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  • Etienne #Balibar : « Pour un #droit international de l’#hospitalité »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/08/16/etienne-balibar-pour-un-droit-international-de-l-hospitalite_5342881_3232.ht

    Dans une tribune au « Monde », le philosophe s’insurge contre les #violences faites aux #migrants, « que l’histoire jugera sans doute criminelles ».

    Publié intégralement ici https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10210240959414578&id=1658036680

    En Méditerranée, la situation ne cesse de se tendre. Une hécatombe quotidienne, en partie dissimulée. Des Etats instituant ou tolérant des pratiques d’élimination que l’histoire jugera sans doute criminelles. Entre les deux, des initiatives incarnant l’effort de solidarité de la « société civile » : villes refuges, « passeurs d’humanité », navires de sauvetage trop souvent contraints à la guérilla contre l’hostilité des pouvoirs publics.

    Cette situation n’est pas sans analogues dans le monde. Mais pour nous, citoyens d’Europe, elle revêt une signification et une urgence particulières. Elle appelle une refonte du droit international, orientée vers la reconnaissance de l’hospitalité comme « droit fondamental » imposant ses obligations aux Etats, dont la portée soit au moins égale à celle des grandes proclamations de l’après-guerre (1945, 1948, 1951). Il faut donc en discuter.

    Et d’abord, de qui parlons-nous : de « réfugiés », de « migrants », ou d’une autre catégorie qui les englobe ? Ces distinctions, on le sait, sont au cœur des pratiques administratives et de leur contestation. Mais surtout, de la façon dont nous nommons les humains qu’il s’agit de protéger ou de contraindre dépend aussi le type de droits que nous leur reconnaissons, et la façon dont nous qualifions le fait de les en priver. Le terme auquel je pense est celui d’errants. Il me conduit à parler d’errance migratoire ou de migrance plutôt que de « migration ». Le droit international de l’hospitalité doit s’adresser aux errants de notre société mondialisée, refléter les caractères de l’errance migratoire comme telle, en particulier du fait des violences qui se concentrent sur son parcours.

    Les Etats transforment des migrants en réfugiés sans refuge

    Plusieurs arguments iraient dans ce sens. D’abord, l’obsession pour le refoulement de l’immigration dite clandestine et l’identification des « faux réfugiés » a fini par produire un « retournement du droit de l’asile » (Jérôme Valluy, politologue).

    Les gouvernements utilisent la catégorie de « réfugié » non pour organiser l’accueil des individus fuyant la cruauté de leur existence, mais pour délégitimer quiconque ne correspond pas à certains critères formels ou ne sait pas bien répondre à un interrogatoire. Ceci ne serait pas possible, cependant, si les critères officiels n’étaient pas extraordinairement restrictifs, de façon à disjoindre l’obtention du statut de réfugié et le droit de circulation, tout en plaçant la souveraineté des Etats hors d’atteinte d’une véritable contestation.

    Aussi ne font-ils aucune place aux conditions de guerre civile ou de guerre économique, dictature ou restriction de la démocratie, catastrophe environnementale qui sont aujourd’hui à la racine des errances. De plus, en déniant ces réalités en même temps qu’ils font violence à ceux qui les vivent, les Etats transforment à leur tour des masses de migrants en réfugiés sans refuge, pourchassés d’un campement à l’autre. Ce sont les usages (et mésusages) de la distinction qui nous obligent aujourd’hui à repenser le problème, pour lui apporter une solution qui passe aussi par le droit.

    « LE PRINCIPE DES PRINCIPES, C’EST QUE LES MIGRANTS EN SITUATION D’ERRANCE JOUISSENT DE DROITS OPPOSABLES AUX LOIS ET RÈGLEMENTS ÉTATIQUES »

    Les discussions montrent toutefois qu’elle peut chercher à se justifier diversement. Une conception humaniste posera que la liberté de circulation est un des droits de l’homme, aussi fondamental que la liberté d’expression ou l’habeas corpus. Elle exigera que les Etats lui fassent le moins d’obstacles possible. Une conception libérale exprimera la même exigence en termes de « laissez-passer », valant pour les hommes aussi bien que pour les marchandises, les capitaux ou les informations. Dans ses variantes égalitaires, elle insistera sur l’injustice qu’il y a à réserver le droit de changer de résidence aux individus puissants et fortunés, en excluant les pauvres et les exploités.


