Υπονομεύουν το άσυλο, παίζουν με ευρωπαϊκό και διεθνές δίκαιο

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  • [Via Vicky Skoumbi, via Migreurop]

    Grèce : les droits de demandeurs bafoués par la nouvelle loi sur l’asile

    Ils sapent l’asile, jouent par le droit européen et international

    Le projet de loi du ministère de l’Immigration et de l’Asile, soumis à consultation publique le vendredi 24 avril, introduit de nouvelles restrictions aux demandeurs d’asile et ouvre la porte pour de nouvelles structures d’accueil fermées dans les îles malgré les annonces préélectorales de Mitsotakis.

    Le projet de loi s’écarte encore plus du droit européen et international : il impose de nouvelles restrictions aux droits des demandeurs d’asile et aux garanties déjà réduites de la procédure d’asile.

    La loi de protection internationale actuellement en vigueur, qu’avait été présenté par le ministre de Protection du citoyen, Michalis Chrysochoidis il y a quelques mois, imposait déjà des restrictions importantes dans l’examen individuel et au cas par cas de chaque demande d’asile.

    Procédure d’asile... avec obstacles

    Cependant, le nouveau projet de loi du ministère de l’Immigration et de l’Asile, intitulé "Amélioration de la législation en matière d’immigration [...]", annule effectivement l’avantage fondamental, sinon le seul, de cette loi, la concentration des dispositions sur la protection internationale dans une législation, tout en continuant à saper la procédure d’asile, dans le but de satisfaire le public xénophobe à tout prix et de par tous les moyens.

    Il est caractéristique que le projet de loi ouvre la possibilité de créer de nouvelles structures sur les îles, les "Structures fermées contrôlées dans les îles ", comme il les appelle. Ce n’est qu’au nom que ces centres seront « fermés », comme les désigne le ministre Notis Mitarakis, en essayant de tromper les populations locales afin qu’elles pensent qu’il s’agit de centres de détention.

    En fait, les nouveaux centres comprendront un centre de détention, un centre d’accueil et d’identification et des zones spéciales pour les personnes vulnérables, ainsi que les centres actuels de Moria et de Kos. Des sources du ministère admettent aujourd’hui que les centres occuperont "une grande zone contrôlée", alors qu’il y a quelques semaines à peine M. Mitarakis accusait les insulaires qui s’inquiétaient de la taille des nouvelles structures de répandre de "fausses nouvelles"

    Délais

    Les changements nouveaux dans les procédures d’accueil et d’asile requis par le projet de loi comprennent :

    Le service d’accueil et d’identification procède désormais à l’enregistrement complet de la demande d’asile.

    Les obligations des commissions de recours pour l’examen des demandes d’asile en deuxième instance se sont accrues et de nouveaux délais encore plus courts sont prévus pour rendre une décision en deuxième instance : une décision dans les 30 jours (jusqu’à maintenant le délai était de 90 jours) dans la procédure normale, dans 20 jours (au lieu de 40 aujourd’hui) dans la procédure accélérée qui s’applique aux frontières, dans 10 jours (au lieu de 20) pour un demandeur maintenu en détention, dans 20 jours (au lieu de 30) pour déclarer la demande recevable ou irrecevable.

    La réception des décisions concernant la demande d’asile incombe en grande partie au demandeur même, tandis que le service a la possibilité d’enregistrer et de renouveler la carte d’asile par voie électronique ainsi que de signifier par voie électronique les décisions d’asile positives ou de notifier par voie électronique toute décision de rejet.

    L’obligation de présence en personne des candidats est supprimée pour la procédure de deuxième instance, si les demandeurs vivent dans des structures de réfugiés ou se trouvent en dehors de l’Attique.

    La possibilité de réexamen d’un dossier à la première instance est totalement supprimée. Si l’entretien personnel omis en première instance est jugé nécessaire, il sera effectué par les commissions de recours.

    ● Les responsabilités pour les réfugiés mineurs isolés sont transférées du Ministère de la solidarité sociale au Secrétariat spécial pour la protection des mineurs isolés, qui coopère avec le Centre national de solidarité sociale ou d’autres autorités.

