Travailleurs du cybersexe, par Olivier Aubert (Le Monde diplomatique)

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  • Les profits du travail pornographique - Les mots sont importants (lmsi.net)
    http://lmsi.net/Les-profits-du-travail

    La #pornographie comme forme extrême de la marchandisation des corps et de l’oppression des femmes ? Ou au contraire expérience ultime de la libération sexuelle ? Parce qu’il repose sur une longue enquête de terrain, le livre de Mathieu Trachman offre une autre vision du milieu de la pornographie. Suivre les trajectoires des pornographes, des acteurs et des actrices permet de comprendre les rétributions et les formes de plaisir qu’ils/elles peuvent y trouver, ainsi que les rapports de #domination particuliers qui caractérisent cet univers. C’est à une enquête sociologique passionnante que l’on a accès en lisant ce livre, qui éclaire d’une manière particulièrement fine les liens entre questions sexuelles, domination masculine et capitalisme.

    #sociologie #film

  • Travailleurs du #cybersexe, par Olivier #Aubert dans Le Monde diplomatique
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/05/AUBERT/20481

    On les appelle « performeurs », « modèles », « animateurs ». Des jeunes femmes surtout, bien qu’il y ait aussi des hommes, des couples et des femmes d’âge mûr. Installés face à la webcam de leur ordinateur, et le plus souvent en musique, ils travaillent, reliés au réseau Internet. De leur bout de trottoir numérique, ils tentent d’appâter le client pour qu’il vienne les rejoindre sur leur « chat » privé. Strip-tease d’un continent à l’autre, ils dialoguent, s’exhibent, simulent l’excitation sexuelle, le plaisir, l’orgasme, répondent aux injonctions des clients envoyées sous forme de textes brefs, au clavier ou en paroles.

    #copinage

    • il existe un certain nombres d’études et de travaux réalisés sur le commerce du sexe sous toutes ses formes. Mais je trouve qu’on est beaucoup moins disert sur les raisons de l’existence même de ce commerce, en dehors du fait qu’il s’appuie sur la pauvreté. Je pense qu’il serait intéressant d’interroger aussi nos sociétés sur la sexualité et pourquoi elle a recours à ce commerce

    • La « production de contenus » rapporte moins que son organisation et sa promotion.

      Il me semble que l’on peut dire exactement la même chose de toutes les autres industries, cela ne me paraît pas très nouveau juste un exemple emblématique : l’auteur d’un livre est celui qui reçoit le plus petit pourcentage du prix de chaque vente.

      Le « performeur » est censé avoir intégré les désirs des internautes, leurs codes et leurs fantasmes.

      Euh là on peut se pose des questions à propos du travail de documentation de l’auteur de cet article, parce qu’il me semble que cela fait très longtemps, mais alors très longtemps que le porno s’est débarrassé de toutes considérations à la fois stylistique et narrative, et que justement la consultation de n’importe quel portail spécialisé l’aurait renseigné d’une chose, tout est parfaitement classé par type d’activité, fellation, sodomie etc, et même ensuite par type racial, noirs, hispaniques sur les sites américains, beurs sur les sites français, donc inutile de dire que dans ces conditions, pas la peine d’avoir étudié à la Comédie Française ou je ne sais quel cours privé, pour faire l’acteur ou l’actrice de ce genre de productions.

      Et je rejoins @odilon pour dire que la conclusion de l’article est un peu expéditive et s’arrête justement là où cela deviendrait intéressant de fouiller.

  • Travailleurs du cybersexe | Olivier Aubert
    http://www.monde-diplomatique.fr/2011/05/AUBERT/20481

    Installés face à la webcam de leur ordinateur, et le plus souvent en musique, ils travaillent, reliés au réseau #Internet. Rémunérés au pourcentage sur le temps de connexion payant, de leur bout de trottoir numérique, ils tentent d’appâter le client pour qu’il vienne les rejoindre sur leur « chat » (...) / #Femmes, Internet, Société, Technologies de l’information, #Travail, #Commerce - 2011/05

    #Technologies_de_l'information #2011/05