https://www.rfi.fr

  • L’Unrwa annonce une seconde attaque visant une école qui servait de refuge dans le nord de Gaza
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231118-en-direct-guerre-isra%C3%ABl-hamas-26-morts-dans-une-frappe-sur-khan-yo

    Le patron de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa), Philippe Lazzarini a confirmé sur X (anciennement Twitter) qu’une seconde école avait été prise pour cible, c’est la deuxième fois en moins de vingt-quatre heures . Une première attaque est survenue dans le camp de Jabaliya samedi matin.

    Ce bâtiment servait de « refuge » à « 4 000 personnes », précise Philippe Lazzarini, assurant que « des dizaines de personnes auraient été tuées, dont des enfants ».

  • L’article ci-dessous évoque, Ô miracle, la #doctrine_dahiya (qui est appliquée depuis des décennies et non pas depuis 2006 comme il est affirmé ici, l’article confondant sa reconnaissance verbale avec le début de sa pratique)

    Deuxième remarque : la vraie traduction de « Dahiya » (“Dahyé” dans la prononciation libanaise) est “banlieue” (et non pas comme le dit RFI “quartiers sud de Beyrouth qui sont l’un des fiefs du [hezbollah]”)

    Les opérations israéliennes à #Gaza sont-elles conformes au #droit_international ?
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231116-israel-op%C3%A9rations-%C3%A0-gaza-sont-elles-conformes-au-droit-intern

    Doctrine Dahiya

    Pour être conformes au droit international, les attaques sur des objectifs militaires doivent aussi répondre au principe de proportionnalité. Vendredi dernier 10 novembre, l’armée israélienne a annoncé avoir frappé plus de 15 000 « cibles terroristes » depuis le début de la guerre, dans un territoire pourtant réduit. Israël a lâché durant les deux premières semaines plus de bombes à Gaza que les États-Unis en Afghanistan en un an. Mais « le principe de proportionnalité est souvent mal présenté. Il stipule que, dans chaque attaque, il faut évaluer les dommages, les blessures et les pertes de vies humaines que l’on peut attendre de la part des civils. Si les dommages civils attendus sont excessifs par rapport à l’avantage militaire que vous essayez d’obtenir, l’attaque est alors disproportionnée et vous ne pouvez pas la mener à bien », indique le major Ben. « Il faut donc évaluer chaque attaque individuellement et ne pas se baser sur le nombre global de personnes tuées », précise t-il.

    Mais les principaux ennemis de l’armée israélienne aujourd’hui ne sont pas des armées. Ce sont des groupes qu’Israël qualifie de terroristes et qui contrôlent des territoires : le Hezbollah au Nord, le Hamas au Sud. La guerre est devenue asymétrique car il ne s’agit plus d’armée. Et en 2006 [sic], lors de la dernière guerre du Liban où elle affrontait le Hezbollah, elle a changé ses règles d’engagement. Durant ce conflit contre le Hezbollah, elle a appliqué la doctrine de Dahiya, du nom des quartiers sud de Beyrouth qui sont l’un des fiefs du mouvement.

    « Force disproportionnée »

    « Un concept de sécurité israélien concernant la réponse d’Israël aux menaces de roquettes et de missiles en provenance de Syrie, du Liban et de la bande de Gaza évolue progressivement », écrit Gabi Siboni, colonel réserviste dans un article publié par l’Institut pour les études de sécurité nationale en 2008. « En cas d’ouverture des hostilités, les forces israéliennes devront agir immédiatement, de manière décisive et avec une force disproportionnée par rapport aux actions de l’ennemi et à la menace qu’il représente. Une telle réponse vise à infliger des dommages et à punir dans une mesure qui nécessitera des processus de reconstruction longs et coûteux », explique-t-il. Un « concept stratégique », explique le major Ben qui établit qu’il faut frapper plus de cibles qu’il n’y a eu de tirs. Mais elle n’affirme pas que « nous devrions violer le principe de proportionnalité du droit international et causer des dommages aux civils », assure-t-il.

    Toutefois, cette doctrine de Dahiya « affirme en substance que le problème réside dans les règles du jeu, c’est-à-dire dans le droit international : le concept de proportionnalité », analyse pour sa part Yehuda Shaul, ancien soldat israélien et co-directeur d’Ofek, un groupe de réflexion israélien qui défend une résolution du conflit israélo-palestinien. « Si le Hezbollah tire une roquette et que nous bombardons un bâtiment vide, le Hezbollah s’en moquera et tirera une autre roquette. La solution consiste à enfreindre les règles. La solution est une réponse délibérément disproportionnée afin que vous réfléchissiez un million de fois avant de vous battre à nouveau avec moi. »

    Précédents

    Il est trop tôt pour dire si la doctrine de Dahiya a été appliquée dans cette guerre [sic]. Il faudra enquêter sur chaque frappe une fois le conflit terminé. « Cependant, les déclarations des hauts responsables israéliens et l’ampleur des destructions font déjà craindre que l’armée ne suive la même doctrine que lors des opérations précédentes : la doctrine Dahiya » indique Breaking the Silence (Brisons le silence), une organisation de vétérans de l’armée israélienne qui veut alerter sur les effets d’une occupation prolongée des territoires palestiniens, et la légalité de certaines opérations de l’armée israélienne à Gaza dans le passé, relève Yehuda Shaul, qui est l’un des co-fondateurs de Breaking the Silence.

    En 2014, elle avait par exemple bombardé à la fin du conflit des immeubles de Beit Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza, dans lesquels les troupes israéliennes s’étaient installées durant cette opération terrestre. Mais « s’il y avait des tunnels là, les soldats n’y seraient pas restés pendant plusieurs semaines. Si les bâtiments étaient piégés, les soldats auraient été tués. Alors pourquoi bombarder ces immeubles ? »

    • Liban : combats d’une intensité sans précédent à la frontière israélienne
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231118-liban-combats-d-une-intensit%C3%A9-sans-pr%C3%A9c%C3%A9dent-%C3%A0-la-f

      Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

      De par la puissance de feu déployée et le nombre de positions israéliennes attaquées par le Hezbollah, vendredi était l’une des journées les plus violentes depuis le début des affrontements à la frontière libano-israélienne, le 8 octobre.

      Le parti de Hassan Nasrallah a attaqué quatorze positions israéliennes sur un front de 120 kilomètres allant du Golan syrien occupé et annexé par Israël jusqu’au secteur occidental sur la Méditerranée. Le Hezbollah a lancé deux drones kamikazes contre une position israélienne près de la localité de Metulla. Un incendie visible à partir du territoire libanais s’est déclaré dans le site visé.
      Obus au phosphore blanc

      Les combattants chiites ont tiré des missiles lourds équipés d’une tête explosive de 300 kg sur une position israélienne située dans les fermes de Chebaa, occupées par Israël et revendiquées par le Liban, près du Golan. Des missiles guidés, des roquettes et des obus d’artillerie ont été utilisés par le Hezbollah dans d’autres attaques.

      L’armée israélienne a de son côté bombardé les abords d’une vingtaine de localités avec des avions et des drones. L’artillerie a tiré des obus au phosphore blanc, selon des élus locaux et des journalistes présents sur le terrain. Une position de l’armée libanaise a été touchée dans le secteur central de la frontière sans qu’il soit fait état de victime.

  • Supreme court rejects Rishi Sunak’s plan to send asylum seekers to #Rwanda

    Judges uphold appeal court ruling over risk to deported refugees and deals blow to PM’s ‘stop the boats’ strategy

    Rishi Sunak’s key immigration policy has been dealt a blow after the UK’s highest court rejected the government’s plans to deport people seeking asylum to Rwanda.

    Five judges at the supreme court unanimously upheld an appeal court ruling that found there was a real risk of deported refugees having their claims in the east African country wrongly assessed or being returned to their country of origin to face persecution.

    The ruling undermines one of the prime minister’s key pledges: to “stop the boats”. The government claimed that the £140m Rwanda scheme would be a key deterrent for growing numbers of asylum seekers reaching the UK via small boats travelling across the Channel, a claim that refugee charities have rejected.

    Reading out the judgment, Lord Reed, the president of the supreme court, said the judges agreed unanimously with the court of appeal ruling that there was a real risk of claims being wrongly determined in Rwanda, resulting in asylum seekers being wrongly returned to their country of origin.

    He pointed to crucial evidence from the United Nations’ refugee agency, the UNHCR, which highlighted the failure of a similar deportation agreement between Israel and Rwanda.

    The ruling came the day after the sacked home secretary, Suella Braverman, released an incendiary letter accusing the prime minister of breaking an agreement to insert clauses into UK law that would have “blocked off” legal challenges under the European convention on human rights (ECHR) and the Human Rights Act.

    Braverman said Sunak had no “credible plan B” and added: “If we lose in the supreme court, an outcome that I have consistently argued we must be prepared for, you will have wasted a year and an act of parliament, only to arrive back at square one.”

    A meeting of hard-right Conservative MPs on Wednesday morning to consider the judgment was expected to back calls to leave the ECHR.

    Sir John Hayes, a close ally of Braverman, said on Tuesday that in the event of losing, ministers should table a narrow piece of legislation to enact the Rwanda plan before Christmas, and later include withdrawing from the ECHR in the Tory election manifesto.

    Reacting to the ruling, Sunak said the government would consider its next steps and claimed there was a “plan B”, despite Braverman’s criticisms.

    He said: “This was not the outcome we wanted, but we have spent the last few months planning for all eventualities and we remain completely committed to stopping the boats.

    “Crucially, the supreme court – like the court of appeal and the high court before it – has confirmed that the principle of sending illegal migrants to a safe third country for processing is lawful.”

    The home secretary, James Cleverly, said: “Our partnership with Rwanda, while bold and ambitious, is just one part of a vehicle of measures to stop the boats and tackle illegal migration.

    “But clearly there is an appetite for this concept. Across Europe, illegal migration is increasing and governments are following our lead: Italy, Germany and Austria are all exploring models similar to our partnership with Rwanda.”

    The judgment will raise serious questions about expenditure on the scheme. More than £140m has already been paid to the Rwandan government. The government has refused to disclose a further breakdown of costs on the scheme and on legal fees.

    A spokesperson for the Rwandan government said: “The money has been already allocated to a number of government projects.”