    Décisions arbitraires

    Le projet de loi contient des dispositions qui ouvrent la porte à des décisions arbitraires au détriment de la protection effective des demandeurs d’asile.

    Parmi eux, selon les révélations de efsyn.gr :

    L’entretien personnel, pierre angulaire de la procédure d’asile, peut être omis si le candidat parle une langue autre que la langue officielle du pays d’origine et qu’aucun interprète locuteur de sa langue n’est disponible (article 11).

    . - L’obligation de fournir une assistance juridique gratuite en deuxième instance est supprimée et, lorsque l’aide judiciaire est fournie, c’est juste pour la forme. Le président de la commission de secours n’approuve la demande d’assistance judiciaire de l’intéressé que s’il juge probable l’issue positive de la procédure (articles 9 et 25).

    Une demande d’asile peut être rejetée comme non fondée avant d’avoir été vraiment examinée, si aux yeux de la Commission il paraît évident que le demandeur d’asile se trouve dans le pays pour des raisons économiques ou pour fuir un état d’urgence général (article 19).

    La détention avant expulsion ou renvoi à un pays tiers devient la règle, tandis que l’obligation de la police d’examiner au préalable la possibilité d’imposer de mesures moins contraignantes à l’intéressé est laissée à leur discrétion. Il s’agit du retournement complet de la directive européenne et du droit international respectifs, qui stipulent que la détention doit rester l’exception et non pas la règle, et que si finalement et après examen des mesures restrictives alternatives, elle jugée indispensable, elle doit être de la plus courte durée possible (article 52).

    https://www.efsyn.gr/ellada/dikaiomata/239029_yponomeyoyn-asylo-paizoyn-me-eyropaiko-kai-diethnes-dikaio 13.04.2020

    #Covid-19 #Migration #Migrant #Balkans #Grèce #Loi #Asile

    • https://www.efsyn.gr/ellada/koinonia/241929_oi-organoseis-xespathonoyn-gia-nomoshedio-ekkatharisis-dikaiomaton

      Les organisations dénoncent un projet de loi qui enfreigne et restreint radicalement les droits

      Généralisation de la détention contraire au droit européen et international, suppression de la protection pour des raisons humanitaires, réduction des garanties des procédures d’asile au nom de l’accélération, ou plutôt, comme l’indique l’exposé des motifs, la "liquidation" rapide, le traitement expéditif des demandes d’asile.

      L’objectif est bien entendu de multiplier à tout prix les décisions, même au détriment d’un examen correct des demandes et des droits des demandeurs d’asile, et bien entendu d’augmenter le nombre de ceux destinés à être expulsés. .

      Le projet de loi du ministère de l’Immigration et de l’Asile, actuellement en discussion au Parlement, ne contient plus quelques-unes de dispositions très problématiques qui ont été déposées à la consultation et supprimées après les interventions des ONG et autres organisations. Cependant, il contient, en plus des dispositions scandaleuses concernant les fonds secrets dont disposera le Ministère, l’emploi de vacataires et l’extension des affectations directes sans appel d’offre préalable, d’autres points problématiques pour la procédure d’asile, comme ils le soulignent dans "Ef.Syn" quatre des organisations très actives auprès de réfugiés.

      Le projet de loi réduit davantage les garanties procédurales du droit fondamental à l’asile, qui ont déjà été écornées par la loi précédente.

      Irene Gaitanou, Amnesty International

      Pendant la pandémie et sans possibilité de véritable discussion de fond, alors que ceux qui demandent l’asile vivent dans des conditions inacceptables et dangereuses, le gouvernement grec présente une nouvelle loi qui affectera sérieusement leurs droits.

      La proposition législative se concentre sur l’expansion et le fonctionnement des centres de détention fermés, ainsi que sur un certain nombre de modifications opérationnelles des procédures d’asile. Il s’agit d’une continuation de la politique introduite par la loi adoptée en octobre 2019 sur la protection internationale, qui avait introduit de sérieux obstacles à l’accès aux procédures d’asile, la réduction de la protection des groupes vulnérables et la détention prolongée, en violation du droit international.

