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  • Commerce mondial : les nouvelles routes maritimes
    https://storymaps.arcgis.com/stories/7d3a7a1492564cb2aabea79287566745

    Les trois grands blocs, à la fois premiers exportateurs et premiers importateurs mondiaux (Chine, Union européenne, États-Unis), tracent une vaste voie est-ouest, sous-divisée en un chemin transpacifique (Asie-Amérique), un chemin de l’Asie à l’Europe et, dans une moindre mesure, un chemin transatlantique (Europe-Amérique). Ces routes sont particulièrement empruntées par les porte-conteneurs transportant des produits manufacturés. Assez naturellement aussi, les trafics de vracs liquides (notamment les hydrocarbures) tracent une route du Moyen-Orient et de l’Afrique vers l’Amérique, l’Europe et surtout l’Asie orientale. Des routes secondaires relient les continents les plus riches d’une part et l’Afrique occidentale, l’Amérique du Sud et l’océan Indien, mais l’évolution contemporaine du commerce a également conduit à l’institutionnalisation d’une nouvelle route, la sud-sud. Le développement du Brésil et de l’Afrique du Sud, les ressources minières de l’Australie, les ressources agricoles de l’Argentine ont inscrit ces pays dans de nouveaux tracés dont le point d’arrivée est souvent l’Asie.

    Outre l’évolution des flux, des considérations stratégiques poussent à l’émergence de nouvelles routes, qui permettraient de diversifier les possibilités (en contournant des points de passage stratégiques) et répondre au défi de sécurité. Le changement climatique semble aussi rendre de plus en plus réaliste l’option de la route du nord-est : un passage où pourraient se frayer les navires parmi les glaces fondues. Enfin, la Chine, à travers le volet maritime de son projet des nouvelles routes de la soie, pourrait dessiner de nouveaux tracés.