    Reed said the legal test in the case was whether there were substantial grounds for believing that asylum seekers sent to Rwanda would be at real risk of being sent back to the countries they came from, where they could face ill treatment.

    “In the light of the evidence which I have summarised, the court of appeal concluded that there were such grounds. We are unanimously of the view that they were entitled to reach that conclusion. Indeed, having been taken through the evidence ourselves, we agree with their conclusion,” he said.

    Enver Solomon, the chief executive of the Refugee Council, said it was a victory for men, women and children who simply wanted to be safe.

    He said: “The plan goes against who we are as a country that stands up for those less fortunate than us and for the values of compassion, fairness and humanity. The government should be focusing on creating a functioning asylum system that allows people who seek safety in the UK a fair hearing on our soil and provides safe routes so they don’t have to take dangerous journeys.”

    Toufique Hossain of Duncan Lewis solicitors, one of the lawyers representing asylum seekers who brought the legal challenge, said: “This is a victory for our brave clients who stood up to an inhumane policy. It is also a victory for the rule of law itself and the separation of powers, despite the noise. It is a timely reminder that governments must operate within the law. We hope that now our clients are able to dream of a better, safer future.”

    Sonya Sceats, the chief executive of Freedom from Torture, said: “This is a victory for reason and compassion. We are delighted that the supreme court has affirmed what caring people already knew: the UK government’s ‘cash for humans’ deal with Rwanda is not only deeply immoral, but it also flies in the face of the laws of this country.

    “The stakes of this case could not have been higher. Every day in our therapy rooms we see the terror that this scheme has inflicted on survivors of torture who have come to the UK seeking sanctuary.”

    Steve Smith, the chief executive of the refugee charity Care4Calais, a claimant in the initial legal challenge, said the judgment was “a victory for humanity”.

    He added: “This grubby, cash-for-people deal was always cruel and immoral but, most importantly, it is unlawful. Hundreds of millions of pounds have been spent on this cruel policy, and the only receipts the government has are the pain and torment inflicted on the thousands of survivors of war, torture and modern slavery they have targeted with it.

    “Today’s judgment should bring this shameful mark on the UK’s history to a close. Never again should our government seek to shirk our country’s responsibility to offer sanctuary to those caught up in horrors around the world.”

    Care4Calais continues to support claimants in the case.

    https://www.theguardian.com/uk-news/2023/nov/15/supreme-court-rejects-rishi-sunak-plan-to-deport-asylum-seekers-to-rwan

    #justice #cour_suprême #asile #migrtions #réfugiés #externalisation #UK

    –-

    ajouté à cette métaliste sur la mise en place de l’#externalisation des #procédures_d'asile au #Rwanda par l’#Angleterre
    https://seenthis.net/messages/966443

    • Supreme Court rules Rwanda asylum policy unlawful

      The government’s Rwanda asylum policy, which it says is needed to tackle small boats, is in disarray, after the UK’s highest court ruled it is unlawful.

      The Supreme Court upheld a Court of Appeal ruling, which said the policy leaves people sent to Rwanda open to human rights breaches.

      It means the policy cannot be implemented in its current form.

      Rishi Sunak said the government would work on a new treaty with Rwanda and said he was prepared to change UK laws.

      The controversial plan to fly asylum seekers to Rwanda and ban them from returning to the UK has been subject to legal challenges since it was first announced by Boris Johnson in April 2022.

      The government has already spent £140m on the scheme but flights were prevented from taking off in June last year after the Court of Appeal ruled the approach was unlawful due to a lack of human rights safeguards.

      Now that the UK’s most senior court has agreed, the policy’s chances of being realised without major revisions are effectively ended.

      But Mr Sunak told MPs at Prime Minister’s Questions that he was ready to finalise a formal treaty with Rwanda and would be “prepared to revisit our domestic legal frameworks” in a bid to revive the plan.

      A treaty - which Downing Street has said it will publish in the “coming days” - would upgrade the agreement between the UK and Rwanda from its current status as a “memorandum of understanding”, which the government believes would put the arrangement on a stronger legal footing.

      The new text would provide the necessary “reassurances” the Supreme Court has asked for, the prime minister’s official spokesman said.

      LIVE: Reaction to Supreme Court Rwanda ruling
      Chris Mason: Ruling leaves Rwanda policy in tatters
      How many people cross the Channel in small boats?
      What was the UK’s plan to send asylum seekers to Rwanda?

      Ministers have been forced to reconsider their flagship immigration policy after 10 claimants in the Supreme Court case argued that ministers had ignored clear evidence that Rwanda’s asylum system was unfair and arbitrary.

      The legal case against the policy hinges on the principle of “non-refoulement” - that a person seeking asylum should not be returned to their country of origin if doing so would put them at risk of harm - which is established under both UK and international human rights law.

      In a unanimous decision, the court’s five justices agreed with the Court of Appeal that there had not been a proper assessment of whether Rwanda was safe.

      The judgement does not ban sending migrants to another country, but it leaves the Rwanda scheme in tatters - and it is not clear which other nations are prepared to do a similar deal with the UK.

      The Supreme Court justices said there were “substantial grounds” to believe people deported to Rwanda could then be sent, by the Rwandan government, to places where they would be unsafe.

      It said the Rwandan government had entered into the agreement in “good faith” but the evidence cast doubt on its “practical ability to fulfil its assurances, at least in the short term”, to fix “deficiencies” in its asylum system and see through “the scale of the changes in procedure, understanding and culture which are required”.

      A spokesman for the Rwandan government said the policy’s legality was “ultimately a decision for the UK’s judicial system”, but added “we do take issue with the ruling that Rwanda is not a safe third country”.

      It leaves Mr Sunak - who has made tackling illegal immigration a central focus his government - looking for a way to salvage the policy.

      In a statement issued after the ruling, the prime minister said the government had been “planning for all eventualities and we remain completely committed to stopping the boats”.

      He continued: “Crucially, the Supreme Court - like the Court of Appeal and the High Court before it - has confirmed that the principle of sending illegal migrants to a safe third country for processing is lawful. This confirms the government’s clear view from the outset.”

      Mr Sunak is expected to hold a televised press conference in Downing Street at 16:45 GMT on Wednesday.

      The Supreme Court decision comes amid the political fallout from the sacking of Suella Braverman on Monday, who, as home secretary had championed the Rwanda policy.

      In a highly critical letter, published after her sacking and the day before the ruling, she said the prime minister had “failed to prepare any sort of credible Plan B” in the event the Supreme Court halts the policy.

      Newly appointed Home Secretary James Cleverly told the Commons on Wednesday the government had been “working on a plan to provide the certainty that the court demands” for “the last few months”.

      He said upgrading the agreement to a treaty “will make it absolutely clear to our courts and to Strasbourg that the risks laid out by the court today have been responded to, will be consistent with international law”.

      Lee Anderson MP, the deputy chairman of the Conservative Party, urged the government to ignore the Supreme Court and “put planes in the air” anyway.

      Natalie Elphicke, Conservative MP for Dover, the landing point for many of the small boats, said the Rwanda policy is “at an end” and “we now need to move forward”.

      “With winter coming the timing of this decision couldn’t be worse. Be in no doubt, this will embolden the people smugglers and put more lives at risk,” she continued.

      But charity Asylum Aid said the government must “abandon the idea of forcibly removing people seeking asylum to third countries”, describing the policy as “cruel and ineffective”.

      More than 100,000 people have arrived in the UK via illegal crossings since 2018, though the number appears to be falling this year.

      In 2022, 45,000 people reached the UK in small boats. The total is on course to be lower for 2023, with the total for the year so far below 28,000 as of November 12.

      https://www.bbc.com/news/uk-67423745

    • Supreme court rules Rwanda plan unlawful: a legal expert explains the judgment, and what happens next

      The UK supreme court has unanimously ruled that the government’s plan to send asylum seekers to Rwanda is unlawful.

      Upholding an earlier decision by the court of appeal, the supreme court found that asylum seekers sent to Rwanda may be at risk of refoulement – being sent back to a country where they may be persecuted, tortured or killed.

      The courts cited extensive evidence from the UN refugee agency (UNHCR) that Rwanda does not respect the principle of non-refoulement – a legal obligation. The UNHCR’s evidence questioned the ability of Rwandan authorities to fairly assess asylum claims. It also raised concerns about human rights violations by Rwandan authorities, including not respecting non-refoulement with other asylum seekers.

      It is important to note that the supreme court’s decision is not a comment on the political viability of the Rwanda plan, or on the concept of offshoring asylum processes generally. The ruling focused only on the legal principle of non-refoulement, and determined that in this respect, Rwanda is not a “safe third country” to send asylum seekers.

      The ruling is another blow to the government’s promise to “stop the boats”. And since the Rwanda plan is at the heart of its new Illegal Migration Act, the government will need to reconsider its asylum policies. This is further complicated by Conservative party infighting and the firing of home secretary Suella Braverman, just two days before the ruling.
      How did we get here?

      For years, the UK government has been seeking to reduce small boat arrivals to the UK. In April 2022, the UK and Rwanda signed an agreement making it possible for the UK to deport some people seeking asylum in Britain to Rwanda, without their cases being heard in the UK. Instead, they would have their cases decided by Rwandan authorities, to be granted (or rejected) asylum in Rwanda.

      While the Rwanda plan specifically was found to be unlawful, the government could, in theory, replicate this in other countries so long as they are considered “safe” for asylum seekers.

      The government has not yet sent anyone to Rwanda. The first flight was prevented from taking off by the European court of human rights in June 2022, which said that British courts needed to consider all human rights issues before starting deportations.

      A UK high court then decided in December 2022 that the Rwanda plan was lawful.

      Ten asylum seekers from Syria, Iraq, Iran, Vietnam, Sudan and Albania challenged the high court ruling, with the support of the charity Asylum Aid. Their claim was about whether Rwanda meets the legal threshold for being a safe country for asylum seekers.

      The court of appeal said it was not and that asylum seekers risked being sent back to their home countries (where they could face persecution), when in fact they may have a good claim for asylum.

      The government has since passed the Illegal Migration Act. The law now states that all asylum seekers arriving irregularly (for example, in small boats) must be removed to a safe third country. But now that the Rwanda deal has been ruled unlawful, there are no other countries that have said they would take asylum seekers from the UK.