 Ces raisonnements ne manquent ni de force ni de fondement, mais ne me semblent pas affronter la spécificité de la migrance contemporaine, parce qu’ils neutralisent le choc des situations de détresse et des interventions étatiques qui les visent.

    Beaucoup plus pertinente me semble l’application rigoureuse des notions contenues dans la Déclaration universelle des droits de l’homme à propos de la circulation, de la résidence et de l’asile : d’une part en raison de sa logique consistant à corréler des droits de signe contraire (comme le droit d’émigrer et le droit au retour), d’autre part en raison de son souci d’éviter la formation d’individus privés de droits ou de non-personnes.

    Leur grande limitation, c’est qu’elles font de l’appartenance nationale et de la souveraineté territoriale l’horizon absolu des dispositifs de protection des personnes, alors que, dans la situation actuelle, la nécessité criante est de limiter l’arbitraire des Etats, en leur opposant des contre-pouvoirs légitimes internationalement reconnus.

    C’est pourquoi je suggère de passer au-delà de ces textes en donnant corps à un droit de l’hospitalité, dont le principe est que les errants (et ceux qui leur portent secours) peuvent obliger l’Etat « souverain » lui-même, de façon que leur dignité et leur sécurité ne soient pas, comme aujourd’hui, systématiquement foulées aux pieds. 

Des droits opposables aux lois et règlements étatiques

    Il n’en est pas moins nécessaire de se rattacher ici à l’une des formules clés de 1948 : « Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique » (article 6 de la Déclaration universelle). En tous lieux veut dire même dans un office d’immigration, dans le cadre d’un contrôle frontalier, dans un camp de réfugiés, et si possible dans le fond d’un radeau pneumatique dérivant en haute mer…

    Là où il faut demander à une autorité de remplir ses obligations, mais aussi là où il faut lui résister, en raison de sa tendance propre à sacrifier les droits humains à des exigences sécuritaires, voire identitaires.

    Le principe des principes, c’est que les migrants en situation d’errance jouissent de droits opposables aux lois et règlements étatiques, ce qui implique aussi qu’ils puissent se défendre ou être représentés devant des juridictions ad hoc ou de droit commun.

    De ce principe découleraient plusieurs ordres de conséquences. En tout premier lieu, l’interdiction de refoulement : non seulement les errants ne peuvent pas être violemment écartés d’une frontière ou d’une côte, mais ils doivent pouvoir exprimer leurs besoins dans des conditions qui respectent leur dignité, leur intégrité corporelle, leur autonomie individuelle, et tiennent compte des souffrances endurées. La « charge de la preuve » ne doit pas être du côté des errants, mais du côté des Etats hésitant à les accueillir.

    Deuxièmement, les Etats et leur police opérant aux frontières ou à l’intérieur du territoire ne doivent pas brutaliser les errants : notion hélas très vaste qui s’étend des violences exercées contre des individus sans papiers jusqu’à la création de ce que la première ministre britannique Theresa May avait appelé un « hostile environment » pour les étrangers, en passant par l’enfermement dans des camps et la séparation des familles.


Les errants sont une partie mobile de l’humanité

    Troisième point : les Etats ne doivent pas établir des listes de pays d’origine dont les ressortissants sont interdits d’entrée a priori en fonction de critères raciaux, culturels, religieux ou géopolitiques (nonobstant la nécessité pour eux de se prémunir contre les entreprises terroristes auxquelles l’errance peut servir de couverture).

