C’est pour donner un message d’optimisme, vendre du rêve, de la deuxième vague mais en septembre, vacances j’oublie tout.
On est mal barré.
Dans mon tour de France (pardon @colporteur, je revois mes ami·es mais je ne fais la bise à personne et je porte scrupuleusement le masque dans les lieux publics confinés), après les troupeaux de veaux qui font la bise à toute la tablée en terrasse de café à Bordeaux pendant que @rastapopoulos et moi on se check le coude, j’ai fait des stats hallucinantes dans mon wagon du VAL vendredi : 30 % de non-port (au double sens de porter, même pas dans la main) et en ajoutant les nez à l’air on était à 50 % de « rien à foutre, c’est chiant à porter ». Les autres jours pas terrible non plus, toutes classes représentées (femmes et hommes, blanc·hes et de couleur, sachant que les classes populaires sont surreprésentées dans le métro lillois en temps normal, encore plus en ce moment j’imagine). Pour une ville qui applique un gros contrôle social dans son métro avec les gilets orange et désormais verts, emplois aidés patrouillant pour vérifier que tout va bien (ni contrôle, ni police, plutôt « bienveillance, convivialité et bien vivre-ensemble »), c’est un peu n’importe quoi. Et les dits gilets verts croisés ce matin, à la recherche d’une manière de se saluer, se faisaient des checks de poings pour ne se frotter que l’extérieur des mains.