encore une nouvelle étude à la méthodologie douteuse

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  • Chloroquine : encore une nouvelle étude à la méthodologie douteuse
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/coronavirus-chloroquine-encore-nouvelle-etude-methodologie-douteuse

    Une nouvelle étude prépubliée au sujet de la chloroquine fait parler d’elle sur les réseaux sociaux. Pourtant, elle donne à voir une méthodologie assez douteuse, parsemée d’erreurs ou de manipulations de données qui invalident complètement ses résultats.

    La polémique autour de l’hydroxychloroquine (HCQ) et de l’azitrhomycine (AZI) n’en finit plus. Nous le rappelons, aucun traitement n’a fait ses preuves conformément aux standards actuels de l’évaluation d’une thérapeutique contre la Covid-19. Que ce soit le Remdesivir, le tocilizumab ou l’hydroxychloroquine, on ne sait pas si la balance bénéfices/risques de ces traitements est positive dans cette indication précise qui guérit spontanément dans 95 % des cas. Et dans l’urgence, mieux vaut ne pas se précipiter. Nous attendons toujours la publication de l’essai américain sur le Remdesivir qui viendra s’ajouter à l’essai chinois négatif, publié dans The Lancet. Sur le tocilizumab, l’annonce de l’AP-HP s’est retrouvée être un véritable fiasco : il s’ensuivit plusieurs démissions selon le Canard enchaîné. Concernant l’HCQ et l’AZI, le scandale continue, avec une nouvelle étude à la méthodologie plus que douteuse, réalisée par une équipe française dont un défenseur de la chloroquine : le Professeur Perronne.
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    Un cas d’école pour savoir ce qu’il ne faut pas faire
    Il serait illusoire de dire que nous avons regardé toutes les études prépubliées concernant la chloroquine. Il y en a beaucoup trop. Nous avons choisi celle-ci car elle a fait beaucoup de bruit sur les réseaux sociaux. Ceci est très dommageable car ce genre d’étude prépubliée ne devrait pas servir à la communication auprès du grand public. Aussi, comme nous le disions, elle a été dirigée par un défenseur de la chloroquine. On s’attendrait donc, pour des personnes qui défendent une thérapeutique, qu’ils mènent une étude solide pour convaincre l’ensemble de la communauté scientifique. Malheureusement, ce n’est pas le cas.

    L’article s’intitule : « Hydroxychloroquine plus azithromycine : un intérêt potentiel pour réduire la morbidité hospitalière due à la pneumonie Covid-19 (HI-ZY-COVID) ? ».