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  • « Venez me chercher » : le terrible récit des derniers mots de Hind Rajab, 6 ans, morte à Gaza

    La fillette palestinienne a vu ses proches périr sous ses yeux, puis s’est retrouvée seule face aux tirs, avant de ne plus donner signe de vie. Son corps sans vie a été retrouvé ce samedi à Gaza.

    Par L.A. avec AFP -Le 10 février 2024 à 14h53, modifié le 10 février 2024 à 19h55 - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/israel/venez-me-chercher-le-terrible-recit-du-dernier-soupir-de-hind-rajab-6-ans
    https://www.youtube.com/watch?v=hxT9FTi8da4

    Seule, coincée par un déluge de feu au milieu des cadavres de ses proches. Hind Rajab avait joint les secours, en vain, la voix brisée par la terreur. Ses suppliques poignantes avaient ému le monde entier. La petite fille palestinienne de 6 ans a été retrouvée morte, samedi à Gaza.

    Il y a près de deux semaines, Hind et certains membres de sa famille cherchent à fuir la violence des combats. Leur véhicule est arrêté par des chars de Tsahal, quand ceux-ci ouvrent le feu, selon le récit de la famille. La fillette survit miraculeusement, et parvient à joindre des proches par téléphone. Les autres occupants de la voiture sont tous morts. Pendant des heures, elle survit dans la voiture, prisonnière au milieu des cadavres et des tirs, en pleine opération israélienne à Gaza-ville.

    Elle avait peur, elle était terrifiée et elle était blessée au dos, à la main et au pied », avait raconté son grand-père, la voix gorgée de sanglots. Le Croissant-Rouge palestinien (PRCS) avait confirmé qu’une de ses standardistes avait eu Hind au téléphone, puis entendu un bruit de tirs. Dans un enregistrement qu’il a diffusé, on entend la petite voix de la fillette supplier, la voix rongée par la terreur : « Venez (…) me chercher », « J’ai tellement peur, s’il vous plaît, venez ». En vain.

    💔For over three hours, Hind has desperately pleaded with our teams for rescue from the occupation tanks surrounding her, enduring gunfire and the horror of being alone, trapped among the bodies of her relatives shot by the Israeli forces in front of her eyes. The PRCS heroes… pic.twitter.com/VT00WJaP1B
    — PRCS (@PalestineRCS) February 3, 2024

    Après ces appels, personne n’avait plus eu de nouvelles de la fillette, tout comme des secouristes envoyés pour la secourir. « Pendant plus de trois heures, la petite fille a désespérément imploré nos équipes de venir la sauver des tanks (israéliens) qui l’entouraient, subissant les tirs et l’horreur d’être seule, prisonnière au milieu des corps de ses proches tués par les forces israéliennes sous ses yeux », avait ajouté le Croissant-Rouge. Du haut de ses six ans, comme des milliers d’enfants palestiniens, Hind est une victime des ravages de la guerre.

    Sa dépouille et celle de plusieurs membres de sa famille ont été retrouvées samedi matin dans la voiture près d’une station essence du quartier de Tel al-Hawa, après que les chars israéliens se sont retirés de la zone à l’aube, a annoncé sa famille, qui a accusé les Israéliens de les avoir tués. Les corps des deux secouristes du Croissant-Rouge palestinien (PRCS) envoyés pour la secourir ce jour-là ont été retrouvés eux aussi samedi matin, dans leur ambulance, à quelques mètres de là, a précisé le PRCS dans un communiqué.
    Ambulance ravagée et calcinée

    « Hind et tous ceux qui se trouvaient dans la voiture ont été tués », a déclaré son grand-père, Baha Hamada. « Ils ont été retrouvés par des membres de (notre) famille qui sont allés à la recherche de la voiture et l’ont trouvée près de la station essence », une zone jusque-là inaccessible en raison de la présence militaire israélienne, a-t-il expliqué. « Hind Rajab a été tuée par les forces d’occupation (israéliennes) avec tous ceux qui se trouvaient avec elle dans une voiture », a confirmé le ministère de Santé du Hamas dans un communiqué, appelant « les institutions des droits de l’Homme et les Nations unies à une enquête sur ce crime odieux ».

    https://seenthis.net/people/kassem

    • 13 février 2024 - 17h50
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240213-en-direct-la-pression-internationale-s-intensifie-pour-un-accord-entre-

      L’émoi autour de la mort d ’Hind Rajab , une jeune gazaoui de 6 ans

      Washington demande à Israël d’enquêter « urgemment » sur la mort « déchirante » de Hind Rajab. Cette fillette de 6 ans, et plusieurs autres membres de sa famille, ont été retrouvés morts la semaine dernière dans la ville de Gaza. Encerclés dans leur voiture par les forces israéliennes, ils contactent le Croissant Rouge palestinien pour demander de l’aide. L’appel au secours de la petite fille et de sa cousine est enregistré au standard. Il est, depuis, largement diffusé sur les réseaux sociaux, et suscite beaucoup d’émoi, raconte notre correspondant à Jérusalem, Sami Boukhelifa.

      L’enregistrement dure quelques secondes à peine. Effroyable. À l’appareil, Layan Hamada, la cousine, jeune gazaouie âgée de 15 ans, est terrifiée. « Ils nous tirent dessus. Le char est juste à côté », dit-elle. Ses derniers mots : « Nous sommes cachés dans notre voiture. » Viens le silence… glaçant. Et puis, une voix fluette apparaît. La petite Hind Rajab, 6 ans, supplie : « J’ai si peur, s’il vous plaît, venez me chercher ». L’opératrice tente de la rassurer. « Nous allons t’envoyer quelqu’un », promet-elle.

      Une mission difficile puisque le Croissant Rouge palestinien doit d’abord obtenir le feu vert de l’armée israélienne, avant de se rendre sur la zone en question. Le service de secours palestinien affirme « avoir négocié un accès sécurisé avec les forces israéliennes ».

      Trois heures après avoir reçu l’appel, une ambulance est dépêchée sur place. À son bord, deux urgentistes. Après le retrait de l’armée israélienne de la zone, les corps des deux secouristes sont retrouvés dans leur véhicule pulvérisé, à quelques mètres de la voiture qui transportait les deux jeunes filles et leur famille.

  • Gaza : mort d’un Palestinien travaillant à l’Institut français, faute de médicaments - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/israel/gaza-mort-dun-palestinien-travaillant-a-linstitut-francais-faute-de-medic

    « C’est le troisième agent palestinien qui décède à Gaza », a déploré de son côté la seconde source diplomatique. « Le malaise grandit chez les agents du Quai d’Orsay, qui souhaitent qu’un hommage soit rendu à ces agents de l’État tragiquement disparus », a-t-elle ajouté.

  • RFI - 4 février 2024 - 07h17
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240204-en-direct-gaza-pilonn%C3%A9e-autour-zone-tampon-isra%C3%ABl-veut-%C3%A9

    Un drapeau israélien flotte à côté des décombres de bâtiments détruits à Gaza, vu de Sderot, en Israël, 3 février 2024. © Dylan Martinez / Reuters

    Inquiétudes autour d’une zone tampon qu’Israël veut établir à Gaza

    Israël s’applique à créer, au sein de la bande de Gaza, une zone tampon censée renforcer la sécurité du sud du pays, empiétant sur un territoire palestinien déjà exigu et faisant craindre de sérieuses violations des droits de ses habitants. Ces dernières semaines, l’armée israélienne a donc entrepris de rendre inhabitable une bande d’un kilomètre de large, d’un bout à l’autre de Gaza. Dans sa partie la plus étroite, le territoire ne dépasse pas les six kilomètres de large. Plus de 30% des bâtiments de cette langue de terre ont été détruits, affirme Adi Ben Nun, professeur à l’université hébraïque de Jérusalem, sur la base d’images satellites.

