « dégraderont » sur-le-champ tout pays engageant une véritable politique de gauche.

    NB. Interview dans Marianne
    http://www.jean-luc-melenchon.fr/2011/12/03/interview-dans-marianne

    Je ne sais pas si ça va être tellement le délire de parler de #2012 ici, mais bon, petit jalon dans le long matraquage électoral qui se profile, pour mémoire.

    et si je devais m’épancher, je dirais qu’un truc osé (à condition qu’il soit technologiquement soutenu), en termes de stratégie politique, ce serait une sorte d’alliance melench/joly/montebourg qui chapeautraient un large mouvement de grèves/occupations à compter de ce jour jusqu’en avril prochain. Ne serait-ce que parce que le matraquage se ferait (peut-être) matraquer, et après...

    Seulement il faudrait qu’ils se mettent d’accord sur ce genre de phrases, mais ça, c’est du domaine de l’après, déjà

    « Je suis partisan de la relance de l’activité. » (Jean-Luc)

    #politique_fiction

  • Où est la gauche à l’heure de la tourmente économique ? | Serge Halimi (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/11/HALIMI/46895

    La partie est-elle perdue pour autant ? Les électeurs et militants de gauche qui s’attachent à des contenus plutôt qu’à des labels factices peuvent-ils espérer, y compris dans les pays occidentaux, combattre la droite avec des camarades conquis par le libéralisme mais toujours électoralement hégémoniques ? Le ballet est en effet devenu rituel : la gauche réformiste se distingue des conservateurs le temps d’une campagne par un effet d’optique. Puis, lorsque l’occasion lui est donnée, elle s’emploie à gouverner comme ses adversaires, à ne pas déranger l’ordre économique, à protéger l’argenterie des gens du château. (...) Source : Le Monde diplomatique