      What happens next?

      It is clear that the government’s asylum policies will need rethinking. Should another country now be designated as a safe country and different arrangements put in place, these will probably be subject to further legal challenges, including in the European court of human rights and in British courts.

      This ruling is likely to revive discussion about the UK leaving the European convention on human rights (ECHR), which holds the UK to the non-refoulement obligation. Some Conservatives, including the former home secretary Suella Braverman, have argued that leaving the convention would make it easier to pass stronger immigration laws.

      But while handing down the supreme court judgment, Lord Reed emphasised that there are obligations towards asylum seekers that go beyond the ECHR. The duty of non-refoulement is part of many other international conventions, and domestic law as well. In other words, exiting the ECHR would not automatically make the Rwanda plan lawful or easier to implement.

      The prime minister, Rishi Sunak, has said that he is working on a new treaty with Rwanda and is prepared to change domestic laws to “do whatever it takes to stop the boats”.

      The UK is not the only country to attempt to off-shore asylum processing. Germany and Italy have recently been considering finding new safe third countries to accept asylum seekers as well.

      But ensuring these measures comply with human rights obligations is complicated. International law requires states to provide sanctuary to those fleeing persecution or risk to their lives. As this ruling shows, the UK is not going to find an easy way out of these obligations.

      https://theconversation.com/supreme-court-rules-rwanda-plan-unlawful-a-legal-expert-explains-th

    • La décision:
      R (on the application of AAA and others) (Respondents/Cross Appellants) v Secretary of State for the Home Department (Appellant/Cross Respondent)

      Case ID: #2023/0093
      Case summary
      Issues

      The Supreme Court is asked to decide the following legal questions:

      Did the Divisional Court apply the wrong test when determining whether removal to Rwanda would breach article 3?
      If the Divisional Court applied the right test, was the Court of Appeal entitled to interfere with its conclusion that Rwanda was a safe third country?
      If the Divisional Court applied the wrong test or there was another basis for interfering with its conclusion, was the Court of Appeal right to conclude that Rwanda was not a safe third country because asylum seekers would face a real risk of refoulement?
      Did the Home Secretary fail to discharge her procedural obligation under article 3 to undertake a thorough examination of Rwanda’s asylum procedures to determine whether they adequately protect asylum seekers against the risk of refoulement?
      Were there substantial grounds for believing that asylum seekers sent to Rwanda will face a real risk of treatment contrary to article 3 in Rwanda itself, in addition to the risk of refoulement?
      Does the Asylum Procedures Directive continue to have effect as retained EU law? This is relevant because the Directive only permits asylum seekers to be removed to a safe third country if they have some connection to it. None of the claimants has any connection to Rwanda.

      Facts

      These appeals arise out of claims brought by individual asylum seekers ("the claimants") who travelled to the UK in small boats (or, in one case, by lorry). The Home Secretary declared the claimants’ claims for asylum to be inadmissible, intending that they should be removed to Rwanda where their asylum claims would be decided by the Rwandan authorities. Her decisions were made in accordance with the Migration and Economic Development Partnership ("MEDP") between the UK and Rwanda, recorded in a Memorandum of Understanding and a series of diplomatic “Notes Verbales”.

      Under paragraphs 345A to 345D of the Immigration Rules, if the Home Secretary decides that an asylum claim is inadmissible, she is permitted to remove the person who has made the claim to any safe third country that agrees to accept the asylum claimant. On the basis of the arrangements made in the MEDP, the Home Secretary decided that Rwanda was a safe third country for these purposes. This is “the Rwanda policy”.

      The claimants (and other affected asylum seekers) challenged both the lawfulness of the Rwanda policy generally, and the Home Secretary’s decisions to remove each claimant to Rwanda. The Divisional Court held that the Rwanda policy was, in principle, lawful. However, the way in which the Home Secretary had implemented the policy in the claimants’ individual cases was procedurally flawed. Accordingly, her decisions in those cases would be quashed and remitted to her for reconsideration.

      The appeal to the Court of Appeal concerned only the challenges to the lawfulness of the Rwanda policy generally. By a majority, the Court allowed the claimants’ appeal on the ground that the deficiencies in the asylum system in Rwanda were such that there were substantial reasons for believing that there is a real risk of refoulement. That is, a real risk that persons sent to Rwanda would be returned to their home countries where they face persecution or other inhumane treatment, when, in fact, they have a good claim for asylum. In that sense Rwanda was not a safe third country. Accordingly, unless and until the deficiencies in its asylum processes are corrected, removal of asylum seekers to Rwanda will be unlawful under section 6 of the Human Rights Act 1998. This is because it would breach article 3 of the European Convention on Human Rights, which prohibits torture and inhuman or degrading treatment. The Court of Appeal unanimously rejected the claimants’ other grounds of appeal.

      The Home Secretary now appeals to the Supreme Court on issues (1) to (3) below. AAA (Syria) and others and HTN (Vietnam) cross appeal on issues (4) and (5). AS (Iran) also cross appeals on issue (4). ASM (Iraq) appeals on issue (6).

      https://www.supremecourt.uk/cases/uksc-2023-0093.html

    • Alasdair Mackenzie sur X:

      Here’s my take on the Rwanda judgment in the Supreme Court today.

      It’s a longish one, but tl;dr: it’s a disaster for the Home Office and also for the Rwandans, & surely leaves the idea of outsourcing refugee protection to other countries in tatters, perhaps permanently sunk 1/
      First up, it’s extremely interesting that the Supreme Court was keen to dispel the idea that the problem with the Rwanda policy is only that it’s contrary to the European Convention on Human Rights 2/
      The SC points out that the principle of non-refoulement (not returning people directly or indirectly to face risks of human rights abuses) is also prohibited by other international conventions & by UK law – a clear attempt to defuse criticism of the ECHR 3/
      (Whether that will stop the usual suspects from calling for the UK to leave the ECHR is of course doubtful, but they’d have said that anyway – indeed Braverman’s letter yesterday seems to have been setting herself up to do so whichever way this judgment went.) 4/
      Second, the Divisional Court (High Court) – the only court to have upheld the Rwanda policy – comes in for sharp criticism.
      It’s said to be unclear that it understood its own function properly, ie to assess risk in Rwanda, not to review the Home Office’s assessment 5/
      The High Court also failed to engage with the evidence before it of “serious and systemic defects in Rwanda’s procedures and institutions for processing asylum claims” 6/
      The High Court also took “a mistaken approach” to a key plank of the govt’s case, ie that it was for the govt itself to assess diplomatic assurances given by Rwanda – in fact it shd’ve been for the Court to do so.
      (The last sentence has a nice little barb towards ministers.) 7/
      The High Court also failed to address crucial evidence, including evidence of how asylum seekers transferred from Israel to Rwanda under an earlier deal had been treated, despite its (you might have thought) obvious implications for how those sent by the UK would fare in Rw 8/
      The High Court is particularly criticised for dealing “dismissively” with the crucial evidence of the UN High Commissioner for Refugees, which was largely uncontradicted and should have been given “particular importance” 9/
      The High Court was of course the court which primarily refused to stop the removals of people on 14 June last year, meaning that people had to apply to the European Court at the last minute. 10/
      So having disposed of the High Ct, the next Q for the Supreme Ct was whether to uphold the Court of Appeal’s decision that the Rwanda policy was unlawful.

      The SC strikingly doesn’t limit itself (as it cdve) to saying the CA’s view was lawful, but strongly agrees with it. 11/
      The SC, again strikingly, dives straight in with this devastating summary of Rwanda’s abject human rights record, including its threats to kill dissidents on the streets of the UK (the point about the first line here is to show that the Home Office knew about this very well) 12/
      The SC summarises numerous problems with Rwanda’s asylum processes (set out in more detail by the Court of Appeal), incl lack of training, “ingrained scepticism” towards some groups, lack of understanding of the Refugee Convention, lack of judicial independence etc 13/
      Why, you might ask by now, didn’t the Home Office know all this? Well, they shdve done, but it seems officials, under pressure (implicitly from ministers) did inadequate & one-sided research into Rwandan asylum processes, something which ultimately undermined the whole policy 14/
      The HO’s fallback argument was basically: “well, even if the Rwandan system is a mess, people won’t be going anywhere anyway”. The SC is as contemptuous as can be of this (to translate for non-legal folk, “somewhat surprising” is as dismissive as it gets) 15/
      Now we move to the Israel-Rwanda deal, a catastrophe for Rwanda’s credibility & thus for the HO case – and ofc a total disaster for those affected, who were routinely secretly expelled from Rwanda (some were also left without documents, effectively forced out, trafficked etc) 16/
      The HO, again, knew about this but wasn’t deflected from potentially repeating the same mistakes: its lame answer was that the Israel-Rw deal wasn’t even relevant bc the UK-Rw one was new. You might think that was also a “surprising” submission and so, it seems, did the SC 17/
      However sadly – if only because it would’ve been what we lawyers call “the ultimate banter outcome” – the Rwanda scheme is found not to be contrary to retained EU law [aspects of EU law which remain part of UK law], bc in fact the relevant provisions were abolished in 2020 18/
      It’s important to note that the SC doesn’t rule out that the Rwandan system could be improved, & it hasn’t found that the idea of a scheme like this is prohibited (it wasn’t asked to decide that). 19/
      But what are the prospects of that happening? The Court of Appeal previously pointed to a real need for thorough culture change in the Rwandan civil service & judiciary, & to an absence of any sort of roadmap for achieving it (in a state ofc uninterested in the rule of law). 20/
      For all the govt’s attempts to put a brave face on it & claim it’ll upgrade the Rwandan system, personally I don’t think flights will go soon, if ever (NB the idea that it would make a difference if there was a treaty w Rwanda is pie in the sky imho) 21/
      And whilst this decision is a disaster for Patel, Braverman, Johnson & Sunak & all else who supported the policy, it’s surely a catastrophe for Rwanda, whose record has been pored over in detail in the most public way. (I’ve never understood why they didn’t predict that.) 22/
      For the same reason I can’t personally see any other state wanting to line up to replace Rwanda, whatever ££ incentives are offered (and remember we still don’t know the full extent of these in respect of Rwanda). 23/
      Any attempt to amend or replicate this policy will almost certainly be scrutinised with great care & intensity by the courts, inspired by the example of the Court of Appeal and Supreme Court in this case.

