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Revue de presse européenne du 12/06/2015
À LA UNE
Le FMI rompt ses négociations avec Athènes
Le FMI a suspendu jeudi ses négociations avec le gouvernement
grec à Bruxelles. Un porte-parole a évoqué des différends
importants et on ignore quand les négociations reprendront.
Les créanciers ne laisseront pas tomber la Grèce, estiment
les commentateurs, qui croient toujours à la possibilité d’un
accord.
+++ Les Américains ne laisseront pas tomber la Grèce
Corriere del Ticino - Suisse. En dépit de leurs désaccords,
Athènes et ses créanciers finiront par trouver une solution,
car les conséquences d’un Grexit suscitent des craintes trop
importantes, estime le quotidien libéral Corriere del Ticino :
« L’inquiétude principale porte sur la solidité de l’Union
monétaire. Une sortie de la Grèce prouverait que la
construction européenne n’est pas éternelle. Une autre
préoccupation, plus importante encore (côté américain
notamment) concerne les marchés financiers. L’effondrement
d’Athènes pourrait déclencher une funeste réaction en
chaîne qui toucherait les titres jugés ’toxiques’ auparavant,
et qui sont encore plus répandus aujourd’hui qu’à l’époque de
la crise des subprimes. Ce qui inquiète Washington au fond, ce
sont les marchés financiers boostés par la manne débloquée
par les banques centrales, et la pléthore d’instruments
élaborés par le monde financier. Personne ne risquera une
faillite de la Grèce. On trouvera une solution temporaire pour
gagner quelques mois supplémentaires. » (12.06.2015) +++
▻http://www.cdt.ch
+++ Un accord avec la Grèce est encore possible
The Irish Times - Irlande. Malgré la dégradation des rapports
entre la Grèce et ses créanciers, le quotidien de
centre-gauche The Irish Times ne perd pas espoir qu’un
consensus puisse bientôt être trouvé : « Beaucoup de temps a
déjà été gaspillé dans les négociations entre la Grèce
et ses créanciers. La tactique adoptée par le gouvernement
mené par Syriza a agacé les interlocuteurs, qui déploraient
le manque de fermeté du gouvernement pour imposer les
réformes économiques nécessaires. Or toutes les parties
prenantes devraient désormais avoir compris que tôt ou tard,
une restructuration des dettes grecques s’impose. Celle-ci ne
pourra cependant être proposée qu’une fois que la Grèce aura
présenté un plan de réformes crédible. Ce qui n’a pas encore
été fait. Elle a rejeté la feuille de route des créanciers
sans fournir d’alternative assez détaillée pour être
convaincante. Il faut trouver un moyen de rétablir la
confiance nécessaire à un accord. » (12.06.2015) +++
▻http://www.irishtimes.com…/greece-talks-time-to-strike-a-d…
+++ Tsipras ne devrait pas changer grand-chose
Capital - Grèce. Selon les médias, le Premier ministre grec
Alexis Tsipras a suggéré mercredi une nouvelle prolongation
du programme d’aide à la Grèce jusqu’au mois de mars 2016.
Tout continuera ainsi comme avant, déplore le portail libéral
Capital : « Tsipras a donc demandé la poursuite du mémorandum
d’austérité mis en œuvre par le gouvernement précédent ;
un mémorandum qu’il a combattu âprement et qu’il affirmait
vouloir supprimer par le biais d’une loi. L’extension du
programme d’aide validée le 20 février [pour quatre mois
supplémentaires] et l’incertitude inhérente à cette
décision avaient engendré plusieurs maux : fuite des
capitaux, retour de la récession, hausse du chômage, attentes
revues à la baisse dans le secteur du tourisme et incapacité
à produire un excédent primaire sans mesures
complémentaires. … En quoi le prolongement du programme
d’aide de neuf mois supplémentaires devrait-il changer quelque
chose à ce climat négatif ? » (12.06.2015) +++
▻http://www.capital.gr/s…/3031474/dustuxos-nikisate-suntrofoi