• Saga de l’été 3/5 : Lumières, puissances et artifices du centre-ville
    https://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/1050-lumieres-iii

    Comme toutes les grandes #métropoles qui « bougent », Lille magnifie sa puissance. Chaque soir elle sait arborer#ses plus beaux habits lumineux pour balancer des kilowattheures de gloire et en mettre plein les mirettes aux touristes. Troisième opus consacré aux#lumières lilloises.

    #En_vedette #Histoire_du_bocal

  • Saga de l’été 4/5 : Lille, ses lumières... et ses couleurs flippées
    https://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/1072-lumiere-iv

    La Mairie de Lille sait parfois redoubler d’imagination pour créer des ambiances nocturnes particulières. Aussi, elle n’hésite pas à « communiquer » ses lumineuses découvertes aux habitant.es. Mais parfois, ce sont ces habitant.es, piqué.es au vif, qui, dans une nonchalance toute relative, rendent compte d’un certain étonnement. C’est le moins qu’on puisse dire face aux dispositifs nocturnes, véritables machines de guerre imaginées par les techniciens du Beffroi. Un habitant se livre.

    #En_vedette #Histoire_du_bocal

  • Saga de l’été 3/5 : Lumières, puissances et artifices du centre-ville
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/1050-lumieres-iii

    http://labrique.net/images/numeros/numéro58/Lumières_III.jpg

    Comme toutes les grandes #métropoles qui « bougent », Lille magnifie sa puissance. Chaque soir elle sait arborer#ses plus beaux habits lumineux pour balancer des kilowattheures de gloire et en mettre plein les mirettes aux touristes. Troisième opus consacré aux#lumières lilloises.

    #En_vedette #Histoire_du_bocal

  • Saga de l’été 4/5 : Lille, ses lumières... et ses couleurs flippées
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/1072-lumiere-iv

    http://labrique.net/images/numeros/Numéro_59/Clair_Cordel_Eclairage.jpg

    La Mairie de Lille sait parfois redoubler d’imagination pour créer des ambiances nocturnes particulières. Aussi, elle n’hésite pas à « communiquer » ses lumineuses découvertes aux habitant.es. Mais parfois, ce sont ces habitant.es, piqué.es au vif, qui, dans une nonchalance toute relative, rendent compte d’un certain étonnement. C’est le moins qu’on puisse dire face aux dispositifs nocturnes, véritables machines de guerre imaginées par les techniciens du Beffroi. Un habitant se livre.

    #En_vedette #Histoire_du_bocal

  • Saga de l’été 1/5 : Pleins phares sur nos nuits blanches
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/1067-lumieres-i

    http://labrique.net/images/numeros/numéro56/Plan-lumiere1.jpg

    On n’y prête pas toujours attention, mais les éclairages qui parsèment Lille sont soigneusement pensés et leur organisation savamment réfléchie. On parle dès lors de ’’Plans Lumière’’ sur plusieurs années. Pourtant, derrière le remplacement de technologies d’éclairage obsolètes et coûteuses, ce n’est pas seulement l’énergie consommée que l’on cherche à contrôler, mais aussi la nôtre, et la façon dont nous ’’circulons’’, occasionnels habitant.es de la nuit. La Brique vous propose donc de sortir, pour une virée nocturne. Premier épisode où, même la nuit, tous les chats sont loin d’être gris. On apercevra sous la pénombre s’affronter des critères comme économies d’énergie, de budget, exigence ’’écologique’’, embellissement, mise en valeur, repérage, et, last but not least, de (...)

    #En_vedette #Histoire_du_bocal

  • L’#enquête, nouveau carburant de la #presse locale
    http://lafabriquedelinfo.fr/enquete-nouveau-carburant-presse-local/
    http://lafabriquedelinfo.fr/wp-content/uploads/BaniereEnqueteLocale.jpeg

    Pratiquer de l’investigation locale, c’est bien. Mais quid de l’après ? Les enquêtes locales font-elles vraiment bouger les choses ? Ariane Puccini, journaliste free-lance installée à Bordeaux, a vu la différence après son article sur la pollution du bassin de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques, publié sur le pure player indépendant Bastamag.

    On remarque vraiment une meilleure couverture médiatique maintenant que l’enquête est sortie. Je ne sais pas si c’est grâce à notre contribution, mais ça bouge.
    #journalisme #investigation #territoire
    Les conséquences dépassent parfois le seul territoire couvert par le média. « Lors des débats à l’Assemblée nationale, j’ai senti que des députés avaient lu notre papier. Ils avançaient des chiffres et des arguments dévoilés dans notre enquête », continue Ariane Puccini.

    Rue89 Bordeaux a également révélé une affaire de harcèlement sexuel au sein du journal régional Sud Ouest. « Nos infos ont été reprises par BuzzFeed, qui a continué l’enquête. Le cadre en question s’est fait virer du journal. »

  • Un sculpteur hitlérien débarque à Roubaix Ce 20 Octobre 2018 au musée La piscine
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/1024-un-sculpteur-hitlerien-debarque-a-roubaix
    https://seenthis.net/messages/729692

    Comment célébrer un artiste pro-nazi en toute discrétion ? Voilà le défi du Musée de La Piscine et de la ville de Roubaix qui s’apprêtent à inaugurer la reconstitution de l’atelier d’Henri Bouchard le 20 octobre 2018 dans sa toute nouvelle extension. Sculpteur Vichyste officiel, militant de la politique culturelle du Reich, il se proposait « d’assainir les Beaux-arts » contre le complot d’une « organisation occulte et internationale de marchands ».


    Le musée roubaisien La Piscine[1] _inaugure son extension à 8 millions d’euros afin d’y reconstituer l’atelier parisien d’Henri Bouchard. Vous n’y couperez pas. L’évènement sera couvert par le Journal des Arts, France Culture fête la réouverture avec une semaine spéciale à Roubaix, La Voix du Nord et France 3 _ se préparent à l’évènement. Mais personne pour évoquer le passé de l’artiste. Car il y a un hic : comment célébrer un artiste antisémite qui chantait les louanges de la politique culturelle hitlérienne sans passer soi-même pour un antisémite ?