      The government will not get an easy ride. 24/
      At the heart of this of course have been the asylum seekers left in a state of fear & anxiety by this appalling policy – principally those like our client who were actually on the June 2022 flight until the last minute – but also others directly or indirectly affected. 25/
      Let this, please, be a turning point in how we treat refugees, and the catalyst for working towards humane, non-racist immigration policies more broadly.

      Refugees welcome here, always. 26/
      Finally, tributes: the team at @Refugees
      – UNHCR – put together compelling evidence about Rwanda which formed the basis for this outcome. Its legal team presented that evidence with awesome clarity & force. 27/
      The legal team for the lead group of claimants (AAA etc) have been outstanding and although it’s invidious to single out anyone, I’m going to anyway, as no praise can be too high for the skill, dedication & humanity of the leading counsel for the AAA team, @RazaHusainQC 28/
      I was privileged to play a small part in this case, representing one of the co-claimants, “RM”, instructed by Daniel Merriman & Tim Davies of Wilsons LLP, alongside David Sellwood & Rosa Polaschek, led initially by Richard Drabble KC & in the SC by Phillippa Kaufmann KC 29/

      https://twitter.com/AlasdairMack66/status/1724776723160748310

    • La Cour suprême britannique juge illégal de renvoyer des demandeurs d’asile au Rwanda

      La Cour suprême britannique a confirmé mercredi 15 novembre l’illégalité du projet hautement controversé du gouvernement d’expulser vers le Rwanda les demandeurs d’asile, d’où qu’ils viennent, arrivés illégalement sur le sol britannique.

      Les hauts magistrats ont ainsi rejeté l’appel du gouvernement du Premier ministre Rishi Sunak et jugé que c’est à juste titre que la cour d’appel avait conclu que le Rwanda ne pouvait être considéré comme un pays tiers sûr.

      Le projet avait été rejeté par une cour d’appel britannique en juin dernier.

      La Cour suprême a rendu son jugement à l’unanimité.

      Pour justifier leur décision, les juges s’appuient sur le bilan rwandais en matière de droits de l’Homme et de traitement des demandeurs d’asile, rapporte notre correspondante à Londres, Émeline Vin. Selon eux, le Rwanda ne respecte pas ses obligations internationales, il rejette 100 % des demandes d’asile venant de Syriens, de Yéménites ou d’Afghans - qui fuient des zones de conflit.

      Ils reprochent aussi au pays de renvoyer des demandeurs voire des réfugiés dans leur pays d’origine, une pratique contraire à la Convention des Nations unies.

      Ce partenariat ferait courir des risques aux demandeurs d’asile et enfreint les lois britanniques.

      Cette décision est un coup dur pour le Premier ministre Rishi Sunak, qui doit faire face aux pressions de son parti conservateur et d’une partie de l’opinion publique sur la question de l’immigration, à moins d’un an des prochaines élections législatives.

      Même s’il avait hérité le projet de ses prédécesseurs, Rishi Sunak en avait fait le pilier de sa promesse de faire baisser l’immigration. Le gouvernement fraîchement remanié n’a pas encore dévoilé son « plan B » ; des sources ministérielles rejettent la possibilité de quitter la Convention européenne des droits de l’Homme.
      Kigali « conteste » la décision, Londres affiche vouloir poursuivre le projet

      Malgré ce revers juridique, Londres a affiché sa volonté de poursuivre le projet en question. Devant les députés, Rishi Sunak a indiqué que son gouvernement travaillait déjà à un « nouveau traité » avec Kigali. « S’il apparaît clairement que nos cadres juridiques nationaux ou nos conventions internationales continuent de nous entraver, je suis prêt à modifier nos lois et à réexaminer ces relations internationales », a-t-il ajouté, alors que certains élus de sa majorité réclament un retrait de la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH).

      Après l’annonce, Kigali aussi a immédiatement annoncé « contester » la décision juridique. « Nous contestons la décision selon laquelle le Rwanda n’est pas un pays tiers sûr pour les demandeurs d’asile et les réfugiés », a déclaré la porte-parole de la présidence rwandaise Yolande Makolo.

      Lors d’un entretien téléphonique, le Premier ministre britannique Rishi Sunak et le président rwandais Paul Kagame « ont réitéré leur ferme engagement à faire fonctionner (leur) partenariat en matière d’immigration et ont convenu de prendre les mesures nécessaires pour s’assurer que cette politique soit solide et légale », a indiqué Downing Street dans un communiqué.

      https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231115-la-cour-supr%C3%AAme-britannique-juge-ill%C3%A9gal-de-renvoyer-des-dema

    • Devant les députés, Rishi Sunak a indiqué que son gouvernement travaillait déjà à un « nouveau traité » avec Kigali. « S’il apparaît clairement que nos cadres juridiques nationaux ou nos conventions internationales continuent de nous entraver, je suis prêt à modifier nos lois et à réexaminer ces relations internationales », a-t-il ajouté, alors que certains élus de sa majorité réclament un retrait de la Cour européenne des droits de l’Homme (#CEDH).

      Darmanin, fais gaffe ! il est possible que les anglais tirent les premiers.
      Et, cela se lit le jour où l’on apprend que « Une directive en préparation sur les violences faites aux femmes prévoit de caractériser le viol par l’absence de consentement. L’objectif est de faire converger les législations européennes. Plusieurs Etats, dont la France, s’y opposent. »
      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/15/emmanuel-macron-refuse-que-bruxelles-intervienne-dans-la-definition-du-viol_

      souveraineté en crise, chauvinisme en essor.

    • Envoyer les demandeurs d’asile au Rwanda ? La Cour suprême du Royaume-Uni dit non

      Dans une décision rendue mercredi 15 novembre, la plus haute juridiction britannique s’est prononcée sur le projet du gouvernement visant à expédier les migrants au Rwanda le temps de l’examen de leur demande de protection. Il n’en sera pas question pour l’instant.

      La décision était très attendue. Voilà près de deux ans que le Royaume-Uni avait signé un accord – informel – avec le Rwanda pour y expédier ses demandeurs et demandeuses d’asile, dans un contexte où les arrivées de migrant·es par la Manche atteignaient des niveaux records

      La nouvelle s’inscrivait dans un contexte de surenchère politique nauséabonde s’agissant de l’immigration, après que le gouvernement eut envisagé les pires scénarios possible pour repousser les exilé·es en mer et les empêcher d’atteindre les côtes anglaises.

      Mercredi 15 novembre, la Cour suprême s’est enfin prononcée, plusieurs mois après avoir été saisie. Cinq juges ont estimé, à l’unanimité, que le risque d’envoyer des demandeurs et demandeuses d’asile au Rwanda était trop grand : non seulement cela pourrait créer des inégalités de traitement dans les requêtes formulées par les exilé·es, mais ces personnes pourraient être renvoyées dans leur pays d’origine en cas de rejet de leur demande, alors même qu’elles pourraient y encourir un danger.

      Une pratique qui violerait le principe de « non-refoulement », qui interdit aux États d’expulser, « de quelque manière que ce soit », un·e réfugié·e « sur les frontières des territoires où sa vie ou sa liberté seraient menacées en raison de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un certain groupe social ou de ses opinions politiques ».

      Dans sa prise de parole, le président de la Cour suprême a rappelé l’importance de la Convention de Genève relative aux réfugié·es, dont le Royaume-Uni est signataire, de même que la Convention européenne des droits de l’homme et le droit international de manière générale, qui interdit de renvoyer des personnes en quête de protection dans leur pays d’origine sans qu’un examen sérieux de leur demande n’ait été réalisé au préalable.

      Le juge, Robert Reed, a également pris soin de souligner qu’il ne s’agissait pas d’une « décision politique » mais bien d’une question de droit, relevant de ce qui est légal ou non.
      Un risque trop grand pour les réfugié·es

      « Nous avons conclu qu’il existait des raisons sérieuses de croire qu’un risque réel de refoulement existait. Un changement est nécessaire pour éliminer ce risque, mais il n’a pas été démontré qu’il était en place actuellement », a-t-il justifié, rappelant les violations de droits humains régulièrement dénoncées au Rwanda, ainsi que les effets concrets déjà observés à l’occasion d’un autre accord similaire, signé entre le Rwanda et Israël, ayant mené à des refoulements réguliers de personnes exilées.

      « Si le Rwanda ne dispose pas d’un système adéquat pour traiter les demandes d’asile, les véritables réfugiés pourraient être renvoyés dans leur pays d’origine. En d’autres termes, ils feraient l’objet d’un refoulement », a complété le juge dans son propos.

      La requête du ministère de l’intérieur, qui contestait une décision antérieure de la cour d’appel, a ainsi été rejetée. Récemment, une grande campagne de communication lancée par le premier ministre Rishi Sunak ambitionnait d’« arrêter les bateaux » (stop the boats, en anglais), en s’appuyant notamment sur ce projet d’accord avec le Rwanda, qui devait avoir un effet « dissuasif » pour les personnes migrantes aspirant à rejoindre le Royaume-Uni.

      « J’ai promis de réformer non pas seulement notre système d’asile mais aussi nos lois. Nous avons donc introduit une législation sans précédent pour faire en sorte que les personnes arrivant illégalement soient placées en détention et expulsées en quelques semaines, soit vers le pays d’origine, soit vers un pays tiers sûr comme le Rwanda », avait déclaré le premier ministre lors d’un point organisé le 5 juin.

      La décision de la Cour suprême représente donc un sérieux camouflet pour le gouvernement britannique dans ce contexte, à l’heure où celui-ci faisait de la sous-traitance de l’asile une solution miracle.

      Mercredi, Rishi Sunak n’a pas tardé à réagir sur les réseaux sociaux, rappelant que lorsqu’il avait promis d’arrêter les bateaux, il « le pensait sérieusement ». « Il faut mettre fin à ce manège. Nous travaillons sur un nouveau traité international avec le Rwanda et nous le ratifierons sans tarder. Nous fournirons une garantie légale que ceux qui seront relocalisés vers le Rwanda seront protégés d’une éventuelle expulsion », a-t-il réaffirmé.