    Quatrièmement : les opérations militaires ne doivent pas chercher à détruire des organisations ou des réseaux de passeurs au risque de la vie des errants eux-mêmes, qui sont leurs victimes et non leurs commanditaires. A fortiori, les décisions qui interdisent les opérations de secours ou tentent de les faire échouer doivent être considérées comme des complicités de crimes (éventuellement de crimes contre l’humanité).

    Enfin, en cinquième et dernier point : les Etats ne doivent pas, pour se défausser, externaliser la « gestion » des flux de migrants et de réfugiés. En particulier, ils ne doivent pas négocier avec des pays tiers – qualifiés de « sûrs » pour la circonstance – des accords de troc (rétention forcée contre subventions) qui, de façon inavouable, les rabaissent au même niveau que les « passeurs » mafieux dont ils dénoncent les activités.

    Ces dispositions formulent des limites ou des interdits plutôt qu’elles ne prescrivent des comportements. Ceci est conforme à la nature du discours juridique lorsqu’il entreprend de rectifier une violence ou un abus.

    Il ne s’agit pas de mettre fin par décret à l’errance des migrants et des demandeurs d’asile, non plus que de supprimer les causes qui ont déterminé leur exode. Mais il s’agit d’empêcher que, sous couvert de hiérarchiser ces causes, la politique des Etats transforme l’exode en un processus d’élimination. Les migrants en proie à l’errance et ceux qui leur viennent en aide doivent avoir le droit avec eux, dans leurs efforts pour y résister. C’est peu – à moins que ce ne soit beaucoup.

    Il n’y a pas de droit à l’hospitalité, car l’hospitalité est une disposition collective relevant de la liberté, une « responsabilité partagée » (M. Delmas-Marty). Mais il faut développer le droit de l’hospitalité, activité civique en plein essor, à la mesure de l’urgence. Dépassant la proposition kantienne d’un « droit cosmopolitique » limité au droit de visite, il en généraliserait la norme fondamentale : les étrangers ne doivent pas être traités en ennemis. Or tel est précisément l’effet des politiques d’un nombre croissant d’Etats contre la migrance globale.
 

Les errants ne sont pas une classe. Ils ne sont pas une race. Ils ne sont pas « la multitude ». Je dirais qu’ils sont une partie mobile de l’humanité, suspendue entre la violence d’un déracinement et celle d’une répression.

    Ce n’est qu’une partie de la population mondiale (et même une petite partie), mais hautement représentative, parce que sa condition concentre les effets de toutes les inégalités du monde actuel, et parce qu’elle porte ce que Jacques Rancière a appelé la « part des sans-part », c’est-à-dire le manque de droits qu’il faut combler pour qu’humanité rime enfin avec égalité. Il s’agit de savoir si l’humanité expulse de son sein cette partie d’elle-même, ou si elle en intègre les exigences à son ordre politique et à son système de valeurs. C’est un choix de civilisation. C’est notre choix.

    Par ETIENNE BALIBAR philosophe, professeur émérite à l’Université de Paris-Ouest

  • Alors pour notre petite promenade aujourd’hui avec les enfants à #montpellier, on était en compagnie de sympathiques papis-mamis dans le tramway qui se rendaient à la manif, se collaient des autocollants « FI-Mélanchon », et invitaient les autres usagers à venir les rejoindre au Peyrou à 15h. Ambiance bon enfant.

    Arrivés à Comédie, on descend, et on tombe sur les quelques manifestations en soutien à Gaza, grandes affiches BDS, des vieux des jeunes, encore ambiance bonne enfant. On les retrouve plus tard au niveau des halles Castellanne, avec un petit discours de solidarité et annonçant qu’ils allaient rejoindre la manif des étudiants.

    Et puis vers 5 heures, les enfants fatigués, on va rentrer, mais il n’y a pas notre bus à la Babote, alors on remonte le boulevard du Jeu de Paume pour aller chercher le tram à Albert Ier. Et là, avec les enfants, on se retrouve à l’angle de la Grand rue Jean Moulin, où l’on entend les bruits de manifestation. Ah, me dis-je, venez les gamins, on va aller voir la manif.

