• Yohanne Lamoulère avait traversé Marseille pendant le confinement lors de deux « passages à vide ». Un parcours qu’elle a renouvelé fin mai pour « Libération », au moment où la vie a peu à peu repris dans les rues de la ville, mais où la pandémie a laissé des traces. Une troisième série où la photographe s’est attachée « aux gens qui sortent » et surtout « à ceux qui se sont organisés pour la deuxième vague “sociale” qui se profile ». Si le virus circule moins, « la précarité, elle, ne va pas disparaître demain ».
    https://www.liberation.fr/france/2020/05/28/a-marseille-retour-a-l-anormal_1789530
    https://medias.liberation.fr/photo/1315799-dsc_1950.jpg?modified_at=1590660074&picto=fb&ratio
    https://seenthis.net/messages/851581

    #Yohanne_lamoulère #Marseille

  • JO 2024 : le vote pour la piscine olympique bat un record de vitesse - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2020/05/15/jo-2024-le-vote-pour-la-piscine-olympique-bat-un-record-de-vitesse_178852

    Maître d’ouvrage du Centre aquatique international, la métropole du Grand Paris a validé son attribution à Bouygues au cours d’un scrutin quasi sans débat.

    A 16 h 39, lors de la première réunion du conseil métropolitain post-déconfinement, Patrick Ollier, président de la Métropole du Grand Paris (MGP) et maire LR de Rueil-Malmaison a chouiné : « Ce conseil a été organisé pour le centre aquatique olympique et on en est encore loin… » De fait, ce n’est qu’à 18 heures qu’il a enfin été question de la piscine des #JO_2024, après de longs débats sur la pertinence d’une dotation de solidarité qui atterrira dans les caisses de toutes les communes de la métropole même riches (Paris a refusé sa part).
    45 secondes chrono

    Afin de rattraper le retard, Laurent Rivoire, vice-président de la MGP et maire UDI de Noisy-le-Sec chargé du dossier, a procédé à une présentation accélérée de cet équipement pour lequel « il y avait trois candidats, puis l’un s’est retiré et, finalement, #Bouygues a été retenu avec un projet de 147 millions d’euros ». Et d’enchaîner : « La métropole participera pour un peu moins de 40 millions, le fonctionnement se monte à 2,3 millions annuels, les travaux auront lieu de 2021 à 2023, le centre accueillera les championnats d’Europe de natation en 2026. Enfin, dans le cadre du plan "Savoir nager en Seine-Saint-Denis", la métropole participera au financement de sept piscines. » 45 secondes chrono.

    « Nous revenons de très loin, a soupiré d’aise le président Ollier. Personne ne pensait qu’on arriverait à ce résultat : nous y sommes arrivés, par force de volonté. La Solideo a approuvé notre choix hier et je te remercie Laurent, parce que ça n’a pas été facile. » Patrick Ollier se félicite d’avoir fait baisser les prix. « Nous étions très loin de la cible, dit-il. Elle était à 147 millions. Nous sommes à 147 millions. »

    Yves Contassot, conseiller de Paris et écologiste, s’apprête à parler quand le président lui coupe la chique : « Il y en a qui vont partir, on n’aura pas le quorum… Tu peux intervenir après le vote, non ? » Contassot : « Non. » Chez les Verts, les Jeux olympiques ne font pas consensus. Sur la piscine, Contassot fait ce constat : « Pour des Jeux qui durent quelques jours, il faut dépenser une fortune alors que la France reste en retard dans l’apprentissage de la natation. C’est le syndrome du TGV. » Trois minutes plus tard, le « vote historique », comme dit Patrick Ollier, était plié.

    @marclaime

    • Pour info, il y a une piscine olympique à Saint-Germain-en-Laye. Intégralement rénovée en 2018/2019 !
      Mais depuis sa construction en 1977 elle n’a jamais accueillie aucune compétition ! Les élus locaux (c’est une piscine intercommunale) arguant que ces dernières sont sources de désagréments (indisponibilité) pour les usagers (leurs électeurs) lesquels ont bien-sûr besoin d’un bassin olympique pour faire trempete... Ben oui quoi on est dans l’ouest parisien.