    Le Hic
    Henri Bouchard (1875-1960) fut un artiste raciste, antisémite, membre du Groupe bien-nommé « Collaboration », une organisation d’intellectuels militant pour un européisme nationaliste et autoritaire. À la fin de l’année 1941, Bouchard part en goguette en compagnie d’autres artistes[2] français pour l’Allemagne nazie, à dix kilomètres du camp de Buchenwald, et quatre ans après l’exposition Art dégénéré à Munich ; terme inventé par le régime nazi pour interdire l’art moderne à la faveur d’un « art héroïque ». À son retour, Bouchard publie dans la revue {L’illustration} (7 fév. 1942) un éloge de « la vie presque féerique que le gouvernement du Reich sait faire à ses artistes ». Au moment même où le gouvernement de Vichy interne les premiers juifs (déc. 1941) et organise le premier convoi vers un camp de la mort (27 mars 1942).

    Henri Bouchard est membre de la Corporation des arts graphiques et plastiques chargée « d’encadrer les artistes » et leurs « bonnes mœurs » considérées comme « insuffisamment rigides ».[3] Ce comité ne se borne pas à définir l’artiste et l’œuvre d’art dans des discussions mondaines interminables, il impose aux marchand.e.s l’aryanisation des galeries tenues par des juif.ve.s[4]. Dans une note écrite de la main d’Henri Bouchard adressée au ministre de l’éducation Abel Bonnard[5], le sculpteur propose d’« assainir les #Beaux-Arts » en sapant l’influence d’une « organisation occulte et internationale de marchands »[6]. Entendez par là : les juif.ve.s et les Francs.Maçon.ne.s. Donc, Bouchard participe activement à la réalisation en France du modèle « féerique » qu’était selon lui la politique culturelle allemande. Il fut même membre du comité d’honneur de l’exposition du sculpteur officiel nazi #Arno_Brecker à Paris en 1942.

    Noyer le poison collaborationniste
    Il est une chose d’organiser une exposition temporaire avec des artistes collaborationnistes dans une perspective historique et critique. Il en est une autre de sanctifier et patrimonialiser un artiste par la reconstitution de son atelier. Après-guerre, il est reconnu #collabo par le Front national des arts présidé par Picasso. Comment alors la com’ officielle de La Piscine va-t-elle louvoyer ? Et ce, l’année de la mort de Claude Lanzmann et de la panthéonisation de Simone Veil ?

    La recette est simple : détourner le regard du visiteur et du journaliste. Garnissez d’ateliers à destination du jeune public. Montez en neige « le rôle fondamental » du Groupe de Roubaix, groupe informel d’artistes du Nord des années 1946 à 1970 miraculeusement entrés dans l’histoire de l’art local. Incorporez trois expositions temporaires. Pour la couleur : Di Rosa et son art modeste – « musée des Roubaisiens » oblige. Pour le piquant, L’Homme au mouton de Pablo Picasso, « réalisé dans l’émotion ressentie par Picasso après l’exposition Arno Breker organisée à Paris par le gouvernement de Vichy en 1942 ». Puis versez une larme de mémoire aux victimes avec Alberto Giacometti, « Portrait d’un héros  » de la Résistance, à savoir Henri Rol-Tanguy. Enfin, incorporez la purée obtenue d’un émincé d’Henri Bouchard préalablement paré. Il sera fondu dans le reste.

    De cette façon il ne reste plus qu’à insister sur la forme des œuvres bouchardiennes, plutôt que sur le fond[7]. Selon le directeur du musée Bruno Gaudichon, l’atelier de Bouchard est « un atelier intact et vivant où l’on trouve encore les outils. » Il serait « le seul atelier complet de cette génération »[8]. dont il faudrait conserver gestes et techniques. Mais rien de tout cela n’est vrai. Non seulement à la période d’Henri Bouchard, les techniques sont bien plus variées et ne se bornent pas à sa pratique académique. Surtout, ce savoir faire n’a pas disparu. L’atelier est tout au plus représentatif d’une conception classique de la sculpture, tout comme l’est déjà la collection du musée, réunie par la bourgeoisie locale à une autre époque.

    La fierté de la bourgeoisie roubaisienne
    L’arrivée de l’atelier de Bouchard n’a aucune justification patrimoniale en dehors de la conservation des reliques d’une certaine classe sociale : celle d’héritiers des grandes familles industrielles textiles à la foi chrétienne chevillée au porte-monnaie. Les #sculptures de Bouchard en traduisent esthétiquement l’apologie du travail dans la soumission, l’acceptation d’un ordre social de droit divin. La représentation de ses paysans au travail, ses vendangeurs, et autres semblent incarner la parole de Saint Paul : « J’ai appris à me contenter de l’état où je me trouve. Je sais vivre dans l’humiliation et je sais vivre dans l’abondance ». Les sculptures de Bouchard incarnent la théologie du grand patronat du Nord, celui-là même qui négocia avec le gouvernement de Vichy la sauvegarde de ses usines. Comme l’avoue Jacques-Yves #Mulliez, « resté fidèle au Maréchal ». Gâté par l’âge, le parent de la famille #Auchan ne cachait pas l’antisémitisme congénital de sa famille : « Quant à cette affaire d’antisémitisme, il s’agissait d’un #antisémitisme d’avant-guerre, social, de familles ».[9]

    L’Histoire a déjà rendu son verdict concernant Henri Bouchard. Comme le disait Simone Veil : « Au fond, en montrant que tous les Français avaient été des salauds, ceux qui l’ont été vraiment avaient très bonne conscience puisqu’ils l’étaient comme les autres. C’était précisément l’argument des #néo-vichystes dès le lendemain de la guerre ! » . Rejouer son procès n’a aucune pertinence aujourd’hui. Hormis, comme le fait le conservateur de La Piscine, pour faire diversion : éviter le débat sur la #politique_culturelle de la ville de Roubaix, sur les élu-es qui se sont succédé et l’ont menée depuis la décision de créer ce Musée, sur la sociologie du pouvoir local, et la servilité du milieu artistique roubaisien. C’est ce que nous appréhenderons dans un prochain épisode...

