La découverte de la socio et de la couleur des collants chair #1

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  • La découverte de la socio et de la couleur des collants chair #1 | Les raisons de la colère
    https://puisquejevousledis.wordpress.com/2015/05/29/la-decouverte-de-la-socio-et-de-la-couleur-des-collant

    Et puis, on a parlé odd-ratio (en fait, tous les outils techniques les passionnent, ne me demandez pas pourquoi) et elles ont réalisé que les Blancs étaient le groupe de référence. C’est-à-dire qu’on calcule la probabilité qu’a un non-Blanc, par rapport à un Blanc, de se faire contrôler par les forces de l’ordre sur les lieux de l’enquête. En inscrivant leur découverte au tableau, j’ai lâché, en rigolant, que les Blancs étaient toujours le groupe de référence, tout le temps. En me retournant, j’ai cru lire de l’incompréhension sur certains visages. Je sais, quand je dis ça, je suis un peu hors cadre, peut-être trop dans le militantisme, je ne sais pas, surement. En tous cas, j’ai décidé d’illustrer avec l’exemple des collants – un des avantages d’une classe composée uniquement de filles c’est qu’on peut aborder le sexisme, les règles, le fond de teint, sans craindre de se faire reprendre par un mansplainer poilu. Au final, les collants « chair », c’est la chair de qui ? Les fonds de teint « naturels », c’est la nature de qui ?

    #domination

  • La découverte de la socio et de la couleur des collants chair | Les raisons de la colère
    https://puisquejevousledis.wordpress.com/2015/05/29/la-decouverte-de-la-socio-et-de-la-couleur-des-collant

    Et puis, on a parlé odd-ratio (en fait, tous les outils techniques les passionnent, ne me demandez pas pourquoi) et elles ont réalisé que les Blancs étaient le groupe de référence. C’est-à-dire qu’on calcule la probabilité qu’a un non-Blanc, par rapport à un Blanc, de se faire contrôler par les forces de l’ordre sur les lieux de l’enquête. En inscrivant leur découverte au tableau, j’ai lâché, en rigolant, que les Blancs étaient toujours le groupe de référence, tout le temps. En me retournant, j’ai cru lire de l’incompréhension sur certains visages. Je sais, quand je dis ça, je suis un peu hors cadre, peut-être trop dans le militantisme, je ne sais pas, surement. En tous cas, j’ai décidé d’illustrer avec l’exemple des collants – un des avantages d’une classe composée uniquement de filles c’est qu’on peut aborder le sexisme, les règles, le fond de teint, sans craindre de se faire reprendre par un mansplainer poilu. Au final, les collants « chair », c’est la chair de qui ? Les fonds de teint « naturels », c’est la nature de qui ? Cet échange a provoqué une longue et riche discussion sur les représentations des non-Blancs à tous les niveaux : culturel, politique, artistique… C’était trop bien. Il s’était produit une dynamique similaire lorsqu’on avait travaillé les notions de groupe d’appartenance/groupe de référence : plein de filles, notamment les Antillaises et les non-Blanches, avaient su se saisir de cet espace de parole pour partager leur expérience quotidienne des #discriminations et des effets de la non-représentation.

    #racisme