J.K. Rowling Writes about Her Reasons for Speaking out on Sex and Gender Issues

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  • J.K. Rowling Writes about Her Reasons for Speaking out on Sex and Gender Issues - J.K. Rowling
    https://www.jkrowling.com/opinions/j-k-rowling-writes-about-her-reasons-for-speaking-out-on-sex-and-gender-i

    As I didn’t have a realistic possibility of becoming a man back in the 1980s, it had to be books and music that got me through both my mental health issues and the sexualised scrutiny and judgement that sets so many girls to war against their bodies in their teens. Fortunately for me, I found my own sense of otherness, and my ambivalence about being a woman, reflected in the work of female writers and musicians who reassured me that, in spite of everything a sexist world tries to throw at the female-bodied, it’s fine not to feel pink, frilly and compliant inside your own head; it’s OK to feel confused, dark, both sexual and non-sexual, unsure of what or who you are.

    (...)

    The current explosion of trans activism is urging a removal of almost all the robust systems through which candidates for sex reassignment were once required to pass. A man who intends to have no surgery and take no hormones may now secure himself a Gender Recognition Certificate and be a woman in the sight of the law.

    (...)

    Moreover, the ‘inclusive’ language that calls female people ‘menstruators’ and ‘people with vulvas’ strikes many women as dehumanising and demeaning. I understand why trans activists consider this language to be appropriate and kind, but for those of us who’ve had degrading slurs spat at us by violent men, it’s not neutral, it’s hostile and alienating.

    (...)

    I believe the majority of trans-identified people not only pose zero threat to others, but are vulnerable for all the reasons I’ve outlined. Trans people need and deserve protection. Like women, they’re most likely to be killed by sexual partners. Trans women who work in the sex industry, particularly trans women of colour, are at particular risk. Like every other domestic abuse and sexual assault survivor I know, I feel nothing but empathy and solidarity with trans women who’ve been abused by men.

    So I want trans women to be safe. At the same time, I do not want to make natal girls and women less safe. When you throw open the doors of bathrooms and changing rooms to any man who believes or feels he’s a woman – and, as I’ve said, gender confirmation certificates may now be granted without any need for surgery or hormones – then you open the door to any and all men who wish to come inside. That is the simple truth.

    (...)

    On Saturday morning, I read that the Scottish government is proceeding with its controversial gender recognition plans, which will in effect mean that all a man needs to ‘become a woman’ is to say he’s one. To use a very contemporary word, I was ‘triggered’. Ground down by the relentless attacks from trans activists on social media, when I was only there to give children feedback about pictures they’d drawn for my book under lockdown, I spent much of Saturday in a very dark place inside my head, as memories of a serious sexual assault I suffered in my twenties recurred on a loop. That assault happened at a time and in a space where I was vulnerable, and a man capitalised on an opportunity. I couldn’t shut out those memories and I was finding it hard to contain my anger and disappointment about the way I believe my government is playing fast and loose with womens and girls’ safety.

    Late on Saturday evening, scrolling through children’s pictures before I went to bed, I forgot the first rule of Twitter – never, ever expect a nuanced conversation – and reacted to what I felt was degrading language about women. I spoke up about the importance of sex and have been paying the price ever since. I was transphobic, I was a cunt, a bitch, a TERF, I deserved cancelling, punching and death. You are Voldemort said one person, clearly feeling this was the only language I’d understand.

    (...)

    The last thing I want to say is this. I haven’t written this essay in the hope that anybody will get out a violin for me, not even a teeny-weeny one. I’m extraordinarily fortunate; I’m a survivor, certainly not a victim. I’ve only mentioned my past because, like every other human being on this planet, I have a complex backstory, which shapes my fears, my interests and my opinions. I never forget that inner complexity when I’m creating a fictional character and I certainly never forget it when it comes to trans people.

    All I’m asking – all I want – is for similar empathy, similar understanding, to be extended to the many millions of women whose sole crime is wanting their concerns to be heard without receiving threats and abuse.

  • Le lobby trans tire à boulets rouges sur l’écrivaine J. K. Rowling (autrice des Harry Potter, entre autres) parce qu’elle a osé faire état du sexe biologique cmme une réalité. À l’heure de l’idéologie transgenriste, il n’en fallait pas plus pour déclencher une chasse aux sorcières sur Twitter, à laquelle se rallient joyeusement des médias gays et mainstream comme Pink News et Variety. MARY KATE FAIN, du réseau 4W, analyse cette résurgence du projet d’effacement des femmes et de leurs réalités sur TRADFEM :

    « Si le sexe n’est pas réel, il n’existe pas d’attirance entre gens de même sexe », a tweeté J.K. Rowling samedi soir (en réponse aux ultras du mouvement transgenriste).

    « Si le sexe n’est pas réel, dit-elle, la réalité vécue des femmes dans le monde est effacée. Je connais et j’aime les personnes transgenres, mais effacer le concept de sexe enlève à beaucoup la capacité de discuter de leur vie de manière significative. Ce n’est pas de la haine que de dire la vérité ».
    https://tradfem.wordpress.com/2020/06/07/j-k-rowling-ce-nest-pas-de-la-haine-que-de-dire-la-verite

    • Le « lobby trans », « l’idéologie transgenriste » ? C’est quoi ces expressions ? Que certaines personnes trans aient des tendances mascu, ça se nomme : masculinisme. Que certaines personnes trans fassent du harcèlement, ça se nomme : du harcèlement. Pour le reste on est face à une écrivaine ayant des millions de fans qui sait exactement dans quoi elle met les pieds et ne prend aucun gant.

