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  • Les premiers revers de l’uniforme à l’école - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/les-premiers-revers-de-luniforme-a-lecole-03-02-2024-DNMCZRIE6FHLDBP7UGMI


    L’uniforme a l’école est déjà en vigueur dans les classes élémentaires et maternelles de l’institut [#privé] Saint-François-de-Paul à Nice (Alpes-Maritimes), ici en septembre 2023. Mais dans les collèges où on a laissé le choix aux élèves, ces derniers ont massivement voté contre.

    Pour participer à l’expérimentation, les établissements volontaires doivent obtenir l’aval du conseil d’école ou d’administration. Les premières déconvenues n’ont pas tardé. Parents d’élèves, collégiens et lycéens ont déjà mis à mal la liste établie par le ministère.

    L’uniforme, non merci ! À peine annoncée, l’expérimentation de l’uniforme à l’école voulue par le ministère de l’Éducation nationale connaît ses premières volte-face. À Marseille (Bouches-du-Rhône), par exemple, les quelque 500 collégiens de Chape ont été invités à s’exprimer sur la mise en place de la tenue unique via l’application Pronote. Sur les trois quarts des élèves ayant participé au scrutin, 66 % ont voté contre. La direction de l’établissement a suspendu le projet dans la foulée. Au département désormais de trouver un autre établissement volontaire. Mais les délais sont serrés : l’appel à manifestation d’intérêt du ministère sera clos le 15 février.

    Même cas de figure au Mans (Sarthe). Consultés par vote électronique, les élèves de la cité scolaire Touchard-Washington ont rejeté, à 78 %, l’idée d’une tenue unique, proposée par la présidente LR de région, Christelle Morançais. « La suite ? Il n’y en aura pas, affirme Jean-François Bourdon, le proviseur du lycée. J’étais partant pour l’expérience quand la région m’a contacté, mais à la condition que les élèves et les étudiants soient partants aussi. Là, il n’y a pas photo. » Le proviseur assure ne pas être déçu » que l’aventure s’arrête prématurément. « Les élèves ont connu une expérience démocratique comme rarement ils en ont eu.

    edit

    seule une vingtaine d’établissements seraient volontaires

    http://www.touteduc.fr/fr

    #école #uniforme #règlement_intérieur #vote #mdr

  • Décès de Clémentine Vergnaud : « Impossible de comprendre pourquoi ce cancer l’a touchée » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/deces-de-clementine-vergnaud-impossible-de-comprendre-pourquoi-ce-cancer-

    Elle a ému des millions d’auditeurs de franceinfo par ses mots simples et le récit de son combat contre la maladie, qu’elle racontait sans fard dans les onze épisodes de son podcast « Ma Vie face au cancer ». La journaliste Clémentine Vergnaud, décédée ce samedi 23 décembre à seulement 31 ans, se battait contre une forme de tumeur rare, qui touche deux personnes sur 100 000. Et surtout les hommes d’un certain âge, autour de 70 ans, souvent diabétiques gros consommateurs d’alcool et de tabac. Rien à voir donc avec cette jeune femme à la vie sans excès.

    Une énigme médicale, pour Wulfran Cacheux, gastro-entérologue et spécialiste des cancers digestifs à l’hôpital privé Pays de Savoie, à Annemasse (Haute-Savoie) et président de l’association Panach, en aide aux malades atteints d’un cancer.

    Qu’est-ce qu’un cancer des voies biliaires ?

    Wulfran Cacheux. C’est un cancer rare associé fréquemment aux maladies chroniques du foie. On peut citer la surcharge en graisse autour de cet organe et la consommation de tabac comme facteurs de risque, comme dans beaucoup d’autres cancers. On associe également ce cancer, qu’on appelle cholangiocarcinome, à des maladies inflammatoires des voies biliaires, comme la cholangite sclérosante primitive, elle aussi une maladie rare. Dans les pays sous-développés, toutes les infections biliaires causées par des parasites ou des bactéries peuvent aussi en être à l’origine. Il y a trois types de cholangiocarcinomes : ceux qui se concentrent à l’intérieur du foie, qui se déclenchent souvent à la suite d’une maladie chronique du foie comme la cirrhose, et ceux qui se développent à l’extérieur de l’organe, davantage liés aux maladies des voies biliaires.

    Comme expliquez que Clémentine Vergnaud ait été atteinte de cette maladie à seulement 30 ans ?

    Impossible de le savoir car, à son âge et, je crois, sans aucun antécédent, il n’y a aucune raison pour qu’elle soit la cible d’un tel cancer, sauf si elle souffrait d’une des maladies chroniques que je viens d’évoquer. On ne peut pas non plus évoquer aujourd’hui un facteur héréditaire, car il n’y a pas, dans l’état actuel de nos connaissances scientifiques, de syndrome génétique lié au cholangiocarcinome.

    Qu’entendez-vous par cancer rare ?

    Le cholangiocarcinome, ce ne sont que 3 000 nouveaux cas par an, c’est qui est très peu par rapport à d’autres cancers. C’est une goutte d’eau en comparaison à ceux de la prostate, 80 000 environ, ceux du sein, près de 60 000, et ceux du colon, avec environ 45 000 cas.