  • Je ne suis pas fan de Trudeau, mais je remarque qu’après son petit sketch (20 secondes silence) pour (ne pas) dire ce qu’il pense des positions de Trump, il ajoute ceci :
    https://nationalpost.com/news/canada/as-u-s-boils-over-trudeau-says-systemic-racism-in-canada-must-be-addre

    “But it is a time for us as Canadians to recognize that we too have our challenges, that black Canadians and racialized Canadians face discrimination as a lived reality every single day.

    “There is systemic discrimination in Canada, which means our systems treat Canadians of colour, Canadians who are racialized, differently than they do others.”

    En France on en est encore à :
    https://www.liberation.fr/france/2020/05/28/laurent-nunez-le-racisme-n-a-pas-sa-place-dans-la-police_1789710

    Le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur défend des forces de sécurité mises en cause pour leur action pendant le confinement et réfute la défiance d’une partie de la jeunesse et des mouvements sociaux.

    • Je ne comprends pas qu’on puisse monopoliser la machine judiciaire pour interdire à une personne d’exprimer son ressenti.

      Quand tu dis « je me sens ceci » ou « je ne me sens pas cela », je ne vois pas comment, cela peut être attaquable, comment quelqu’un d’autre — et à forciori une institution — peut te dire  : « non, tu as tort, tu ne ressens pas ça, tu n’as pas le droit de ressentir ceci, tu dois ressentir cela, ton ressenti offense telles personnes ou valeurs… »

    • @monolecte Alors autant je pense que les personnes racisées ont à la fois raison et le droit de dire qu’elles ont peur, autant le côté « exprimer son ressenti donc pas de poursuites » ne me semble pas totalement défendable.

      Si quelqu’un va à la télévision et déclare : « quand je croise un arabe dans le métro, je me sens menacé/en danger », « si j’apprend qu’un commerçant est juif, j’ai peur de me faire arnaquer », je pense qu’il est légitimement passible de poursuites.

      (Après, deux poids deux mesures tout ça, le type qui a explicitement dit qu’il préférait descendre du bus quand il y a une femme voilée, je ne crois pas qu’un ministre ait annoncé qu’il allait porter plainte.)

    • Il nous faudrait un philosophe, dans le coin.

      Je te suis parfaitement dans ce que tu dis (le mec utilise son ressenti pour exprimer une pensée raciste), mais de la même manière, je me sens menacée quand je croise un chasseur ou un skin. Ou une femme se sent généralement menacée dans l’espace public.

      Oui, je vois qu’il y a la dissymétrie oppresseur/opprimé, mais il y a un loup à attaquer un sentiment.

  • Extrême droite et écologie : « Le localisme est une manière de s’adapter à la demande électorale » - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2020/05/19/le-localisme-est-une-maniere-de-s-adapter-a-la-demande-electorale_1788879

    Selon l’historien Nicolas Lebourg, coordinateur de la chaire « citoyenneté » à Sciences Po Saint-Germain-en-Laye, « pour beaucoup à l’extrême droite la question de la société multiethnique et multiculturelle est le seul vrai sujet »

    Peut-on résumer la montée en puissance de l’écologie dans le discours d’extrême droite à une passade opportuniste ?