    Oups : antifas vêtus de noir, masqués, les troquets en train de rentrer en panique leurs crêpières et leurs tables à l’intérieur, et là on se rend compte que sur les « bords » de la banderole, dès qu’ils arrivent à hauteur d’une vitrine, vlan un coup de masse, craquement sinistre du verre qui se fend… et les cars de flics qui déboulent du haut du Jeu de Paume.

    Allez les enfants, on va s’éloigner…

    • Depuis hier, je vois que ça joue à fond la carte de la victimisation sur Twitter, à base de « la nasse », « provocations policitères », « la manifestation gazée dès le début »…

      Je n’ai aucun enthousiasme pour les méthodes répressives des CRS, mais en l’occurence, je ne vois pas non plus l’intérêt de jouer à ça…

      – Les 100 ou 200 types habillés en noir et masqués avaient pour principale banderole un jeu mot sur le thème « ACAB » (All Cops Are Bastards).

      – Comme j’ai pu le voir, ils étaient équipés de masses pour casser les vitrines.

      – Surtout : après avoir cassé les vitrines, ils y collaient un feuille A4 avec un texte imprimé expliquant pourquoi ils brisaient les vitrines (au passage, je détaille pas, mais le texte est d’un niveau de conscience politique assez navrant).

      – De l’autre côté, il y avait en tout une vingtaine de CRS. Ça ne me semble pas beaucoup pour « nasser » une manifestation de près de 1000 personnes. De même l’idée que deux dizaines de CRS seraient aller d’entrée de jeu « provoquer » une troupe 50 fois plus nombreuse qu’eux, ça me semble bizarre.

      – Je ne vais pas nier que les flics aient la main lourde, hein, ici comme ailleurs, et ait un rôle de répression politique. Mais le côté « la répression policière d’entrée de jeu, sans provocations, contre des manifestants pacifiques », m’enfin zut…

      Bref : que les gens choisissent leur mode d’action et de protestation, et répondent quelque part à des répressions violentes survenues ailleurs (ZAD) ou auparavant (fac de Droit de Montpellier), ça ne me choque pas plus queça. Mais que la twittosphère de gauche, à laquelle j’adhère généralement, parte à fond dans la victimisation, alors qu’une bonne partie de la ville et, sans aucune doute, une bonne partie des gens qui étaient venus manifestés, a vu des choses très différentes sur place, je ne vois pas l’intérêt…

    • Certes, le texte est profondément débile, mais on peut pas réduire les limites (et moins encore l’intérêt) des cortège des tête offensifs à ces galimatias.
      La ville a donné les bus de la TAM à la pref pour servir de bétaillère pour transporter 51 interpellés.
      Quant à l’action de la police, voilà ce que cela donne, pour ne citer que ce moment terminal de chasse aux manifestants aux abords de Paul Valéry
      https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1798925486794194&id=1088197401200343

    • Alors, d’après un journal de gauchistes rapportant au passage les déclarations d’une association affiliée au Komintern (je souligne) :

      Un peu avant 16 heures, environ 200 manifestants au visage dissimulé ont affronté la police, déployée en nombre .

      Des projectiles – notamment des bombes de peinture et des fumigènes rouges – ont été tirés vers les dizaines de policiers et CRS déployés qui ont répliqué par des tirs de gaz lacrymogènes et ont [les flics donc, pas les manifestants], de fait, barré le parcours initialement prévu pour la manifestation.

      Le cortège a ensuite pris une autre voie à travers le centre-ville, vers la préfecture, dont l’accès était défendu par de nombreux membres des forces de l’ordre. Une partie du cortège s’est engagé dans des rues commerçantes où plusieurs vitrines ont été brisées [...]