      En juin dernier, le premier ministre vantait également la possibilité de placer les demandeurs et demandeuses d’asile sur une barge, surnommée le « Bibby Stockholm » et installée dans le port de Portland, dans le sud de l’Angleterre. Celle-ci devait permettre, selon le gouvernement, de réaliser des économies en cessant d’héberger les demandeurs et demandeuses d’asile à l’hôtel : elle a finalement fait polémique.

      À peine installé·es à bord, les occupant·es ont alerté sur les conditions d’hygiène avant d’être évacué·es à la suite de la découverte d’une bactérie sur place. Le 26 octobre, un jeune Nigérian a tenté de mettre fin à ses jours lorsqu’il a appris qu’il serait transféré sur cette barge. Selon le quotidien The Guardian, deux décès « récents » s’apparentant à des suicides ont été répertoriés dans les hôtels hébergeant des exilé·es au Royaume-Uni cette année.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/161123/envoyer-les-demandeurs-d-asile-au-rwanda-la-cour-supreme-du-royaume-uni-di

    • La Corte Suprema del Regno Unito giudica illegale l’accordo con il Ruanda

      Il Ruanda non è un paese sicuro dove trasferire i richiedenti asilo

      Mercoledì 15 novembre la più alta Corte del Regno Unito ha bloccato almeno per un periodo la volontà politica del governo di deportare i richiedenti asilo in paesi dell’Africa o in paesi extra Ue che non possono garantire per diversi motivi le tutele previste dal diritto internazionale.

      La Corte ha infatti stabilito che il Ruanda non è un Paese terzo sicuro in cui inviare i richiedenti asilo. Secondo tutte le organizzazioni che si battono per i diritti dei rifugiati e per i diritti fondamentali si tratta di un’enorme vittoria, un risultato ottenuto anche per merito della mobilitazione diffusa e che proteggerà i diritti di innumerevoli persone giunte nel Regno Unito in cerca di sicurezza e accoglienza.

      L’accordo tra Regno Unito e Ruanda era stato fortemente voluto nell’aprile del 2022 dall’allora primo ministro Boris Johnson (dimessosi poi il 9 giugno 2023 per aver mentito alla Camera dei Comuni in relazione ai festini a Downing street nel corso del lockdown). Nella pomposa conferenza stampa del 14 aprile 2022 l’ex premier disse: «Tutti coloro che raggiungono illegalmente il Regno Unito, così come coloro che sono arrivati illegalmente dal primo gennaio, possono essere trasferiti in Ruanda. […] Ciò significa che i migranti economici che approfittano del sistema d’asilo non potranno rimanere nel Regno Unito, mentre quelli che ne hanno veramente bisogno avranno […] l’opportunità di costruirsi una nuova vita in un paese dinamico».

      Quel giorno il Segretario di Stato per gli Affari Interni e il Ministro Ruandese per gli Affari Esteri e la Cooperazione Internazionale illustrarono l’accordo di cooperazione in materia di sviluppo economico e migrazioni, utilizzando la solita retorica – tanto cara anche al governo italiano – del contrasto all’immigrazione illegale, della necessità di controllare le frontiere e di reprimere le organizzazioni di trafficanti.

      Tuttavia, solo due mesi dopo, il 16 giugno 2022, la Corte europea dei diritti dell’uomo (CEDU) bloccò, insieme alla proteste di diverse organizzazioni, il volo che avrebbe dovuto deportare i primi sette richiedenti asilo verso il paese africano.

      Le motivazioni alla base di quella decisione solo le stesse riprese mercoledì dalla Corte Suprema e prima ancora dalla Corte di Appello: ci sono motivi sostanziali per ritenere che i richiedenti asilo deportati in Ruanda corrano il rischio reale di essere rimpatriati nel loro Paese d’origine dove potrebbero subire trattamenti inumani e degradanti. Ciò porterebbe il Regno Unito a violare gli obblighi di non respingimento (non-refoulement) previsti dal diritto internazionale e nazionale.

      Emilie McDonnell di Human Rights Watch spiega che «la Corte Suprema ha richiamato l’attenzione sulla pessima situazione del Ruanda in materia di diritti umani, tra cui le minacce ai ruandesi che vivono nel Regno Unito, oltre alle esecuzioni extragiudiziali, alle morti in custodia, alle sparizioni forzate, alla tortura e alle restrizioni ai media e alle libertà politiche».

      L’esperta di diritti umani e diritto internazionale ricorda che nel 2022 Human Rights Watch scrisse al Ministro degli Interni del Regno Unito, chiarendo che il Ruanda non poteva essere considerato un Paese terzo sicuro, date le continue violazioni dei diritti umani. «L’Alto Commissariato delle Nazioni Unite per i Rifugiati (UNHCR) ha fornito prove schiaccianti dei problemi sistemici del sistema di asilo ruandese, della potenziale mancanza di indipendenza della magistratura e degli avvocati e del tasso di rifiuto del 100% per le persone provenienti da zone di conflitto, in particolare Afghanistan, Siria e Yemen, probabili Paesi di origine dei richiedenti asilo trasferiti dal Regno Unito. L’UNHCR ha inoltre presentato almeno 100 accuse di respingimento, una pratica che è continuata anche dopo la conclusione dell’accordo con il Regno Unito».

      La linea del governo inglese è stata bocciata in tutto e per tutto dalla Corte Suprema, anche nella parte relativa al monitoraggio dell’accordo: il tribunale ha dichiarato che “le intenzioni e le aspirazioni non corrispondono necessariamente alla realtà“.

      «La Corte ha ritenuto che il Ruanda non abbia la capacità pratica di determinare correttamente le richieste di asilo e di proteggere le persone dal respingimento», aggiunge Emilie McDonnell. «Questo dovrebbe essere un monito per gli altri governi che stanno pensando di esternalizzare e spostare le proprie responsabilità in materia di asilo su altri Paesi».

      Di sicuro questa sentenza metterà in difficoltà anche il governo austriaco che sta pensando di stringere un accordo simile con il Ruanda, ma anche lo stesso governo italiano che circa 10 giorni fa ha stipulato un protocollo illegale e disumano con l’Albania.

      https://www.meltingpot.org/2023/11/la-corte-suprema-del-regno-unito-giudica-illegale-laccordo-con-il-ruanda

    • L’asilo è un diritto, la Gran Bretagna deve rispettarlo: è un dovere

      La sua spregiudicata strategia di esternalizzazione ha subito un duro colpo ma molte questioni restano aperte. A partire dal tentativo del Regno Unito di disfarsi di ogni responsabilità sui rifugiati

      Con sentenza del 15 novembre 2023 la Corte Suprema del Regno Unito ha confermato “la conclusione della Corte d’Appello secondo cui la politica sul Ruanda è illegittima. Ciò in quanto ci sono motivi sostanziali per ritenere che i richiedenti asilo affronterebbero un rischio reale di maltrattamenti a causa del respingimento nel loro Paese d’origine se fossero trasferiti in Ruanda” afferma la Corte.

      Il Memorandum siglato tra il Regno Unito e il Ruanda il 6 aprile 2022 prevedeva che le domande di asilo presentate da chi arriva in modo irregolare nel Regno Unito, specie se attraverso il canale della Manica, sarebbero state tutte dichiarate inammissibili.

      Nel Memorandum si conveniva infatti di dare avvio ad un «meccanismo per la ricollocazione dei richiedenti asilo le cui richieste non sono state prese in considerazione dal Regno Unito, in Ruanda, che esaminerà le loro richieste e sistemerà o espellerà (a seconda dei casi) le persone dopo che la loro richiesta è stata decisa, in conformità con il diritto interno ruandese».

      Subito dopo si precisava altresì che «gli impegni indicati in questo Memorandum sono presi tra il Regno Unito e il Ruanda e viceversa e non creano o conferiscono alcun diritto a nessun individuo, né il rispetto di questo accordo può essere oggetto di ricorso in qualsiasi tribunale da parte di terzi o individui».

      Sarebbe stato il Regno Unito a determinare «i tempi di una richiesta di ricollocamento (in inglese il termine usato è relocation n.d.r.) di individui in base a questi accordi e il numero di richieste di ricollocazione da inoltrare» al Ruanda il quale sarebbe divenuto il solo Paese responsabile ad occuparsi della sorte dei richiedenti anche se con esso i richiedenti non hanno alcun legame.

      Anche in caso di accoglimento della loro domanda di asilo, non veniva prevista per i rifugiati alcuna possibilità di rientro verso la Gran Bretagna, nonostante si tratti del Paese al quale inizialmente avevano chiesto asilo. Nel valutare come illegale il Memorandum tra UK e il Ruanda, l’U.N.H.C.R. (Alto Commissariato delle Nazioni Unite per i Rifugiati) aveva sottolineato come “Gli accordi di trasferimento non sarebbero appropriati se rappresentassero un tentativo, in tutto o in parte, da parte di uno Stato parte della Convenzione del 1951 di liberarsi dalle proprie responsabilità”.

      Le sole inquietanti parole del Memorandum laddove precisa che le misure adottate “non creano o conferiscono alcun diritto a nessun individuo” sono sufficienti a far comprendere il livello di estremismo politico che caratterizzava il Memorandum nel quale l’individuo veniva spogliato dei suoi diritti fondamentali e veniva ridotto a mero oggetto passivo del potere esecutivo.

      Già la Corte Europea per i Diritti dell’Uomo aveva ritenuto, con misura di urgenza (caso N.S.K. v. Regno Unito del 14.06.22) di bloccare tutte le operazioni di trasferimento coatto dal Regno Unito al Ruanda per due principali ragioni: la prima è che il Ruanda non è in grado di garantire una effettiva applicazione della Convenzione di Ginevra e che quindi detto rinvio violerebbe l’art. 3 della CEDU che prescrive che «Nessuno può essere sottoposto a tortura né a pene o trattamenti inumani o degradanti».

      La seconda ragione riguarda l’impossibilità legale di contestare la decisione di trasferimento coatto verso il Ruanda; come sopra richiamato infatti, non solo non sarebbe stato possibile garantire alcuna effettività al ricorso, ma veniva negato alla radice lo stesso diritto di agire in giudizio.

