Affaire Tintin : les héritiers ripostent

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  • Ça serait bien que ça relance un petit débat sur le droit d’auteur :
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/06/10/affaire-tintin-les-heritiers-ripostent_4651317_3234.html

    Moulinsart SA va « exercer tous les recours que la loi hollandaise lui ouvre » après que la Cour d’appel de La Haye a estimé qu’elle ne pouvait pas réclamer de droits pour l’utilisation d’extraits d’albums de Tintin.

    J’ai une vision assez carrée du panorama du droit d’auteur, pour moi, il y a 3 écoles (dont seulement certains aspects peuvent exister dans les exemples du monde actuel) :
    – l’une rigide, un droit d’auteur, ça s’obtient, ça se défend et ça s’hérite. À la rigueur, ça fond avec le temps (c’est le cas du droit d’auteur dans l’histoire de Tintin).
    – l’autre libre, un droit d’auteur, ça s’exerce au degré souhaité, sur une base inscrite (le nom doit perdurer, les usages sont fixés, les modifications organisées). Dans ce modèle, même si ce n’est pas toujours le cas (exemple Creative Commons), ça se perd vite, par exemple après un laps de temps, ou une plus-value importante.
    – la dernière anarchiste. Le droit d’auteur, ça n’existe pas, c’est une notion corollaire de la propriété privée. Les créations sont à et pour tout le monde. On se sert dedans.

    • Et il est évident que lorsqu’on défend le 3ème point, il faut parfois louvoyer dans les 2 autres à cause de l’opposition et des risques qu’on peut faire prendre à ses créations. (exemple, je suis chercheur en médecine, j’invente un médicament, je le mets sous licence pour le protéger de fanatiques capitalistes qui voudraient faire des sous avec)