Defining My Own Oppression | Historical Materialism

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  • Defining My Own Oppression | Historical Materialism
    http://www.historicalmaterialism.org/articles/defining-my-own-oppression

    Neoliberalism and the Demands of Victimhood, by Chi Chi Shi

    Identity politics has come to the fore as the dominant battleground of contemporary Left politics. However, what is meant by ‘identity politics’ is often poorly defined and politically contentious. I contend that the meanings and uses of identity politics have shifted from the New Social Movement era, which has led to a theoretical confusion as to how we understand identity-based organising. On the one hand, the concept of ‘identity politics’ has been tarred with the brush of essentialism, particularism and cultural determinism. This can be seen as an acknowledgement of the failures of identity-politics movements to be attentive of intragroup difference, thereby unwittingly reproducing structures of dominance within the movements themselves. On the other hand, identity as ‘experience’ has become a commonly-accepted litmus test for political legitimacy in activist circles; it is a commonly accepted claim on the Left that the oppressed have a better understanding of reality because it is grounded in their identities, in their experience of oppression. Paradoxically, the simultaneous prevalence of these two seemingly-opposed claims has resulted in a confused terrain, where ‘identity politics’ is derided even as the central political importance of identity is affirmed.

    #politique

  • La souffrance individuelle (et collective) est-elle un critère politique ? - BOURRASQUE-INFO.ORG
    https://bourrasque-info.org/spip.php?article1723

    Avec la division des identités et la destruction du fond politique d’émancipation, les fondations pour s’unir collectivement n’existent plus. Le partage des traumas permet de mettre les individus au même niveau et de s’associer sur la base de la souffrance. Se poser en victime rejette alors la responsabilité individuelle liée à leur oppression. Mais cette souffrance empêche d’imaginer une société différente, et la recherche de reconnaissance peut être vu comme moyen de pallier le manque d’organisation collective. Pensée collective devient alors une alliance de différentes positions d’individus.
    Confondre identité et oppression conduit la souffrance à être une part entière de l’identité. Puis revendiquer l’impuissance marque le refus des dominés à pouvoir influencer et se défendre face à l’oppression. En se pensant comme une force indépendante du pouvoir et doté d’une vision pure des réalités, on perd toute probabilité de bouleversement radical et systémique. Reléguer les rapports de domination à des réflexions individuelles et échanges interpersonnels rend les dominants et leur domination économique, sociale et politique à l’abri de toute contestation. Sans étude historique et politique des dominations structurelles, celles-ci ne peuvent qu’être prises pour des symptômes individuels. On arrive alors à un discours de culpabilisation, réduisant ces problèmes à la moralité qui ne peuvent être résolus qu’avec une déconstruction personnelle, rendant le combat systémique vain.
    La focalisation sur les pratiques individuelles est le résultat de la doctrine néo-libérale. Les constats politiques sont relégués à des anomalies personnelles. Les actions collectives écartées par l’absence d’impact des comportements individuels. Responsabiliser les dominants plutôt que les dominés équivaut alors à leur laisser le pouvoir. Comptant sur leur reconnaissance pour se libérer.