    Quelle est l’espérance de guérison d’un cancer des voies biliaires ?

    Quand il est localement avancé ou que des métastases sont déjà apparues lors de sa découverte, il n’y a malheureusement pas d’espoir d’en réchapper. C’est un cancer qui a une médiane de survie inférieure à deux ans.

    Connaissiez-vous le cas de Clémentine Vergnaud ?

    J’ai suivi, comme beaucoup, son histoire à la radio. Elle communiquait d’une manière extrêmement positive la manière dont elle vivait cette épreuve. Un talent qui a créé beaucoup d’empathie autour d’elle et de ce cancer peu connu.

  • Premiers pas sur la lune, assassinat de Kennedy : « Ces fake news sont des cas d’école » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/premiers-pas-sur-la-lune-assassinat-de-kennedy-ces-fake-news-sont-des-cas
    https://www.leparisien.fr/resizer/oFcj4PO94kCh1awqMlXz2Ve6fdE=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/4NB6P6OZARCRJOOYI44TBJHVO4.jpg

    Interview
    Société
    Premiers pas sur la lune, assassinat de Kennedy : « Ces fake news sont des cas d’école »

    Professeure en sciences de l’information et de la communication à l’université de Lorraine, Anne Cordier estime que s’informer sur Internet n’est pas mauvais en soi, mais que l’éducation aux médias et à l’information mérite d’être revue.
    Par Frédéric Gouaillard
    Le 19 décembre 2023 à 06h10

    #Anne_Cordier #Fake_News #Accès_information

  • Les nitrites interdits dans les croquettes mais autorisés dans le jambon
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/les-nitrites-interdits-dans-les-croquettes-mais-autorises-dans-le-jambon-

    Pépite réglementaire passée inaperçue, l’Europe a considéré cet été que l’ajout de nitrite de sodium dans les croquettes de nos chiens ou la pâtée de nos chats étaient dangereux pour leur santé et l’a interdit, alors qu’elle a renoncé à le bannir dans la charcuterie à destination des humains.

  • Flambée d’infections pulmonaires chez les enfants en France : une bactérie soupçonnée - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/flambee-dinfections-pulmonaires-chez-les-enfants-en-france-une-bacterie-s

    D’abord de la fièvre, accompagnée d’une très grande fatigue. « Il dormait 22 heures sur 24 », témoigne Élodie, la maman de Jean, tombé malade pendant les vacances de la Toussaint. Le jeune garçon de 7 ans a ensuite commencé à tousser, mais la batterie d’examens réalisés n’a rien donné. « Le médecin nous a alors parlé de pneumopathie atypique, parce qu’il n’entendait presque rien au stéthoscope », raconte-t-elle. Aux urgences, le pédiatre a lui aussi employé cette drôle d’expression. Depuis, Élodie a appris qu’au moins quatre élèves de l’école avaient souffert du même mal ces dernières semaines. Et ils ne sont pas les seuls en France, loin de là.

    L’Hexagone est confronté à une véritable flambée de « pneumopathies » chez les enfants, d’après les données de Santé publique France (SPF). 700 consultations SOS Médecins et 2 150 passages aux urgences pour ce type d’infection pulmonaire, que SPF distingue de la bronchiolite, ont été recensés chez les moins de 15 ans la semaine dernière. Cela représente, respectivement, 2,2 et 2,5 % de l’activité totale. De tels niveaux dépassent largement les pics précédents, et ils sont inédits depuis au moins dix ans.

    Comment l’expliquer ? « N’importe quel virus ou bactérie peut donner une pneumopathie, mais beaucoup de mycoplasmes circulent en ce moment », avance Brigitte Virey, présidente du Syndicat national des pédiatres français. Au sein de cette famille de bactéries, les soupçons planent en particulier sur mycoplasma pneumoniae.
    Des symptômes souvent semblables

    Ce pathogène, bien connu des scientifiques, a très peu circulé pendant que nous étions confinés et masqués au début du Covid. Mais il est resté assez peu détecté par la suite, tandis que d’autres virus ou bactéries faisaient leur retour en force, rapportaient plusieurs scientifiques dans la revue médicale The Lancet en juin dernier. S’il finissait par réapparaître à son tour, il « pourrait affecter la population mondiale qui n’a pas été exposée au cours des trois dernières années et entraîner une hausse des formes graves », prévenaient-ils.

    Habituellement, mycoplasma pneumoniae est responsable d’environ 30 % des pneumonies chez les enfants et jusqu’à 50 % chez ceux âgés de 5 à 15 ans, d’après la Société française de microbiologie. Les adultes peuvent eux aussi être touchés, et ceux les plus âgés sont les plus à risques d’infection sévère. « On observe en ce moment beaucoup plus d’infections bactériennes pulmonaires à mycoplasma pneumoniae que d’habitude. En quinze jours, on a hospitalisé une dizaine de patients à la Pitié-Salpêtrière », prévient Alexandre Bleibtreu, infectiologue à l’hôpital parisien. Un pédiatre urgentiste nous confie n’avoir « jamais vu une épidémie aussi forte que cette année ».

