François Hollande en Algérie pour parler économie et sécurité
▻http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/06/15/francois-hollande-en-algerie-pour-parler-economie-et-securite_4653917_823448
Le président François Hollande est attendu à Alger lundi 15 juin pour une brève visite à l’invitation de son homologue Abdelaziz Bouteflika, un important partenaire économique et un interlocuteur de premier plan sur les crises malienne et libyenne.
Lire Jean-Pierre Séréni, « En Algérie, rien ne change... sauf la société »
▻http://www.monde-diplomatique.fr/2014/04/SERENI/50338
Et Pierre Daum, « “Tout ce qu’ils nous proposent, c’est de devenir flics !” »
▻http://www.monde-diplomatique.fr/2014/04/DAUM/50339
Mabrouk, Khaled, Hamza et leurs amis font partie des millions de jeunes sans emploi dont les responsables politiques et les médias parlent à longueur de journée. Le pays compte trente-huit millions d’habitants, dont 57 % ont moins de 30 ans (contre 36 % en France). Selon l’Office national des statistiques (ONS), il n’y aurait qu’un million deux cent mille chômeurs — soit un taux de #chômage officiel de 9,8 %, équivalent à celui de la France —, dont 70 % de moins de 30 ans. Ce chiffre paraît étrangement bas. Il masque une réalité de non-emploi bien plus importante. En #Algérie, 83 % des femmes déclarent ne pas être à la recherche d’un #emploi (contre 34 % en France). Elles n’entrent donc pas dans les statistiques du chômage.
N’y entrent pas non plus les étudiants, dont le nombre est passé en vingt ans de cent quatre-vingt-quinze mille à un million deux cent mille grâce à une politique de construction effrénée de nouvelles universités, au détriment de la qualité de l’enseignement. (…) En définitive, pour se faire une idée plus précise du chômage en Algérie, mieux vaut considérer le nombre de personnes occupant réellement un emploi : dix millions huit cent mille, soit 28 % de la population totale (contre 40 % en France). Si l’on retire les jeunes en « préemploi », on tombe à 25 %. [#st]
▻http://zinc.mondediplo.net/messages/2639 via Le Monde diplomatique