The Sound We See Berlin

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    Growing A Global Slow Film Movement:
    Initially developed as part of Echo Park Film Center’s free youth filmmaking program in Los Angeles,
    The Sound We See uses analog filmmaking techniques (Super 8 and 16mm) and the “City Symphony” genre practiced in the 1920s by Walter Ruttmann and Dziga Vertov as starting points to explore communal creative process and contemporary environments.
    Discovering and redefining techniques of past avant-garde urban documentarians, teens, twens, students, friends, film lovers of any age with little or no prior filmmaking experience
    will work with 8 / 16mm cameras and black & white stock to create a stunning 24-hour cinematic journey with each hour of the day represented as one minute on film. Their city.
    The films will be developed in eco-friendly soups using coffee, tea, vitamin c powder and washing soda.
    The Sound We See is an ongoing cinematic conversation on the relevance of handmade film in the 21st century.

    https://vimeo.com/album/2839480/video/72155499

    https://vimeo.com/album/2839480/video/92652595

    https://vimeo.com/album/2839480/video/92601241

    https://vimeo.com/album/2839480/video/72239065

    Une symphonie urbaine
    http://www.cndp.fr/entrepot/baccalaureat-cinema/lhomme-a-la-camera/un-film-manifeste/une-symphonie-urbaine.html


    Les symphonies urbaines constituaient un genre important du cinéma documentaire d’avant-garde. Après New York 1911 du suédois Julius Jaenzon (1911), le deuxième film à proposer le portrait d’une ville est Manhatta du photographe Paul Strand et du peintre Charles Sheelers (1921) d’après le poème éponyme de Walt Whitman qui se décline sur un panneau représentant l’île de Manhattan. Commençant le matin et s’achevant le soir, Manhatta ne comprend pas de personnage principal, si ce n’est la foule, dans un décor qui met en avant l’architecture et les moyens de transports.
    En 1926, Rien que les heures du cinéaste brésilien Alberto Cavalcanti suit l’itinéraire de différents personnages durant 24 heures à Paris. Le film est plus dramatique dans sa forme et annonce le réalisme poétique français des années 1930. La même année, Mikhaïl Kaufman tourne Moscou qui offre un portrait de la capitale de l’Union soviétique, de l’aube à la nuit. L’écoulement d’une journée est également le principe de composition d’Aujourd’hui ou 24 heures en 30 minutes de Jean Loeds et Boris Kaufman (1928) qui a pour décor Paris. Ces deux films témoignent de l’importance de cette forme dans l’entourage de Vertov.

    En 1927, Berlin, symphonie d’une grande ville de Walter Ruttmann est la plus connue des symphonies urbaines. Divisé en cinq actes, le film commence avec l’arrivée d’un train en gare. On voit les rues désertes, la mise en marche des machines, les mannequins dans les vitrines, le départ des enfants pour l’école, le nettoyage des rues, la circulation des tramways, les animaux du zoo, le tirage et la distribution des journaux du soir, enfin les loisirs. Lors de la présentation de L’Homme à la caméra à Berlin, les deux films furent rapprochés par de nombreux critiques. Des plans réapparaissent d’un film à l’autre comme l’arrivée du train, l’agent de circulation, les secrétaires tapant à la machine, la réunion dans la brasserie. Vertov tiendra à rappeler l’antériorité de ses recherches et leur possible influence sur Ruttmann26. Si sa défense est peu crédible, il faut toutefois reconnaître que le projet de Vertov est différent de celui de Ruttmann (voir le document Dziga Vertov et Walter Ruttmann). En effet, le cinéaste soviétique cherche moins à enregistrer des événements quotidiens qu’à exprimer une utopie où le cinéma apparaît comme le témoin d’une transformation sociale.

    Dziga Vertov et Walter Ruttmann

    "Si Eisenstein fait figure de contrepoids à Dziga Vertov en URSS, Walter Ruttmann est le cinéaste à qui il fut le plus souvent comparé à l’étranger. Les deux hommes ont plusieurs points communs. Ils pratiquent l’un comme l’autre le documentaire et appartiennent à l’avant-garde internationale. Ils se sont par ailleurs intéressés très tôt au son. Il est vrai qu’ils ont tous deux reçu une formation de musicien. Sous le titre d’Opus, Ruttmann signe quatre courts métrages qui offrent un équivalent visuel et abstrait de la musique à travers l’animation. Le cinéaste collabora par ailleurs aux Aventures du Prince Achmed de Lotte Reiniger (1926). Le dessin animé est un domaine dans lequel travaille aussi Vertov mais dans un registre plus proche de la caricature et de la pédagogie. Les deux cinéastes signèrent d’autre part des réclames. Ainsi Ruttmann tourne « Der Sieger » (1922) pour les pneumatiques Excelsior, et Vertov « Les jouets soviétiques » (1924). Si Berlin, symphonie d’une grande ville (1927) précède L’Homme à la caméra, le projet était ancien chez Vertov. Dans sa « Lettre de Berlin », le cinéaste soviétique revendique l’antériorité de son travail. Ruttmann explore le son avec Week-end (1929) et s’inspire de La Sixième Partie du monde (1926) pour La Mélodie du monde (1930), son deuxième film parlant. Rallié à l’Allemagne nazie, il sera le conseiller de Leni Rieffensthal pour Les Dieux du stade (1936) dont les ralentis évoquent L’Homme à la caméra. La présence d’une figure incarnant le nazisme dans la fête foraine de L’Homme à la caméra semble étrangement être une réponse anticipée de Vertov à ces films de propagande nazie."

    Berlin : Symphony of a Great City (Berlin : Die Sinfonie der Großstadt)
    https://www.youtube.com/watch?v=0NQgIvG-kBM

    Dziga Vertov - Man With A Movie Camera (Kinoapparatom) (1929)
    https://www.youtube.com/watch?v=Sh3y5czjx1U

    Manhatta - Paul Strand (1921)
    http://www.dailymotion.com/video/x179ie2_manhatta-paul-strand-1921_shortfilms

    Rien que les heures (1926) | Alberto Cavalcanti
    https://www.youtube.com/watch?v=_hjA4a44SGs


    #Berlin #film #musique #experimental #ausland #avant_garde