      Dès samedi soir, la Ligue des droits de l’Homme (LDH) de l’Hérault a dénoncé dans un communiqué « la nasse policière » mise en place pour ces interpellations, et « l’entrave à la liberté de manifester ». « Ces personnes, dont deux membres de l’équipe légale de la LDH , ont été arrêtées totalement au hasard, plus de deux heures après les dégradations commises en marge de la manifestation, et à deux kilomètres des dégradations », a affirmé Me Sophie Mazas, présidente de la fédération départementale.

      Sans préjuger des intentions initiales des vilains briseurs de vitrine et sans conspirationnisme excessif, il faut bien relever un curieux sens de l’orientation chez les gardiens de la paix dépositaires du monopole de la violence.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/04/15/une-manifestation-contre-le-gouvernement-degenere-a-montpellier_5285664_3224

      (tiens, à ce moment sur radio Klaxon Nina Simone interprétait la Fiancée du Pirate, ça n’a rien à voir quoique

      https://www.youtube.com/watch?v=BB__mz4KGC8

      )

    • Montpellier : après les saccages, un homme condamné à trois mois de prison ferme
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/herault/montpellier/montpellier-apres-saccages-homme-condamne-trois-mois-pr

      L’autre homme a 31 ans, sans profession. Il tient des propos véhéments dès son arrivée dans le box : « Je refuse que mon avocat prenne la parole pour moi, » crie-t-il. Et il poursuit à l’attention du tribunal : « Votre monde libre est un enfer et la prison sera le paradis et là-bas, je me ferais des potes. Cela fait juste 30 heures que je veux fumer une clope. Je veux qu’on m’enferme ».

      Trois mois de prison ferme avec mandat de dépôt

      Le président décide de poursuivre l’audience sans lui, il est renvoyé en geôle. L’examen des faits : port d’un couteau, jet de peinture sur les forces de l’ordre et doigt d’honneur lui sont notamment reprochés. L’homme est un adepte du cannabis et il vient de sortir d’une mesure de placement sous curatelle. Le tribunal soulignera l’altération de son discernement et le condamne à trois mois de prison ferme avec mandat de dépôt, suivant ainsi les réquisitions du procureur de la République.

      Muriel Ressiguier répond aux accusations de Philippe Saurel sur les casseurs
      http://www.midilibre.fr/2018/04/16/muriel-ressiguier-des-conditions-reunies-pour-que-les-casseurs-passent-a-l

      Des commerçants victimes ont lancé une pétition pour demander votre démission ! Comment réagissez-vous ?

      C’est du grand n’importe quoi, c’est de la récupération politique de l’autre bord. Samedi, dés que ça a commencé à gazer, on s’est retirés de la manifestation. Est-ce que c’est moi qui ai interdit la manif ? (...)

      Mais les premiers incidents ont été provoqués par une partie des manifestants !

      Ce n’est pas ce que j’ai vu et ce qui m’a été rapporté. Il y a eu ce refus de nous laisser passer sur le boulevard du Jeu de Paume, un des endroits les plus sûrs pour encadrer une manifestation, c’est ce que j’ai dit aux policiers. Pourquoi ? Cela a créé des tensions. De toute façon, quand un mouvement dérange, c’est toujours à ce moment qu’il se passe quelque chose et comme par hasard, il y a de la casse et après on siffle l’arrêt des jeux. Mais là, le mouvement prend.

      #police #manifestation_interdite #justice #chômeur #curatelle #manifestation #peinture #prison

  • Champigny : « Vous allez voir qu’on va servir de crash test pour la nouvelle police. » @manuballista @rezo
    https://threadreaderapp.com/thread/948430250425442305.html