    M.R.

    [1]Pour une histoire du musée voir La Brique N°26 (mars-avril 2011) : Le musée de la Piscine : un certain goût pour Vichy.

    [2]P. Belmondo, H. Bouchard, A. Derain, C. Despiau, C. van Dongen, A. Dunoyer de Segonzac, O. Friesz, R. Legueult, R. Oudot, M. de Vlaminck, L. Lejeune.

    [3]Voir Michèle Lefrançois : Paul Landowski : l’œuvre sculptée, page 44.

    [4]« Les associations professionnelles de marchands d’art après 1945 : lobbying et modernisation à Paris et à New York », revue Le Mouvement social, Julie Verleine, 2013.

    [5]Abel Bonnard : ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sous Vichy, engagé dans la politique de #collaboration franco-allemende dès l’été 1940. Membre d’honneur du Groupe Collaboration, il prône « une vision musclée de la #Révolution_nationale. »

    [6]H. #Bouchard, Note à #Abel_Bonnard du 20 avril 1942, Archives nationales, F17 13 368.

    [7]Pour une critique esthétique voir La brique n°28 (juillet- août 2011) : L’art de réécrire l’histoire

    [8]« Un artiste qui a flirté avec les #nazis va être mis en valeur à #Roubaix », Le Monde, 14 juin 2008.

    [9]La Voix du Nord, 7 avril 2011.

    • Un bon artiste est un artiste qui ne pense pas.

      2 descentes de police, suite à cet article.
      Une à l’Association chez Rita de Roubaix,
      Une sur le lieu de travail de l’artiste écrivain,
      histoire de l’impressionner et lui demander l’écriture d’un rectificatif avec l’aide de M. Grosclaude de la voix du nord
      Source : La Brique, N° 57 « C’est notre rejet ».
      https://seenthis.net/messages/747661

  • Un sculpteur hitlérien débarque à Roubaix
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/1024-un-sculpteur-hitlerien-debarque-a-roubaix

    http://labrique.net/images/numeros/numéro56/piscine_web.jpg

    Comment célébrer un artiste pro-nazi en toute discrétion ? Voilà le défi du Musée de La Piscine et de la ville de Roubaix qui s’apprêtent à inaugurer la reconstitution de l’atelier d’Henri Bouchard le 20 octobre 2018 dans sa toute nouvelle extension. Sculpteur Vichyste officiel, militant de la politique culturelle du Reich, il se proposait « d’assainir les Beaux-arts » contre le complot d’une « organisation occulte et internationale de marchands ».

    #En_vedette #Histoire_du_bocal

    • Henri_Bouchard sur wikipédia
      On peut pas dire que le musée de la piscine n’était pas au courant
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Henri_Bouchard_(sculpteur)

      De 1940 à 1945, Bouchard est président du Salon des artistes français.
      De 1941 à 1945, il participe au Groupe Collaboration9. Il fait partie du voyage en Allemagne en 1941 sur l’invitation de l’occupant allemand, avec onze autres artistes10. Il signe un article sur ce voyage dans la revue L’Illustration, dans lequel il écrivit : « Alors j’ai dit ce que j’ai vu : la vie presque féerique que le gouvernement du Reich sait faire à ses artistes, qui semblent être là les enfants chéris de la nation.  »11.
      En 1942, il est membre du comité d’honneur de l’exposition Arno Breker à Paris9.
      . . . . . .
      En 1944, à la Libération, il est reconnu comme collaborateur par le comité directeur du Front national des arts réuni sous la présidence de Pablo Picasso. Le Parquet classera ensuite le dossier après son étude.

    • Un bon artiste est un artiste qui ne pense pas.

      2 descentes de police, suite à cet article.
      Une à l’Association chez Rita de Roubaix,
      Une sur le lieu de travail de l’artiste écrivain,
      histoire de l’impressionner et lui demander l’écriture d’un rectificatif avec l’aide de M. Grosclaude de la voix du nord

      Source : La Brique, N° 57 « C’est notre rejet ».
      https://seenthis.net/messages/747661

  • Bayer-Monsanto au collège
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/984-bayer-monsanto-au-college

    Au collège de Wazemmes, entre l’histoire-géo et les maths, les élèves s’initient aux joies de l’entreprise. Et pas n’importe laquelle : dans cet établissement lillois, c’est le géant du médicament Bayer-Monsanto qui s’invite au tableau. Et il n’est pas un cas isolé : autour des écoles primaires, collèges, lycées, un réseau protéiforme d’entreprises rôde, pour faire la promotion de la « start-up nation ».

    #En_vedette #Histoire_du_bocal

  • Fichés S : comment les surveiller ?
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14675-fiches-s-comment-les-surveiller

    Vachement rassurant.... Pourquoi ne pas les faires pointer tout les jours au commisairiat ?, Et si ils loupent un rendez vous on leur donne le choix on les emprisonne ou ils quittent le pays...

    Le système actuel est de la pure rigolade, même un déliquant routier est plus surveillé que cela... Personellement (comme d’autres preuves à l’appuis) je pense plutôt que le gouvernement utilise ces gens la pour terorriser les Français(es) et permettre au gouvernement d’imposer ses réformes impopulaires, Ça c’est déjà vue par le passé avec les armées secrète de l’OTAN..... Et pour la période actuelle les preuves de la complicité des gouvernements succésifs depuis 1982 avec les mouvement terroristes ne manquent pas.... (informations complémentaires)

    Mais la pluspart des Français(es) sont (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • La Brique : N°52 L’ombre des statues - Le Lille City tour !
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-brique-n-52-l-ombre-des-statues-le-lille-city-tour

    La Brique, le journal sans peur, sans reproche, sans publicité, sans subventions, sans concession, le collectif sur Radio Campus Lille.
    Interview depuis un des petits salons du Casinos Barrière, on fait le point sur le numéro 52.

