La République "ne déboulonnera pas de statue"... mais Sibeth Ndiaye n’exclut pas quelques exceptions
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Toutefois, elle estime que c’est aux spécialistes d’en débattre, pas à la rue ou aux politiques : « Ce que je veux, c’est qu’on ait cette discussion historiographique, parce que l’émotion nous pousse parfois à faire des choses qui ne sont pas forcément en rapport avec la réalité historique. »
C’est bien joli, « ce que je veux, c’est une discussion historiograhique », mais moi « ce que j’ai compris », c’est que les gens dans tout le monde occidental manifestent pour que les policiers cessent de contrôler au faciès, de tutoyer certaines populations et pas d’autres, d’enfoncer leur matraque télescopique dans l’anus des jeunes noirs, de se mettre à trois ou quatre pour défoncer la tronche d’un jeune mec dans le hall de son HLM, ou de s’assoir sur un type jusqu’à ce qu’il meure étouffé après d’interminables minutes d’agonie. Ou aussi que l’IGPN, ses experts médicaux et les politiciens arrêtent de couvrir et justifier les yeux arrachés, les mains coupées et les gens qui meurent de cause naturelle après avoir croisé la police.
Toujours énormément d’admiration pour les médias qui acceptent de laisser ainsi le gouvernement imposer le sujet qui est censé intéresser les gens…
