• Coronavirus : le point du 30 juin sur le Covid-19 - Sciences et Avenir
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/coronavirus-le-point-du-mardi-30-juin-sur-le-covid-19_145617


    Le point, c’est qu’il n’y aura plus de point, de chiffres, d’infos… non pas qu’il n’y a plus de #coronavirus, mais là, faut se concentrer sur les #vacances, voilà ce qui compte.
    Et que les gens gens appauvris ou précarisés par la #pandémie aient d’autres soucis que de vivre ou de consommer comme des porcs, on s’en ballek, en fait… mais à un point  !

    Alors que la France (hors Guyane et Mayotte) est en phase 2 du déconfinement depuis un mois, Sciences et Avenir cessera de publier son point quotidien sur l’épidémie de Covid-19 à partir du 1er juillet 2020. L’article que vous lisez marque donc la fin d’une série de 112 journées consécutives pour ce format, qui a débuté le 12 mars au moment du déclenchement du stade 3 de l’épidémie (fermeture des crèches, écoles, collèges, lycées et universités).
    Nos journalistes continueront bien entendu de vous informer des avancées de la recherche scientifique sur le Covid-19, de l’évolution de la pandémie et des décisions politiques en ce sens sur notre site, mais à travers des articles dédiés, ainsi que des points hebdomadaires.

    Cela ne signifie pas pour autant que la pandémie est terminée, loin de là : le virus circule toujours et continue de sévir, notamment aux Etats-Unis, en Amérique latine, en Inde ou en Iran. Si la situation sanitaire s’est améliorée en France, il convient donc de rester vigilants, et de continuer à appliquer les gestes barrières dans les prochains mois. A ce sujet, vous pouvez consulter notre guide pour profiter de ses vacances en toute sécurité, malgré le Covid-19.

  • La Californie ne peut plus avertir sur le risque cancérigène du Roundup - Sciences et Avenir
    https://www.sciencesetavenir.fr/nature-environnement/la-californie-ne-peut-plus-avertir-sur-le-risque-cancerigene-du-rou

    Un juge américain a interdit à la Californie de placer un avertissement sur les risques de cancer sur le désherbant Roundup, une victoire pour Bayer, son fabricant.

    Le géant allemand de l’agrochimie est engagé depuis deux ans dans un litige avec des milliers de plaignants au sujet des risques supposés de cancer liés à l’utilisation de désherbants tels que le Roundup.

    L’affaire tranchée lundi soir concerne elle la « Proposition 65 », une loi adoptée en Californie en 1986, qui oblige à étiqueter en conséquence les produits dont le risque cancérigène est reconnu par l’Etat.

  • La carte de la #mémoire statuaire par Christian Grataloup - Sciences et Avenir

    https://www.sciencesetavenir.fr/archeo-paleo/la-carte-de-la-memoire-statuaire-par-christian-grataloup_145329

    Les pratiques mémorielles collectives les plus courantes ne coutent pas bien cher. Il suffit de nommer. Plutôt que de numéroter les rues ou les établissements (scolaires, hospitaliers, militaires, etc.), on leur donne un nom, le plus souvent celui d’une personne, décédée de préférence. La dépense se limite à quelques plaques. On retrouve aussi ces dénominations sur les papiers à en-tête ou les cartes de visites, dans la mesure où subsistent encore ces pratiques prénumériques. Quel effet cela a-t-il pour le souvenir du (rarement de la) disparu(e) ? Très certainement peu de choses. Beaucoup de résidents ignorent qui était l’illustre dont leur adresse porte le patronyme et avouent souvent ne pas même s’être posé la question. Habiter avenue des tilleuls ou rue Gambetta ne change rien à la vie quotidienne ou aux représentations qu’on se fait de sa propre géographie. Littéralement, le plan de la ville n’est pas une carte-mémoire.

    #traces #statues #déboulonage

    • Les #pratiques_mémorielles collectives les plus courantes ne coutent pas bien cher. Il suffit de nommer. Plutôt que de numéroter les rues ou les établissements (scolaires, hospitaliers, militaires, etc.), on leur donne un #nom, le plus souvent celui d’une personne, décédée de préférence. La dépense se limite à quelques #plaques. On retrouve aussi ces #dénominations sur les papiers à en-tête ou les cartes de visites, dans la mesure où subsistent encore ces pratiques prénumériques. Quel effet cela a-t-il pour le souvenir du (rarement de la) disparu(e) ? Très certainement peu de choses. Beaucoup de résidents ignorent qui était l’illustre dont leur adresse porte le #patronyme et avouent souvent ne pas même s’être posé la question. Habiter avenue des tilleuls ou rue Gambetta ne change rien à la vie quotidienne ou aux représentations qu’on se fait de sa propre #géographie. Littéralement, le plan de la ville n’est pas une carte-mémoire.

      "Ah, s’il avait pu ne pas exister, celui-là !"

