• Affaire de l’infirmière « harcelée » près de Montpellier : « Elle demandait un peu d’humanité »
    https://www.midilibre.fr/2020/06/30/affaire-de-linfirmiere-harcelee-dans-lherault-aller-attraper-le-coronaviru

    "Ne parlons pas d’eau chaude, ou de chauffage, il faut voir les propos tenus à leur encontre : ce sont des “étrangers”, des “squatteurs”, une “smala” qui doit dégager et aller attraper le Corona ailleurs", "ils ont subi une pression terrible, intolérable", a plaidé le bâtonnier Lévy au nom de Mélina et ses proches qui se sont portés partie civile.

    "Le harcèlement est constitué compte tenu du contexte, du stress pour cette famille qui ne demandait qu’un peu d’humanité en cette période et non pas subir ces comportements égoïstes." Il demandait près de 10 000 € de dommages et intérêts et frais de justice. Le conseil départemental de l’ordre des infirmiers et le CHU de Montpellier se sont également constitués partie civile pour l’euro symbolique.

    Pour leurs avocats, les deux parties représentaient les "deux France" pendant le Covid. "Ses propriétaires n’ignoraient pas qu’elle était infirmière. Elle pouvait s’attendre à ce qu’ils lui facilitent la vie", a résumé Me Alain Armandet. Tous ont été déboutés.

  • Coronavirus : les autorités s’inquiètent d’un foyer de contamination entre la région PACA et l’Occitanie - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2020/06/12/carte-coronavirus-en-occitanie-sante-publique-france-sinquiete-dun-foyer-d

    Selon Santé Publique France, qui s’appuie sur des données fournies par l’Agence Régionale de Santé d’Occitanie, la majorité de ces foyers de contamination et de transmission se trouvent dans des Ehpad ou des établissements de soins de la région. 

    Pour autant, la circulation du virus se veut aussi intense sur des territoires où « le maintien des mesures de distanciation physiques est difficile » et où « la circulation virale est favorisée par les déplacements de personnes. » Santé Publique France a ainsi identifié un cluster interrégional PACA - Occitanie particulièrement actif qui concerne avant tout une population dite de travailleurs agricoles, résidant dans trois départements : le Gard, le Vaucluse et les Bouches-du-Rhône.

    « Les ouvriers résident en habitat collectif sur les exploitations agricoles ou en habitation privée en ville, décrit l’étude. [...] Ce cluster survenant au sein d’une population de taille plus importante que celle d’un établissement d’hébergement et insérée dans la communauté est surveillé avec une attention particulière. »

    Ehpad, établissements de soin… et comme tu sais les autorités ne communiquent plus le nombre de décès dans les Ehpad depuis un mois.

  • Coronavirus : Finalement, les enfants seraient de « tout petits contaminateurs », selon une étude
    https://www.20minutes.fr/societe/2792435-20200604-coronavirus-finalement-enfants-tout-petits-contaminateurs

    Un virage à 360° sur le rôle des enfants dans la propagation de l’épidémie ? Il semblerait que ce soit bien le cas. Alors qu’ils ont été pointés du doigt au départ, les enfants ne seraient que de « tout petits contaminateurs », selon une étude portée par le professeur Robert Cohen, vice-président de la Société française de pédiatrie et relayée ce jeudi par Le Parisien.

    Cette étude a été menée en Ile-de-France par 27 pédiatres du 14 avril au 12 mai sur 605 enfants. Robert Cohen affirme que les enfants de moins de 15 ans sont en réalité très peu contagieux : « Lorsqu’on identifie une personne contaminée et que l’on teste ses proches, on se rend compte que les enfants sont deux à cinq fois moins porteurs du virus que les adultes. »

    Comment expliquer ce résultat ? Le professeur avance plusieurs hypothèses dans Le Parisien : « Ils semblent avoir moins de récepteurs du virus sur leurs muqueuses nasales. Les enfants pourraient également être davantage protégés parce qu’ils ont déjà attrapé d’autres coronavirus : c’est l’immunité croisée. C’est comme s’ils avaient eu un entraînement. Plus anecdotique, on se demande si leur petite taille n’est pas un atout : on ne reçoit pas leurs postillons en pleine figure. »

    J’ai vraiment du mal à comprendre les différents articles trouvés au sujet de cet article. Que les enfants soient peu (ou quasiment pas) malades n’est pas nouveau, on suspectait déjà qu’ils transmettaient moins que les adultes ; mais « moins », quand ce sont 11 millions d’enfants scolarisés, plus ou moins incapables de respecter les distances sanitaires, ça ne veut pas dire grand chose, alors même que les adultes, eux, continuent de maintenir les précautions, limitent leurs interactions, si possible télétravail lent… Et étude réalisée en plein confinement, donc sans aucune raison de sortir ou de voir les copains.