    Cela dépend des courants et des générations. Si on remonte à 1968, les radicaux d’extrême droite ont cherché un second souffle en tentant de reprendre des mots et des thèmes des gauches à la mode dans leur pays : en Italie avec le maoïsme, en France avec le trotskisme, aux Etats-Unis avec la contre-culture et en Allemagne avec l’écologie. Les radicaux allemands de l’époque se revendiquaient aussi beaucoup d’Otto Strasser, un cadre important du parti nazi qui avait fait scission avant la prise du pouvoir par Hitler et qui défendait une union européenne régionalisée avec une économie partiellement socialisée. Ce thème de la défense des communautés locales a souvent servi de passerelle. Certains ont complètement évolué, par exemple Henning Eichberg qui avait théorisé le concept d’ethnopluralisme et est devenu un homme de la gauche écologique. Chez les néonazis américains, c’était intégré à la passion antisémite, le racisme étant aussi le culte d’un état de nature fantasmé ; et à la fin des années 1970 en France, on a des néonazis eurorégionalistes très écologistes. Quand au Front national, il a eu un grand mal à considérer que la blague rituelle sur les « écologistes pastèques » (« verts à l’extérieur et rouges à l’intérieur ») ne suffisait pas à solder la question de l’écologie. Quand le FN des années 1990 parlait d’écologie, c’était une manière d’euphémiser un discours sur la race : pour beaucoup à l’extrême droite, la question de la société multiethnique et multiculturelle est le seul vrai sujet.
    Le localisme est-il un régionalisme ?

    Le localisme, ce sont plusieurs idées et pratiques différentes. Pendant des décennies, on a eu un débat dans l’extrême droite entre partisans d’une Europe des nations et des régions, parce que certains pensaient que la région correspondait mieux à l’identité du sol, du sang, de la langue et de la culture. Le principe identitaire a fini par résoudre cette question avec l’idée que « tout ce qui est identitaire est nôtre ». La première génération des identitaires voulait une Europe des régions, « l’Europe aux cent drapeaux » selon la formule d’un ex-collaborateur breton qui était aussi citée chez les Verts des années Waechter. Maintenant les jeunes identitaires n’opposent plus l’attachement aux identités locales et nationales.

    C’est un tournant, qu’une grande partie de l’extrême droite se mette à l’écologie ?

    Le principe du localisme permet de tout fédérer : écologie et ordre ethnoculturel. Philippe Vardon s’intéressait aux « circuits courts » bien avant la direction du PS. Pour le FN en revanche, le localisme est surtout une manière de s’adapter à la demande électorale : depuis les élections locales de 2015, il est clair que la critique de l’aménagement du territoire est un bon argument pour le FN. Marine Le Pen en a fait une offre politique cette année en parlant de « démétropolisation », un terme qui veut éveiller l’écho de la « démondialisation » d’Arnaud Montebourg. Cela fait une offre politique assez cohérente, où le rejet des flux migratoires et des élites est intégré comme élément d’un horizon positif, élément de propagande essentiel qui avait terriblement manqué à Marine Le Pen en 2017.

    Lien avec
    https://www.liberation.fr/france/2020/05/19/ecologie-l-extreme-droite-se-camoufle-en-brun-et-vert_1788880

    #extrême_droite #fascisme #écologie

  • Quand Mme Jadot pleure sa mère dans Libé...

    La suffisance de la bouffonne le disputant à la complaisance du journaliste, ça promet pour le nouveau-nouveau-Libé post Drahi...

    (En réalité Drahi va se débarrasser du boulet en l^chant qq dizaines dse millions d’euros, ensuite l’affaire n’étant pas viable va disparaître après les habituelles jérémiades indignées).

    On trouvera dans cet « entretien » le catalogue complet des niaiseries professées par cette engeance, dont la lecture suscite une consternation qui le dispute à la franche hilarité...

    https://www.liberation.fr/france/2020/05/22/isabelle-saporta-le-second-tour-des-municipales-se-jouera-sans-moi_178913

    • @marclaime :

      Pourquoi cette colère ?

      edika, dirait : #pourquoi_tant_de_haine ?

      C’est peut-être niais, mais c’est aussi bien commode de l’évacuer en traitant l’auteure de bouffonne

      J’ai déposé mes gamines à l’école avec la peur au ventre, comme des milliers de parents, et aujourd’hui, on m’explique tranquillement que tout va s’arranger et qu’on pourra aller voter dans les écoles. Je suis effondrée par ce manque de vision. On a une chance unique de réfléchir sur la place des villes, des régions, des transports… mais au lieu de ça, les barons pensent à leur siège.