      Madame Rowling fait partie d’une très petite poignée de personnalités publiques qui sont prêtes à défendre publiquement les droits des femmes.

      Mais WTF ? C’est devenu hyper tendance d’être féministe dans son milieu, faut arrêter la martyrologie, là ! (J’ai dit tendance, hein, pas facile, je précise et souligne... des fois que !)

      J’avoue, je suis effarée par la tonalité anti-trans que je perçois dans ce texte, et l’essentialisation des trans en une seule tendance est absolument catastrophique tant pour la lutte de la reconnaissance des droits des trans que ... pour le féminisme !

    • Libre à vous de croire que le lobby transgenriste n’existe pas, mais je vous invite à mieux vous renseigner pour ne pas être la dernière à l’apprendre... Vous trouverez des exposés détaillés de leur programme politique sur TRADFEM, un programme qui priorise de plus en plus la diffamation des femmes (et des quelques hommes) qui défendent les droits des femmes face à des revendications qui sont loin de représenter tous les trans, même s’ils tentent d’en donner l’impression. Il n’y a pas essentialisation de notre part mais fausse représentation de la leur.
      Quant à Madame Rowling, sa popularité ne justifie pas qu’on la traîne dans la boue pour en faire un exemple. (Si vous croyez que j’exagère, recherchez son nom sur Twitter.) Ni elle ni nous ne sommes « anti-trans » comme vous nous en accusez. En fait, si quelqu’un nuit actuellement à la reconnaissance des droits des trans à échapper à toute discrimination, ce sont plutôt les gens qui les discréditent par leurs outrances machistes sous prétexte de les représenter.

    • Je ne dis pas qu’il n’y a pas un lobbying fait par un groupe, trans, qui chercherait l’invisibilisation des femmes, merci, je suis au courant et regarde ça de près. Mais traduire ça par « le lobby trans » met absolument tous les trans à un même niveau et vos traductions qui tournent foutent le feu aux poudres bien plus qu’ils n’aident. Ne faites pas mine de ne pas savoir les ravages de l’essentialisation.

    • Nos parlons de « lobby trans » parce que les méthodes de ces personnes sont celles d’un lobby politique qui dit représenter cette catégorie. Rowling et nous ne cessons d’écrire que leurs exigences et leur misogynie délirante ne reflètent PAS les positions de la plupart des trans... et plusieurs personnes trans le rappellent aussi. Si quelqu’un pèche par essentialisation de ce groupe, ce sont eux et leurs fausses représentations. Je regrette que vous vous en fassiez apparemment la courroie de transmission, mais suis convaincu que vous pouvez vérifier nos dires par un examen attentif.

    • « Le lobby trans » et tout le reste de vos dénominations généralistes, pour toute personne qui ne connait pas déjà un peu l’histoire, ça signifie « les trans », point barre. Que vous disiez ou non que « not all trans » n’y change rien. Si, dès le départ, vous aviez attaché de l’importance à nommer les choses pour ce qu’elles sont, ça aurait évité pas mal d’embrouilles et beaucoup de gens auraient déjà avancé sur les perceptions. Quand à Leonard Cohen, je vois pas trop à quoi ça sert de me ramener la chanson d’un mec qui enfonce une porte ouverte, hein...
      Bref je reviens de quelques recherches supplémentaires et j’ai désormais une méfiance sur votre travail.

    • Je partage des aspects de la critique de @val_k. Vos expressions font offense à toutes les femmes trans ("transfemme"). Et bien qu’il me semble que ce que vous appelez le « lobby trans » est très éloigné des milieux anti-autoritaires, progressistes et féministes que beaucoup d’entre nous côtoient, c’est une formulation inacceptable pour tout le monde ("lobby gay", « lobby juif », etc.).

      Ça ne contribue pas à déchirer un « parapluie trans » qui abrite d’une part nos camarades trans, hommes et femmes, mais aussi les vieux-bourgeois-toF pétés de fric et de male entitlement, les labos, les cliniques qui font transitionner à tour de bras des ados mal dans leur peau, etc.

      Le manque de nuance, qui va jusqu’à dire qu’être femme c’est avoir un utérus alors que jadis Delphy expliquait que c’est le genre qui crée le sexe, vous isole et contribue à l’hostilité contre vous (qui est inacceptable et réunit dans une même violence mecs woke pseudo-féministes, féministes, queer, etc.).

      J’aimerais avoir de meilleurs éléments sur les acteurs de ce jeu, et particulièrement ceux qui ont du fric et de l’influence (qui font adopter des lois de transition sur auto-déclaration partout dans les pays occidentaux) plutôt que des accusations de « lobby trans » qui ont tendance à stigmatiser des personnes déjà stigmatisées par ailleurs.

      Ça ne sert à rien d’envenimer les choses, de théoriser des trucs indéfendables comme J.K. Rowling et d’autres, il faut sortir les pièces à conviction. (J’ai vu très peu de trucs concrets passer.)

    • Pour Rowling elle a écrit un truc plus long là : https://seenthis.net/messages/860121

      et +1 sur les formulations pourries, même si je sais que parler de lobby n’est pas perçu de la même manière au Canada/Amérique du nord, qu’ici en France ; en tout cas ici ça fait vraiment comme « lobby juif » et ça n’apporte strictement rien à l’argumentation. Vous pourriez prendre en compte ces remarques, et je suis sûr que vous diffuseriez plus facilement certaines de vos argumentations alors. Là ça ne fait que monter en violence, et ensuite il n’y a plus de vrais échanges, fussent-ils pas d’accord.