    Des experts soulignent aujourd’hui que le déplacement forcé de Gazaouis pourrait constituer une violation des droits de la guerre. « Nous voyons des preuves croissantes qu’Israël rend inhabitables de vastes zones de Gaza. Cela pourrait relever de crimes de guerre », dit Nadia Hardman, spécialiste des droits des réfugiés pour l’organisation Human Rights Watch. « Si le gouvernement israélien veut une zone tampon, il a tous les droits d’en créer une en Israël » mais « pas de s’approprier du territoire dans Gaza », renchérit sur X Ken Roth, professeur à l’Université Princeton aux États-Unis.

    Washington, allié indéfectible d’Israël, l’a elle même averti sans détour. « Nous restons clairs sur le fait de ne pas empiéter » sur le territoire de Gaza, déclarait en janvier le secrétaire d’État américain Antony Blinken. Israël songe pourtant à cette zone tampon depuis au moins 2005, date à laquelle l’armée avait unilatéralement évacué les quelque 8 000 colons israéliens qui s’y étaient établis. Ce retrait avait mis fin à la présence israélienne sur le territoire, qui datait de la guerre de 1967. Israël, considéré internationalement comme un occupant illégal, avait finalement renoncé au projet, mais a conservé depuis le contrôle des frontières et imposé un blocus sur Gaza.

  • Guerre en Ukraine : les États-Unis pourraient stocker de nouvelles puissantes ogives nucléaires en Angleterre - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/guerre-en-ukraine-les-etats-unis-pourraient-stocker-de-nouvelles-puissant

    Des contrats d’achat de la Défense américaine montrent, selon le journal The Telegraph, que la base anglaise de Lakenheath se prépare à accueillir des bombes à gravité B61-12.

    Alors que la guerre en Ukraine approche des deux années et que, malgré ses difficultés sur le terrain , la Russie semble une menace croissante, les États-Unis envisagent de stationner des armes nucléaires au Royaume-Uni pour la première fois en quinze ans, rapporte The Telegraph.

  • Guerre Israël-Hamas : les violences de colons israéliens contre les Palestiniens de Cisjordanie au plus haut - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/israel/guerre-israel-hamas-tel-aviv-et-gaza-entament-2024-sous-les-bombes-et-les

    La guerre se poursuit en ce premier jour de l’année 2024. Les bombardements israéliens ont continué dimanche soir, tandis que la situation humanitaire à Gaza demeure très complexe. Israël dit se préparer à une guerre longue.

    Je crois qu’ils nous disent que le pic est passé, et qu’on peut passer à autre chose.

  • Israël : le calvaire d’Esther, violée et mutilée par les terroristes du Hamas
    https://www.leparisien.fr/international/israel/israel-le-calvaire-desther-violee-et-mutilee-par-les-terroristes-du-hamas

    Les cas de viols et de mutilations sexuelles commis lors des massacres du 7 octobre sont en train de faire surface. Alors que les survivantes peinent encore à parler, l’une d’elles, qui participait au festival Tribe of Nova, a accepté de nous raconter ce qu’elle a subi.

    Dans les déliés de cette courte conversation, Esther (le prénom a été changé) n’est jamais vraiment là. Assise dans son lit, elle cherche du regard le moindre recoin de la pièce, pour fuir les yeux de son interlocuteur. Qui n’en est même pas vraiment un, pour elle : « À l’intérieur, je suis à moitié morte », dit la jeune femme de sa voix tremblante et mécanique.
    Elle a choisi « Esther » pour apparaître comme victime de sévices sexuels. En hébreu, l’une des significations métaphoriques de ce prénom désigne celle qui est « cachée ». La Bible raconte l’histoire de cette princesse juive qui se dissimulait pour ne pas être conduite au harem. « Prise de force par le roi, elle finit par utiliser sa position de nouvelle épouse pour éviter le massacre des #juifs », dit-elle en secouant la tête. « Moi, je ne vais sauver personne, je ne tiens même pas debout. »

    « Je serai toujours l’image vivante du pogrom »

    C’est en un rien de temps qu’Esther a été arrachée au monde des vivants. Le 7 octobre, lorsque la violence du #Hamas a déferlé sur le désert de Be’eri, son petit ami les a entraînées, elle et sa marraine, sous une bâche du bar de la rave party, pour passer inaperçus en faisant les morts. Elle tremblait trop de peur, les terroristes l’ont vue.
    Depuis, Esther n’a pas réussi à se lever. « Littéralement, puisque ma jambe ne répond plus à ma volonté », précise-t-elle. En langage médical, elle a subi une « lésion du pédicule nerveux innervant le membre inférieur. » Dans son souvenir, elle a été violée et en même temps tabassée devant son copain, forcé de regarder avec un couteau sous la gorge : « C’était si douloureux que j’ai perdu connaissance, ils ont arrêté lorsqu’ils m’ont crue morte. » Puis sont arrivées les #mutilations. L’un d’eux s’est mis à utiliser un couteau, ou un tesson de verre, comment savoir ? Elle en garde une paralysie, qui pourrait ne jamais disparaître. « Et même si je remarche, je boiterai. Je serai toujours l’image vivante du #pogrom. »

    Des cas similaires ont été relevés par les médecins légistes sur les cadavres — ou ce qu’il en reste. Nombre d’entre eux ont été tellement dégradés que le travail d’identification continue, six semaines après le massacre, sur la base militaire de Shura. Reconvertie en morgue, elle accueille des conteneurs réfrigérés qui y font office de chambres mortuaires. La plupart de ces #viols, particulièrement cruels, avec des objets, ont été faits post mortem.
    À l’image de la manière dont les terroristes se sont acharnés sur le corps encore chaud de la marraine d’Esther. « Ils ne l’ont pas violée de manière traditionnelle, on va dire, raconte encore la survivante. Peut-être parce qu’elle était beaucoup moins jeune que la moyenne de la rave. C’était une fêtarde, qui aimait sortir avec nous pour danser dans la nature. »

    Une stratégie pour jeter la honte sur la société ?

    Même lorsqu’elle évoque son deuil, sa voix est vierge de sanglots. Les mots s’abattent de façon clinique, froide, « comme s’il ne s’agissait pas de son histoire », observe un psychiatre hospitalier. « C’est typique du syndrome de stress post-traumatique, en particulier lors d’un viol », poursuit le médecin, expert de ces sujets. « Le cerveau de la victime met sa subjectivité et toutes ses émotions sur pause pendant l’agression, comme un animal qui se fige, pris dans le danger », poursuit-il. « Elles disent que c’est comme si elles s’étaient détachées de leur corps, laissé à l’agresseur, afin de protéger leur intégrité psychique. » Le problème survient lorsque certaines restent bloquées dans cette dissociation.

