• Mondialisation et souveraineté économique

    Un débat qui fait fureur entre bisounours et « realos »…

    – « Il faut réenraciner l’économie dans nos territoires »

    Pour Elisabeth Laville et Arnaud Florentin, spécialistes du développement durable des territoires, produire sur place ce que nous consommons n’est pas un « repli sur soi », mais une rupture avec un modèle productif devenu absurde.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2017/01/11/il-faut-reenraciner-l-economie-dans-nos-territoires_5060938_3232.html

    – « La crise sanitaire nous invite à nous interroger sur la capacité de nos systèmes de production à faire face aux aléas »

    Les experts du développement des territoires Arnaud Florentin et Elisabeth Laville proposent, dans une tribune au « Monde », de classer pays et régions en fonction de leur degré de « résilience productive », c’est-à-dire de leur capacité à surmonter l’interruption des chaînes logistiques qui les relient à l’extérieur.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/22/la-crise-sanitaire-nous-invite-a-nous-interroger-sur-la-capacite-de-nos-syst

    – « Relocaliser ? Oui, mais surtout développer l’industrie du futur »

    Relocaliser : le mot d’ordre n’est pas propre à la France. Tout se passe comme si le monde réalisait brutalement les limites et les excès d’une globalisation qui a pourtant tiré la croissance durant des décennies et sorti de la misère une partie importante de la population de la planète. Les Français, qui depuis longtemps se singularisent par leur perception particulièrement négative de la mondialisation, ne sont pas les derniers dans ce grand appel à la relocalisation. Neuf Français sur dix, parmi ceux interrogés dans un sondage d’avril 2020, souhaitent que l’État favorise la relocalisation des entreprises industrielles sur le sol national, y compris si cela doit se traduire par une augmentation des prix[1].

    (…)

    L’heure est-elle venue, dès lors, de dire un adieu définitif au « made in monde » pour revenir au « made in Europe » ou au « made in France » ? Ma réponse est en trois points.
    Oui, il est temps de repenser des stratégies de développement qui redonnent une place importante aux usines ; non, la relocalisation visant une forme d’autarcie n’est ni possible ni souhaitable ; de toutes façons, la globalisation n’est plus ce qu’elle était, de nouveaux modèles très différents sont en gestation.

    (…)

    https://www.telos-eu.com/fr/relocaliser-oui-mais-surtout-developper-lindustrie.html

    • Le marché officiel des masques est lui aussi pourvoyeur d’erzats frelatés. Les discours qui affirment que les masques réutilisables filtrent peu ou rien confortent le n’importe quoi du business (vendre, peu importe la valeur d’usage) et d’un simulacre d’attention aux besoins des institutions (villes, départements régions). On a choisi de s’en tenir à des masques qui protègent « les autres » (le masque chirurgical pour étalon) alors que bien conçus les performances de masques en tissu (choisis pour leur filiation) approchent ceux des FFP2 (protection du porteur et des autres).
      Combien de temps, et quels acteurs pour qu’émerge une culture (outillée !) de prévention des risques ?