      Le projet de loi aggrave la réduction des garanties procédurales du droit fondamental à l’asile (réduction de l’accès à l’information et à l’interprétariat adapté à chaque cas, suppression de la possibilité de protection pour des raisons humanitaires, création d’une commission de recours d’un seul membre dans plusieurs cas, tout en instaurant la détention comme principal et non pas comme dernier recours, avec l’introduction généralisée de centres de détention fermés dans les îles, et réduit les garanties des catégories vulnérables.

      Elle marque une grave restriction supplémentaire des droits fondamentaux des demandeurs d’asile en termes de liberté personnelle, de sécurité et de liberté de circulation, y compris de graves violations du droit international des droits de l’homme.

      Il est évident que le projet de loi vise une "liquidation" rapide et expéditif des demandes d’asile.

      Vassilis Papastergiou, ARSIS

      Le projet de loi soumis au Parlement diffère sur des points essentiels de celui qui a été soumis à consultation. Il est très positif que certaines dispositions très problématiques, comme celle dans laquelle des conditions très restrictives ont été introduites en ce qui concerne l’accès du requérant à l’aide juridictionnelle du deuxième degré, aient été supprimées.

      Cependant, même sous sa forme actuelle, il est régi par l’esprit de restriction des droits de tout demandeur d’asile. À titre indicatif : l’interprétation ne sera accessible que dans la langue officielle du pays d’origine, sans s’assurer que le demandeur comprend réellement cette langue, tandis que l’envoi de la décision de rejet sera fait par e-mail sans s’assurer que le demandeur l’a bien reçue à temps pour déposer une demande de recours.

      Il est évident que le projet de loi vise à la "liquidation" rapide (terme contenu dans l’exposé introductif des motifs du projet) des demandes déposées aux îles. Dans ce contexte, il sera possible d’examiner en urgence et dans de délais très brefs des appels aux îles par un comité composé d’un seul membre (plutôt que de trois membres, ce qui a été le cas jusqu’à maintenant). Enfin, la généralisation de la détention des personnes soumises à un processus de rapatriement forcé conduira certainement à des conditions de détention qui violent d’une façon flagrante toute notion de dignité humaine.

      Les garanties de la directive sont violées, car les demandeurs doivent toujours demander la suspension de l’expulsion

      Minos Mouzourakis, Aide aux réfugiés en mer Égée, Refugee Support Aegean

      L’application de la clause du "pays tiers sûr" à la Grèce viole la directive européenne (2013/32 / UE n ° 38, paragraphe 2), à condition que la législation grecque ne réglemente pas les normes méthodologiques nécessaires pour les critères et la manière dont les demandes seront examinées par les autorités individuellement comme il se doit, cas par cas (voir Cour de justice des Communautés européennes, affaire C-546/18 LH). Le Refugee Support in the Eegean demande également le rétablissement complet du droit de séjour des demandeurs d’asile dans le cadre de la procédure de recours.

      En raison de l’ambiguïté de la loi, les garanties de la directive sont violées (2013/32 / UE n ° 46, par. 7], dans la mesure où les demandeurs auront l’obligation de toujours demander au préalable la suspension de l’expulsion tant que leur recours est examiné, au moment où ils ne disposeront ni d’un interprétariat adapté ni d’assistance légale.

      En même temps, en imposant de délais très courts, la loi augmente considérablement la charge de travail de commissions de recours, qui finissent souvent par examiner les recours avant de décider du droit du requérant de rester dans le territoire pendant la procédure d’appel.

      La loi augmente les possibilités de détention et impose un modèle de centres fermés pour les îles

      Vassilis Papadopoulos, Conseil grec des réfugiés, Greek Council for refugees

      Poursuivant le cadre restrictif de la loi 4636/2019, le projet de loi tente à nouveau d’augmenter la possibilité de détention et d’imposer un modèle de centres fermés dans les îles, malgré la divergence d’une telle pratique généralisée de détention par rapport aux dispositions du droit de l’UE.

