• Irak : après les feux de la guerre, les cancers - Visionscarto
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    Fier de son armée et de son industrie de l’armement, le Parlement français a voté quasi à l’unanimité (515 pour, 4 contre, 10 abstentions) le 26 novembre 2015 la prolongation des bombardements sur la Syrie et sur l’Irak pour combattre Daech. En France, après les attentas perpétrés à Paris le 13 novembre, c’est l’état d’urgence. Les musées sont fermés mais le salon des armes, le Milipol, lui, reste ouvert. Quoi de plus « normal » : les affaires prospèrent sur le marché de la guerre, les industriels français distillent leurs armes toutes catégories partout dans le monde, notamment au Moyen-Orient. Les bombes larguées visent les djihadistes et leurs infrastructures mais elles provoquent aussi, comme toujours, de très sérieux « dommages collatéraux » qui meurtrissent les civils et dévastent les territoires dont ils dépendent pour leur survie. La France admet posséder des armes à uranium appauvri mais prétend que son armée, jusqu’à mi 2013, n’en n’ait pas fait usage.

    Déjà publié à l’époque où le blog était hébergé sur le site des blogs du Diplo, cet article est saisissant à la lecture. Sa conclusion, réactualisée, souligne, s’il en était besoin, que la realpolitik est ce qu’elle est et que « les affaires sont les affaires », en particulier en matière d’industrie de l’armement.