    Encore peu couverte, la question de #crimes_sexuels de masse commis ce jour-là plonge la nation israélienne dans la souffrance supplémentaire de l’incompréhension. Ces profanations des attributs sexuels féminins interpellent Noémie Issan, philosophe franco-israélienne. Selon elle, « alors que les informations sortent au compte-gouttes pour protéger les rares qui ont survécu et les familles des victimes, il est difficile de savoir si ce sadisme a découlé d’un ordre, comme un élément de stratégie » destiné à jeter la honte sur la société, à la déliter. « Je n’ai pas honte, glisse Esther. Pour ressentir ça, il faudrait que je sois plus que demi-vivante. »

    https://archive.is/LLQeY

    #7_oct #7_octobre_2023

    • #BigGrizzly n’a pas eu le clavier très léger sur cette remarque. J’ai fait l’effort de lire ce texte, avec ses détails horribles. Et j’espère - même si quelque part ce serait mieux pour elle - que ce n’est pas un mensonge de plus dans la longue liste au "crédit" des autorités israéliennes. Quand bien même tout y serait vrai (c’est bien peu sourcé, et l’anonymat n’arrange rien), la présentation (et la publication dans ce type de presse) est clairement manipulée. Quelques exemples :
      – "En hébreu, l’une des significations métaphoriques de ce prénom désigne celle qui est « cachée ». La Bible raconte l’histoire de cette princesse juive qui se dissimulait pour ne pas être conduite au harem" . Conduite au harem, voilà qui sent bon le sable chaud de l’islamophobie...
      – « Je serai toujours l’image vivante du pogrom » C’est en un rien de temps qu’Esther a été arrachée au monde des vivants. "Pogrom", comme "terroriste" n’est pas choisi au hasard. Et la phrase suivante !...
      – Des cas similaires ont été relevés par les médecins légistes sur les cadavres — ou ce qu’il en reste. Nombre d’entre eux ont été tellement dégradés qe le travail d’identification continue, six semaines après le massacre : : peut-être faudrait-il signaler que la presse israélienne elle-même reconnaît que les médecins légistes n’ont pas pu (voulu ?) faire le travail...
      – "crimes_sexuels de masse" (c’est toi le hashtag, Colporteur ?), espérons des faits, moins de manipulations, et si possible moins d’affects...

    • sur le terme pogrom, j’ai l’impression que cette remarque de l’historien Omer Bartov n’a pas été référencée sur @seenthis

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/10/27/omer-bartov-historien-israel-ne-semble-disposer-d-aucun-plan-politique-il-ne

      Au sujet de ces attaques, Israël et ses partisans ont parlé de « pogrom » et ont, de façon plus générale, fait référence à la Shoah. Que pensez-vous de cette comparaison ?
      Recourir au mot « pogrom » est faux et trompeur. Le terme est par ailleurs surdéterminé sur le plan idéologique. Le mot « pogrom » désignait des agressions commises contre les communautés juives, tout particulièrement dans le sud de la Russie et en Ukraine. Des foules étaient incitées à s’attaquer à ces communautés, parfois avec le soutien des autorités. Depuis, ce terme a aussi été utilisé pour désigner des actes perpétrés ailleurs par d’autres populations contre d’autres minorités.

      L’intention première du sionisme était de fonder un Etat majoritairement juif sur le sol duquel les pogroms ne seraient par définition plus possibles, puisque les autorités politiques, militaires et de maintien de l’ordre seraient toutes juives. Il est donc parfaitement anachronique de recourir à ce terme pour désigner l’attaque terroriste perpétrée par le Hamas. Mais la raison pour laquelle on utilise aujourd’hui ce mot a à voir avec la référence intentionnelle ou subconsciente à la violence antijuive et spécifiquement à la Shoah, cet événement historique qui est précisément à l’origine de la fondation de l’Etat d’Israël.

      En parlant de « pogrom », on attribue au Hamas, et par extension à toutes les autres organisations palestiniennes, ou même aux Palestiniens en général, un antisémitisme féroce caractérisé par une propension à la violence vicieuse, irrationnelle et meurtrière, dont l’unique objectif serait de tuer des juifs. En d’autres termes, conformément à cette logique, il n’y aurait pas lieu de négocier avec les Palestiniens. C’est la logique du « eux ou nous » : si nous ne les tuons pas, ce sont eux qui nous tueront. Dans une telle logique, il importe au moins de les enfermer derrière des murs et des clôtures barbelées.

    • dans Haaretz (au moins) le terme pogrom a été employé à de multiples reprises pour désigner les exactions commises par des soldats ou des colons israéliens contre des palestiniens en Cisjordanie, y compris en l’absence d’homicides, au moins depuis 2021 (sans doute avant)
      https://www.haaretz.com/opinion/editorial/2021-09-30/ty-article-opinion/a-pogrom-and-silence/0000017f-e3d0-d7b2-a77f-e3d7bac80000
      https://www.haaretz.com/israel-news/twilight-zone/2022-11-18/ty-article-magazine/.highlight/theres-only-one-way-to-describe-this-settler-attack-a-pogrom/00000184-89c7-d9ce-a1f6-9be796390000
      et ensuite
      https://www.haaretz.com/opinion/2023-03-19/ty-article-opinion/.premium/the-pogrom-against-palestinians-that-brought-the-occupation-home-to-jewish-israelis/00000186-f983-d711-a9de-fdebab2b0000
      https://www.haaretz.com/opinion/editorial/2023-06-23/ty-article-opinion/.premium/standing-orders-for-a-pogrom-against-palestinians/00000188-e459-d5fc-ab9d-ff79bc690000
      https://www.haaretz.com/israel-news/2023-03-04/ty-article/.premium/israeli-settlers-threaten-another-hawara-pogrom-on-saturday-night/00000186-ad5d-de2a-a1ee-af5f092f0000
      etc.

      pour ma part, je trouvais ça un peu léger, non pas que les persécutions et les meurtres de palestiniens me paraissent anodins, mais parce que l’aspect quotidien ou presque, étalé dans le temps en "petites" quantités me semblait distinct de ce que furent les pogroms (y compris ceux contre des ouvriers italiens en France en 1893), avec leur aspect éruptif, ou la répétition ne venait qu’après des moments d’accalmie. de ce point de vue, ce qui a lieu en Cisjordanie ressemble aussi à ce que fut le traitement des esclaves dans les états du sud US, une terreur continue, le meurtre autorisé au premier prétexte.

      qu’aujourd’hui on puisse décrire les crimes du 7 octobre, dont on sait, sans détails suffisants, qu’ils ont aussi été le fait de civils palestiniens et pas seulement de soldats du Hamas ou du Djihad, sans compter les morts et blessés dus à l’armée israélienne, là aussi sans qu’on sache dans quelle proportion), ne devrait surprendre personne. de là à dire qu’ils faut tuer les palestiniens, il y a une marge, faite pour être franchie de part et d’autre, israéliens et pro-israéliens, palestiniens et pro-palestiniens. mais ce n’est pas obligatoire, y compris au sein des quatre catégories citées.

      sinon, cette survivante parle dans des termes qui sont les siens, visiblement religieux. je ne m’en étonne pas plus que lorsque je vois un gazaoui qui découvre son fils mort avoir pour premier réflexe de se prosterner pour prier. rien de mieux que la terreur et le désespoir pour renouer pour renouer avec sa religion (sens et consolation, aussi insuffisants soient-ils) lorsque l’on dispose de ce secours.