      Après le resserrement du cadre de rétention des demandeurs d’asile (loi 4636/2019, n ° 46), le nouveau projet de loi réduit les garanties de la décision respective (n ° 3), impose, de manière plus déclarative, le maintien de la détention en cas de décision définitive de rejet de la demande d’asile (n ° 20), réduit encore les délais d’examen des demandes des détenus (n ° 50), et prévoit, malgré les objections de la Commission européenne, le fonctionnement des centres fermés dans les îles sous contrôle des autorités (dans la terminologie du ministre Multi-purpose centers) ».

      Dans ce contexte, l’élimination d’une vraie possibilité de recours à des mesures alternatives qui, au moins conformément à la loi, devraient avoir priorité sur la détention (n ° 50), ainsi que la suppression de la possibilité pour les commissions de recours d’envoyer pour examen, après le rejet de la demande, afin de déterminer si il est possible de donner au demandeur rebouté un permis de séjour pour des raisons humanitaires (n ° 60), une mesure de dernier recours qui existait de la législation précédente pour des cas relevant des obligations humanitaires supérieures, telles que des raisons de santé.

    • https://www.efsyn.gr/ellada/dikaiomata/242510_parabiasi-anthropinon-dikaiomaton-stis-diataxeis-toy-nomoshedioy-mitara 08.05.2020,

      5 ONG dénoncent des violations des droits de l’homme dans les dispositions du projet de loi du Ministère grec de la politique migratoire.

      Cinq ONG ont dénoncé la violation des droits des demandeurs d’asile par une série de dispositions du projet de loi sur l’immigration, lors d’une discussion en ligne au moment où la loi était sur le point d’être votée au Parlement hellénique.

      Il s’agit des organisations Médecins sans frontières, Amnesty International, la Ligue hellénique des droits de l’homme (Hellenic League for Human Rights), le Conseil Grec pour les Réfugiés (Greek Council for Refugees) et HumanRights360.

      Selon Irene Gaitanou, responsable des campagnes grecques d’Amnesty International, le projet de loi prolonge la détention et viole ainsi le droit international, selon lequel la détention est le dernier recours. Il institue également la création de centres fermés sous le contrôle de la police sur toutes les îles, introduit de nouvelles restrictions aux droits des demandeurs d’asile à plusieurs étapes du processus, réduit le droit à l’information et prévoit la suppression de la priorité d’examen des demandes des personnes vulnérables.

      Elle a souligné que la déposition du projet de loi a eu lieu à un moment " extrêmement dangereux pour ceux qui vivent dans des conditions indécentes et même au milieu de la pandémie de coronavirus". À l’heure actuelle, un tel projet de loi est malheureusement un choix irresponsable et dangereux de la part du gouvernement, qui a l’obligation de protéger tous ceux qui vivent en Grèce. "

      Pour sa part, le directeur des programmes de Médecins sans Frontières, Apostolos Veizis, a décrit la situation sur les îles.

      Il a souligné qu’il n’y a qu’une seule toilette pour 167 personnes et une douche pour 242 au camp de Moria, alors qu’en même temps, toujours à Moria, 5 000 personnes vivant dans l’oliveraie n’ont aucun accès à l’électricité, à l’eau et aux toilettes. À Samos, il n’y a qu’une seule toilette pour 300 personnes, tandis que l’organisation MSF a installé 80 toilettes et fournit 60 000 litres d’eau par jour pour desservir les résidents à l’extérieur du hot-spot de Vathy. En même temps, une partie du personnel qui travaille dans le hot-spot n’a pas été à localiser les survivants de torture, de sorte que des centaines de victimes de torture n’étaient pas reconnues comme vulnérables et se sont retrouvées en détention en vue d’une expulsion.