    [THREAD] Comme surement beaucoup, je me suis réveillée le 01/01/2018 avec un flot de tweets sur Champigny, un hashtag en TT, très vite suivi par un flot d’articles dans les médias et de réactions de politiques. Choquée par la vidéo, j’ai ensuite été choquée par les réactions.
    J’ai décortiqué toutes les informations depuis.
    D’abord, toute l’histoire a eu un écho sur les réseaux sociaux par des vidéos snapchat devenues virales. Des vidéos tournées la nuit du réveillon à Champigny-sur-Marne où l’on voit notamment une policière à terre recevant des coups, dans la rue.
    Et l’un des premiers médias à en avoir parlé, semblerait être... Fdesouche, info confirmée par CheckNews (le nouveau site de vérifications des infos, lancé par Libération).
    Maintenant, revenons sur les faits.

    https://seenthis.net/messages/656575

    #police #media #flashball

  • Why an Indian theatre artist decided to boycott the Israel Festival to be held in 2018 – Indian Cultural Forum
    December 14, 2017
    http://indianculturalforum.in/2017/12/14/why-an-indian-theatre-artist-decided-to-boycott-the-israel-festi

    (...)Meanwhile, in India, Mallika Taneja , a theatre artist based in Delhi, has declined to perform at the Israel Festival, although her decision was made before Trump’s announcement, on 24 November. After Trump made his call, she decided to make her letter public in a Facebook post. Taneja has performed her solo performance piece, Thoda Dhyan Se, at several reputed festivals, as well as protest gatherings, to wide acclaim. Her latest work is Rukaawat Ke Liye Khed Hai. Here we publish her Facebook post which contains her letter to the organisers to the Israel festival. (...)

    @sinehebdo
    #BDS

    • Oui, on n’en parle pas assez, mais les médias ne reflètent pas vraiment l’état du boycott culturel d’israel : on n’entend parler que des artistes qui y vont, et de ceux, de plus en plus rares, qui annulent.

      Mais israel ne sollicite quasiment plus les artistes qui ont déjà boycotté, alors qu’ils boycottent toujours. Et parmi ceux qui restent, nombreux sont ceux qui, comme l’artiste ci-dessous, refusent les sollicitations avant même qu’elles soient annoncées, et donc ne comptent pas parmi les boycotteurs/boycotteuses. C’est le boycott silencieux.

      Il peut se produire pour des raisons politiques, ou juste pour « ne pas faire de politique », mais dans tous les cas, de nombreux artistes ne veulent pas que leur nom soit mêlé à israel.

      C’est ce que l’actrice et metteuse en scène indienne ci-dessous voulait faire et puis, finalement, elle a décidé de rendre sa décision et sa lettre publique (en anglais), reprise dans cet article...

      Artist Mallika Taneja (India) openly rejects Israel Festival invitation
      https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=136909920358115&id=134253513957089

      #Boycott_silencieux #Boycott_culturel #Boycott #BDS #Palestine #Inde #Mallika_Taneja #Théâtre

  • Quand la presse déraille : enquête sur le nouveau journalisme d’extrême droite - Nantes Révoltée
    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1478791068823728&id=294803323889181

    Le Parisien/Aujourd’hui en France est le quotidien de référence de la région parisienne – une sorte de Ouest-France de la capitale –, diffusé chaque jour à plus de 200 000 exemplaires. Le journal a eu le bon goût de sortir une « enquête » spéciale sur « les militants de la violence » dans son édition du 18 octobre 2017. Le fond et la forme des articles ressemblent à s’y méprendre à un tabloïd anglais bas de gamme, voire à un fanzine frontiste, d’avantage qu’à du journalisme d’investigation.

    D’entrée de jeu, la couverture évoque les « graves exactions attribuées à la mouvance d’ultragauche » sur fond d’image d’affrontement. Ayant fort mal choisi son timing pour sortir un tel dossier – un groupuscule fasciste armé avait été arrêté la veille – le comité de rédaction s’est empressé au dernier moment de rajouter quelques mots le réseau d’extrême droite « démantelé » le 17 octobre, histoire d’équilibrer la chose. Au delà de l’amalgame, déjà abject, entre « les extrêmes » – mettant sur le même plan cortèges de la jeunesse et groupuscules racistes prêts à tuer –, il apparaît clairement que l’enquête est destinée uniquement à attaquer les mouvements sociaux.