    Les symptômes se ressemblent souvent : « De la fièvre, un état fébrile, parfois sans toux, et lorsque l’infection atteint le poumon, au bout de cinq jours, là le patient se met à tousser », décrit Alexandre Bleibtreu. « C’est assez classique des pneumopathies à bactérie intracellulaire. »

    D’autres cas ont été recensés « à Versailles, à Nancy, à La Réunion… » Si les formes graves restent plutôt rares, certains patients ont dû être admis en réanimation. À ce stade, aucun décès n’a été rapporté. « On surveille, on est en train de se structurer en réseau pour faire remonter les cas », avance Gilles Pialoux, chef des maladies infectieuses à l’hôpital Tenon (Paris). Les pays étrangers ne sont pas épargnés : Suisse, Angleterre… En Chine, où des hôpitaux pédiatriques sont débordés, on soupçonne la même bactérie.
    « Est-ce une épidémie inédite ? »

    Celle-ci est détectable par test PCR ou par analyse de sang. Elle se transmet habituellement par grosses gouttelettes ou par contact direct avec une personne infectée. Bonne nouvelle : des antibiotiques, dont l’azithromycine, sont censés être efficaces contre elle. « Le médecin du CHU avait parlé de faire un prélèvement pour identifier la bactérie si jamais l’antibiotique était inefficace après 48 heures, mais comme il l’a été, on lui a épargné ça », raconte d’ailleurs Élodie, la maman de Jean.

    Les autorités sanitaires, sur le pont, multiplient les analyses. Reste à comprendre pourquoi mycoplasma pneumoniae fait son grand retour cette année. « Est-ce une épidémie inédite ? Si oui, pourquoi ? Est-ce que c’est une variation de la souche ? Personne ne peut encore le dire, et il n’est pas possible non plus d’affirmer qu’il y a plus de cas graves », avance l’infectiologue Alexandre Bleibtreu. Et de conclure : « Ce qui est sûr, c’est que depuis le Covid-19, cette bactérie avait disparu et qu’il y a une résurgence. »

    https://www.leparisien.fr/resizer/RedDmy5UOHrzWB305F_6T5kRvQ8=/622x1436/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/7MEAHCPIIREXRNWLBXE4ZHRUKM.jpg

  • Les municipalités bientôt habilitées à installer des radars : « Les zones de contrôle vont pulluler » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/les-municipalites-bientot-habilitees-a-installer-des-radars-les-zones-de-

    La loi 3DS prévoit la possibilité pour les collectivités locales d’équiper leur secteur. Alors que depuis sa promulgation en février 2022, les communes attendent toujours le décret d’application, les détracteurs, eux, appréhendent la mise en route de ces nouveaux appareils.

    • Le montant des réparations est de « 14 000 euros pour son épouse », « 7 000 euros pour chacun de ses enfants ».
      [...]
      Ce n’est pas la première fois que les juges reconnaissent « une perte de chance » pour certaines personnes plus exposées au risque de contamination.
      [...]
      [Berthe, 92 ans, contaminée à l’hôpital lors d’une opération du poignet] les juges ont estimé la « perte de chance » à 25 %. [...] Ses deux filles se verront verser « 1 000 euros », sa petite fille « 500 ».

  • « Édouard, vous êtes en dehors de la plaque » : l’heure du règlement de comptes pour Agnès Buzyn
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/edouard-vous-etes-en-dehors-de-la-plaque-les-confidences-dagnes-buzyn-mor

    « Il est vraiment fondu ton pote »

    Alors que les Français de Wuhan sont rapatriés, mis en quarantaine à Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône, après avoir atterri sur la base d’Istres, Didier Raoult et ses équipes veulent y entrer pour tester les confinés. Agnès Buzyn retranscrit ses échanges avec le Premier ministre.

    31 janvier : Moi au PM 13h06 : « Bien arrivés. Armée au top pour l’accueil sur la base d’Istres. Beaucoup d’enfants. Très émouvant. Et le dingue de Marseille est bloqué comme attendu par les gendarmes à l’entrée du centre, prêt à sauter sur nos compatriotes avec ses seringues… et ce n’est pas une blague !!!

    PM : Il est vraiment fondu ton pote.

    Moi : J’avais prévenu… il est en train de se répandre dans la presse… »

  • Harcèlement scolaire : un collégien soupçonné de propos homophobes interpellé en plein cours dans le Val-de-Marne
    Le collégien a reconnu avoir posté des messages homophobes et violents sous la publication Instagram d’une adolescente en pleine transition de genre. Le parquet a indiqué qu’il prononcerait une mesure de réparation pénale à son encontre.

    https://www.liberation.fr/societe/sexualite-et-genres/harcelement-scolaire-un-collegien-soupconne-de-propos-homophobes-interpel

    Acte 49.3, Scène 2358574 Attal Le Hun fait son cartable
    (Attal le hun, Mère Manu, un boeuf, les chiens )
    Mère Manu prépare un cartable pendant qu’Attal brise des objets.