      Reddit quant à Omer Bartov il dit également dans ce même article

      De nombreux universitaires qui se disent de gauche et autres soutiens de la Palestine ont salué les massacres haineux perpétrés par le Hamas et se sont exprimés avec virulence contre le droit d’Israël à défendre ses citoyens en ripostant contre le mouvement islamiste, qui utilise les populations civiles comme boucliers humains dans la bande de Gaza, très densément peuplée. Même ceux qui ne saluent pas explicitement les massacres ont fait preuve d’un manque total d’empathie pour les centaines de victimes et les otages juifs. Et de fait, bien souvent, les déclarations condamnant les bombardements israéliens sur Gaza n’évoquent même pas l’attaque du 7 octobre.

      Omer Bartov, historien : « Israël ne semble disposer d’aucun plan politique, il ne dispose que d’un plan militaire très hasardeux »
      https://archive.is/Fcbjs

    • Habituellement, les récits de violences sexuelles font l’objet d’avertissement, de trigger warnings, de précautions.
      Habituellement, les témoignages de violences sexuelles font l’objet d’euphémisations, de conditionnels, de réécritures, voire de mise sous silence, en donnant carrément la parole à l’agresseur.
      Habituellement, le pathos dans les violences sexuelles est mal vu, parce qu’empêchant la bonne distance aux faits, à la froide compréhension que les journalistes souhaitent nous donner accès.

      Ces transgressions aux bonnes habitudes journalistiques doivent pouvoir s’expliquer.
      Par exemple, il se peut que le fait que nous soyons dans le contexte du viol parfait, le seul qui mérite d’être condamné sans jugement, sans présomption d’innocence. La victime bien blanche, l’agresseur bien « autre », étranger, et même arabislamiste, carrément.

      Un snuff movie, sous sa forme d’image ou sous sa forme textuelle, reste un snuff movie. Et en imposer le visionnage reste une violence.

      Et n’allez pas m’accuser de vouloir cacher quoi que ce soit. Je ne nie rien de tout ce qui est écrit, filmé, ni de l’horreur, ni des souffrances.

      A quel moment ceux qui relaient vont-ils cesser de nier le double standard que les transgressions que j’évoque représentent ? Hier, je lisais un texte tout en pudeur du récit d’une famille massacrée sous des tonnes de gravats, récit que l’on sait pouvoir multiplier par milliers. A quel moment est-ce que le Parisien et tous les autres vont-ils accepter de rendre la pareille à ces victimes là, moins blanches, moins conformes, moins susceptibles d’empathies de la part de leurs lecteurs ?

      Hier, colporteur, ton partage m’a mis mal à l’aise, oui, parce qu’une fois de plus, sans remords et sans vergogne, on me fout sous le nez ce qui ne ressort qu’avec difficultés quand le bourreau est du bon côté du manche, à savoir l’horreur crue que représente la barbarie débridée.

    • Même ceux qui ne saluent pas explicitement les massacres ont fait preuve d’un manque total d’empathie pour les centaines de victimes et les otages juifs.

      Concurrence victimaire.
      A chaque fois que tu réclames la prise en compte des victimes palestiniennes, n’oublie pas de rappeler que tu penses aussi aux victimes israéliennes, sinon, ton propos est disqualifié.

      Tiens, à chaque fois que tu parles des victimes d’Hiroshima, si tu veux être pris au sérieux, et ne pas être pris en flagrant délit de double standard, tu te dois de rappeler toutes les victimes de Pearl Harbour. Sinon, c’est la preuve que ton propos est malveillant.

      Procès d’intention crétin.

      Mais je comprends. L’ensemble de ces 75 années d’occupation sont une immense démonstration de la malveillance et de la crétinerie humaine.

    • Le titre du Parisien, calvaire, viol, mutilation, est explicite.
      L’entretien Bartov date du 27 octobre. Son refus de caractériser le 7 octobre comme un pogrom est discutable, comme le montre l’utilisation répétée du terme par des israéliens à propos d’actes antérieurs commis par des israéliens. Sa manière de parler du « droit d’Israël à défendre ses citoyens » est dans ce passage discutable (après 19 jours de bombardements massifs...) mais ses propos critiquer l’orientation exclusivement militaire le passage qui suit immédiatement critique aussi l’état d’esprit de nombreux israéliens et de leurs soutiens : 3A l’inverse, les soutiens d’Israël, pour l’essentiel des juifs, qui se sentent profondément trahis par leurs collègues de gauche et leur absence totale d’empathie pour les victimes du 7 octobre, et qui peuvent eux-mêmes se montrer ambivalents face aux destructions immenses actuellement infligées à Gaza par les forces israéliennes, refusent généralement de reconnaître les causes politiques plus profondes de cet état des choses". Le manque d’empathie pour les morts et blessés du 7 octobre ne peut être nié qu’en raison du déferlement compassionnel médiatique et gouvernemental qui l’accompagnait et de l’absence de toute empathie, pour les palestiniens, les tutsis et tant d’autres.

      je crois avoir été parmi les premiers ici à signaler le témoignage dune kibboutzim discrètement épargnée par un combattant du Hamas le 7/10, qui semble contredire la thèse qu’’instruction aurait été donnée de tuer le maximum de civils, comme celui d’une autre indiquant que ce sont des tirs de char des FDI qui ont tué une partie des habitants de son kibboutz, élément tout à fait contradictoire avec la propagande israélienne à l’époque et aujourd’hui.

      Merci d’éviter de me chercher systématiquement des poux dans la tête pour me couper la langue.

      edit selon Physicians for Human Rights, des viols ont bien eu lieu le 7 octobre confirme
      https://seenthis.net/messages/1029266#message1029298

    • De l’indifférenciation à l’indifférence. Sur les viols de masse le 7 octobre en Israël.
      https://k-larevue.com/de-lindifferenciation-a-lindifference-sur-les-viols-de-masse-le-7-octobre

      Que dire des crimes sexuels perpétrés par les hommes du Hamas le 7 octobre – documentés un peu plus chaque jour par le travail d’un groupe israélien de gynécologues, médecins légistes, psychologues et juristes du droit international ? Et comment comprendre l’occultation de la violence faite aux femmes ce jour-là par une partie de l’opinion mondiale – supposées « féministes » comprises ? Cette occultation ne revient-elle pas à faire une deuxième fois violence à ces femmes, comme si leur calvaire ne comptait pas et était dépourvu de signification ?

