Bah. Mon option est de rester pragmatique et de faire aussi attention à la santé vue comme une globalité, qui inclue la santé mentale comme je l’ai dit avant.
– Je pars de mon expérience depuis que je fréquente assidûment des petits poilus à domicile : ils ont à peine le nez qui coule, moi je suis au lit plusieurs jours. Normal, ils ont, à priori un système immunitaire au top, et le mien est usé et dysfonctionnel.
– A partir de là, #covid-19 ou autre virus, ça change pas grand chose. Je dois faire attention, mais ce qu’ils ont je l’ai.
– Au vu du vécu général du confinement pour les mini pousses de notre très petit entourage, sauf contamination avérée avec signes clairs ou tests, on axe surtout sur un lavage sérieux des mains, masques et visages au retour de l’extérieur, nettoyage des zones de contact, mais zéro masque en interne, parce que la limitation de la vie affective, câlins, proximité physique etc... n’est tenable qu’en cas de contamination effective avec isolement dans une pièce de la personne contaminée et aurait des effets délétères sur le bien-être psychique individuel et collectif. (Et puis, sauf habiter dans un manoir, impossible de faire autrement.)
Quand aux connaissances des profils contaminants ou plus sensibles, il y a tellement de facteurs à croiser, que ça explique que l’article qui parait aujourd’hui soit en contradiction avec celui qui va paraître demain. (voir la discussion sur les études sur l’obésité avec échantillons ridicules, biais statistiques et extrapolation arbitraires).
Dernière chose, maintenant que l’on sait que le covid était déjà en Belgique début février, mon médecin pense qu’il est déjà passé par la maison, vu l’épisode de « virus hivernal assez sévère » qui nous a touché. Là encore, chacun a bien tenu son rôle, que ce virus fut le covid ou pas. Ceux qui sont peu ou jamais malades l’ont un peu été, j’ai passé une grosse semaine et demi au lit et je me suis traînée pour m’en remettre, tellement crevée qu’on a fait des tests dans tous les sens (mais pas de test covid donc).
Indépendamment des informations scientifiques, des directives officielles, je crois qu’on a aussi des possibilités d’action profanes (je ne retrouve plus le mot que j’ai en tête pour décrire l’expertise des patients) à partir desquelles s’orienter aussi, en contact avec les professionnels si il le faut, si tentés qu’ils se forment/s’informent régulièrement, bien sûr, plutôt que de se torturer en lisant 20 minutes ... mais bon ! Je dis ça, je dis rien ;p