Bloom Association - L’imposture du label MSC

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  • Bloom Association - L’imposture du label MSC - Bloom Association
    https://www.bloomassociation.org/imposture-msc

    En instrumentalisant les petits pêcheurs côtiers dans sa communication, le MSC fait le greenwashing de la pêche industrielle et lui facilite, voire lui maintient, l’accès aux marchés au moment même où croît la défiance vis-à-vis des méthodes de production industrielle

    #label #pêche_durable #greenwashing


    www.bloomassociation.org/wp-content/uploads/2020/05/imposture-label-msc.pdf

    L’étude menée par BLOOM et ses coauteurs montre que les pêcheries certifiées « MSC pêche durable » sont très éloignées de la promesse initiale du label de garantir « qu’aucune méthode destructrice n’est autorisée ».9 En réalité, les méthodes de pêche les plus impactantes qui existent, comme les chaluts de fond et les dragues (voir page 6), ont représenté 83% des captures certifiées Msc entre 2009 et 2017. Même les plus grands navires-usines européens, atteignant 144 mètres de long, sont certifiés MSC. Rien d’étonnant à cela : le label Msc considère que seule la pêche à l’explosif et au poison, comme le cyanure, n’est pas « durable ». Tout le reste peut prétendre à une certification. Les critères du MSC permettent ainsi aux pratiques les plus impactantes d’être certifiées « durables ». Le cahier des charges n’a pas seulement été critiqué pour son laxisme et ses incohérences mais aussi pour son application partiale et entachée de conflits d’intérêts. Les vices, en amont comme en aval des processus de certification, ont fait l’objet de nombreuses critiques formelles, y compris de la part de BLOOM