    L’ombre des statues pourquoi ?
    Le City tour de Lille.
    L’Agence du médicament, le projet est quand même retenu.
    Lille Capitale du Design, à 500 000 euros. The World Design Organization (WDO) Le lien.
    Friches artistiques - Lieux sans nom.
    Pas d’outrage, pas de paye.
    La pirogue.
    Annonce du numéro 53 de La Brique.

    N°52 - AUTOMNE 2017 - L’OMBRE DES STATUES
    http://labrique.net/index.php/numeros/929-n-52-automne-2017-l-ombre-des-statues
P.2 Edito
P.3 Olieux - Gare sans sauveur
P.4-5 Pas d’outrage, pas de paye
P.6 Brèves
P.7 City-Tour...ne pas rond
P.8-9 L’Union fait la force
P.10-11 Squats : Partout chez nous
P.12-13 CCL : l’oppidum du peuple
P.14-15 Friche artistique - Lieux sans nom
P.16-17 LGBT : quand Lille sort du placard
P.18 Brèves
P.19 Bar "La pirogue"
P.20-21 BCE : quels intérêts
P.22-23 Un samedi à Bazancourt
P.24 Procès Hermant...à suivre.
    VISITE GUIDÉE SIGNÉE AUBRY DANS UN LILLE QUI BOUGE, l’article de la voix du Nord

    Martine Aubry transformée en guide de tour-opérateur, micro en main, à l’avant d’un bus de journalistes. C’était ce vendredi matin, un préambule très concret au lancement de sa communication à mi-mandat.
L’occasion de réviser ses basiques. Ici à Lille, on ne néglige pas les quartiers populaires, bien au contraire. La ville y facilite d’abord la circulation des voitures, des vélos, des piétons, sans oublier de meilleures connections au centre-ville. Elle donne envie d’y vivre en construisant (ou réhabilitant) des logements, des parcs, des écoles... ; puis donne l’envie d’y venir, via quelques équipements.


    Illustration à Moulins, avec la porte de Valenciennes, qui a notamment vu pousser la maison Stéphane-Hessel, inaugurée en février 2016. Elle abrite la Maison de l’économie sociale et solidaire, une auberge de jeunesse et une crèche de 70 places. Le secteur est encore en chantier, avec la livraison de 600 logements à venir à l’horizon 2019.
De Fives au projet Swam . . . . . . .

    EDITO N°52 - HISTOIRES À LUTTER DEBOUT.
    On vous a laissé.es cet été avec un bon gros numéro sur le travail qui écrase et qui tue. Il n’a pas pris une ride.

    On dénombre le seizième suicide d’un ancien de Goodyear tandis que les victimes de l’amiante ont été une fois de plus déboutées de leur procès. Cette rentrée ne nous prépare rien de mieux au vu du dézingage du droit du travail désormais tout à fait sur les rails, version XXL de la loi El Khomri. Même si on ne comptait pas sur les contrats précaires pour sauver les droits sociaux, on est tout de même abasourdi.es de voir que la majorité des assos’ locales et pas mal de structures d’aide sociale crèvent de ne plus avoir les contrats aidés pour survivre. Les coupes réglées dans les conquis sociaux s’incarnent très concrètement dans nos quotidiens déjà fragiles.


    Alors quoi faire ? Bien sûr, on se joint dès qu’on peut aux centaines de milliers de personnes qui battent le pavé pour contester Macron et sa coupe réglée du droit du travail. L’ampleur réjouissante des mobilisations révèle en creux l’ampleur de la merde dans laquelle on est. Des manifs où beaucoup d’entre nous s’amènent avec la boule au ventre. Avec l’entrée de l’état d’urgence dans le droit commun, la répression des militant.es a de beaux jours devant elle. Des camarades prennent du ferme pour avoir osé militer. La rue ne peut plus ces temps-ci, sous les drapeaux colorés des syndicalismes divers, faire croire qu’elle est le terrain de jeux pacifié du « dialogue social ».

    Or, les combats actuels ont une continuité directe avec l’histoire des luttes passées. Depuis près de deux siècles, l’essor de l’industrie textile et la formation d’une classe ouvrière se sont faites au profit de quelques bourgeois. L’histoire et la mémoire légitimes ont toujours été façonnées au profit des possédant.es, au détriment de celle.ux qui l’ont faite et subie. . . . .
    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/editos/930-edito-n-52-histoires-a-lutter-debout

    PAS D’OUTRAGE PAS D’PAYE !

    « All cops are bastards », « mort aux vaches », « un flic, une balle », « fumier » . Scandés en manifs ou tagués sur les murs de nos villes, ces (é)cri(t)s de rage contre la police fleurissent avec la rentrée sociale. Mais ils apportent un tas d’emmerdes à qui se risque à les exprimer, quand les flics en font leur treizième mois. . . . . . .


    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/935-pas-d-outrage-pas-d-paye-3

    BAR LA PIROGUE : « DÉGAGE SALE PÉDÉ ! »

    Dans le Vieux Lille, La Pirogue est un bar traversant entre la rue de Weppes et la rue Jean Jacques Rousseau. Dans cet établissement ouvert depuis une vingtaine d’années, tous les ingrédients seraient réunis pour passer un bon moment si le personnel n’avait pas la cogne un peu facile, transformant le moment festif en cocktail explosif.


    Alertée par un lecteur, La Brique s’est penchée sur les drôles d’habitudes de la Pirogue. Le 16 août 2017 vers 23h, sortant du bar gay le Privilège, Emmanuel et son frère François de passage à Lille, vont terminer leur soirée à La Pirogue. Emmanuel connaît le bar depuis dix ans. Les deux frangins ne sont ni violents, ni ivres : Emmanuel concède « avoir bu seulement trois pils ». Rien d’extraordinaire dans un quartier où il n’est pas rare de croiser une faune largement plus éméchée.