    L’édito du journal commence par s’insurger contre la « chasse aux DRH » organisée le 12 octobre, et cherche à criminaliser les syndicats accusé « d’attiser les braises et les haines ». Le reste des articles est sur le même ton : anxiogène et mythomane. « Les policiers qualifient la menace d’inquiétante » annonce un chapeau. Selon le journal, « la nébuleuse est plus visible » depuis le printemps 2016. « Le réseau informel dit « les antifas » a gagné en consistance depuis la mort de l’un des siens » ose même écrire un journaliste avant de s’alarmer sur un « autre phénomène : la montée en puissance des femmes ».

  • https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1238719399497564&id=294803323889181 … Comme une odeur poivrée dans les rues de Nantes... Retour sur une soirée de nasse, de gaz, de GAV. #Theopic.twitter.com/z15cUK1n6C
    https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/829677573638586369

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1238719399497564&id=294803323889181 … Comme une odeur poivrée dans les rues de Nantes... Retour sur une soirée de nasse, de gaz, de GAV. #Theo pic.twitter.com/z15cUK1n6C

  • https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1234769739892530&id=294803323889181 … Retour sur la manif anti raciste du WE contre une conf faf, dans une salle municipale, ss protection policière(1/2)
    https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/829066875724300288

    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1234769739892530&id=294803323889181 … Retour sur la manif anti raciste du WE contre une conf faf, dans une salle municipale, ss protection policière(1/2)

  • Qu’est-ce que le « dégagisme de Jean-Luc Mélenchon ?

    Mesdames, messieurs les journalistes,

    Communiqué

    Qu’est-ce que le dégagisme ?
    Par le Collectif MANIFESTEMENT
    Auteur, entre autres, du Manifeste du dégagisme et du Dégagisme du manifeste (à reparaître et paraître, respectivement, en mars 2017, éd. Maelström, Bruxelles)
     
    Dans une tribune publiée sur son compte facebook,
    https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10155027956203750&id=11450328749
    reprise et commentée par la presse, Jean-Luc Mélenchon commente la défaite de Valls en ces termes : « VALLS VALSE, ENCORE UNE VICTOIRE DU DÉGAGISME ! », dont il fait même le titre de son billet. Il n’en fallait pas davantage pour que la presse française s’intéresse enfin à notre manifeste, paru en 2012 et en cours de réédition.
     
    La page de fact-checking du Monde, Les Décodeurs, sous la plume de monsieur William Audureau,
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2017/01/30/qu-est-ce-que-le-degagisme-de-jean-luc-melenchon_5071725_4355770.html
    reprend un vieil article du Soir pour établir la juste paternité de la notion. Il est lui-même repris par LCI et d’autres médias. Comme on pouvait s’y attendre, tous ces articles comportent bon nombre d’erreurs… factuelles, qu’il importe de corriger.

    En premier lieu : ni le dégagisme ni le Collectif ne sont surréalistes.

    Le Collectif MANIFESTEMENT n’est PAS surréaliste et ne le sera jamais.
    Contrairement à ce qui est mentionné dans l’article, tous les membres du Collectif ne sont pas artistes, et nous récusons, pour sa laideur et sa bêtise, le terme « artiviste ».
     
    Si le collectif a connu une petite activité « dégagiste » jusqu’en 2013, le terme est assez rapidement retombé dans la confidentialité, et le site officiel du mouvement, dégagisme.net, n’est plus accessible.
     
    Le collectif connaît des activités intenses et continues, sur plusieurs fronts. Le site degagisme.net https://degagisme.net sera rétabli dans les jours qui viennent. La réédition du Manifeste du dégagisme et la parution simultanée de sa suite implacable et logique, le Dégagisme du manifeste, atteste, s’il le fallait, du regain d’activité publique du collectif et du dégagisme (ses activités « confidentielles » n’ayant jamais cessé), ce qui n’a heureusement pas échappé à monsieur Mélenchon. Le dégagisme n’est pas du tout achevé, mais dépassé et transcendé dans le Dégagisme du manifeste.
     