      Je me souviens avoir, il y a plus de quarante ans, enseigné dans un collège (un CES alors) de ce qui était la banlieue rouge. La municipalité communiste lui avait donné le nom de #Marcel_Cachin. Lorsque la vie politique française du XXe siècle figurait dans les programmes, je me faisais un devoir de citer l’homme politique communiste, longtemps directeur de L’Humanité. Je n’ai jamais rencontré un élève qui en avait au préalable une vague connaissance. Pourtant, cela faisait moins de vingt ans qu’il était décédé et l’environnement politique local aurait pu favoriser ce culte du héros. L’ignorance était aussi profonde dans l’établissement voisin baptisé (si j’ose dire) Eugénie Cotton. Chose amusante, il est plusieurs fois arrivé que des élèves s’écrient : "ah, s’il avait pu ne pas exister, celui-là !". On pourrait imaginer une dystopie où il serait possible d’effacer le passé, ce qui ferait disparaître tous les lieux portant le nom évanoui. L’abolition historique générant l’abolition géographique. L’amnésie gommant la carte.

      En supprimant une statue, ne serait-on pas quelque peu dans un processus de même nature, mais inversé ? Effacer la #matérialisation d’une mémoire, ce n’est plus, bien sûr, la glorifier, mais ce n’est pas non plus montrer quelles nuisances, quelles souffrances elle avait occultées. Passé le bref moment de satisfaction qu’apporte le sentiment d’avoir infligé une juste punition, comment pourra-t-on rappeler au quotidien ces nuisances et ces souffrances ? En érigeant d’autres statues, jusqu’à ce que plus tard d’autres mécontentements finissent par les prendre pour cibles, soit par regret des #célébrations antérieures, soit, plus probablement, parce que les personnages ou les actes célébrés apparaissent trop tièdes, trop ambigus. Ce sont les actuelles mésaventures de #Victor_Schœlcher, dont les représentations n’ont d’autres buts que de rappeler l’abolition de l’#esclavage (sinon, qui se souviendrait de cet assez modeste personnage politique du XIXe siècle ?), raison qui lui a valu d’être, avec #Félix_Eboué, panthéonisé en 1949 (et sa tombe fleurie par Mitterrand en 1981).

      Contextualiser et non effacer

      La colère qui aboutit au renversement d’une statue est d’aujourd’hui. Ce ne sont pas les comptes du passé qui sont réglés, mais des souffrances bien contemporaines qui s’expriment. S’attaquer à la mémoire des traites négrières et de leurs acteurs hurle la blessure constamment rouverte du racisme subi au quotidien. Mais en tentant de changer la mise en scène du passé – qui ne passe pas, selon la formule consacrée -, c’est la mémoire qui risque de disparaître, pas le racisme présent qui n’a nul besoin de profondeur historique.

      De fait, tous les historiens et autres spécialistes de sciences sociales ne cessent de dire qu’il faut avant tout contextualiser et non effacer. Bien sûr, je ne peux y manquer. Mais je contenterai d’un seul critère de mise en situation : éviter de réduire une personne et sa statue à une symbolique marginale dans ce qu’elles peuvent représenter. En 2005, la célébration du bicentaire de la victoire d’Austerlitz a avorté. Cela pouvait se comprendre par refus d’une exaltation militariste et impérialiste. Mais le grand reproche fait alors à Napoléon a été d’avoir rétabli l’esclavage aux colonies trois ans avant la bataille. Ce retour en arrière sur un acquis majeur de la Révolution, même s’il n’avait guère eu d’effet concret, est évidemment un acte honteux. Mais ce n’est vraiment pas pour cela qu’on a érigé des statues de l’empereur. La situation est la même pour la figure du roman national la plus honnie aujourd’hui : Jean-Baptiste Colbert. On peut le détester pour les mêmes raisons qui ont fait réinventer son personnage par la 3ème République : le fait qu’il soit un maillon essentiel dans la chaîne des bâtisseurs de l’Etat central. Le roman national en faisait un modèle à suivre pour les petits écoliers, en vantant sa capacité de travail : l’imagerie le montrait entrant dans son bureau très tôt le matin et se frottant les mains pour exprimer son plaisir de voir d’énormes piles de dossiers à travailler. Le colbertisme n’a que marginalement à voir avec le Code noir dont la haine dont il est l’objet témoigne d’abord d’une totale décontextualisation. Certes, il vaut mieux prendre des symboles qui tiennent la route et Christiane Taubira a très justement tranché sur la mémoire de Colbert en insistant sur les raisons toutes autres de sa célébration. Sacrifier la statue qui trône devant l’Assemblée nationale (d’ailleurs une copie) n’aurait pas grand sens et n’aboutirait qu’à provoquer d’inutiles divisions.

