Sommet de la dette grecque : l’UE exige plus d’#austérité après les concessions de Syriza
▻http://www.wsws.org/fr/articles/2015/jui2015/syri-j24.shtml
Les plus grosses coupes touchent les retraites. Avant, Syriza avait qualifié des coupes dans les retraites de « ligne rouge » qu’il ne franchirait pas. Maintenant, il propose d’élever, sur plusieurs années, l’âge de la retraite de 62 à 67 ans et d’éliminer la retraite anticipée, sabrant ainsi €30 millions dans les dépenses de retraite en 2015 et €300 millions en 2016.
Si nominalement on ne coupe pas les #retraites actuelles, l’Etat grec retire en fait des milliards d’euros des pensions. Les retraités seront collectivement contraints de payer €135 millions de plus en 2015 et €490 millions en 2016 pour les soins de santé ; les cotisations des salariés au système de retraites de l’Etat feront un bond de €350 millions cette année et de €800 millions l’an prochain.
Une hausse impopulaire de la TVA régressive (valeur ajoutée ou ventes) devrait produire €680 millions cette année et €1,36 milliards en 2016.
La majeure partie des coupes va frapper la classe ouvrière mais Syriza propose également un impôt non récurrent de 12 pour cent sur les bénéfices des sociétés excédant €500 000 par an, ce qui rapporterait €945 millions en 2015 et €405 millions en 2016.
Tout en indiquant qu’ils avaient l’intention d’approuver les coupes proposées par Syriza, les responsables de l’UE ont refusé de sceller un accord définitif avec la Grèce. Ils ont indiqué clairement qu’ils allaient exiger encore plus de coupes avant de débloquer de l’aide pour la Grèce.