      Nel rigettare il ricorso presentato dal premier Sunak la Corte Suprema del Regno Unito si è concentrata principalmente su due motivi di ricorso: a) il rischio di violazione del divieto di non respingimento; 2) la violazione del diritto dell’UE in materia di asilo. Sotto quest’ultimo profilo la Corte Suprema ha rigettato il ricorso correttamente evidenziando che, a seguito della Brexit, le disposizioni del diritto dell’Unione “hanno cessato di avere effetto nel diritto interno del Regno Unito quando il periodo di transizione è terminato il 31.12.2020”.

      Tanto il diritto interno che la Convenzione Europea sui Diritti dell’Uomo e le libertà fondamentali (CEDU), e in particolare l’art. 3, vanno però rispettati, e ad avviso della Corte “ le prove dimostrano che ci sono motivi sostanziali per ritenere che vi sia un rischio reale che le richieste di asilo non vengano esaminate correttamente e che i richiedenti asilo rischino quindi di essere rimpatriati direttamente o indirettamente nel loro Paese d’origine”.

      In un passaggio della sentenza la Corte afferma che “i cambiamenti strutturali e il rafforzamento delle capacità necessarie per eliminare tale rischio (il rischio che i rifugiati subiscano respingimenti illegali in Ruanda ndr) possono essere realizzati in futuro” (paragrafo 105). Tale espressione rinvia a un futuro ipotetico e non rappresenta alcuna apertura di credito verso le scelte del Governo.

      Nonostante ciò il Premier Sunak, per il quale la decisione finale assunta dalla Suprema Corte rappresenta una catastrofe politica, ha cercato di piegare a suo vantaggio tale passaggio della sentenza dichiarando in Parlamento che la Suprema Corte ha chiesto in realtà solo maggiori garanzie sul rispetto dei diritti dei richiedenti asilo in Ruanda e che il governo sta già lavorando a un nuovo trattato con il Ruanda e che esso sarà finalizzato alla luce della sentenza odierna.

      Probabilmente Sunak vende fumo per prendere tempo perché sa bene che i richiesti cambiamenti strutturali non sono realizzabili. Tuttavia la politica del governo inglese, almeno al momento, non sembra avviata verso un serio ripensamento e alcuni osservatori non escludono la possibilità che vengano adottate scelte ancora più estremiste come l’uscita unilaterale del Regno Unito dal Consiglio d’Europa, cessando dunque di essere parte contraente della Convenzione Europea dei Diritti dell’Uomo (come avvenuto per la Russia nel 2022).

      Uno scenario destinato ad incidere sui diritti dei migranti come su quelli dei cittadini britannici, che può apparire degno di uno scadente romanzo di fantapolitica, ma che in realtà non può essere escluso. Come non mi stancherò mai di ricordare, le violente politiche di esternalizzazione dei confini e l’attacco al diritto d’asilo stanno causando una profonda crisi a quel sistema giuridico di tutela dei diritti umani in Europa che fino a poco tempo fa tutti ritenevano inscalfibile.

      La Corte Suprema ha precisato nella sentenza che “in questo appello, la Corte deve decidere se la politica del Ruanda è legittima”. Rimane dunque irrisolta la più generale e scottante questione della legittimità o meno della politica del Governo inglese, di potersi disfare, completamente e ogni volta che lo desidera, della responsabilità giuridica del Regno Unito di esaminare le domande di asilo che pur vengono presentate sul suo territorio, delegando a tal fine, dietro pagamento, un compiacente paese terzo (sperando di poterne trovare, prima o poi, uno che non presenti gli aspetti critici del Ruanda).

      Si tratta dell’obiettivo generale che sta alla base della recentissima controversa legge approvata dal Parlamento inglese a nel luglio 2023 (Illegal Migration Act), successivamente quindi al Memorandum con il Ruanda, che all’art. 1.1 afferma che “scopo della presente legge è prevenire e scoraggiare la migrazione illegale, in particolare la migrazione per rotte non sicure e illegali, richiedendo la rimozione (“the removal” nel testo originale) dal Regno Unito di alcune persone che entrano o arrivano nel Regno Unito in violazione del controllo dell’immigrazione”.

      In una dichiarazione congiunta resa il 18.07.23 da UNHCR e dall’Ufficio delle Nazioni Unite per i Diritti Umani al momento dell’approvazione della legge, entrambe le agenzie delle Nazioni Unite hanno sostenuto che la nuova legge “è in contrasto con gli obblighi del paese ai sensi della legge internazionale sui diritti umani e dei rifugiati (….) la legge estingue l’accesso all’asilo nel Regno Unito per chiunque arrivi irregolarmente, essendo passato attraverso un paese – per quanto brevemente – dove non ha affrontato persecuzioni. Gli impedisce di presentare la protezione dei rifugiati o altre rivendicazioni sui diritti umani, indipendentemente da quanto siano convincenti le loro circostanze. Inoltre, richiede la loro rimozione in un altro paese, senza alcuna garanzia che saranno necessariamente in grado di accedere alla protezione. Crea nuovi poteri di detenzione, con una limitata supervisione giudiziaria”.

      La spregiudicata strategia della esternalizzazione del diritto d’asilo condotta dal governo del Regno Unito ha subito un duro colpo con la cancellazione del Memorandum con il Ruanda, ma moltissimi scenari problematici rimangono ancora aperti.

      Nel frattempo, come messo in luce dalle associazioni inglesi che operano nel campo della protezione dei rifugiati, il sistema inglese d’asilo sta collassando a causa della paralisi amministrativa prodotto dalle continue tentate riforme, e l’arretrato nella definizione delle domande di asilo ha superato i centomila casi pendenti.

      https://www.unita.it/2023/11/17/lasilo-e-un-diritto-la-gran-bretagna-deve-rispettarlo-e-un-dovere

  • « Le bateau que Macron a envoyé pour se dédouaner du soutien qu’il apporte au massacre de Gaza est capable d’accueillir 4 blessés, et il n’en accueille aucun
    On se demande toujours comment Macron pourrait nous couvrir de honte encore plus et il y arrive ! »
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-choix-franceinfo/document-franceinfo-guerre-entre-israel-et-le-hamas-on-a-pu-embarquer-a

    Alors combien de patients peut-il accueillir en ce moment ? « Deux blessés très graves, deux blessés graves », répond le commandant Schaar, à la tête du Tonnerre.

    https://twitter.com/realmarcel1/status/1720410135045058667

    • Comme si le passage de la tempête Ciaran ne suffisait pas, voilà le présipotent, aujourd’hui, à Plougastel-Daoulas.
      https://www.lefigaro.fr/meteo/en-direct-tempete-ciaran-emmanuel-macron-se-rend-en-bretagne-ce-vendredi-an

      « On a un combat, qui est de rétablir au plus vite la vie normale », affirme Emmanuel Macron dans le Finistère.

      La vie normale pour ce con là est toujours un combat. Faut toujours qu’il la ramène. à défaut de moulins à vent sur la pointe du raz où des rafales à plus de 200 km/h ont été enregistré. Le projet de la centrale de Plogoff était à quelques encablures. Le monarque n’était pas né mais nul doute qu’il aurait signé des deux mains et mené bataille pour le bien du peuple breton « ces gaulois réfractaire » et pour le prestige de la france.

    • Le PHA Tonnerre va « soutenir » les hôpitaux de Gaza avec des hélicoptères Tigre et NH-90 à bord
      par Laurent Lagneau · 26 octobre 2023
      https://www.opex360.com/2023/10/26/le-pha-tonnerre-va-soutenir-les-hopitaux-de-gaza-avec-des-helicopteres-tigr

      Et, dans le droit fil des propos qu’il avait tenus, la veille, en Cisjordanie, devant Mahmoud Abbas [alias Abou Mazen] le président de l’autorité palestinienne [« Une vie palestinienne vaut une vie française qui vaut une vie israélienne », avait-il dit], M. Macron a salué la mobilisation de l’Égypte pour « les populations de Gaza » et annoncé l’engagement de la France sur le terrain humanitaire, avec l’envoi d’un « navire de la Marine nationale » en Méditerranée orientale « pour soutenir les hôpitaux » de l’enclave, visée par des frappes aériennes israéliennes et soumise à blocus depuis les attaques terroristes du 7 octobre.

      Le bâtiment « partira de Toulon dans les 48 prochaines heures », a précisé M. Macron, avant d’annoncer l’arrivée prochaine en Égypte d’un avion chargé de matériel médical. « D’autres suivront », a-t-il assuré… alors que l’aide humanitaire est acheminée au compte-gouttes depuis le sol égyptien vers Gaza.

      Cela étant, à peine M. Macron venait-il de faire cette annonce que l’on appris que le porte-hélicoptères amphibie [PHA] Tonnerre avait déjà appareillé pour rejoindre la Méditerranée orientale, où il retrouvera la frégate multi-missions à capacités de défense aérienne renforcée [FREMM DA] « Alsace » et la frégate de type La Fayette [FLF] Surcouf .

    • Proche-Orient : M. Lecornu annonce le déploiement du porte-hélicoptères Dixmude en Méditerranée orientale
      par Laurent Lagneau · 3 novembre 2023
      https://www.opex360.com/2023/11/03/proche-orient-m-lecornu-annonce-le-deploiement-du-porte-helicopteres-dixmud

      En attendant, depuis le Liban où il a rencontré les militaires de l’opération Daman [nom de la participation française à la Force intérimaire des Nations unies au Liban, ndlr], le ministre des Armées, Sébastien Lecornu, a annoncé que le PHA Dixmude serait bientôt déployé en Méditerranée orientale, après avoir été configuré en « navire hôpital ». La « planification » de sa mission est « en train d’être faite », a-t-il dit.

      Le Dixmude pourrait être prêt à appareiller de Toulon « autour de la mi-novembre », a précisé son entourage. Il n’est pas clair s’il va relever le Tonnerre ou bien s’il le rejoindra.

      En outre, a aussi indiqué le ministre, le Service de santé des armées [SSA] pourrait être sollicité, celui-ci disposant « d’antennes de chirurgie avancée, par exemple, avec une bonne expertise des blessures de guerre ». Et d’ajouter : « C’est autant d’objets de moyens que la France met sur la table ».

