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  • Je ne vous pardonnerai pas - Robert Bonamy

    https://vimeo.com/409446101

    Lettres de cinéma - La Cinémathèque française
    https://www.cinematheque.fr/article/1539.html

    Pour la première fois depuis 1895, le public se retrouve privé de projection, de faisceau lumineux sur un tissu blanc, donc d’émotion collective. Ce n’était jamais arrivé, même en temps de guerre : personne n’a le droit de sortir de chez soi pour aller voir un film. La projection publique, l’invention des Lumière, le rêve de Méliès, l’accomplissement qu’attendent tous les cinéastes du monde entier depuis toujours, est interrompue pour la première fois. Comme tout s’arrête, c’est la production même d’images et de sons du monde qui est touchée.

    Plus de tournages, plus de montage, plus rien. Restent les plateaux des chaînes d’information et le stock infini d’images cinématographiques et télévisuelles.

    Alors, depuis un mois, des artistes du monde entier nous ont envoyé des cartes postales, des bouteilles à la mer, des films brefs comme un message, des films courts, conçus et fabriqués avec les moyens du bord, avec trois fois rien. Des cinéastes chevronnés, des acteurs, des monteurs et producteurs, de jeunes étudiants de la Femis ou de Louis Lumière, aussi.

    Nous avons réuni les vingt-huit premiers films reçus, sur notre chaîne Viméo. Vingt-huit films comme autant de fenêtres ouvertes sur Beyrouth, la Creuse, la place de la République, La Rochelle, Grenoble ou Saint-Ouen. Vingt-huit films comme autant de promesses, de lendemains qui filment.

    Les vingt-huit premières contributions ont été rassemblées sur notre chaîne Vimeo.
    https://vimeo.com/showcase/6974393
    Nous vous informerons régulièrement des nouveautés, sur cette page et sur nos réseaux sociaux : #lettresdecinema.

    #cinémathèque #films

    • 6:00 « La voilà ma méditation métaphysique : Vous êtes des chiens aveugles qui piétinez nos âmes sur l’asphalte du progrès. Vous êtes les fantômes d’un monde mortifère détruisant nos songes. Vous avez presque le monopole radical de la mort, je ne vous laisserai pas celui de la vie. »

    • Et sinon …

      @colporteur @grommeleur je ne suis pas allée voir, mais ça ne m’étonne pas, c’est la digne continuité d’un système avec des grandes écoles élitistes dans lesquelles renforcer son réseau. Rien que la formation au cinéma dans la plus prestigieuse école (Femis) ne rassemble que des fils et filles de et un paquet de bourgeois friqués qui n’ont jamais eu d’autres horizons à questionner que les leurs. Le populo peut ainsi s’esbaudir de les voir raconter leur propre histoire du monde dans des films où vivre dans 200m2 est leur norme. Le cinéma français a du caca de riches patriarches blancs qui lui emplit les yeux depuis trop longtemps et qui forme malheureusement des répétiteurs du même monde.

      Woo, c’est intéressant de regarder leur choix, sacré progrès, il y a au moins 10 réalisatrices sur les 58 films … ça laisse donc 80% à l’expression de la vision du monde par des hommes. Il faudrait regarder aussi la place laissée aux « minorités » nan, parce que je rappelle incidemment que les femmes sont une minorité à 51% …
      #avant #pendant #après #sexisme

    • Il y a malgré tout certainement des choses visibles parmi les films proposées, ceux qui ont eu la chance d’en découvrir, dites s’il vous plait !
      Oui pour les critiques, redoublées ici même par des faits documentés. Il suffit de chercher le patron ! #Frédéric_Bonnaud le plus souvent sans # pour vérifier que les petites mains salariées et précaires sont maltraitées
      https://seenthis.net/messages/456399
      https://seenthis.net/messages/460858
      https://vacarme.org/article2893.html
      que la prog est particulièrement insoucieuse des femmes https://seenthis.net/messages/639672
      https://seenthis.net/messages/644779

      sauf à exhiber stars, jeunes « actrices prometteuses », réal consacrées, à l’occasion.

      Il y a aurait par ailleurs beaucoup à dire (et il doit exister des textes ce propos) sur ce que porte cette institution de prestige comme définition de la culture, du cinéma (la programmation, le musée façon small Disney is beautifull ou je sais pas quoi), du public. Les modalités d’accueil que caractérise le sort de la cafet’ sous-traitée et sa hausse des prix (si ça coûte,,c’est plus chic...) qui avait traditionnellement pu être un lieu de flânerie et d’échanges (reste la pelouse en face, si il pleut pas)...

      #Institution_culturelle #Patron #cinéma

    • Je fréquente avec assiduité mais c’est pas un lieu où je me sens super bien. Ça sent le vieux garçon, c’est le seul endroit dans ma vie où les gens font des conversations racistes, classistes et anti-écolos à voix haute, sans gêne. Et je confirme que la cafet’, sans être confortable, est assez chère, le tout dans un quartier avec des offres de restauration très standardisées, chères et sans âme...