L’indéboulonnable connerie raciste à la française, donc. C’est aussi émouvant que du Manuel Valls en train de te mansplainer son féminisme. Ou les César qui justifient 12 nominations à Polanski avant de lui filer le « Meilleur réalisateur ».
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« Mais ce combat noble est dévoyé lorsqu’il se transforme en communautarisme, en réécriture haineuse ou fausse du passé. Ce combat est inacceptable lorsqu’il est récupéré par les séparatistes, a-t-il toutefois souligné. Je vous le dis très clairement ce soir, mes chers compatriotes, la République n’effacera aucune trace ni aucun nom de son histoire. Elle n’oubliera aucune de ses œuvres. Elle ne déboulonnera pas de statue. Nous devons plutôt lucidement regarder ensemble toute notre histoire, toutes nos mémoires, notre rapport à l’Afrique en particulier pour bâtir un présent et un avenir possible d’une rive, l’autre de la Méditerranée, avec une volonté de vérité et en aucun cas de revisiter ou de nier ce que nous sommes. »
M. Macron a également salué les forces de l’ordre, piliers de l’« ordre républicain ». « Ils sont exposés à des risques quotidiens en notre nom. C’est pourquoi ils méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la nation », a-t-il déclaré.
Toujours cette façon de détourner le sujet : les gens manifestent pour dénoncer, avant tout, la violence de la police. La violence en général, et les violences racistes en particulier de la police. Et le racisme banalisé qui s’exprime en permanence avec les contrôles au faciès, le tutoiement, etc. Et le gars digresse sur son attachement à « notre histoire », les statues, les œuvres, histoire de donner du grain à moudre aux éditorialistes. Les manœuvres de ces gens sont d’une bassesse et d’une saleté proprement inimaginables.