      Tu ne l’aimes pas, sans doute, encore moins son compagnon et, encore plus bas dans ton estime, le journal qui héberge son interview, mais c’est moi qui suis consterné si ce constat déclenche ton hilarité.

      Mieux vaut ne surtout pas se poser la question de toutes ces personnes qui font vivre Paris mais qu’on rejette tous les soirs en banlieues. En Seine-Saint-Denis, par exemple, qui a été si durement touchée par le Covid. Mais qui s’en préoccupe de leurs allers et retours dans le RER ? Personne. On leur dit juste de pas reprendre leur voiture pour ne pas polluer ceux qui vivent à Paris. Plus d’un million de Franciliens ont quitté la grande ville pour rejoindre la France de la diagonale du vide, celle des gilets jaunes, celle qu’ils méprisaient parfois. Pourquoi ? parce qu’ils avaient peur de vivre dans cette ville trop dense, devenue folle. On répond quoi à toutes ces questions cruciales ? Rien. Après on s’étonne de la fracture avec les politiques et de l’abstention.

      Oui, Jadot serait probablement ravi d’accéder à une de ces baronnies ici décriées. D’une part, il semblerait qu’il ait publiquement renoncé d’avance à l’une des plus tentantes pour laquelle on le cite sous le manteau (mais en effet, l’histoire n’est pas finie), d’autre part elle n’est pas lui et enfin, à vomir avec tant d’énergie toute cette engeance, on finit par se demander si ne passeraient pas aussi dans ce dégeulis les habituelles niaiseries.

    • Qui est-ce qui a posé en Une de Paris-Match avec « son mec », avant d’aller couiner chez Gantzer, puis de le lâcher pour Villani ? La bouffonne a écumé toutes les rédactions parisiennes, y déployant un appétit sans limites pour les paillettes, avant que d’assouvir ses ambitions en jouant les Pompadour, déclenchant au passage un bordel sans nom chez EELV, pourtant expert en la matière. El là on fait pleurer Margot : les municipales sans moi ! MDR.

    • at Simplicimus : le passage que tu soulignes est particulièrement révélateur. Connaissant l’oiseau c’est précisément cet étalage de sentimentalité obscène, parfaitement joué et ajusté à l’air du temps qui soulève le coeur.

  • Audiences à distance au tribunal pour enfants : « C’est moins évident de canaliser l’échange » - Libération

    https://www.liberation.fr/france/2020/05/10/audiences-a-distance-au-tribunal-des-mineurs-c-est-moins-evident-de-canal

    Deux mois que les allées labyrinthiques du tribunal pour enfants de Bobigny (Seine-Saint-Denis) sont désertes. Dès lundi, ce calme quittera progressivement les couloirs envahis de dossiers pour laisser place à un semblant de monde d’avant, celui des salles d’attente grouillantes de familles et de cris d’enfants. Aux murs, des affiches préparent ce retour presque à la normale – « Merci de respecter au minimum une distance de 1 mètre » – et des pancartes condamnent un siège sur deux. « On n’est pas à l’arrêt », insiste Pascale Demartini, juge des enfants à Bobigny depuis septembre 2017.

  • Coronavirus : à Mayotte, des dépouilles à risque - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2020/05/15/coronavirus-a-mayotte-des-depouilles-a-risque_1788460

    Pour Christian Patrimonio, l’avocat qui représente la STPM, ses clients auraient subi « une exposition médicalement avérée au risque de contamination ». Le certificat de décès énonçait qu’il n’y avait « pas lieu de mise en bière immédiate », comme l’exigent pourtant les mesures nationales en cette période d’épidémie. Il a fallu un second document pour que la nécessité d’un cercueil hermétique soit reconnue afin d’acheminer le corps en métropole, où la défunte souhaitait être enterrée. Les plaignants ont déposé une requête contre l’agence régionale de santé (ARS) et le préfet de Mayotte, qui n’auraient pas pris les mesures adaptées. Le département, en zone rouge, est le seul de France à être encore soumis au confinement de sa population. Le tribunal administratif ayant rejeté la requête, le Conseil d’Etat a été saisi en appel.