      Les oubliées, les opprimées, les minoritaires

      L’ancien contrôleur général des finances de Louis XIV connaît ainsi un bref moment de « popularité » qui n’a pas grand rapport avec la patrimonialisation généralisée dans laquelle nous baignons depuis au moins trois décennies. Dans un monde où toute ancienne usine, toute petite zone humide, toute vieille ferme est célébrée comme un lieu de mémoire si sa destruction est envisageable, ne resterait-il que les statues qu’il faudrait effacer ? Alors que, dans l’ensemble, on ne leur prête généralement aucun intérêt et que même ceux qui passent régulièrement devant elles ne s’y intéressent pas le moins du monde. Une solution est aujourd’hui souvent prônée : ériger nouvelles statues célébrant les oubliées, les opprimées, les minoritaires. Vu que l’immense majorité de la statuaire publique (et encore, compte non tenu des monuments aux morts militaires) représente des hommes blancs, souvent vieux, la tâche est impressionnante, digne d’une relance économique hyper-keynésienne. Mais les sommes monumentales (désolé, le jeu de mot est tentant) nécessaires ne seraient-elles pas mieux employées à remettre à flots les hôpitaux publics ? Il est vrai que ce serait sans doute un facteur de réindustrialisation, les bronziers ayant largement disparu du territoire national.

      Lorsque le président sénégalais #Abdoulaye_Wade a voulu ériger sur les #collines_des_Mamelles, près de #Dakar et face à l’Atlantique, l’énorme groupe statuaire qu’est le monument de la #Renaissance_africaine (52 mètres de haut, en bronze et cuivre), un seul pays s’est montré capable de relever le défi technique : la Corée du Nord. Statufier les mémoires est chose difficile. Deux passés particulièrement douloureux, la Shoah et les traites négrières se livrent à ce qu’il est convenu d’appeler une concurrence mémorielle. Des lieux ont pu être ainsi fabriqués, ainsi la maison des esclaves de Gorée où sans doute peu d’esclaves sont passés, mais peu importe. D’autres subsistent, comme la cité de la Muette à Drancy qui fut l’antichambre d’Auschwitz. Neuf juifs sur dix déportés de France passèrent par le camp de Drancy. En 2006 une sorte de jumelage mémoriel fut mis en place entre les municipalités de Gorée et de Drancy avec l’érection de deux groupes statuaires, un dans chaque lieu, réalisés par deux artistes guadeloupéens, Jean et Christian Moisa. Mais les deux célèbrent la fin de l’esclavage, pas la libération des camps.

      Finalement, la statue la plus durable serait celle qui n’a pas de corps. Grace aux déboulonnages opérés durant l’occupation pour fournir des métaux rares aux Allemands, ont longtemps subsisté sur bien des places de France, des socles vides, pourvu néanmoins d’une plaque. La solution a été adoptée pour un des très récents ensembles de statues érigées à Paris : le monument aux 549 soldats français morts en #Opex inauguré le 11 novembre 2019 par le président Macron. Le cercueil porté par les 6 soldats de bronze est non seulement vide, mais il n’existe pas. La statue idéale.

      #statues #Christian_Grataloup #toponymie_politique #effacement #contextualisation

      ping @albertocampiphoto @isskein

  • #Coronavirus : l’#OMS arrête les essais sur l’#hydroxychloroquine - Sciences et Avenir
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/coronavirus-l-oms-arrete-les-essais-sur-l-hydroxychloroquine_145264

    « Les preuves internes apportées par l’Essai #Solidarity/#Discovery, les preuves externes apportées par l’Essai #Recovery et les preuves combinées apportées par ces deux essais largement aléatoires, mises ensemble, suggèrent que l’hydroxychloroquine - lorsqu’on la compare avec les traitements habituels des patients hospitalisés pour le #Covid-19- n’a pas pour résultat la réduction de la mortalité de ces patients », a déclaré la docteure Ana Maria Henao Restrepo, de l’OMS, au cours d’une conférence de presse virtuelle à Genève.

    [...]

    Elle a toutefois souligné que la décision d’arrêter les essais sur les patients hospitalisés souffrant du Covid-19 ne concernait pas l’usage ou l’évaluation de cette molécule en tant que traitement préventif de la maladie due au nouveau coronavirus.

  • Covid-19 : la place des tests sérologiques toujours en débat - Sciences et Avenir
    https://www.sciencesetavenir.fr/sante/covid-19-la-place-des-tests-serologiques-toujours-en-debat_144972

    « Mais qu’est ce que cette information va m’apporter à titre individuel ? », interroge le Pr Pierre Tattevin, infectiologue au CHU de Rennes.

    « Si ma #sérologie est positive, est-ce que ça m’autorise à aller me balader dans les rues, dans les magasins sans masque ? La réponse est non. On n’en sait pas encore assez », prévient-il.

    En effet, « on ne sait toujours pas formellement si cette activité neutralisante est associée à une protection contre la réinfection », explique à l’AFP le Pr Olivier Schwartz, responsable de l’unité virus et immunité à Pasteur.

    En attendant, le « principe de précaution » prévaut donc, d’autant que même si un test sérologique positif garantissait l’absence de risque personnel, il n’autoriserait pas pour autant à baisser la garde.

    « Si vous serrez la main de quelqu’un qui est malade, même si vous-même ne tombez pas malade, vous pouvez ensuite serrer d’autres mains ou déposer du virus sur des surfaces et ainsi contaminer d’autres personnes », a averti le ministre de la Santé Olivier Véran.