    Mère Manu : Attal, ma pourriture d’amour, n’oublie pas de prendre ton crochet à baya car depuis que ton oncle Fétide a quitté le ministère et qu’on a liquidé Pop n’Die, il n’y a plus assez de chiens de bergers pour préparer les veaux à l’abattoir. Il faut que tu distraie les bœufs pendant que nous évaluons la rentabilité de leur jeune viande.
    Attal prend le crochet à baya et soulève la jupe d’une poupée avec.
    Le boeuf frappe à la porte, Mère Manu ouvre

    Mère Manu : Plait-il ?
    Le Boeuf : Mère Manu j’en appel à votre bonté. Mon veau est harcelé, aidez le. Aidez nous !
    Mère Manu : Pour la charité allez voire Bernard ! ( Les chiens avancent sur le boeuf en grognant - Mère Manu claque la porte )

    Acte 49.3, Scène 2358575 Attal Le Hun sur le chemin de l’école (Attal, le boeuf, les chiens)

    Attal escorté des chiens en chantant sur un air connu : Quand j’étais petiiii, j’étais un géniiii, maintenant que j’suis grand, je vais être président !
    Darmachien ( à part ) : Ne compte pas là dessus fourtiquet, c’est moi qui serait calife à la place du calife.
    Dupond-Maserati renifle les poches d’Attal incognito
    Le boeuf approche : Attal Le Hun, j’en appel à votre bonté. Mon veau est harcelé, aidez le. Aidez nous !
    Attal ( en aparté ) : comment ose-t’il s’adresser à moi ! ( aux chiens ) Chiens, chassez moi ca !

    Le bœuf quitte la scène poursuivit par les chiens. Attal arrivé devant l’école sort son crochet à baya et commence à mesurer les ourlets des femelles pendant que les mâles peuvent rentré en classe.

    Acte 49.3, Scène 2358576 La Mort du petit Nicolas (Attal, le boeuf, les chiens, les merdias)

    Le boeuf en pleurant devant les micros : Mon petit s’est donné la mort ! J’ai imploré l’oncle Fétide. J’ai imploré Pop’n Die. J’ai imploré Mère Manu. J’ai imploré Attal le Hun. Ils m’ont tous envoyer leurs chiens.

    Attal le dégage avec son crochet et prend sa place devant les micros : Je veux un électrochoc à tous les niveaux. Mon rôle c’est d’être à vos côtés, de vous donner les moyens d’agir, pas de défendre l’indéfendable. Mon rôle, votre rôle, n’est pas de protéger une institution à tout prix, mais de protéger à tout prix nos élèves, nos veaux. Lorsqu’il y a une faute, il faut avoir le courage de le dire et surtout le courage d’en tirer les conclusions. Ainsi nous allons envoyer le RAID contre un veau harceleurs qui servira d’exemple puis nous reprendrons notre grande évaluation des ourlets afin de punir les fennecs qui n’ont pas été sage au printemps dernier.
    Les chiens avancent vers le publique en grognant
    – rideau

    cf : https://www.leparisien.fr/societe/je-veux-un-electrochoc-a-tous-les-niveaux-lavertissement-dattal-aux-recte

    #Manu_roi

  • Interdiction de l’#abaya :

    Des #équipes_Valeurs_de_la_République et des #équipes_mobiles_académiques_de_sécurité (#Emas) seront déployées dans les collèges. "Malheureusement, cela ne réglera pas les petites transgressions quotidiennes comme les longs gilets, les écharpes, les bandeaux" dit une proviseure". J’ai l’impression d’être catapultée en #Iran...

    Dès ce lundi, les équipes « Valeurs de la république » seront déployées dans les collèges et lycées qui pourraient en avoir besoin. Ces équipes sont constituées de personnels de l’éducation nationale chargés tout au long de l’année d’accompagner et soutenir les chefs d’établissement confrontés à des difficultés pour faire appliquer les principes de la laïcité.

    L’information n’est pas officielle, mais les équipes mobiles académiques de sécurité (Emas) seront aussi postées près des établissements sensibles. Celles-ci comprennent des personnels de l’Éducation nationale, du ministère de l’Intérieur et de psychologues qui interviennent dans les établissements en prévention ou en règlement de situation de crise. « En cas de problème, on peut aussi prévenir le cabinet du recteur, nous explique Julie, la proviseure, qui doute encore de l’entière efficacité de l’interdiction. Malheureusement, cela ne réglera pas les petites transgressions quotidiennes comme les longs gilets, les écharpes, les bandeaux… et le jeu permanent avec les codes. »

    –----------

    Source :

    Interdiction de l’#abaya à l’école : comment devront réagir les établissements « en cas de problème »

    Alors que la #rentrée_scolaire, ce lundi 4 septembre, est marquée par la mise en place de l’interdiction l’abaya, les chefs d’établissements oscillent entre le soulagement de pouvoir enfin s’appuyer sur une #règle_claire et l’#inquiétude de voir apparaître des tensions.