    « Après notre entrée, l’un des barmen me donne la carte et sans raison apparente la refuse à mon frère en lui disant qu’il ne le servirait pas. » Drôle de situation et esprit peu commerçant. Les frères demandent la raison du refus et François récolte un... « Dégage sale pédé ! ». Emmanuel est abasourdi et fait entendre que « ces manières sont totalement inacceptables ». Ni une ni deux, le barman « saute par-dessus le bar » en furie. « Il nous a violemment mis à la porte avant de nous frapper tous les deux avec l’aide de l’autre barman, sous les yeux incrédules du videur présent pendant la scène. Mon frère a pris un coup de poing. Moi deux, avant que l’un d’entre eux me gaze avec une bombe lacrymogène ! » Que le barman vide à moins d’un mètre du visage d’Emmanuel.

    Les passant.es, les client.es et même le videur interviennent en donnant de l’eau et en appelant les pompiers. . . . . .
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/931-bar-la-pirogue-degage-sale-pede

    ACCOMPAGNEMENT MUSICAL :

    Naif, L’assureur militant. 
Mégacombi (Radio Canut) http://audioblog.arteradio.com/blog/3012947/megacombi
    Le petit jardin - Jacques Dutronc.
    https://www.youtube.com/watch?v=Z8O_XEggIMs


    Ch’ti Lyrics Les corons.
    https://www.youtube.com/watch?v=YC7ptWTm-LQ

    Les Ch’ti Lyrics - Odile et Odette Vandekaestecker, deux comédiennes chanteuses interprètent un spectacle musical a cappella.
    De "formation lyrique", ce duo propose un concert inspiré du répertoire de chansons
    régionales et plus particulièrement en « Ch’ti » : de l’immuable hymne du P’tit quinquinà la déchirante mélodie Les Corons, de l’originale musique
    de film Quand la mer monte à l’attendrissante ballade Tout in haut de ch’terril, mais également avec l’audacieuse reprise en ch’ti Tout di parèle (d’après le succès international My Way / Comme d’habitude), ...
    Elles explorent la mémoire de nos grands classiques. Leur virtuosité vocale couplée d’une polyphonie inventive permettra à la fois de reconnaître les plus grands tubes patoisants, et de dénicher des joyaux d’humour et de bon sens plus que centenaires.

    http://compagnieonoff.com/spectacle/chti-lyrics

    #La-Brique #HDF #Lille #Presse-alternative #médias #Audio #Radio #Radio-libre #Radio-Campus-Lille #luttes #médias_libres

  • Partout chez nous ! Quelle mémoire des squats lillois ?
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/937-partout-chez-nous-quelle-memoire-des-squats-lillois

    Souvenirs marquants pour plusieurs d’entre nous, l’histoire des squats s’écrit très peu. La Brique propose ici un récit subjectif à travers quelques lieux mythiques, mais surtout des pratiques collectives. Ou quand féminisme, antispécisme, anticapitalisme, autogestion, action directe, anarchisme sont transmis par une poignée de punk.es et de teufeur.ses en train de caler un bastaing contre une porte de hangar.

    #En_vedette #Histoire_du_bocal

  • Le procès Hermant... ou comment la démocratie se dissout dans le fascisme
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/941-le-proces-hermant-ou-comment-la-democratie-se-dissout-dans-le-fascisme

    La Brique connaît un peu Claude Hermant. Lorsque La Voix du Nord faisait la pub de la Maison Flamande, on rétorquait ‘’Tiens, un plan com’ pour les fachos’’. Lorsqu’il serrait des pinces aux flics en manif, on prenait des notes. En peu de temps, à force de l’entendre plastronner sur l’internet, dans la presse, à la TV, on s’était à notre tour tenté de croquer l’animal. On était encore loin du compte. Pourtant, on l’observe depuis longtemps, gesticuler et pérorer, entre la boxe thaï, le paintball, la moto, le patriotisme folk, la bière, et sa carrière d’amant retraité des armes, du service d’ordre du Front National à la section de recherches de Villeneuve d’Ascq, sa carrière de politicard avortée, de ses alliances avec Serge Ayoub, leader de troisième voie et des jeunesses nationalistes révolutionnaires à (...)

    #En_vedette #Histoire_du_bocal

  • Bar La Pirogue : « Dégage sale pédé ! »
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/931-bar-la-pirogue-degage-sale-pede

    Dans le Vieux Lille, La Pirogue est un bar traversant entre la rue de Weppes et la rue Jean Jacques Rousseau. Dans cet établissement ouvert depuis une vingtaine d’années, tous les ingrédients seraient réunis pour passer un bon moment si le personnel n’avait pas la cogne un peu facile, transformant le moment festif en cocktail explosif.

    #En_vedette #Histoire_du_bocal

  • Le journalisme sacrifié La Brique - AF - 9 Mai 2017

    La Voix du Nord fait rarement sa Une sur les plans de licenciements ou alors pour critiquer les syndicats et les manifestant.es, créer des « casseurs » et sanctifier le patronat. Quand il s’agit de sa propre liquidation, c’est le vide sidéral. Pourtant un plan de licenciement concerne directement les 700 salarié.es du groupe VDN, 178 vont perdre leur emploi dont 55 journalistes. Pour la holding Rossel, propriétaire de dizaines de quotidiens, un journal se doit d’être rentable. Le combat des syndicats était-il perdu d’avance ?