      Chaque viol est un acte. La « femme », s’il est possible de la définir, se caractérise par le fait de savoir que cet acte en quoi le viol consiste peut toujours lui arriver à elle. Elle est cet être humain qui vit, grandit, évolue et se transforme avec ce savoir intime qu’elle peut toujours se faire violer. « Sachante », cela la rend alors plus directement interrogative : comment un tel acte est-il réellement possible ? Comment fait-on pour violer une femme ? La question se pose, parce que le viol comme destruction du corps de l’autre a ceci de spécifique que l’agent destructeur use pour y parvenir de son propre corps : l’homme qui viole le plus souvent ne recourt pas à des outils, des prolongations techniques du corps humain, mais se sert de son corps propre comme d’une arme ; et plus précisément, non pas d’une partie corporelle que la fermeté constitutive rend toujours potentiellement disponible pour servir d’arme, tels le pied ou le poing, mais de son pénis, qui doit se durcir pour pouvoir devenir un moyen de destruction. Le viol à proprement parler, celui qui déchire les parties intimes de la femme par pénétration sauvage, ne peut effectivement s’accomplir que si l’homme est en érection. Qu’est-ce qui, face à une femme hurlant de terreur et de douleur, produit, puis soutient cette érection ? Quel est le processus psycho-physiologique qui rend possible cet acte ?
      Quiconque s’attèle à une enquête dans son entourage masculin se trouve peu renseigné. Interrogez les hommes autour de vous sur la question de savoir comment ces hommes-là font pour bander, et vous obtiendrez une fin de non-recevoir, dont le plus étrange est qu’elle n’est absolument pas soupçonnable d’insincérité : le viol, c’est le crime de l’autre par excellence, avec qui on n’a rien de commun. Comme si les hommes qui violent faisaient partie d’une autre espèce avec laquelle ils ne partagent rien et qu’ils ne comprennent pas.
      Les femmes, quant à elles, n’y comprennent rien non plus. Pour elles, en matière de sexualité, les hommes sont tout aussi compliqués qu’elles-mêmes. Rien de simple dans l’érection d’un homme. La sexualité leur est tout aussi désirable qu’à elles, tout aussi peu évidente également – et ce savoir partagé entre hommes et femmes se maintient contre une société qui ne cesse de colporter le fantasme d’une sexualité simple, directe et quasi-animale pour les hommes et fort compliquée pour les femmes.
      Aussi l’affirmation qui parfois est censée servir d’explication à la possibilité du viol, selon laquelle les hommes sont constitutivement et potentiellement tous des violeurs, en vérité tous excités devant n’importe quel corps de femme nue ou potentiellement dénudable et seulement tenus en respect par la crainte de sanction, n’éclaire-t-elle strictement rien. Pour quiconque d’un peu sincère, le mystère du « comment » reste entier. Peut-être même est-ce cette incompréhension absolue qui est à l’origine de la thèse étrangement rassurante de « tous des violeurs ». Comme un refus de se confronter au caractère abyssal de la question, qui ne vise pas seulement la possibilité de l’érection en vue de la destruction d’une femme, mais aussi le mystère qu’un homme puisse accepter de jouir en réalisant cette œuvre destructrice à laquelle, il faut le répéter, celui qui l’accomplit assiste à chaque seconde.
      On n’a donc aucune hypothèse à présenter pour expliquer comment ont fait les membres des commandos du Hamas pour user de leur intimité comme arme pendant leurs raids sur le festival de musique et les vingt villages israéliens à la frontière de la Bande de Gaza. On peut en revanche dire une petite partie de ce qui a été fait aux femmes, et émettre une interprétation qui éclaire non pas les faits, mais leur occultation par l’opinion mondiale. Comme cette occultation revient à faire une deuxième fois violence à ces femmes, comme si leur calvaire ne comptait pas, était dépourvu de sens et de signification, commençons par les faits.

      Le viol, l’un des objectifs – occulté – de l’attaque du 7 octobre…

      On sait désormais partiellement, grâce au travail courageux d’un groupe de professionnelles israéliennes – gynécologues, médecins légistes, juristes du droit international et psychologues[1] –, ce qu’ont fait les hommes du Hamas : ils ont violé de façon répétée, et l’ont fait en groupe. Ils ont tellement violé que l’on voit l’entrejambe des pantalons des femmes kidnappées rouges de sang, et des flaques de sang entre les jambes de femmes et de filles assassinées après les viols. Ils les ont tant violées que certaines, retrouvées mortes, ont eu les os pelviens brisés. Ils ont violé des adolescentes, des femmes et des femmes âgées. Ils ont coupé des seins. Ils ont mutilé les parties sexuelles de leurs victimes – en ce cas, y compris des hommes. Ils ont torturé les femmes après le viol. Ils se sont filmés le faisant. Ils ont envoyé les vidéos des viols et tortures aux proches, qui durent y assister à distance, là où ils n’étaient pas contraints d’assister en direct à ce qui était fait à leurs amies, compagnes, épouses, mères, sœurs et filles. Ces femmes, ils les ont presque toutes tuées après les viols, ou laissées pour mortes[2]. La plupart des victimes survivantes dont on a connaissance à l’heure actuelle, ou plutôt qu’on espère encore vivantes, sont les femmes qui ont été entraînées, déjà violées, à Gaza. On a trouvé un glossaire arabe – hébreu sur l’un des combattants morts du Hamas, indiquant, entre autres, des phrases utiles en hébreu pour faciliter l’acte de violer : « enlève ton pantalon », « retourne-toi » … Les terroristes ayant survécu et été faits prisonniers expliquent à ce propos que le viol était l’un des objectifs de l’attaque.

  • Mais qu’a donc de si spécial ce petit pays d’Afrique de l’Est pour gérer les migrants indésirables en Europe ? Et pourquoi la « solution australienne » n’a -t-elle posé aucun cas de conscience parmi les instances internationales chargées de la traite et du trafic d’êtres humains ?

    Tentative d’explications de la part du Figaro mais le compte n’y est pas.

    Comment le rejet de l’expulsion des demandeurs d’asile vers le Rwanda va peser sur la politique migratoire en Europe
    https://archive.ph/svPKE#selection-1551.0-1571.272

    Quel était l’objectif de la « solution rwandaise » britannique ?
    Par ce projet, initié par l’ex-Premier ministre Boris Johnson, le gouvernement conservateur de Rishi Sunak cherche à enrayer l’immigration illégale. Rien que cette année, plus de 27.000 personnes ont traversé la Manche pour rejoindre le Royaume-Uni. L’idée était de les expulser vers le Rwanda, où leur procédure de demande d’asile aurait été traitée.
    Les migrants auraient ensuite dû rester au Rwanda, quelle que soit l’issue de la procédure. L’objectif était d’éliminer entièrement l’effet d’appel d’air qui pousse les exilés à entreprendre le voyage vers l’Europe.
    Un accord bilatéral a été conclu avec le pays d’Afrique de l’Est, où un bâtiment a déjà été construit pour l’accueil des demandeurs d’asile, et vers lequel un premier vol était prévu en juin 2022. Celui-ci a néanmoins été annulé à la dernière minute par une décision de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).
    Cette décision enjoignait la justice britannique de s’assurer qu’une procédure d’asile répondant aux normes européennes était réellement possible au Rwanda. Le gouvernement britannique a gagné en première instance, mais a perdu en appel et maintenant en dernière instance.

  • Massacres du Hamas : Agnès Jaoui refuse de se « laisser entraîner dans la haine » - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/israel/massacres-du-hamas-agnes-jaoui-refuse-de-se-laisser-entrainer-dans-la-hai
    https://www.leparisien.fr/resizer/0-4tuo_NZGQYWPUllQrIx4oGcVY=/1200x675/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/leparisien/W7MPRTSQCRD5FPQ2PEXBIY6EKI.jpg

    Mes parents m’ont appris qu’on ne peut pas rester sans rien faire, rester dans sa petite bulle, dorée ou pas. Je veux y croire, oui, même si aujourd’hui elle paraît loin. Je veux croire qu’arriveront des hommes, ou des femmes, en Israël comme en Palestine, capables de construire une paix stable et pérenne. Il existe des gens de bon sens, et modérés, qui œuvrent pour la paix. On ne les entend pas beaucoup. Ils ne crient pas comme les extrémistes. Ça fait moins vendre la modération, pas de phrases chocs à transférer à ses voisins comme un virus. C’est plus complexe. Tant pis. Ce sont eux qui m’intéressent, et qui feront le monde de demain.