    • Coronavirus : une étude révèle que les enfants seraient en fait de "tout petits contaminateurs" - ladepeche.fr
      https://www.ladepeche.fr/2020/06/04/coronavirus-une-etude-revele-que-les-enfants-seraient-en-fait-de-tout-peti

      « Les tests sérologiques montrent que 10 % des enfants d’Ile-de-France ont eu le coronavirus. 1,8 % avait un test PCR positif lorsqu’on les a dépistés pendant le confinement. Mais en regardant ce dernier chiffre de plus près, on a été réellement surpris de voir que seul 0,6 % était contagieux. De plus, dans neuf cas sur dix, ce sont les adultes malades qui contaminent les enfants et non l’inverse ».

      Selon le spécialiste de la médecine chez les enfants, plusieurs facteurs pourraient expliquer que les enfants soient relativement peu contaminants. Tout d’abord, « ils semblent avoir moins de récepteurs du virus sur leurs muqueuses nasales ». Autre piste à l’étude, ils seraient davantage protégés car ils ont déjà été exposés à d’autres coronavirus. C’est ce que les scientifiques appellent l’immunité croisée.

      Autre hypothèse avancée par le professeur Robert Cohen : « Ils ont toujours le nez qui coule et seraient donc plus résistants aux infections. On parle cette fois d’immunité entraînée… » Enfin, les participants à cette étude se demandent si leur petite taille ne serait pas un atout. Du haut de leur mètre ou 1,5 m, ils risquent moins d’envoyer des postillons au visage des adultes.

      Encore une fois : « De plus, dans neuf cas sur dix, ce sont les adultes malades qui contaminent les enfants et non l’inverse ». Évidemment, puisque l’étude a été réalisée en plein confinement, avec les enfants enfermés à la maison, sans voir les enfants, et les parents qui sortent (travail, ou au minimum courses).

      Et ça : « Du haut de leur mètre ou 1,5 m, ils risquent moins d’envoyer des postillons au visage des adultes. » Moi aussi à la maison je prends mes enfants de haut. Ils ne se collent pas à moi, je ne me penche jamais, je ne leur fais pas de câlins, et pour tout dire, on porte un masque quand on leur donne le bain.

    • Coronavirus : les enfants « moins contaminés et moins contaminants » que les adultes
      https://actu.orange.fr/france/coronavirus-les-enfants-moins-contamines-et-moins-contaminants-que-les-a

      […] les auteurs pointent des limites à leur étude, notamment la surestimation de la contagion intrafamiliale, surestimation qui s’explique par le fait qu’elle a été menée pendant le confinement alors que les écoles étaient fermées, et la surreprésentation de la population infectée qui semble plus encline à participer, […]

    • Bah. Mon option est de rester pragmatique et de faire aussi attention à la santé vue comme une globalité, qui inclue la santé mentale comme je l’ai dit avant.

      – Je pars de mon expérience depuis que je fréquente assidûment des petits poilus à domicile : ils ont à peine le nez qui coule, moi je suis au lit plusieurs jours. Normal, ils ont, à priori un système immunitaire au top, et le mien est usé et dysfonctionnel.

      – A partir de là, #covid-19 ou autre virus, ça change pas grand chose. Je dois faire attention, mais ce qu’ils ont je l’ai.

      – Au vu du vécu général du confinement pour les mini pousses de notre très petit entourage, sauf contamination avérée avec signes clairs ou tests, on axe surtout sur un lavage sérieux des mains, masques et visages au retour de l’extérieur, nettoyage des zones de contact, mais zéro masque en interne, parce que la limitation de la vie affective, câlins, proximité physique etc... n’est tenable qu’en cas de contamination effective avec isolement dans une pièce de la personne contaminée et aurait des effets délétères sur le bien-être psychique individuel et collectif. (Et puis, sauf habiter dans un manoir, impossible de faire autrement.)

      Quand aux connaissances des profils contaminants ou plus sensibles, il y a tellement de facteurs à croiser, que ça explique que l’article qui parait aujourd’hui soit en contradiction avec celui qui va paraître demain. (voir la discussion sur les études sur l’obésité avec échantillons ridicules, biais statistiques et extrapolation arbitraires).

      Dernière chose, maintenant que l’on sait que le covid était déjà en Belgique début février, mon médecin pense qu’il est déjà passé par la maison, vu l’épisode de « virus hivernal assez sévère » qui nous a touché. Là encore, chacun a bien tenu son rôle, que ce virus fut le covid ou pas. Ceux qui sont peu ou jamais malades l’ont un peu été, j’ai passé une grosse semaine et demi au lit et je me suis traînée pour m’en remettre, tellement crevée qu’on a fait des tests dans tous les sens (mais pas de test covid donc).

      Indépendamment des informations scientifiques, des directives officielles, je crois qu’on a aussi des possibilités d’action profanes (je ne retrouve plus le mot que j’ai en tête pour décrire l’expertise des patients) à partir desquelles s’orienter aussi, en contact avec les professionnels si il le faut, si tentés qu’ils se forment/s’informent régulièrement, bien sûr, plutôt que de se torturer en lisant 20 minutes ... mais bon ! Je dis ça, je dis rien ;p