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  • CARTES. Faut-il se préparer à une nouvelle sécheresse en France cet été ?
    https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/cartes-faut-il-se-preparer-a-une-nouvelle-secheresse-en-france-cet-ete_

    Du côté des agriculteurs, la FNSEA milite pour la construction de retenues collinaires pour stocker l’eau, ce qui s’apparente à de petits barrages. « Stockons l’eau quand elle tombe et sortons de cette situation ubuesque qui ne nous autorise à stocker qu’entre le 1er novembre et le 31 mars. (...) Ce n’est pas la pluie qui manque, c’est qu’elle ne tombe pas de manière régulière », martèle Joël Limouzin, vice-président du syndicat, en charge des risques climatiques. Une position qui hérisse les associations environnementales. « C’est une solution un peu simpliste, qui donne une fausse impression de sécurité alors que nous ne sommes pas sûrs que dans cinq ou dix ans, nous serons encore capable de remplir ces retenues », estime Christophe Charenton, coordinateur du réseau eau de France Nature Environnement (FNE).

    Pour l’hydroclimatologue Florence Habets, qui avait alerté sur les « effets pervers » des réservoirs en 2019, il faut garder en tête que « nous ne sommes pas dans une situation stable » sur le plan climatique. Une solution valable aujourd’hui peut se révéler caduque quelques années plus tard, avec une situation « qui ne va faire qu’empirer ». « Les projections climatiques [voir ici ou là] sont là-dessus vraiment très inquiétantes, rappelle la chercheuse du CNRS. Il y a très peu d’incertitudes : tous les modèles sont d’accord pour dire que nous aurons en Europe des sécheresses plus fréquentes, plus longues, plus fortes et sur une zone plus grande. » Début juin, huit départements avaient déjà mis en place des restrictions d’eau.

    • Le gros problème, pour les plantes, les animaux et les hommes, c’est l’irrégularité de plus en plus grande des précipitations. Dans notre région (Sud de Lyon), 40 jours sans une goutte d’eau fin mars et avril, 90 mm en 9 jours depuis le 1er juin. Pas de neige en hiver... Etre sous la pluie en continue et se poser des questions sur la pérennité d’une source pourtant fidèle depuis un siècle, ça a un côté ubuesque. Les plantes ont du mal à s’adapter à cette situation, ainsi qu’à des amplitudes thermiques peu conformes aux habitudes « tempérées ». Ce printemps par exemple, des amplitudes de plus de 20° entre jour et nuit. Je plains les maraichers !