  • Les premières trois petites filles assassinées par les colons sionistes au sud du Liban. C’est une ligne rouge franchie :
    X \ الميادين لبنان على X : « خاص #الميادين| من موقع استهداف السيارة المدنية في منطقة #عيناتا الجنوبية بمسيّرة إسرائيلية، والتي أسفر عنها ارتقاء 3 أطفال #لبنان #الميادين_لبنان https://t.co/BKOngUamek »
    https://twitter.com/mayadeenlebanon/status/1721196720233611517

    • Guerre entre Israël et le Hamas : quatre membres de la famille d’un journaliste libanais tués dans une frappe israélienne - ladepeche.fr
      https://www.ladepeche.fr/2023/11/05/guerre-entre-israel-et-le-hamas-quatre-membres-de-la-famille-dun-journalis

      La frappe mortelle a eu lieu dans le sud du Liban.

      Nasrallah avait déclaré que ce serait civil pour civil ;

    • https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2023/11/4/israel-hamas-war-live-heavy-israeli-bombing-pounds-northern-gaza
      19:35 GMT

      Update on deadly attack on Lebanese civilians

      More details are emerging on the attack in southern Lebanon that killed three children and their grandmother.

      Lebanon’s state-run National News Agency reports two cars carrying members of the same family – one of them a local journalist – were driving between the towns of Ainata and Aitaroun when they were hit by an Israeli air strike.

      One of the cars was hit directly and burst into flames, the report said. One woman and three girls, ages 10, 12 and 14 were killed, and others were wounded.

      Shortly after the Israeli strike, Hezbollah said its fighters had fired Grad rockets from southern Lebanon into Israel in response. Local media reported that the rockets landed in the Israeli border towns of Metula and Kiryat Shmona. It wasn’t immediately clear if there were casualties.

      The incident raises the likelihood of a dangerous new escalation in the conflict on the Lebanon-Israel border.

      19:40 GMT

      Attacks in Lebanon ‘based on intelligence’: Israel army

      We’ve reported that three children and their grandmother were killed in an Israeli attack in southern Lebanon.

      Israel’s army spokesperson gave no details, but said it operates based on information and examines every event in Lebanon thoroughly.

      Israeli military spokesperson Daniel Hagari said: “Regarding Lebanon, we attack on the basis of intelligence information and we will continue to attack. That is our mission. Anyone who threatens us we will attack them.

      “And every event of course that occurs in Lebanon we examine it and learn about it to understand the details. That’s what I can say at this point.”

      21:20 GMT

      Update on 4 civilians killed in Lebanon

      Earlier we reported four civilians – including three children and their grandmother – were killed in air attacks in southern Lebanon.

      Prime Minister Najib Mikati denounced the attack as an “abhorrent crime committed by the Israeli enemy”, adding that the cars were targeted by drones.

      Foreign Minister Abdallah Bou Habib said he would bring the matter to the attention of the UN Security Council on Monday.

      Hezbollah leader Hasan Nasrallah says all options are on the table for an intensification with Israel if the crisis in Gaza deepens.

      More than 70 people have died on the Lebanese side since the start of hostilities. Most of those killed are Hezbollah fighters, though they include civilians and one Reuters journalist.

      Israel has said six soldiers and one civilian have died on its side, though Hezbollah claims it has killed or injured 120 Israeli soldiers.

      #7oct23

    • Liban : sa femme et ses trois petits-enfants tués, la famille d’un journaliste victime d’une frappe israélienne
      Par Le Parisien avec AFP
      Le 5 novembre 2023 à 18h43
      https://www.leparisien.fr/international/israel/liban-sa-femme-et-ses-trois-petits-enfants-tues-la-famille-dun-journalist

      Une femme et ses trois petits-enfants ont perdu la vie dans le sud du Liban. Le reporter a, lui, été blessé selon l’agence officielle libanaise Ani.

      Les journalistes de nouveau frappés par la guerre au Proche-Orient. Quatre membres de la famille d’un journaliste libanais, parmi lesquels trois enfants, ont été tués dimanche dans une frappe israélienne, alors qu’ils étaient en voiture sur une route du sud du Liban, selon un média d’État. Les victimes sont la sœur du journaliste Samir Ayoub, correspondant d’une radio locale, et les trois petits-enfants de celle-ci, âgés de 14, 12 et 10 ans, selon l’agence nationale d’information Ani.

      Le journaliste, qui était au volant de sa voiture, a été blessé. Ses proches le suivaient dans une seconde voiture. La zone frontalière entre le Liban et Israël est le théâtre d’échanges de tirs fréquents entre l’armée israélienne et le Hezbollah pro-iranien notamment, depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, déclenchée le 7 octobre par l’attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien.

      Dimanche matin, quatre secouristes avaient été blessés dans un bombardement israélien contre deux ambulances appartenant à une association locale, avaient rapporté cette association et l’Ani. Le 13 octobre, un journaliste de Reuters, Issam Abdallah, avait été tué et six autres, dont deux de l’AFP, avaient été blessés, alors qu’ils couvraient les violences dans le sud du Liban. Les autorités libanaises avaient accusé Israël.

      Depuis le 7 octobre, 81 personnes ont péri du côté libanais, selon un décompte de l’AFP, dont 59 combattants du Hezbollah et au moins 11 civils. Six soldats et un civil ont été tués du côté israélien, d’après les autorités.

    • Quatre civils, dont trois enfants, tués par une frappe israélienne au Liban-Sud - L’Orient-Le Jour
      https://www.lorientlejour.com/article/1356271/quatre-civils-dont-trois-enfants-tues-par-une-frappe-israelienne-au-l

      Le parti de Dieu n’a pas tardé à réagir dimanche soir. Dans la soirée, un porte-parole arabophone de l’armée israélienne a annoncé qu’un civil israélien avait été tué dans une attaque du Hezbollah près de la frontière. « Le Hezbollah continue de saper la sécurité dans le Nord et cible sans discernement les habitants du Nord, tout en mettant en danger la stabilité du sud du Liban », a déclaré le porte-parole, cité par le média israélien Haaretz. Peu avant 20h, le Hezbollah a confirmé dans un communiqué avoir ciblé la ville israélienne de Kiryat Shmona à 19h20, à l’aide de roquettes de type Grad, « en réponse au crime odieux de l’ennemi sioniste qui a ciblé cet après-midi une voiture civile (…), tuant une femme et ses trois petits-enfants ».

    • Frappe au Liban : "Est-ce une façon pour Israël de tester les limites du Hezbollah ?" - YouTube
      https://www.youtube.com/watch?v=SvuMd1t_0rg

      Dans cette vidéo Joseph Bahout, comme Chomsky dans une des vidéos que j’ai mises en ligne concernant la colonisation galopante (https://seenthis.net/messages/1024888#message1025133 à partir de 6´15’´ à peu près), affirme que les Etats-Unis ont les moyens d’empêcher l’état sioniste de déclencher une guerre régionale, mais Chomsky ajoute que le messianisme religieux de la bande à Netanyahou pourrait amener cette dernière à ne pas obéir et qu’à ce moment là « on serait face à de sérieux problèmes »

  • Quel est le plus odieux ? Le choix des habits des enfants au moment où tout le monde crie au 2 poids 2 mesures ou l’obséquiosité d’un #MSM ?

    Déguisé en Zelensky pour Halloween, le fils du secrétaire d’État américain Antony Blinken fait sensation - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/deguise-en-zelensky-pour-halloween-le-fils-du-secretaire-detat-americain-

    Le président ukrainien connaît son fan numéro un. Le fils du secrétaire d’État américain Antony Blinken est apparu vêtu du fameux pull arboré par Volodymyr Zelensky, lors d’une soirée d’Halloween organisée lundi à la Maison Blanche, ont remarqué plusieurs journaux ukrainiens dont le Kyiv Post.