    #Covid-19#France#Mayotte#métropole#décès#morgue#confinement#épidémie#corps#inhumation#circulation#migrant#migration#santé

  • Voilà, encore une énième tribune niant la dimension politique de l’écologie et appelant à la communion de tout le monde avec n’importe qui (c’est-à-dire, ici, avec M. le président de la RF) dans le grand sauvetage du Monde face au dérèglement climatique.
    Charbonnier en parlait hier dans une tribune : « L’écologie ne nous rassemble pas, elle nous divise » : https://seenthis.net/messages/853104. Mais c’est une évidence.

    La dernière mièvrerie est signée Stéphane Durand, directeur de la (très bonne) collection Mondes Sauvages, chez Actes Sud.
    Et ça donne une chute de ce style :

    Le rossignol et le loriot sont revenus de leur hiver passé en Afrique. Ils ont rejoint le merle. Jamais leurs chants n’ont été aussi précieux. La résistance a commencé. L’histoire est du côté de la vie. Alors, pour retrouver les « jours heureux », rejoignez-nous, Monsieur le Président !

    https://www.liberation.fr/france/2020/05/15/nous-ne-sommes-plus-seuls_1787563
    Ca vous fatigue pas vous ?

    #écologie_politique #dérèglement_climatique

  • L’Institut Montaigne souhaite une augmentation du temps de travail pour « rebondir face au Covid-19 »
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2020/05/06/l-institut-montaigne-souhaite-une-augmentation-du-temps-de-travail-pour-rebo

    Des journées de travail plus longues, un jour férié en moins, une semaine de vacances scolaires qui saute, un recours accru au forfait jour dans la fonction publique… dans une note publiée mercredi 6 mai, l’Institut Montaigne, un think tank libéral, plaide pour une augmentation du temps de travail après le confinement.

    « Les périodes de confinement strict ou assoupli, et la nécessité de travailler en coexistant durablement avec un virus en circulation vont bouleverser durablement nos organisations productives », peut-on lire dans cette note.

    Pour « rebondir face au Covid-19 », l’Institut Montaigne propose d’« assouplir quelques verrous juridiques persistants » en permettant aux entreprises de « déroger au temps de repos minimum [sic] quotidien de 11 heures minimum par jour ». Autre mesure suggérée : autoriser l’employeur « à titre temporaire (par exemple jusqu’en 2022) à imposer le rachat de jours de RTT pour les salariés au forfait sans majorations ».

    Travailler plus ? Une question de « patriotisme économique », assure l’Institut Montaigne
    https://www.liberation.fr/france/2020/05/06/travailler-plus-une-question-de-patriotisme-economique-assure-l-institut-

    Traditionnellement proche du patronat, l’Institut Montaigne qui fut fondé par l’ancien PDG et fondateur de l’assureur AXA Claude Bébéar, propose un « accroissement du temps de travail sans pour autant que la rémunération supplémentaire correspondante ne soit versée immédiatement par les entreprises ». Le versement différé des heures supplémentaires pourrait être intégré « dans la formule de calcul de la réserve minimale de participation versée l’année suivante », voire ultérieurement, avec éventuellement des contreparties comme la baisse de la rémunération des dirigeants.

    Autres mesures défendues, la suppression de jours fériés comme le jeudi de l’Ascension en maintenant les écoles ouvertes et la suppression à l’automne 2020 de la première semaine des vacances scolaires de la Toussaint. De quoi récupérer environ 0,5 point de PIB, soit « de l’ordre de 12 milliards d’euros de richesse supplémentaire par an ». Dans cette logique d’économies tous azimuts, la note suggère qu’une part plus importante des formations pourrait être réalisée en dehors du temps de travail, sans contreparties pour le salarié, qui resterait en droit de refuser cet aménagement.