    Comme l’ensemble de ses collègues, Julie (le prénom a été changé), proviseure dans un lycée technologique de Paris, a glissé deux nouveaux documents dans son cartable avant de faire sa rentrée scolaire, ce lundi 4 septembre. « Notre hiérarchie nous a transmis une #note_de_service, où il est stipulé qu’une élève ne peut pas aller en cours avec une abaya. Et nous avons également une lettre type signée de la main du ministre de l’Éducation nationale à envoyer aux familles », explique cette cheffe d’établissement.

    Pour l’ensemble des personnels de direction, cette rentrée est placée sous le signe de l’#interdiction_de_l’abaya, même si seuls un peu plus de 150 établissements sont concernés, parmi les 6 980 collèges et 3 710 lycées que comptent le pays. À Paris et ailleurs, les recteurs ont réuni les principaux et les proviseurs pour les informer des mesures à prendre si un élève se présente avec un #qamis (longue tunique portée par les hommes dans les pays musulmans) ou une élève avec une abaya (longue robe ample religieuse pour certains, culturelle pour d’autres).

    En ces premiers jours de classe, seront privilégiés le dialogue « dans un temps resserré » et les explications sur le respect des règles de #laïcité à l’école. « Après les annonces du ministre, nous nous sommes mis en relation avec les quelques établissements scolaires potentiellement concernés, très peu en réalité, pour leur apporter le soutien et l’accompagnement nécessaires au bon déroulement de cette rentrée », nous explique-t-on à l’académie d’Amiens.

    « Ça risque d’être compliqué »

    Dès ce lundi, les équipes « #Valeurs_de_la république » seront déployées dans les collèges et lycées qui pourraient en avoir besoin. Ces équipes sont constituées de personnels de l’#éducation_nationale chargés tout au long de l’année d’accompagner et soutenir les chefs d’établissement confrontés à des difficultés pour faire appliquer les principes de la laïcité.

    L’information n’est pas officielle, mais les équipes mobiles académiques de sécurité (Emas) seront aussi postées près des établissements sensibles. Celles-ci comprennent des personnels de l’Éducation nationale, du ministère de l’Intérieur et de psychologues qui interviennent dans les établissements en prévention ou en règlement de situation de crise. « En cas de problème, on peut aussi prévenir le cabinet du recteur, nous explique Julie, la proviseure, qui doute encore de l’entière efficacité de l’interdiction. Malheureusement, cela ne réglera pas les petites transgressions quotidiennes comme les longs gilets, les écharpes, les bandeaux… et le jeu permanent avec les codes. »

    Ces premiers jours vont en tout cas faire office de test pour les personnels de direction et le ministère, qui n’a pas hésité à ouvrir huit établissements aux médias. « Il y aura des tentatives de détournement de la règle. On voit bien que, sur TikTok, certains encouragent les jeunes filles à aller acheter des vêtements amples, et ensuite à nous présenter la facture pour prouver que ce n’est pas une abaya », prévient Carole Zerbib, proviseure du lycée Vauquelin, dans le XIIIe arrondissement de Paris et membre du syndicat des chefs d’établissement SNPDEN.

    « Certains élèves cherchent des #variantes, donc ça risque d’être compliqué, poursuit-elle. Mais à côté de ça, on sent une démarche volontariste du ministère, on se sent moins seuls. » En cas de refus persistant de l’élève de se conformer aux principes de la laïcité, les personnels de direction ont pour consigne d’engager une #procédure_disciplinaire à son encontre.

    https://www.leparisien.fr/societe/interdiction-de-labaya-a-lecole-comment-devront-reagir-les-etablissements

    #école #France

  • Ces 145 millions d’euros à destination des enfants placés qui « dorment » à la Caisse des dépôts
    https://www.leparisien.fr/societe/ces-145-millions-deuros-a-destination-des-enfants-places-qui-dorment-a-la

    « Je viens de découvrir que 145 millions d’euros appartenant aux enfants placés dorment sur des comptes de la Caisse des dépôts. » C’est par ces mots que le militant des droits de l’enfant Lyes Louffok a alerté, dimanche sur X (anciennement Twitter), au sujet d’une rondelette somme qui prendrait la poussière dans les dossiers de l’organisme financier public.

    Depuis 2016, la loi a confié à la Caisse des dépôts (#CDC) la mission de recevoir et de protéger les allocations de rentrée scolaire (#ARS) des #enfants confiés au service de l’aide à l’enfance (#ASE). Les sommes sont conservées jusqu’à leur majorité ou leur émancipation. « L’idée de la loi dite Rossignol était que les jeunes placés puissent bénéficier d’une protection après leur majorité, jusqu’à leurs 21 ans », explique l’auteur de « Dans l’enfer des foyers ».