    Des photos de la soirée, sur lesquelles on aperçoit le garçonnet aux côtés de sa sœur portant une robe aux couleurs du drapeau ukrainien, ont été abondamment partagées sur les réseaux sociaux.

    #nos_valeurs #civilisés #états-unis #criminels #Gaza

  • Guerre Israël-Hamas : Joe Biden ne fait « pas confiance » aux bilans de morts donnés par les Palestiniens - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/israel/guerre-israel-hamas-macron-en-jordanie-pour-sentretenir-avec-le-roi-abdal

    Le président américain Joe Biden a déclaré qu’il ne faisait « pas confiance » aux bilans donnés par les Palestiniens.

    Et après on demande pourquoi les Palestiniens exposent le corps de leurs morts.

    Western media failures say more about the West than Gaza | Gaza | Al Jazeera
    https://seenthis.net/messages/1023123

    The calculus is also apparent in the imagery of death. Social media and TV reports are inundated with graphic images of Palestinian dead but relatively few images of dead Israelis.

    Words and descriptions such as “beheaded babies*” are presumed sufficient to articulate the horror of Israeli death. The horror of Palestinian death, however, needs to be established with gory imagery.

    • Le titre de l’article des Echos reproduit une des accusations fallacieuses contre Wagenknecht. L"appellation « anti-immigration » est utilisée pour décrire son projet par l’extrême droite qui vousdait se débarasser de Wagenknecht en la récupérant, Les verts et « wokistes » lui collent l’attribut par peur de perte de voix d’électeurs et l"extrème gauche la dénonce au même titre que tout ce qui ne rentre pas dans son cadre.

      Wagenknecht favorise les positions politiques social-démocrates de gauche inspirées par son mari. Dans sa lutte pour le pouvoir au sein du parti social-démocrate Oskar Lafontaine s’est montré peu scrupuleux et n’a pas hésité à se prononcer pour des mesures anti-immugration à son époque. Pourtant W n’est pas L et elle ne sera pas seule pour écrire le programme du nouveau parti .

      Sarah Wagenknecht ne défend pas de position anti-immigration. Elle plaide pour une meilleure gestion de l’immigration

      Il va de soi que sans mesures adéquates, sans budgets supplémentaires alloués aux municipalités de la part du Bund on verra l’émergence de groupes sous-priviligiés qui alimenteront un marché du travail au noir forçant encore une baisse des salaires de misère actuels. C’est un problème qui n’intéresse pas la gauche libertaire On préfère le taire et accuser Wagenknecht de tous les crimes contre la bonne conscience de gauche à la place

      Je ne sais pas quelles mesures proposera le parti Wahenknecht, mais ça s’annonce pas mal. Parmi les élus qui soutiennent son initiative il y a d’importants socialistes et défenseurs des droits des immigrés, alors son programme ne ressemblera pas à un programme de droite à ce niveau.

      Cet article du fondateur du parti WASG Ralf Crämer contient une liste de revendications pour le programme du nouveau parti :
      https://www.telepolis.de/features/Neue-Partei-von-Sahra-Wagenknecht-Welches-Programm-sie-sich-geben-sollte-9
      On verra bien si le programme du parti Wagenknecht ressemblera à ces idées sympatiques ou si son populisme de gauche sera un opportunisme aléatoire.

    • C’est un peu daté mais ça montre que parfois on perçoit mal ce qui se passe chez ses voisins. Et puis c’était au tout début du mouvement. Même en France, certains (dont moi) avaient eu cette réaction, à savoir Gilets Jaunes = XD ...

      Les Gilets Jaunes qui sont descendus dans la rue en France depuis trois semaines pour protester contre le « président des riches », Emmanuel Macron, ont semé la panique non seulement dans le gouvernement parisien, mais aussi au siège berlinois du Parti de gauche allemand.

      https://www.wsws.org/fr/articles/2018/12/08/gjpg-d08.html

      Ceci dit, le P(h)arisien, une fois de plus, fait dans la « junk politic » ...

  • Italie : plus de 6 000 migrants ont débarqué sur l’île de Lampedusa, l’état d’urgence décrété - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/italie-plus-de-6-000-migrants-ont-debarque-sur-lile-de-lampedusa-letat-du

    En 36 heures à peine, des dizaines d’embarcations de fortune, remplies de migrants africains, ont débarqué sur la petite île italienne de Lampedusa. Alors que le camp d’enregistrement n’excède pas les 400 places, il a dû faire face à un afflux de plus de 6 000 personnes. Soit l’équivalent de sa population. Le Corriere della Sera recense de son côté près de 7 000 migrants débarqués en une journée, la RTBF 6 800.

  • Pour Barbara Stiegler, « La phase terminale du #néolibéralisme est nécessairement violente » | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/social-eco/reforme-des-retraites/pour-barbara-stiegler-la-phase-terminale-du-neoliberalisme-est-necessaireme

    […] les néolibéraux qui ont accédé au pouvoir dans les années 1970-1980 ont commencé par la manière douce : il s’agissait alors d’imposer une forme d’hégémonie culturelle, comme le dit Gramsci ; de fabriquer du « consentement », selon le mot de Walter Lippmann (1), par le biais de l’éducation et du travail, bref de la formation au sens large du terme.

    Le problème, c’est que cette hégémonie culturelle connaît une crise profonde depuis le début des années 2000, dans de nombreux pays du monde : constatant l’échec de la manière douce, les néolibéraux ont eu recours à des méthodes plus violentes. En France, cette violence se révèle en 2016, lorsque le pouvoir en place choisit d’imposer la loi travail à coups de matraque. La Macronie poursuit la même logique. Avec elle, nous entrons dans la phase terminale du néolibéralisme, une phase nécessairement violente. Je dis « terminale » au sens où on touche le fond, pas au sens où on en verrait déjà le bout : certaines phases terminales peuvent nous sembler interminables ! Mais ce qui est sûr, c’est que la résistance au néolibéralisme dépasse très largement les frontières de la France : l’opposition est mondiale, on l’a vu il y a quelques années avec la révolte des tickets de métro au Chili, par exemple.

  • DIRECT. Guerre en Ukraine : Plus d’un million d’Ukrainiens pourraient faire face à des pénuries d’eau - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/direct-guerre-en-ukraine-de-violents-combats-sur-le-front-selon-kiev-15-0

    Plus d’un million de personnes vivant dans les districts de Nikopolskyi et Kryvorizkyi de la région de Dnipropetrovsk pourraient faire face à des pénuries d’eau après la destruction par la Russie du barrage de Kakhovka, selon le chef du conseil régional de Dnipropetrovsk, Mykola Lukashuk. Selon lui, 300 000 personnes dans la région de Dnipropetrovsk sont privées d’un approvisionnement central en eau. Le gouvernement a alloué plus de 4 millions de dollars pour doter la région de sources d’eau externes. Selon Lukashuk, la situation est encore plus compliquée dans le district de Nikopolskyi, qui était presque entièrement alimenté en eau par le réservoir de Kakhovka, aujourd’hui détruit. Vingt à 30 points de distribution d’eau potable auraient été mis en place à Nikopol, Marhanets et Pokrov. De son côté, la Crimée pourrait aussi être privée en alimentation en eau potable pendant un an.