    Le rapport en question :
    https://www.institutmontaigne.org/publications/rebondir-face-au-covid-19-lenjeu-du-temps-de-travail

    #covid19 #néo_libéralisme #Institut_Montaigne #déconfinement #travail_déconfiné #mange_ton_rapport

  • Les plages peuvent-elles être rouvertes le 11 mai ? - A quand la réouverture des plages ?
    https://www.letelegramme.fr/dossiers/a-quand-la-reouverture-des-plages/les-plages-peuvent-elles-etre-ouvertes-le-11-mai-05-05-2020-12547745.ph

    De son côté, le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner, invité dimanche du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI, a expliqué que « l’interdiction des plages ne vise pas à empêcher quatre personnes d’aller sur la plage, elle vise juste à empêcher que certains fassent 300 km pour aller sur les plages » et « l’attractivité des grands week-ends », alors que se profilent l’Ascension et le week-end de la Pentecôte.

    Allons bon. Encore une mesure punitive pour tout le monde, parce qu’on se méfie de sa propre population.

    • Le Sénat vote pour la réouverture des plages dès le lundi 11 mai :

      Les sénateurs originaires de départements rouges étaient plus réticents.

      Je vous remets la carte de France du même jour, et je vous invite à mesurer le nombre de kilomètres de plages situés dans les « départements rouges »…

      T’es réticent pourquoi, si tu n’as pas de plages ? À part la #moraline, je ne vois pas.

      Bon, sinon, l’« autorisation d’accès dynamique » ? Ça veut dire quoi ? Qu’on ne peut pas s’allonger sur le sable ?

      Je vais faire chier le sénateur de département rouge, mais ici, déjà aujourd’hui 6 mai, il fait 27°. Ne pas avoir l’autorisation de s’allonger sur le sable, alors que pendant le même temps on aura le droit de s’entasser dans les transports en commun, c’est vraiment histoire de dire aux gens qu’« ils ne sont pas en vacances » (règle #moraline numéro 1).

    • C’est cohérent avec le reste : on ne prend pas des mesures pour lutter contre le virus mais pour apprendre à les gens (qui sont cons) comment lutter contre le virus, quitte à ce que ce soit contradictoire. L’accès aux plages et lieux naturels est de cet ordre là : il y a déjà des mesures contre les déplacements trop lointains et pour la distanciation sociale, n’importe quel gendarme de St Tropez avec un peu de jugeotte (oxymore ?) pourrait faire appliquer ça (groupes trop gros, de foyers différents) mais il faut faire chier tout le monde (donc a priori plus les gens civiques qui suivent les règles) pour faire entrer dans la tête des derniers la partie des règles qui est utile... Prendre les gens pour les cons, j’ai toujours pensé que ça rendait tout le monde débile, donneurs d’ordres et pimpins.

    • (7) L’exécutif reste prêt à enclencher la « marche arrière » - Libération
      https://www.liberation.fr/france/2020/05/06/l-executif-reste-pret-a-enclencher-la-marche-arriere_1787615

      Castex a ainsi expliqué qu’un « plan de reconfinement » accompagnerait celui de déconfinement. Il a aussi confirmé que les plages resteraient fermées jusqu’à nouvel ordre : « Les ouvrir créerait une tentation, peut-être des migrations de personnes, a-t-il insisté. Nous n’avons rien contre les migrations de personnes, nous en avons contre la migration du virus. »

      On a bien fait de foutre le feu à Notre-Dame-de-Paris : sinon on aurait risqué des « migrations de personnes » tentées par cette attraction touristique.

      Parce que tu vois, le migrant en période de déconfinement, il fait du benchmarking d’attractions touristiques. La tour Eiffel, la plage, Notre-Dame…

    • Jean Castex a donc confirmé qu’il s’agit là bien plus d’un objectif économique qu’une motivation éducative puisque les collèges et lycées resteront, eux, fermés : « Si les deux parents d’un enfant de 9 ans travaillent, ça va poser des difficultés. Si on renvoie tout à septembre, on n’atteint pas notre objectif de remise à l’étrier de notre activité. »

      Enfin un peu d’honnêteté !