    « Depuis la création de ce mécanisme, on n’avait aucune idée du stock disponible », s’agace Lyes Louffok, qui a découvert sa réalité inopinément. L’information a fuité… par le biais d’une annonce d’emploi mise en ligne par la CDC. L’organisme financier disait y rechercher un « chargé de mission Enfance protégée » dont la tâche serait de gérer ce fonds, en donnant des éléments d’informations jusque-là inédits. « L’encours de ces comptes représente à date 145 millions d’euros, or seuls 42 % des enfants concernés perçoivent, faute d’information, ce pécule auquel ils ont droit », explique ainsi l’annonce.

    « Près de 60 % des gamins ne sont pas au courant »

    Contactée, la CDC nous a confirmé l’encourt de 145 millions d’euros au 31 décembre 2022 pour 126 371 enfants concernés. L’établissement public précise aussi qu’en 2022, la somme moyenne était de 885 euros pour les jeunes à leur majorité, avec un taux de paiement très précis de 42,3 %. Autre information importante : l’enfant devenu majeur peut récupérer les sommes déposées à la Caisse des dépôts durant trente ans. Passé ce délai, elles sont reversées à l’État si le bénéficiaire ne s’est pas manifesté.

    « C’est une aide fondamentale pour les enfants placés, de quoi payer une première caution ou un permis de conduire lorsqu’ils s’émancipent, rappelle Lyes Louffok. Je trouve dommage qu’il n’y ait pas plus de communication sur ce sujet alors que près de 60 % des gamins ne sont pas au courant. C’est leur dû. » Le militant souligne également une inégalité d’accès à l’ARS pour certains, comme les #pupilles_de_la_Nation ou les #mineurs_non_accompagnés qui n’y ont pas droit. Cette situation, qui accentue les inégalités au sein d’une population déjà précaire, n’a pas échappé au secrétariat à l’Enfance.

    Un projet de loi « jeunes majeurs » dans les cartons

    « Le faible taux de restitution de cette allocation est bien identifié par le gouvernement. Dès le début d’année, j’ai adressé un courrier à l’ensemble des conseils départementaux, des fédérations d’établissements et des associations d’usagers un rappel des modalités du dispositif de restitution ainsi qu’une brochure de synthèse à destination des jeunes concernés », nous assure Charlotte Caubel, la secrétaire d’État à l’Enfance. Selon la membre du gouvernement Borne, ces modalités détaillent le processus d’accompagnement dédié que la CDC a déployé, avec une procédure en ligne spécifique et des téléconseillers spécialisés.

    « J’ai aussi sollicité les principaux acteurs, la Caisse des dépôts, la #CAF et la Direction générale de la cohésion sociale (DGCS), pour trouver une solution qui faciliterait encore l’information et l’identification des bénéficiaires. Des travaux sont en cours afin de remédier aux inégalités de traitement qui sont intrinsèques au dispositif actuel. Je souhaite que nous puissions porter rapidement une mesure structurante, qui puisse agir sur ces deux volets », conclut la secrétaire d’État. Selon nos informations, elle travaille à un projet de loi « jeunes majeurs » pour les mois à venir.

  • Deuil des menhirs : manifestation symbolique et pacifiste à Carnac samedi 19 Août 2023 à 14h
    Communiqué de presse de Le Soulèvement des Pierres
    https://abp.bzh/deuil-des-menhirs-manifestation-symbolique-et-pacifi-58233


    Ce qui reste du site archéologique dit Chemin de Montauban après sa destruction
    (photo Sites et Monuments)

    Tous les jours, des attaques envers nos patrimoines historiques, écologiques et immatériels, sont perpétrées à une vitesse jamais vue auparavant.

    Publié le 11/08/23 11:55 — mis à jour le 12/08/23 14:39

    Manifestation symbolique et pacifiste, sous forme d’une marche blanche et noire, organisée par le collectif « Le Soulèvement des pierres » en mémoire des menhirs de « Men gwen bihan » détruits à Montauban. Créé sous l’impulsion d’Eugène Riguidel, Christian Obeltz, Yannig Baron et leurs amis, ce collectif est composé de sympathisants, d’associations et d’archéologues.

    Tous les jours, des attaques envers nos patrimoines historiques, écologiques et immatériels, sont perpétrées à une vitesse jamais vue auparavant.

    Les menhirs de Montauban figuraient dans la liste d’identification du projet de classement Unesco, ils appartenaient à un vaste complexe.

    Avec leur destruction c’est une partie de notre mémoire et de la richesse de notre territoire qui disparaît.

    Nous apportons notre soutien aux 3 associations qui ont porté plainte : Koun Breizh, Sites et Monuments, L’Union pour la mise en valeur esthétique du Morbihan (UMIVEM).

    Nous demandons que toute la lumière soit faite sur le processus ayant conduit à cette destruction.

    Du fait de l’intérêt archéologique de cette zone, il ne doit plus pouvoir être délivré de permis de construire sans fouilles archéologique préalables.

    Nous invitons ainsi les amis et associations à nous rejoindre samedi 19 août 2023 à 14h00 au Cromlech du Ménec à Carnac. La marche blanche et noire se rendra jusqu’au Géant du Manio, où auront lieu une cérémonie, un appel et des prises de paroles avant de rejoindre le site de Montauban.

    N’acceptons pas que cet acte, et tout ce qu’il représente, tombe dans l’oubli.

