• « La Brune et moi », plongée maudite du punk parigot 1979
    http://www.davduf.net/la-brune-et-moi-plongee-maudite-du-punk-parigot

    Grosse découverte et petite claque ce soir : La Brune et moi (Philippe Puicouyoul, 1979), film rare, punk et maudit. Jusqu’ici, jamais entendu parlé de ce film, tourné en en 79, retiré de l’affiche une semaine après sa sortie, avec un casting long comme un avis de décès (ils sont tous morts, ou disparus, ou presque) Pour devenir une « punk star », la jeune groupie Anouschka accepte les avances du banquier Xavier de Royan. Dès lors, la punkette entraîne son producteur-manager dans un marathon de (...) #sous-culture

    / Une

    https://www.cinematheque.fr/henri/film/56302-la-brune-et-moi-philippe-puicouyoul-1979
    https://twitter.com/Quasiment

    • Anoushka, c’était elle.


      Qu’est-elle devenue ? Patrick, lui, le sait ; il préfère garder le secret. Une chose est sûre : elle est toujours vivante.
      https://lecourrierplus.fr/les-dessous-chics/cinema/patrick-eudeline-autopsie-le-cadavre-du-punk

      Où est passée Anoushka ?

      En guise de promo, Philippe Puicouyoul et sa bande de punks décident d’organiser des projections du film dans la salle d’un cinéma porno de la rue St-Denis. « Tous les midis, les gérants arrêtaient les séances porno, le groupe Les Privés jouaient en live et on projetait le film en même temps, » se marre aujourd’hui le réalisateur. Mais plus que par ses projections dans les salles interlopes, La Brune et Moi finit finalement par décrocher un peu d’attention lorsqu’il remporte le prix spécial du jury au festival international du film musical. Et pour le simple plaisir de la provocation, Philippe Puicouyoul débarque finalement sur la scène du Grand Rex pour venir chercher sa récompense habillé en paysan : bottes en caoutchouc, chemise à carreaux et une horde de 40 canards tenus en laisse. « J’avais loué les canards le matin sur le quai des oiseaux à Paris. Ils partaient dans tous les sens sur la scène, c’était du grand n’importe quoi. Les gens s’attendaient à voir arriver un mec avec la crête et la veste en cuir, ils n’en revenaient pas. »

    • fort jolie punkette élancée,

      Anoushka, c’était elle. Mignonne punkette à la crinière de lionne. Beaucoup de charme sauvage comme en possédaient certaines filles de l’époque.

      Réduire ainsi cette personne à son corps, c’est pas très punk en fait.

    • Cinq minutes et trente secondes, c’est la durée du maxi 2 titres publié par les Toulousains de Fotomatic chez Pop Supérette, et c’est bien plus de temps qu’il n’en faut pour se coller la gueule près des enceintes avec l’envie de rejouer les titres en boucle. La concision et l’efficacité pop-punk à son climax.
      https://gonzai.com/avec-son-punk-a-la-stinky-toys-fotomatic-nest-pas-venu-pour-beurrer-des-tart

      L’accent anglais de Laura, la chanteuse, n’est pas totalement maitrisé. La section rythmique est moins démentielle que celle de l’orchestre de James Brown mais mérite un bon 7/10 sur l’échelle Marky Ramone. Mais même avec ces quelques points noirs, les refrains de Fotomatic font un bien fou ; avec cette délivrante impression que l’auditeur sera propulsé dans un long-métrage débile de Kervern et Délepine avec Benoît Poelvoorde dans le rôle du punk bras cassé de service (ce film existe, c’était Le Grand soir).
      Pour Fotomatic, ce moment n’est pas encore venu mais les deux bastos que sont Bipolarity et Take a ride suffisent largement à donner envie de refaire le tour du pâté de maison trois fois. A seulement 25 ans, ces Toulousains ne font pas tomber la chemise, ils la déchirent avec style en se foutant assez gentiment des conventions (“powerpop-punk avec attitude”, c’est marqué sur la pochette) pour un résultat sans prétention, instantané, délicieusement bancal. Alors que le port du perfecto est en passe d’être interdit par la convention de Genève et que le rock, comme le punk, tombent peu à peu dans une espèce de gros bocal à formol pour vieux grabataires, autant de liberté fait plaisir à voir, et surtout à entendre. D’autant plus que ces Fotomatic se paient le luxe de rendre hommage aux Lou’s, girls punk band parisien de la fin des années 70, sur le second titre de ce maxi brûlé.

