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  • Disparition du Boeing #MH370 : l’hypothèse scientifique / Sputnik France - Actualités - Prises de Position - Radio
    http://fr.sputniknews.com/sci_tech/20150612/1016528759.html

    « Ce qui s’est passé avec le MH370 et ses passagers restera sans doute un mystère jusqu’à ce qu’un jour quelqu’un découvre la boîte noire de l’avion et la décode. Notre expertise révèle que le Boeing est probablement tombé dans l’océan en piqué », déclare Goong Chen de l’Université du Texas A&M à Doha (Qatar).

    Chen et ses collègues, dont le mathématicien russo-qatari Alexeï Sergueïev, sont arrivés à cette conclusion en essayant de simuler la chute de l’avion MH370 à l’aide des superordinateurs EOS et RAAD au Texas et au Qatar.
    Selon les explications des chercheurs, la chute d’un objet dans l’eau à une grande vitesse et selon un certain angle s’accompagne de deux phénomènes que nous ne remarquons normalement pas — une « bulle » d’air autour de l’objet en chute qui l’accompagne sous l’eau, et une sorte de « bosse » d’eau très condensée qui évolue avec l’objet qui coule.

    Suite à ces deux phénomènes, comme l’ont démontré les simulations de Chen et de ses collègues, l’avion ne coulera pas immédiatement, et une partie de ses débris, du carburant et des liquides techniques restera à la surface. Un tel scénario se produira selon presque tous les angles d’entrée de l’avion dans l’eau et à plusieurs vitesses, ce qui incite les chercheurs à penser que le MH370 a pu tomber dans l’océan en fort piqué.
    Les calculs répétés des superordinateurs ont confirmé qu’un tel scénario conduisait à des conséquences potentiellement identiques au scénario du MH370 : l’avion aurait pu couler dans les eaux de l’océan Indien en ne laissant aucune trace, et son fuselage rester pratiquement intact — pendant la chute, seules les ailes se seraient brisées mais, ayant une grande masse, elle auraient vite coulé au fond de l’océan.

    Article (téléchargeable) publié dans les Notes of the American Mathematical Society d’avril 2015. Résultat de la modélisation de la pénétration de la surface de l’eau en dynamique des fluides et de la comparaison des 5 variantes simulées ; le piqué vertical est la seule des hypothèses testées qui conduit à l’absence de débris en surface.

    Assez étrange, puisque dans la simulation la vitesse verticale est retenue autour de 20 m/s, sachant qu’une vitesse supérieure à cette valeur provoque la dislocation instantanée de l’appareil…
    http://www.ams.org/notices/201504/index.html

    à noter dans le même numéro, la reprise d’un article sur Grothendieck paru dans le numéro d’octobre 2014 de la revue Inference : International Review of Science, en anglais et en français

    Alexander Grothendieck
    Un pays dont on ne connaîtrait que le nom
    http://inference-review.com/article/un-pays-dont-on-ne-connaitrait-que-le-nom