    La Voix du Nord n’est qu’un des petits rouages de la grosse machine de presse du groupe Rossel. Ce consortium belge possède plus de 160 filiales, dont des dizaines de quotidiens régionaux belges et français parmi lesquels La Voix du Nord, Nord Éclair, La Meuse, L’Aisne nouvelle... En gros quasi toute l’information belge et les quotidiens du Nord-Pas de Calais-Picardie sont à leurs bottes. Le groupe possède aussi dans le Nord les quotidiens gratuits 20 minutes et Direct Matin, des radios (RTL Belgique), des chaînes de TV (Wéo, TV News) . Autant dire que si la famille Hurbain, à la tête de cet ensemble à 560 millions d’euros de chiffre d’affaires par an, ne veut pas qu’une info sorte, elle ne sera pas publiée.

    La Voix du Nord n’en est pas à son premier plan « social ». En 2000, le journal tombe partiellement entre les mains de Rossel. Une grève de dix jours est alors organisée mais la lutte ne payera pas. Dassault (2004-2005) rachète le titre puis le revend l’année suivante à Rossel. Le groupe fait fusionner les deux quotidiens La Voix du Nord et Nord Éclair et débarque les anciens dirigeants empêtrés dans les affaires de revente d’actions1. En 2008, le groupe VDN SA rachète Le Courrier Picard puis L’Union et L’Est Éclair en 2012. Début 2017, la direction annonce un plan de licenciement de 25 % des effectifs du journal, 170 personnes vont être virées.

    Alors que La Brique se paye le traitement journalistique de La Voix du Nord depuis sa création, Robert2, journaliste dans le quotidien depuis 20 ans, a pourtant accepté de répondre à nos questions.


    Télécharger la carte en A3 : http://labrique.net/images/numeros/numero50/rossel_carte.pdf

    Première application de la loi travail

    Pour pouvoir licencier, l’entreprise a trois mois maximum pour négocier les départs volontaires ou les conditions de licenciement avec les syndicats. . . . . .

    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/895-le-journalisme-sacrifie

    #Journalisme #Presse #médias #la_voix_du_mort #La_Brique #Nord_Éclair #La_Meuse #L_Aisne_nouvelle #Le_Courrier_Picard #L_Union #L_Est_Éclair #Rossel #RTL_Belgique #Wéo #Le_Soir #Hurbain

  • Le houille, une usine à gaz
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/867-le-houille-une-usine-a-gaz

    À la fosse d’Oignies, le 20 décembre 1990, les mineurs effectuent une dernière extraction de houille. Elle marque la fin de l’exploitation charbonnière du Nord-Pas de Calais. Ces deux siècles d’exploitation minière ont laissé un paysage indéniablement remodelé, des taux de maladies et de cancers largement supérieurs à la moyenne nationale et un chômage record. On pensait que cette histoire d’exploitation du sol et des hommes était bel et bien enterrée, que les leçons du drame avaient été tirées. Mais c’était sans compter sur quelques têtes dures aux dents longues pour rouvrir, outre nos cicatrices, les sous-sols.


    Le gaz de couche est aussi appelé gaz de houille. Contenant essentiellement du méthane, il est piégé jusqu’à 2000 mètres de profondeur dans la roche de charbon. Il fait partie des gaz naturels « non conventionnels » – c’est-à-dire qu’on ne le trouve pas sous forme de poche – prisonnier dans les couches de charbon. Le gaz de couche n’a rien à voir avec le gaz de mine qui s’échappe naturellement dans les anciennes galeries, le fameux « grisou ». De nos jours, l’extraction de celui-ci est nécessaire pour purger le sol et éviter les explosions et les contaminations. Dans le Nord, cette gestion de l’après-mine est assurée par l’entreprise Gazonor, spécialement créée à cet effet après la fin de l’exploitation charbonnière.

    Un puits sans fonds

    Inspirés des expériences nord-américaines des années 2000, une série d’investisseurs cible l’industrialisation massive du gaz de couche dans les anciennes régions minières, y voyant une manne potentielle. Le hic, c’est que l’exploitation industrielle de notre sous-sol implique de faire appel à la fracturation hydraulique. Le procédé consiste à envoyer de l’eau pressurisée dans les sous-sols, ainsi qu’une série de produits chimiques, dont les plus nocifs sont l’arsenic, le chrome, le lithium, le mercure, le radium, le strontium, le baryum, etc. Après les mines en plat de résistance, vous reprendrez bien un cocktail de souche ?

    Dans le bassin minier, du côté d’Avion et de Divion, l’exploitation minière des deux derniers siècles a déjà causé des mouvements de terrains, des infiltrations, des affaissements, des tassements, des inondations et des coulées de boues Les maladies liées aux activités de l’époque minière sont toujours plus importantes : cancers, maladies pulmonaires... C’est ici, dans ces terres marquées par le charbon, que la Française de l’énergie (voir encadré) s’est implantée, souhaitant y faire son beurre. En forant toujours plus profondément, l’entreprise augmente les risques de contaminations, et donc de maladies pour les habitant.es.

    #la_brique #presse #charbon #mine #bassin_minier #Pas_de_Calais #HDF

  • « La Voix du Nord » veut supprimer 178 postes sur l’autel du numérique - Libération
    http://www.liberation.fr/futurs/2017/01/04/la-voix-du-nord-veut-supprimer-178-postes-sur-l-autel-du-numerique_153904


    Oh, là là, mais quelle #surprise !

    « Les gens sont abasourdis », constate un représentant du personnel de la Voix du Nord, lui-même sous le choc. L’information a fuité dans Les Echos mardi soir : le quotidien régional prévoit de supprimer 178 postes sur 710, soit 25% des effectifs du vaisseau amiral du groupe de presse nordiste appartenant au voisin belge Rossel (le Soir). La direction du journal refuse de s’exprimer sur le sujet, mais confirme qu’un comité d’entreprise extraordinaire est convoqué pour le 10 janvier.