      https://popsuperette.bandcamp.com/track/take-a-ride

      #Gonzaï #pop_punk

    • Anouschka & les Privés
      https://www.memoireneuve.fr/Records_LesPrives_FRA.php

      https://memoireneuve.bandcamp.com/track/contr-le-1979

      https://seenthis.net/messages/893101

      Début 77, Christian monte un groupe punk avec ses potes Jacques et Pierre. Suite à diverses petites annonces, André est recruté et insuffle à la formation son nom : Les Privés. André vient tout juste de quitter le groupe punk parisien Gazoline (avec qui il a enregistré le single Killer man / Radio flic) et d’acheter pour une bouchée de pain une double batterie Ludwig avec un jeu complet de cymbales à... Cerrone !

      Tous les membres du groupe viennent de la banlieue Sud Est de Paris, soit les communes de Limeil-Brévannes, Boissy-Saint-Léger et Mandres-les-Roses. La commune de Limeil-Brévannes, a toujours su fournir aux musiciens la salle de répétition indispensable à leur développement par l’intermédiaire de la Maison des Jeunes et de la Culture (MJC) municipale ; ce qu’elle avait déjà fait pour les groupes Virgule et Solitude au début des 70’s.

      Hiver 77, Les Privés commencent à répéter dans un vieux bâtiment du stade municipal de la ville, vétuste et isolé au milieu d’un terrain vague à la lisière de la ville, un endroit idéal pour pousser à fond les amplis à lampes. Vu la propension du guitariste-chanteur à collectionner les amplis et les guitares les plus rares et un certain dandysme vestimentaire du bassiste, ce lieu de répétition et de création deviendra également un lieu d’attraction pour la gent féminine et in fine le lieu du tournage de scènes live du film « La Brune et Moi ».
      Début 78, les premiers concerts ont lieu à Combs-la-Ville, puis Boissy-Saint-Léger, et ensuite à Limeil-Brévannes où le groupe dépassait déjà en nombre de spectateurs les performances d’un chanteur pop tel Bernard Lavilliers, avec plus de 600 places payantes. A la fin des concerts, en back stage, le bassiste aimait remplir et exhiber sa valise de guitare basse pleine des billets de banque de la recette du jour.

      Au cours de l’année 1978, vinrent les salles phares de Paris : Le Gibus (nombreuses dates), La Péniche, les universités de Chatou, puis de Poissy avec Téléphone, Starshooter, Jacques Higelin..., de Vincennes avec Higelin de nouveau... Au Gibus, le groupe joue tellement fort qu’il manque de se faire virer. A Poissy, lors d’un concert de soutien aux usines Pathé Marconi en grève pour restructuration, la batte de grosse caisse traverse et déchire la peau de la grosse caisse dès les premiers riffs de guitare. Devant plus de 5000 spectateurs. Le batteur improvise alors avec la complicité du bassiste un swing dans le style « Stray Cats », uniquement à la caisse claire.

      Fin 78, le réalisateur de film Philippe Puicouyoul, rencontré lors d’un concert à Paris, propose à Christian de jouer avec son groupe dans un film sur le mouvement punk en incorporant au chant Anouschka, alors petite amie de Pierre-Jean Cayatte, bassiste de Gazoline, groupe disloqué depuis peu. Les Privés se retrouveront au cœur de « La Brune et Moi » dans lequel joue Pierre Clémenti et apparaissent d’autres groupes emblématiques de l’époque : les Dogs, Edith Nylon, Ici Paris, Marquis de Sade, Taxi Girl, etc.
      Début 79, WEA remarque le groupe et lui propose l’enregistrement d’une maquette pour tester son potentiel commercial. Cette maquette de deux titres, Banlieue moderne / Haute sécurité, restera sans suite.

      Fin 79, André quitte le groupe et est remplacé par Eric Péron, le batteur de Standing.

      Le groupe se sépare définitivement peu de temps après. Durant ces trois années d’existence, une quarantaine de morceaux auront été composés et interprétés sur scène en alternance avec quelques reprises (New York Dolls, J. Kidd, The Clash).