      Il a expliqué qu’en ces temps difficiles "il y a des obstacles supplémentaires pour les personnes" et s’est dit préoccupé par le fait que le projet de loi, en particulier par l’instauration de la possibilité d’une détention prolongée, "aura un impact gravissime sur les personnes souffrant de graves problèmes de santé mentale qui sont victimes de torture, de mauvais traitements ou d’abus et de violences sexuels, parmi lesquels se trouvent plusieurs enfants."

      Vassilis Papastergiou, vice-président de la Ligue hellénique pour les droits de l’homme, (Hellenic League for Human Rights (HLHR)), a évoqué la "restriction encore plus importante des droits et des garanties" qu’introduit ce nouveau projet de loi.

      " Une grande partie de demandeurs d’asile verront leurs demandes rejetées sans que les conditions pour un jugement juste et équitable soient réunies juste, et ils resteront dans le pays sans papiers et sans perspective de retour à leur propre pays", a-t-il dit, ajoutant que "ce n’est pas dans l’intérêt d’un État régi par le Droit".

      Il a cependant salué la création du Secrétariat spécial pour la protection des mineurs non accompagnés.

      Le président du Conseil hellénique pour les réfugiés, Vassilis Papadopoulos, s’est déclaré préoccupé par le fait que "les restrictions de circulation dues à la pandémie continuent d’être étendue, tandis que les droits sociaux sont réduits" et il a ajouté que "nous espérons que le retour à la normale après la pandémie se traduira par le respect des droits de réfugiés, des être humains persécutés dans leur pays d’origine ".

      Il a fait valoir que la création du Registre des ONG par le Ministère" impose des procédures très difficiles à respecter pour les petites organisations bénévoles, " et a ajouté que "ce qui nous craignions, c’est que le contrôle des ONG par l’état n’entraîne la restriction des actions de soutien aux réfugiés et aux immigrants ».

      Le directeur de HumanRights360, Epamineondas Farmakis, a également fait mention du registre des membres des ONG rendu obligatoire par la loi, notant que les organisations avaient demandé que cela soit fait, mais il a ajouté qu’un tel registre pose de nombeux problèmes de gestion des données personnelles qui pourraient aller à l’encontre de la réglementation RGPD.

      Concernant les fonds alloués à la Grèce par la Commission européenne à partir de 2015, qui, comme il l’a dit, s’élèvent à environ trois milliards d’euros, il note qu’environ 1 milliard est destiné à des organisations et organisations internationales et "de ce montant" Il y avait autant de transparence que possible, avec des mécanismes d’audit indépendants, des budgets et des rapports des organisations, nous savons donc en détail où cet argent est allé. "

      Au contraire, pour l’argent qui a été alloué à l’État grec "au cours de toutes ces années, il n’y a aucun rapport sur aucun des sites Web des ministères ou à Diavgeia sur l’endroit où

      Au contraire, pour l’argent qui a été absorbé par l’État grec "il n’y a aucune référence au cours de ces années à aucun site Web des ministères ou à Diavgeia (Transparence, réseau public de mise en ligne de décisions du gouvernement ) sur la destination de ces montants". Il a conclu en déclarant que "la tentative de création du registre des ONG et les déclarations politiques sur le manque de transparence des ONG déplacent le problème de la non-transparence de l’État grec vers les organisations de la société civile".

    • https://www.ekathimerini.com/252511/article/ekathimerini/news/new-law-puts-refugees-rights-at-risk-ngos-say

      11.05.2020

      New law puts refugees’ rights at risk, NGOs say

      A group of 20 non-governmental organizations have sent a joint petition to Migration Minister Notis Mitarakis, arguing that a bill recently passed into law undermines the rights of asylum seekers in Greece.

      According to the petition, which was signed by ActionAid Hellas, Medecins du Monde and Arsis among others, the new law makes the asylum process for refugees more precarious, eroding existing guarantees.

      The groups also claim that frequent changes to migration and asylum legislation result in further delays to the processing of claims, a problem that the new bill is ostensibly aimed at addressing. Some of the new provisions could even lead to violations of national and European legislation, they contend.

      The bill was passed on Friday night with the backing of the conservative government, while leftist SYRIZA walked out and smaller opposition parties voted against it.