  • Ne pas cuire ses pâtes « al dente » est un « crime » (et c’est la science qui le dit) - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/ne-pas-cuire-ses-pates-al-dente-est-un-crime-et-cest-la-science-qui-le-di
    https://www.leparisien.fr/resizer/Vv0wdr0cDpzlqJiZPwYIqgHtyyg=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/JMA6AWGLNRA5TDRBNM76BKWAJ4.jpg

    Le chef transalpin va complètement dans le sens de la démonstration scientifique évoquée précédemment. « Une pasta al dente* est plus facilement digérée, augmente le sentiment satiété et est moins glycémique. C’est un élément très important notamment dans ce qu’on appelle le régime méditerranéen », abonde le grand cuisinier. « La cuisine italienne a trouvé un nouveau terrain de jeu en France, grâce aux messages qu’on transmet sur la cuisson idéale et les Français évoluent sur la question », veut croire Simone Zanoni. Et en plus, c’est aussi scientifique.

  • Manque de médecins, d’infirmiers, de psychologues… L’#école, premier désert médical de #France - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/manque-de-medecins-dinfirmiers-de-psychologues-lecole-premier-desert-medi

    Ce pourrait être « le lieu rêvé de la prévention ». Après tout, l’école est bien cet endroit où tous les enfants et familles passent. Mais voilà, dans la réalité, c’est raté. Le pilotage de la #politique de #santé scolaire est « défaillant », alerte un rapport d’information du député Robin Reda (Renaissance), présenté ce mercredi 10 mai à l’Assemblée nationale et que nous dévoilons.

    #paywall

  • Comment le Covid-19 a fait chuter l’espérance de vie en Île-de-France - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/societe/sante/comment-le-covid-19-a-fait-chuter-lesperance-de-vie-en-ile-de-france-17-0
    https://www.leparisien.fr/resizer/qUwpkuU_w-zeZxpPjJAEJf8Qomo=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/VI5CZRMP7ZFSZHDSYDEGXVPWOU.jpg

    Vingt pour cent de décès en plus pendant le Covid, et l’espérance de vie dégringole de 1,4 an pour les femmes, et de 1,8 an chez les hommes. Le précédent décrochage remontait à la canicule de 2003. Depuis 2021, l’espérance de vie repart à la hausse, mais plus les départements sont pauvres, moins la remontée est nette.

    « Les différences s’accentuent à mesure que l’on analyse à l’échelle des intercommunalités ou des cantons », relève Isabelle Grémy. Les hommes en Seine-Saint-Denis vivent en moyenne 3,9 années de moins que leurs voisins des Hauts-de-Seine. L’écart s’est creusé, il était de 2,6 ans en 2019.

  • Inflation : les prix de l’alimentation flambent, les Français modestes mangent moins
    https://www.leparisien.fr/economie/consommation/inflation-les-prix-de-lalimentation-flambent-les-francais-modestes-mangen

    Les arbitrages ne se font plus sur une sortie au cinéma ou sur l’achat d’une nouvelle tenue. Désormais, les ménages modestes n’ont plus d’autre choix que de couper… dans les repas. Selon une étude de l’Ifop* pour la Tablée des chefs, consacrée à la précarité alimentaire, réalisée auprès de ceux qui gagnent le smic ou moins, et que nous dévoilons en exclusivité, 79% d’entre eux ont réduit leurs achats alimentaires.
    Les conséquences sont très nettes dans l’assiette : un peu plus de la moitié des sondés (53 %) assurent qu’ils ont réduit les portions et 42 % qu’ils ont même supprimé un repas comme le petit-déjeuner, le goûter ou le dîner.
    Et s’ils en sont arrivés là, c’est à cause de l’inflation qui frôle les sommets depuis des mois. La hausse des prix atteint selon l’Insee 5,6 % en mars sur un an après un pic à 6,3 % en février

    Mais dans les rayons, l’envolée des étiquettes est bien plus forte : « Dans les grandes surfaces, les produits transformés, industriels, avec des emballages et beaucoup de plastique, connaissent une inflation de 15 % alors que les prix des matières premières sont en hausse de seulement 5 % », décrypte Anne-Sophie Alsif, cheffe économiste au BDO.
    Au moment de passer à la caisse, ils sont donc de plus en plus nombreux à renoncer à certains produits. « Cela fait déjà plusieurs mois qu’ils ont adapté leurs achats face à l’inflation mais la hausse des prix de l’alimentation de ces derniers temps a été le coup de grâce, estime Jérôme Fourquet, le directeur du département opinion publique à l’Ifop. Désormais, ce sont sur les besoins essentiels que se font les arbitrages d’une partie des Français. »
    Tous les profils modestes sont concernés : étudiants, retraités, familles, célibataires… Seul dénominateur commun, le niveau de revenus de ces Français, travailleurs pauvres ou bénéficiaires des minima sociaux.
    « Cette catégorie, qui gagne le smic ou moins, représente environ 30 % des Français, poursuit Jérôme Fourquet. Ils ne réduisent pas forcément les quantités de nourriture à tous les repas mais cela revient régulièrement. La dernière alarme en termes de crise de la consommation avait été tirée par les Gilets jaunes, un public un peu plus aisé, qui n’arrivait plus à s’offrir de petits plaisirs. Là, c’est une population encore plus modeste qui a épuisé tous les arbitrages et est obligée de réduire les produits de base. »