    Cela faisait déjà un moment que des rumeurs de #restructuration circulaient au siège de la Voix du Nord, à Lille, mais l’ampleur du plan social choque. D’autant que le journal est bénéficiaire. « La situation comptable est bonne, avec 5 millions d’euros en résultats nets d’exploitation. Certes, le chiffre d’affaires est en baisse, mais il n’y a rien qui doit conduire à un PSE »,confie ce syndicaliste. Un salarié du journal s’étonne d’ailleurs : « Je croyais qu’on ne pouvait pas faire un plan social quand on fait des bénéfices. » Mais la loi El Khomri, au décret publié le 10 décembre, fixe les cas où une entreprise peut procéder à des #licenciements économiques en cas de baisse des commandes ou du chiffre d’affaires.

    • Quel est le malade mental qui a pu imaginer une piste cyclables pareille ?

      Envoyer les vélos à contre sens des voitures, faut être fou.
      Passent leurs temps en réunion, dans les mairies, les hôtels régionaux, sans jamais être dans la réalité.
      Sont même jamais allé aux pays bas voir comment il faut faire.

      Ne savent que détruire et pousser les un(e)s contre les autres.

      http://www.mulhouse-alsace.fr/sites/default/files/styles/vie-quotidienne/public/upload/visuels/vie_quotidienne/velo-page.jpg?itok=vNMDL9Iy

    • « Le contre-sens cyclable est prôné par les assos de cyclistes. » 
      Le contre-sens cyclable : Porte bien son nom !

      Depuis quand les administrations locales mettent elles en projet les besoins, les idées des associations ? ? ? ?
      Ça se saurait !

      Sur Lille, voir par exemple les difficultés des APU du vieux Lille, celle de Fives.
      Lire aussi : http://labrique.net/index.php/thematiques/politicaille/831-le-business-du-social

      Je vis dans la région Lilloise, j’ai toujours pratiqué le vélo, depuis le Lycée où je me rendais en vélo.
      Je n’ai pas attendu décathlon pour découvrir la bicyclette.

      En Belgique, aux Pays-Bas, le vélo est intégré en site propre dans les voix de circulation.

      Dans le région Lilloise, l’intégration de pistes cyclables en site propre aux nouvelles voix de circulation est l’exception, depuis la construction de Villeneuve d’Ascq.
      Les voix de circulation automobiles sont parfois réduites par des aménagement de terre-plein, JAMAIS par des pistes cyclables en site propre.
      On remarquera qu’il y a de plus en plus de petits rocades afin que les voitures circulent, mais PAR OU ALLER QUAND ON EST EN VELO ? et que l’on ne connait pas les anciennes routes ?
      Y a pas de GPS pour vous guider.
      Curieux que personne n’y pense.

      Les pistes cyclables, sites propres ou autres ne sont jamais nettoyées, gravillons, déchets, crevaison assurée . . . . idem pour les fabuleux contre-sens cyclables.
      On se fiche de qui ?

      Les budgets sont absorbés par le v’lille qui fait bien vivre les amis, les grands publicistes, les agents immobiliers, les asso amies.

      Le v’lille, n’équilibre ses comptes qu’à Lille, pas à Roubaix, Villenneuve d’Ascq, Tourcoing.
      Des millions d’euros à la poubelle.

      Il n’y a pas que cela.
      Villeneuve d’Ascq, Rue de Wasquehal.
      Une rue dans un état impeccable.
      La semaine dernière, le goudronnage a été refait, afin (d’après un conseiller municipal) de pouvoir faire ce marquage de piste cyclable au sol.
      Un demi million d’euros à la poubelle !
      Une rue parallèle existe à 30 mètres, dans le bon sens ! ! ! ! !
      Consternant !
      Remarque : Dans cette rue au moins 2 maisons n’ont pas de toilettes.

      A part regarder le tour de France, et applaudir le Paris-Roubaix, que font les soit disants associations de cyclistes sur Lille ?

      Il y a des asso qui ont pris conscience de certaines choses, exemple Dunkerque Atelier d’initiation à la carte de cyclabilité (Dunkerque) https://dunkerque.demosphere.eu/rv/656
      Va t il avoir des panneaux directionnels pour les vélos ?
      Pas précisé.

      Des élu(e)s et soit disants représentants d’usager(e)s médiocres, méprisantEs et méprisables, et corrompu(es) qui mettent brillamment en principe, le néolibéralisme, tout le monde contre tout le monde, sans oublier des représentants d’assos qui ne sont là que pour pavaner, et postuler au pouvoir. Un tradition dans le Nord. http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/139-les-bourgeois-prennent-le-pouvoir

      Le contre-sens cyclable porte bien son nom !

      Un bon vélo d’occasion, allez en Flandres (sur la cote), aux Pays bas, suite à la ruée vers les vélos electriques, bécanes haut de gamme, Batavus et autres, pour 100,150 euros.

  • Ateliers Populaires d’Urbanisme : un toit c’est un droit ! La Brique , Harry Cover, Panda Bear
    http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/815-ateliers-populaires-d-urbanisme-un-toit-c-est-un-droit

    Les APU se mettent en mouvement. Une manifestation a eu lieu devant le conseil de la Métropole européenne lilloise (MEL) durant la signature du plan contre l’habitat indigne. Une autre est prévue pour la mi-juin devant le Conseil départemental pendant le vote des subventions.

    Entrez au tribunal de grande instance, demandez le tribunal des loyers. Vous pénétrez dans une grande salle au sous-sol. Le juge assis au fond murmure dans son micro, vous n’entendez rien, la scène est seulement audible pour les quatre avocats présents, ceux de LMH, de Villogia, de Partenord et du PACT. De manière industrielle, les familles défilent, cris d’enfants et poussettes les suivent. Les avocats se penchent sur le « comptoir » du juge dans un climat de collusion. Rarement, les familles viennent accompagnées d’un avocat.

    « Évidement, on incite tout le monde à aller voir ce genre de scènes trop souvent passées sous silence ». Voilà la phrase d’indignation sur laquelle pourrait entièrement reposer un engagement militant en faveur du mal logement. « Le pire c’est qu’aujourd’hui les bailleurs publics expulsent plus que le privé » déclame Gérard de l’Atelier Populaire d’Urbanisme (APU) du Vieux Lille. L’APU gère entre 5% et 10% des jugements sur les conflits autour du logement. Créés à la fin des années 70, les APU se fixent plusieurs missions : contrer les expulsions, lutter pour l’habitat salubre, résister aux abus des propriétaires.