    Les mêmes articles décrivent les membres du Collectif comme « proches d’Anonymous » et « communistes ». Nous ne sommes pas plus proches des communistes (lesquels ?) ou d’Anonymous que du Comité Invisible, Tiqqun, Kropotkine ou Reclaim the Streets, avec qui nous sommes toujours d’accord et en profond désaccord. Que le Collectif soit pour la globalisation des revenus, un impôt juste et progressif, une limitation des fortunes ou la suppression de l’héritage ne fait pas de lui, et a minori de ses membres, une organisation communiste ou anarchiste. Le dégagisme est post-trans-méta-révolutionnaire. Le dégagisme et les dégagistes sont protodémocrates ! On s’en référera utilement à la page du Collectif consacré à la manifestation « Tous unis contre la démocratie ! », http://www.manifestement.be/2011/index.htm en 2011 déjà, pour comprendre cette notion fondamentale, à l’origine du dégagisme.
     
    Pour finir, Mélenchon est-il dégagiste au moment même où il se revendique du dégagisme en se félicitant de la place dégagée ? Peut-être. Mélenchon est-il dégagiste pour autant ? Pas du tout, puisqu’il a eu idée très précise de celui qui devrait occuper la place maintenant qu’elle est dégagée…
     
    Le Collectif MANIFESTEMENT
     
    Infos, questions :
    Nicolas Marion
    Xavier Löwenthal
    Laurent d’Ursel

     « Le dégagisme en 15 minutes » (performance de Cherifa Billami et Laurent d’Ursel)
    https://www.youtube.com/watch?v=ZltybfdlWpE

    Copyright © 2017 Loeuvrette Factory,
    http://www.loeuvrette.be

    Le projet Douche Flux de Laurent D’Ursel
    Fondée en 2011, DoucheFLUX est une asbl qui oeuvre au bien-être des plus démunis, avec ou sans logement, avec ou sans papiers, d’ici ou d’ailleurs, en organisant avec eux des activités et des événements et en leur proposant des services.
    Au Printemps 2017, le projet DoucheFLUX franchira une étape importante avec l’ouverture de son nouveau bâtiment situé à Anderlecht, à proximité de la gare du Midi. Après près d’un an de rénovation, 20 douches, un salon-lavoir, 450 consignes, un guichet d’infos et des ordinateurs, seront mis à disposition des plus démunis dans un espace dynamisant et convivial, favorisant les échanges et le respect de chacun.
    . . . .
    http://www.doucheflux.be/qui-sommes-nous

    #Dégagisme #Démocratie #élections

  • violences policières sur campemt que les exilés ont formé pour se protéger faute de respect de leurs droits https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1836226453320932&id=100008007855558 …
    https://twitter.com/poukigwen/status/818585284065591297

    violences policières sur campemt que les exilés ont formé pour se protéger faute de respect de leurs droits https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1836226453320932&id=100008007855558

  • Les profs de l’étudiant de Rennes incarcéré pour avoir manifesté contre le sexisme de @Mrbagelstein le soutiennent https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10153473747445855&id=613525854 …
    https://twitter.com/audelorriaux/status/741669226293919744

    Les profs de l’étudiant de Rennes incarcéré pour avoir manifesté contre le sexisme de @Mrbagelstein le soutiennent https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=10153473747445855&id=613525854

  • #26mai #Nantes Retour sur une nouvelle journée de manifestation(s) : pénurie d’essence, autonomie et effervescence. https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1024477067588466&id=294803323889181 …
    https://twitter.com/Nantes_Revoltee/status/736232136655654913

    #26mai #Nantes Retour sur une nouvelle journée de manifestation(s) : pénurie d’essence, autonomie et effervescence. https://m.facebook.com/story.php?story_fbid=1024477067588466&id=294803323889181