    Un ras-le-bol général, avant une crise sociale ?
    Leur situation ne devrait pas s’améliorer avant plusieurs mois. « Les produits transformés ont été renégociés à la hausse en mars, précise Anne-Sophie Alsif. Ils vont donc rester très haut, au moins jusqu’aux prochaines négociations commerciales. » Sauf si industriels et distributeurs se remettent autour de la table pour ouvrir de nouvelles négociations, comme vient de le réclamer Bercy sans imposer de calendrier.
    Faut-il donc craindre une crise sociale si la situation perdure ? Dans « les cortèges de la réforme des retraites, on sent un ras-le-bol général. La réforme est la goutte d’eau d’un malaise plus global, s’inquiète Jérôme Fourquet. Aujourd’hui en France, la structure sociale est très fragilisée et l’on sent bien qu’un événement quasi anodin, une petite phrase ou un appel lancé sur les réseaux sociaux pourrait attiser la colère. »

    #alimentation #inflation #restriction #pauvres

    • Inflation : les effets néfastes sur la santé de ces ménages contraints de moins manger
      https://www.leparisien.fr/societe/inflation-les-effets-nefastes-sur-la-sante-de-ces-menages-contraints-de-m

      Élèves qui viennent en classe le ventre vide, patients qui ne peuvent plus payer fruits et légumes… Médecins et infirmières scolaires s’inquiètent des conséquences de l’inflation sur l’équilibre alimentaire des ménages modestes.

      En Seine-Saint-Denis, les élèves qui sautent un repas, « ce n’est pas nouveau », soupire Rachel, prof dans un collège de Montreuil. Dans sa classe, un tiers des ados « arrivent sans petit-déjeuner », chiffre-t-elle au doigt mouillé. Problème : « C’est de pire en pire. l’inflation est en train de faire grimper cette part de gamins », souffle l’enseignante.
      « Je ne suis pas étonnée, réagit Camille, infirmière dans un groupe scolaire du sud de la France. J’ai à peu près 650 élèves sous ma responsabilité, de milieux sociaux plutôt défavorisés, et j’en vois de plus en plus souvent qui ont faim. Je les reconnais d’emblée : ils sont pâlots. Ils viennent aussi parce que, dans mon cabinet, il y a des bonbons, du sucre, des barres de céréales. » Sur une classe de vingt-cinq, « vous en avez au moins cinq qui n’ont pas déjeuné le matin », indique un chef d’établissement de région parisienne.
      Résultat : « Des malaises, des élèves atones, cela arrive tous les jours ! »
      Même son de cloche chez Paul, prof dans un collège REP + de l’Oise. Il a aussi noté que « des gamins qui venaient avec un goûter ne le font plus » — même s’il précise ne pas savoir si c’est à cause de la hausse des prix alimentaires. Depuis peu, il a pris l’habitude d’apporter un gros paquet de bonbons au chocolat en cours, qu’il pose sur son bureau. « Je dis que les gourmands peuvent piocher. Mais je sais que ceux qui le font, c’est surtout parce qu’ils sont venus en classe le ventre vide. »
      Le sujet fait causer dans le cabinet de Jean-Marc Aydin, médecin généraliste à Noisy-le-Sec (Seine-Saint-Denis).
      « Tous les jours, les gens se plaignent de la hausse des prix, surtout des fruits et légumes. Clairement, certains ne peuvent pas s’en payer puisqu’ils n’arrivent même plus à me régler le tiers payant. Il y a quelque temps, j’avais un refus de carte bancaire par mois, développe le praticien. Aujourd’hui c’est un ou deux… par jour !
      Même les dépenses de santé ce n’est plus possible, alors
      l’alimentation…

      Que risque-t-on en ne mangeant pas assez de fruits et de légumes, ou en remplaçant certains produits par d’autres de moins bonne qualité ? « Cela a une grosse incidence » sur la santé, « au moins à long terme », indique Jean-Marc Aydin, confirmant ainsi les craintes de 67 % des personnes interrogées dans l’étude Ifop. Concrètement, cela peut contribuer à l’apparition de « maladiescardiaques, d’obésité, de diabète et de certains types de cancers ».

  • Affaire des bébés nés sans bras : les familles face à un « long tunnel de silence » – Libération
    https://www.liberation.fr/environnement/affaire-des-bebes-nes-sans-bras-les-familles-face-a-un-long-tunnel-de-sil

    Entre 2009 et 2014, dans des périmètres restreints, plusieurs enfants sont nés sans bras ou sans doigts. Les autorités sanitaires ont-elles réellement tout mis en œuvre pour connaître les causes de ces malformations   ? Cinq ans après sa médiatisation, « Libération » s’est replongé dans cette affaire.