      « Il faut comprendre que le président de la République a demandé une manœuvre globale pour que la France soit une nation cadre, c’est-à-dire, une nation qui emmène d’autres pays en matière sanitaire au secours des populations civiles de Gaza », a par ailleurs expliqué M. Lecornu. Pour schématiser, l’idée est donc de permettre à d’autres pays d’agréger leurs moyens à ceux déployés par les forces françaises.

      « Les populations civiles de Gaza doivent être protégées, c’est le droit international et c’est aussi le devoir moral de la France que de jouer ce rôle dans la région », a aussi fait valoir M. Lecornu, avant d’affirmer qu’il « est légitime qu’Israël mène les actions qui permettent de mettre le Hamas hors d’état de nuire ».

      #valde_des_PHA = porte-hélicoptères amphibie

    • « La vie normale » pour Macron est de se mettre en scène et même si on a mieux à faire de plus urgent. Il ne faut pas désobéir au petit marquis.
      Ouest-France | Mickaël LOUÉDEC | Publié le 04/11/2023
      Tempête Ciaran. Les salariés d’Enedis invités à rester 3 heures… pour une image avec Emmanuel Macron
      https://www.ouest-france.fr/politique/emmanuel-macron/tempete-ciaran-les-salaries-denedis-invites-a-rester-3-heures-pour-une-

      Ce vendredi 3 novembre 2023, au lendemain de la tempête Ciaran et en marge de la visite officielle d’Emmanuel Macron dans le Finistère, les salariés d’Enedis ont été contraints de se mettre en scène et d’attendre trois heures, pour saluer le Président de la République.
      Si la situation n’avait pas été si douloureuse, pour certains foyers finistériens, plongés dans l’obscurité et le froid depuis le passage de la tempête Ciaran, il y aurait presque de quoi en sourire.

      Ce vendredi 3 novembre 2023, en marge du déplacement d’Emmanuel Macron à Plougastel-Daoulas, commune finistérienne impactée par les pannes de courant, il a été demandé à cinq salariés d’Enedis d’attendre patiemment le président de la République… Pendant trois heures, pour cinq poignées de main furtives. Une scène d’un peu plus d’une minute, montre en main, devant un poteau électrique censé être en cours de réparation.
      Renseignements pris auprès d’un expert : l’intervention nécessaire sur le poteau en question devait prendre dix minutes maximum. Une interrogation supplémentaire : était-il pertinent de faire venir un technicien qui était sur une intervention à Plouguerneau (intervention bien nécessaire celle-là) pour une image ?

      Un des agents confie d’ailleurs : « J’aime mon métier, j’aime être utile ! On m’a demandé d’être là, alors je suis venu, mais je ne sers à rien. C’est dommage, des gens ont besoin de nous. »

  • Sous la pression des libéraux, l’#Allemagne souhaite externaliser le traitement de demandes d’asile en #Afrique

    Le gouvernement allemand a annoncé envisager d’externaliser le #traitement_des_demandes d’asile sur le continent africain, sous la pression des libéraux, membres de la coalition.

    L’Allemagne, à l’instar de tous les pays européens, a vu une augmentation de plus de 70 % des demandes d’asile en 2023 par rapport à l’année dernière. Une tendance à laquelle le FDP, parti libéral membre de la coalition gouvernementale, souhaite remédier.

    La solution ? Envoyer des demandeurs d’asile dans des pays non-membres de l’UE, notamment en Afrique, pour gérer les demandes.

    « J’attends du ministre de l’Intérieur qu’il examine dès que possible comment le traitement des demandes d’asile dans les pays tiers peut être facilité, car c’est ce que nous avons convenu dans notre accord de coalition », a déclaré à Euractiv Ann-Veruschka Jurisch, rapporteure parlementaire du FDP sur la migration.

    La première mesure devrait être prise avant la fin de la législature en 2025, a ajouté Mme Jurisch, renforçant ainsi les demandes du président du groupe du FDP au parlement allemand, Christian Dürr.

    « Cette disposition empêcherait les personnes qui n’ont aucune chance d’obtenir l’asile d’entreprendre la dangereuse traversée de la Méditerranée », a déclaré M. Dürr, le président du groupe FDP au Parlement allemand, mardi (31 octobre).

    Les députés sociaux-démocrates, dont le chancelier #Olaf_Scholz est membre, ont affirmé travailler sur une proposition législative en ce sens.

    Dès mardi, la ministre de l’Intérieur, #Nancy_Faeser, signait en outre un accord avec le #Maroc pour accélérer le #rapatriement des demandeurs d’asile refusés en échange d’une migration légale plus facile vers l’Allemagne.

    Dans le respect des droits humains

    La proposition du FDP rappelle le projet controversé du gouvernement britannique d’envoyer les demandeurs d’asile au Rwanda, projet dont la mise à l’essai, annoncée l’année dernière, avait créé un tollé dans la classe politique.

    Le Royaume-Uni a déjà rencontré des obstacles dans la mise en œuvre de ce programme, la législation étant en cours de révision depuis que la Cour européenne des droits de l’Homme a interrompu les vols vers le Rwanda pour des raisons liées aux droits humains.

    Le Royaume-Uni a donc menacé de se retirer de la Convention européenne des droits de l’Homme si la Cour ne statuait pas en sa faveur.

    Selon le FDP, les demandes d’asile pourraient en effet être externalisées « dans le respect de la Convention de Genève et de la Convention européenne des droits de l’Homme », malgré l’existence de gouvernements autoritaires en Afrique du Nord, a déclaré Mme Jurisch.

    « Il est hors de question de quitter la Convention européenne des droits de l’Homme », a-t-elle souligné, se désolidarisant des menaces britanniques. Toute législation viendrait compléter et non supplanter un accord européen en cours d’élaboration sur le traitement des demandes d’asile aux frontières extérieures de l’Union européenne.

    Le gouvernement se rapproche ainsi de la rhétorique plus radicale du parti de centre droit CDU/CSU, le plus grand parti d’opposition. Hendrik Wüst, Premier ministre CDU de l’État régional de Rhénanie-du-Nord–Westphalie et candidat potentiel à la chancellerie en 2025, avait lancé le débat plus tôt dans la journée de mardi (31 octobre) en appelant à transférer le traitement des demandes d’asile à l’étranger.

    M. Wüst a refusé de préciser si un éventuel futur gouvernement CDU prendrait des mesures plus radicales, un porte-parole ayant expliqué à Euractiv que la conception concrète de toute mesure devrait être déterminée par le gouvernement.

    Cependant, le porte-parole a salué les discussions de la coalition avec les pays africains en les décrivant comme « la bonne approche ».

    https://www.euractiv.fr/section/immigration/news/sous-la-pression-des-liberaux-lallemagne-souhaite-externaliser-le-traitemen

    #asile #migrations #réfugiés
    #offshore_asylum_processing #externalisation #Rwanda

    –-

    ajouté à la métaliste sur les différentes tentatives de différentes pays européens d’#externalisation non seulement des contrôles frontaliers, mais aussi de la #procédure_d'asile dans des #pays_tiers
    https://seenthis.net/messages/900122

  • Rappel : avant le massacre en cours, 100 camions entraient à Gaza par le passage de Rafah, Le Monde choisit de dire en sous-titre que c’est « le plus important convoi de camions humanitaires depuis le début de la guerre »

    En direct, guerre Israël-Hamas : trente-trois camions d’aide humanitaire sont entrés à Gaza, dimanche, en passant par Rafah
    https://www.lemonde.fr/international/live/2023/10/30/en-direct-guerre-israel-hamas-trente-trois-camions-d-aide-humanitaire-sont-e

    « Une aide bienvenue » mais insuffisante, estime l’OCHA, qui craint « une nouvelle détérioration de la situation humanitaire désastreuse » et des « troubles civils ».

    « Empêcher l’acheminement de l’aide peut constituer un crime », a déclaré dimanche le procureur de la Cour pénale internationale Karim Khan, après s’être rendu au poste-frontière de Rafah, reliant l’Egypte à Gaza, où s’entasse l’aide internationale à destination des civils palestiniens. « Israël doit s’assurer sans délai que les civils reçoivent de la nourriture, des médicaments », a ajouté M. Khan.

  • #Dispak_Dispac’h

    Quelles vies valent d’être pleurées  ? Comment s’ouvrir et comment résister  ? Installons-nous dans l’#agora de Dispak Dispac’h avec les protagonistes et écoutons le magistral #acte_d’accusation émis en 2018 par le Groupe d’information et de soutien des immigrés (GISTI) lors du #Tribunal_permanent_des_peuples qui met l’Europe face aux violations des droits des personnes migrantes et réfugiées que notre continent laisse commettre. Les interprètes et membres de la société civile vont tour à tour prendre la parole, s’écouter, se regarder, danser et créer avec nous un espace propre à éveiller nos envies d’agir. C’est le dispositif imaginé par #Patricia_Allio, autrice, metteuse en scène et réalisatrice bretonne, dont le regard et la pratique bouleversent nos sensibilités et visent notre Europe et ses abdications

    https://festival-avignon.com/fr/edition-2023/programmation/dispak-dispac-h-332016
    #théâtre #migrations #réfugiés #droits_fondamentaux #art_et_politique #justice_transformatrice #politiques_migratoires #accusation

  • Israël empêche les fonctionnaires de l’ONU d’accéder à son territoire
    Publié aujourd’hui à 14h35 par Agence Belga | RTL Info
    https://www.rtl.be/actu/monde/international/israel-empeche-les-fonctionnaires-de-lonu-dacceder-son-territoire/2023-10-25/article/601777

    Israël va refuser les demandes de visa émanant de fonctionnaires des Nations unies, a annoncé mercredi Gilad Erdan, ambassadeur d’Israël auprès des Nations unies. La décision israélienne fait suite aux critiques du secrétaire général de l’ONU, António Guterres, concernant les attaques israéliennes dans la bande de Gaza.

    « En raison de ces commentaires, nous refuserons de délivrer des visas aux représentants de l’ONU », a déclaré M. Erdan, cité par le Times of Israel. « Nous avons déjà refusé d’attribuer un visa au secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires, Martin Griffiths », ajoute le journal. « Il est temps de leur donner une leçon. »

    António Guterres avait qualifié mardi les attaques de l’armée israélienne dans la bande de Gaza de « violations manifestes du droit humanitaire international ». Il a également condamné l’attentat terroriste perpétré par le Hamas le 7 octobre, tout en soulignant qu’il « n’a pas eu lieu dans le vide », faisant référence à l’occupation israélienne des territoires palestiniens.