    Dans le domaine du logement comme dans celui du travail, même si des législations existent, l’avantage est rarement en faveur du locataire. Si dans la loi le contrat entre locataire et propriétaire doit être « équilibré » , dans les faits, ce sont les proprios qui fixent le loyer et ajoutent de multiples contraintes. « Notre travail, c’est d’être des syndicalistes du logement » conclut Gérard. Depuis sa création en 1979, l’APU du Vieux-Lille a aidé plus de 10 000 familles.

    . . . . . . .
    #Dal #Droit_au_logement #Lille #Fives #APU #Ateliers_Populaires_d_Urbanisme #urbanisme

    • La voix du mort.
      Voir les commentaires sur ce drame.
      Plus c’est ignoble, plus longtemps ça reste sur l’article.
      Voir aussi par exemple ce titre d’article :
      CAF : 247 millions d’euros de fraude détectés en 2015, une hausse de 18 %

      Au hasard, d’autres titres d’article :
      – Unité de déradicalisation de Lille-Annœullin : les sept détenus apprécient le confort
      – La Grande Guerre vue de Roubaix : drôles d’histoires de cochons
      – Le logo des Hauts-de-France, c’est pour ce vendredi ou pour plus tard ?

      Mais aussi : La Voix de la Police, votre quotidien local
      http://labrique.net/index.php/thematiques/histoires-du-bocal/811-la-voix-de-la-police-votre-quotidien-local

    • Ça va mieux. 398 euros par mois pour une femme et ses deux enfants.

      « À part me dire que je dois demander une #pension_alimentaire au papa de mes enfants, je n’ai rien de plus. La CAF m’a même supprimé mon APL », nous avait-elle répondu. Encore un peu plus fatiguée par ses problèmes qui s’accumulaient et dont elle ne voyait pas d’issue. Sans RSA, sans APL, Émilie n’avait plus que l’allocation enfant handicapée belge pour vivre (398 euros), et nous avait dit doucement, sans s’énerver, « être à bout », ne plus savoir « comment s’en sortir ».

      #suicide #allocataire #CAF #RSA #APL

    • Ah merci de remonter cette affaire en tête des préoccupations, un moment j’ai cru que les seenthisien·es s’inquietaient plus des standards du HTML5

      Concernant « À part me dire que je dois demander une #pension_alimentaire au papa de mes enfants » oh ben merde, ça dure encore ce #sévice_administratif ? j’y ai eu droit. Tu sais, quand t’as déjà réussi à virer le mec, t’es pas encore sortie de l’auberge, car même s’il fait l’autruche t’as pas envie de te le mettre à dos quand tu as personne pour t’aider. T’es juste en plein #désespoir, tu bouffes déjà ton échec de vie, l’amour s’est arrêté, tu survis, et tu sais plus comment élever tes mômes et bouffer. Alors, si il peut le/la/les prendre le week-end, tu ravales ta fierté, tu te dis que tu souffles au moins un peu, mais non, t’as un robot CAF devant toi qui lit la prescription de juriste pour t’enfoncer un peu plus et te demande de l’attaquer.
      Misère, j’ose pas imaginer ce que ça peut être quand en plus ton enfant est handicapé.
      #mère_isolée #faites_des_enfants_qui_disaient

    • Si tu acceptes d’attaquer le père en justice (la CAF peut aussi le faire pour toi il me semble) et quand il est prouvé qu’il n’a pas les moyens de payer une pension, alors seulement la CAF verse une aide de pension forfaitaire. Faut pas rêver non plus, en tout cas pour moi, il y a 15 ans, ça s’élevait à environ 100€ … (si, si, par mois) j’ai préféré renoncer tellement je trouvais ça lamentable.

      Mais si tu refuses de mener le père en justice, la CAF ne te verse pas ce forfait.

      Je ne sais pas comment ça a évolué, ce qui m’avait choqué, c’est aussi la façon dont ça avait été présenté dès le premier entretien CAF. Parce que oui, à un moment tu vas retrouver l’envie d’agir, mais quand tu connais la justice et ses lenteurs, que ton couple s’est séparé violemment, tu veux juste de l’air et du temps. Perso, j’ai attendu 5 ans avant d’agir, et je l’ai trainé en médiation familiale, c’est vraiment bien cette possibilité, mais il faut être un peu apaisé pour mener l’autre à grandir, tu peux faire un contrat écrit avec le père aidé de l’intervenant puis passer ensuite devant le juge. Bon, la première fois où il a versé les 150€ dont on avait convenu, il n’a pas pu s’empêcher de me dire « Tiens, c’est pour le racket », la môme avait 7 ans … la fois suivante, il avait mon RIB pour que je m’évite de péter un cable.

    • C’est totalement dégueulasse que le versement des prestations soient conditionné au lancement d’une procédure faute de quoi la #pension-alimentaire est pas versée, sous couvert de « ne pas accorder de droits sans avoir ouvert au préalable tous les droits accessibles » (pour limiter les #indus ultérieurs et freiner l’accès aux #allocations). Pas de tunes si on se fait pas la guerre. Cette contrainte succède élégamment à celles de la vie maritale et en rajoute sur celles qui pèsent déjà sur la séparation, cf @touti). Les modalités facilitées qui ont été créées (autoriser la CAF à poursuivre), si elles ont des effets dans d’autres cas, sont avant tout une manière de susciter/entretenir la #guerre_entre_pauvres, « à une - adossée à l’#état - contre un ». On affiche ses bonnes intentions : assurer un partage, aussi minimal soit-il, des responsabilités parentales implique de contraindre des femmes à se faire les agentes d’un processus de #judiciarisation.

      #micropolitique #féminisme_alibi_de_l'État