    Le crime de guerre de la Russie, dont tous les « factcheckers » s’épuisent à démontrer que « nan, la vidéo que tu n’as pas vu au sujet du barrage, elle n’est pas vraie, c’est un coup des russes cherche pas ça sert à rien », ce crime de guerre, donc, va priver la Crimée d’eau. Il y a 2 millions d’habitants en Crimée dont l’alimentation en eau dépend en particulier de ce barrage. Donc, les Russes, ils n’ont plus de munitions, plus de soldats, plus de missiles, plus de généraux, et ils détruisent les pipelines de la Baltique, mais pas ceux qui traversent l’Ukraine, et ils privent leur population d’eau. Qu’est-ce qu’ils sont bêtes et méchants les russes. Tout de même.

    Crimée — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Crim%C3%A9e

    (...) Selon le recensement ukrainien de 2001, la population de Crimée comptait 2 033 700 habitants4. Selon le recensement russe de 2016, la population de la Crimée est de 2 322 369 habitants. (...)

  • Etats-Unis : Un deuxième ballon espion chinois survole l’Amérique latine, annonce le Pentagone
    https://www.20minutes.fr/monde/4021955-20230203-etats-unis-ballon-espion-chinois-insiste-pentagone-abatte

    Alors que Pékin assure que l’engin qui traverse les Etats-Unis est un « aéronef civil météorologique », le secrétaire d’Etat américain a reporté sa visite prévue ce week-end

    Guerre en Ukraine : Washington annonce une nouvelle aide militaire de 2 milliards de dollars à Kiev - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/direct-guerre-en-ukraine-un-sommet-entre-lunion-europeenne-et-kiev-debute

    Le président ukrainien a assuré que son pays défendrait « aussi longtemps qu’il le pourrait » la ville-clé de Bakhmout, dans le Donbass, en recevant à Kiev des dirigeants européens venus soutenir la candidature de l’Ukraine à l’UE.

    Guerre en Ukraine : Paris et Rome vont donner à Kiev un système de défense sol-air MAMBA
    https://www.lefigaro.fr/international/guerre-en-ukraine-un-sommet-europeen-tres-symbolique-debute-a-kiev-20230203

    Paris et Rome vont donner à Kiev un système de défense sol-air moyenne portée MAMBA
    Les États-Unis annoncent une nouvelle aide militaire à l’Ukraine de plus de deux milliards de dollars
    Adhésion de l’Ukraine à l’UE : Zelensky juge « possible » d’engager les discussions cette année
    Nouvelles sanctions à venir
    L’Allemagne autorise ses industriels à livrer des chars Leopard 1

    Guerre en Ukraine en direct : l’UE, le G7 et l’Australie trouvent un accord sur le plafonnement du prix des produits pétroliers russes transportés par bateau
    https://www.lemonde.fr/international/live/2023/02/04/guerre-en-ukraine-en-direct-l-union-europeenne-trouve-un-accord-sur-le-plafo

    L’accord conclu vendredi, à deux jours du début d’un embargo européen sur ces produits, interdit aux entreprises basées dans ces pays partenaires de fournir, au-delà du plafond fixé, des services permettant le transport maritime du pétrole russe à d’autres pays.

    Pour les États-Unis, la Russie manque à certaines obligations du traité de désarmement New START - Zone Militaire
    https://www.opex360.com/2023/02/01/pour-les-etats-unis-la-russie-manque-a-certaines-obligations-du-traite-de-d

    Cela étant, ces reproches ne sont pas surprenants… au regard du contexte actuel. En août, et en raison de difficultés pour obtenir les visas nécessaires à ses inspecteurs pour se rendre aux États-Unis, la Russie avait décidé de suspendre « temporairement » l’inspection de ses bases nucléaires. Et de faire état de « réalités qui créent des avantages unilatéraux » pour Washington et qui « privent » Moscou de son droit d’effectuer des inspections sur le territoire américain ».

    La guerre fait rage... Mais la géopolitique n’explique pas tout, comme on dit quand on souhaite encore plus dépolitiser le monde comme il tourne.

  • Etats-Unis : 5 minutes pour comprendre l’affaire des notes confidentielles retrouvées chez Joe Biden - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/joe-biden-5-minutes-pour-comprendre-laffaire-des-notes-confidentielles-13

    L’affaire, qui rappelle celle visant Donald Trump, n’a toutefois rien de comparable, jugent les observateurs.

    La Presse indépendante ne juge pas utile de fact-checker tout cela. Elle préfère absoudre, dès l’introduction.

  • Arménie-Azerbaïdjan :
    (pendant que la Russie est occupée ailleurs,… c’est pas comme si on ne s’y attendait pas…)
    l’UE appelle à l’arrêt des hostilités, au moins 49 soldats arméniens tués - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/armenie-azerbaidjan-des-affrontements-a-la-frontiere-bakou-essaie-davance

    La situation se tend une nouvelle fois entre les deux pays. Des affrontements ont eu lieu ce mardi à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, les forces de Bakou, appuyées par l’artillerie et des drones, cherchant à « avancer » en territoire arménien, a déclaré Erevan. Peu après, la Russie a annoncé avoir négocié un cessez-le-feu, en vigueur depuis ce mardi matin 8 heures (heure française). De son côté, la France a fait savoir qu’elle allait saisir le Conseil de sécurité de l’ONU, dont elle assure actuellement la présidence.

    Des « batailles » sont en train d’être livrées en certains points de la frontière et « l’ennemi n’a de cesse d’essayer d’avancer », a déclaré le ministère arménien de la Défense dans un communiqué. « Les forces azerbaïdjanaises continuent d’utiliser de l’artillerie, des mortiers, des drones et des fusils de gros calibre », a-t-il ajouté, accusant Bakou de viser des « infrastructures militaires et civiles ».

    Nikol Pachinian, le Premier ministre arménien, a fait savoir ce mardi que 49 soldats de son pays avaient été tués. « Ce n’est malheureusement pas le nombre définitif », a-t-il déclaré devant le Parlement. Ce chiffre en fait l’affrontement le plus meurtrier depuis 2020. Moscou s’est dit, de son côté, « extrêmement préoccupée par la nette dégradation de la situation ».

    Ces nouveaux affrontements à grande échelle ont éclaté dans la nuit de lundi à mardi, les deux camps s’en rejetant la responsabilité. L’Azerbaïdjan a accusé dans la nuit l’Arménie d’« actes subversifs à grande échelle », ajoutant que des tirs arméniens avaient causé des « pertes » dans ses rangs. Dans la même ligne, le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu, a appelé l’Arménie à « cesser ses provocations » contre l’Azerbaïdjan, après la reprise de violents combats à la frontière entre les deux pays.

  • DIRECT. Guerre en Ukraine : Zelensky continue de faire le ménage dans les services de sécurité - Le Parisien
    https://www.leparisien.fr/international/guerre-en-ukraine-le-conflit-est-entre-dans-son-sixieme-mois-moscou-pours

    Le président Volodymyr Zelensky continue de faire le ménage dans son entourage. Cette fois-ci, il vient de signer le décret de limogeage de Ruslan Demchenko, premier secrétaire adjoint du Conseil national de sécurité et de défense (RNBO). Demchenko occupait ce poste depuis juin 2020, selon Interfax. Le 17 juillet, la procureure générale Iryna Venediktova et le chef des services de sécurité (SBU) Ivan Bakanov avaient été remerciés.

    Et ça, c’est le signe que côté Ukrainien, tout se déroule au mieux.