    M. Erdan avait déjà demandé la démission de M. Guterres mardi. Eli Cohen, ministre israélien des Affaires étrangères, a quant à lui annulé une réunion prévue avec le secrétaire général de l’ONU.

    #7oct23

    • ONU : Antonio Guterres condamne des « violations » à Gaza et provoque la colère d’Israël
      Publié le : 25/10/2023 - 11:52
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231025-onu-antonio-guterres-condamne-des-violations-%C3%A0-gaza-et-provoque-la

      Alors que le plus grand nombre de victimes a été dénombré depuis le début des attaques du 7 octobre côté palestinien, selon le Hamas, plusieurs chefs de la diplomatie se retrouvaient mardi 24 octobre à l’ONU. Le patron de l’ONU, Antonio Guterres, a demandé un « cessez-le-feu humanitaire », et il a dénoncé les « violations du droit humanitaire » à Gaza, ce qui a provoqué la colère d’Israël.

      Réuni mardi, le Conseil de sécurité a réclamé la libération des otages détenus par le Hamas et l’accès à l’aide pour les civils palestiniens. Antonio Guterres a eu beau affirmer que les griefs des Palestiniens ne justifiaient en rien les attaques épouvantables du Hamas, et que ces attaques ne pouvaient non plus justifier la punition collective infligée aux Palestiniens, les représentants d’Israël n’ont entendu que la deuxième partie du discours du patron de l’ONU.

      Le chef de la diplomatie a annulé son entretien privé avec lui, en signe de protestation, et l’ambassadeur israélien Gilad Erdan a réclamé sa démission, certainement une première dans l’histoire des Nations Unies : « Je pense que le secrétaire général doit démissionner. On lui a demandé de s’excuser : comment le secrétaire général peut-il justifier de quelque manière que ce soit les terribles atrocités commises contre des civils innocents ? »

    • Guerre Israël-Palestine : l’attaque du Hamas « ne s’est pas produite dans le vide », rappelle le chef de l’ONU

      « Le peuple palestinien a été soumis à 56 ans d’occupation étouffante », a précisé António Guterres lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU, suscitant l’ire d’Israël

      Par MEE | Published date : Mercredi 25 octobre 2023
      https://www.middleeasteye.net/fr/actu-et-enquetes/guerre-palestine-israel-attaque-hamas-pas-produite-dans-vide-chef-onu

      Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que l’attaque du Hamas « ne s’[était] pas produite dans le vide », signifiant qu’il était nécessaire de comprendre le contexte dans lequel le groupe palestinien basé à Gaza avait lancé un assaut sur Israël le 7 octobre dernier.

      « Le peuple palestinien a été soumis à 56 ans d’occupation étouffante », a précisé Guterres lors d’une session du Conseil de sécurité de l’ONU.

      « Ils ont vu leurs terres progressivement dévorées par les colonies, frappées par la violence, leur économie étouffée, leur population déplacée et leurs maisons démolies. Leurs espoirs d’une solution politique à leur détresse ont disparu. »

      Il a ajouté que de tels griefs ne pouvaient justifier des « attaques épouvantables » de la part du Hamas, et que ces attaques ne pouvaient à leur tour justifier une « punition collective du peuple palestinien » par Israël.

      Israël a réagi avec colère à ce discours, son ambassadeur à l’ONU Guilad Erdan appelant à la démission de Guterres et le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen refusant de rencontrer le plus haut responsable de l’ONU. (...)

      #7oct23

    • l’ONU attend quoi pour envoyer « assez » de casques bleus à Gaza, p.ex. en arrivant par la mer ?

      https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Force_de_maintien_de_la_paix_des_Nations_unies

      Un budget est alloué par l’ONU aux casques bleus. En 2021, celui-ci s’élevait à un peu moins de 7 milliards de dollars par an.

      En 2017, ce budget est diminué de 7,2%, soit 600 millions de dollars de moins, à la demande des États-Unis.

      ...

      sur ordre du Conseil de sécurité ou à la demande de l’Assemblée générale, agissant en vertu de la résolution 377

  • Gaza assiégée : vers un report de l’opération humanitaire à Rafah
    Publié le : 20/10/2023 - 08:47Modifié le : 20/10/2023 - 12:03
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231020-gaza-assi%C3%A9g%C3%A9e-vers-un-report-de-l-op%C3%A9ration-humanitaire-

    Alors que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a plaidé jeudi au Caire pour « un accès humanitaire rapide et sans obstacle » de l’aide humanitaire à Gaza, il semblerait que l’opération qui devait débuter ce 20 octobre soit reportée. L’aide humanitaire devrait pouvoir entrer « demain (samedi) ou dans ces eaux-là », a déclaré ce vendredi le responsable des situations d’urgence de l’ONU, Martin Griffiths. Quelque 2,3 millions d’habitants attendent désespérément l’ouverture du point de passage de Rafah.
    (...)

  • « Voir l’OMS endosser les résultats du vaccin contre le #paludisme R21 nous rend fiers »
    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231003-voir-l-oms-endosser-les-r%C3%A9sultats-du-vaccin-contre-le-paludisme-r2

    Le #vaccin R21 a été mis au point par des docteurs burkinabè basés dans l’unité clinique de Nanoro, en partenariat avec l’université d’Oxford. Quatre années de recherches ont été nécessaires pour le mettre au point. C’est l’une des raisons qui ont poussé les autorités du Faso à l’autoriser dès le mois de juillet, sans attendre la certification de l’OMS. L’organisation doit désormais valider les modalités de fabrication de ce nouveau vaccin qui sera produit par le laboratoire Serum Institute Of India, géant pharmaceutique capable de produire 200 millions de doses par an. La mise sur le marché de ce vaccin anti-palu R21 est prévue pour 2024.

  • #Sénégal : comment un trafic de rendez-vous pour obtenir un visa vers l’Europe s’est installé

    Au Sénégal, c’est la galère pour obtenir des rendez-vous de demande de visas pour l’Europe. Il faut parfois plusieurs mois pour trouver un créneau. Un trafic s’est donc organisé, avec des intermédiaires qui réussissent à se saisir de ces créneaux et les revendent à prix d’or aux Sénégalais désespérés. Illustration.

    Aliou actualise sans arrêt la même page internet depuis plus de deux mois : le site de #VFS_global, sur lequel se réservent les #rendez-vous pour les demandes de visa pour la France. Et le même message s’affiche à chaque fois. « Aucun rendez-vous trouvé », résume Aliou.

    Cet artiste graffeur devait se rendre à la Réunion, un département français de l’océan Indien, sur invitation pour un festival. Un de ses amis le met alors en contact avec un intermédiaire. Aliou explique : « Si on me dit qu’il faut passer par la plateforme et que j’essaie depuis deux mois et que ça ne passe pas, je vais essayer d’exploiter d’autres ressources. Le gars m’a dit qu’il faut que je lui envoie de l’argent pour qu’il me trouve un rendez-vous. Pour l’instant, je lui ai envoyé 100 000 ».

    Des rendez-vous qui peuvent coûter jusqu’à 400 euros

    100 000 francs CFA, soit 150 euros, sans garantie de résultats. Des sommes qui peuvent s’envoler jusqu’à 400 000 francs CFA. Cet homme, qui souhaite rester anonyme, a aussi dû passer par ce marché noir pour acheter un rendez-vous à sa belle-sœur. Il a remarqué que les vendeurs avaient des méthodes bien rodées : « Ce sont souvent des gens qu’on n’arrive pas à avoir au téléphone et on communique souvent par WhatsApp et au moment du règlement, on règle souvent par mobile money. »

    Mary est étudiante en marketing. Elle et six de ses camarades devaient partir en France pour un échange universitaire. Mais là encore, impossible de trouver un rendez-vous. Les étudiants échangent sur Messenger avec des revendeurs, mais finissent par renoncer. « On a carrément perdu espoir, soupire Mary. Ce qui fait le plus mal, c’est qu’on a fait toutes les étapes. On a tous les papiers, mais il nous manque juste le visa ».

    Pour Aliou, le graffeur, le départ pour 1er octobre est fortement compromis.

    ’Il y a une pénurie de disponibilité de créneaux en ligne. De telles situations sont exploitées par des fraudeurs qui escroquent les voyageurs en leur proposant des créneaux de rendez-vous en échange d’argent. Nous conseillons fortement à tous les candidats de se méfier des rabatteurs, en se faisant passer parfois pour des partenaires de VFS Global. Et l’une des mesures essentielles que nous avons introduite est l’exigence du paiement et des frais de service en ligne pour certains pays comme le Sénégal. C’est la garantie que les rendez-vous sont bloqués par de véritables candidats. Et cela résout également les problèmes de "#No_Show" ; c’est-à-dire les gens qui prennent rendez-vous et qui ne viennent pas. Nous avons amplifié les avertissements à plusieurs points de contact : les plateformes des médias sociaux, SMS, messages vocaux, au centre d’appel, des annonces. #VFS Global, c’est un #prestataire_de_services consulaires pour les gouvernements. Les plages de rendez-vous, les délais de traitement, les décisions concernant les demandes de visas sont la seule prérogative de l’ambassade ou bien du consulat concerné. Les délais de traitement des demandes de visas varient selon les pays. J’exhorte les demandeurs à faire leur demande de visa à l’avance et la plupart des pays acceptent les demandes de visa entre 3 et 6 mois avant la date prévue du voyage.’
    Lamine Diagne, directeur des opérations pour VFS au Sénégal, sur la pénurie de rendez-vous

    https://www.rfi.fr/fr/afrique/20231006-s%C3%A9n%C3%A9gal-comment-un-trafic-de-rendez-vous-pour-obtenir-un-visa

    #visas #coût #prix #privatisation

    • Pour donner un peu de perspective historique...

      Les visas : inégalités et mobilités à géométrie variable

      L’année 2019 a été marquée par l’expansion, avant tout médiatique, du no-fly movement. En août dernier, le fait que la jeune activiste du climat Greta Thunberg choisisse le bateau pour rallier l’ONU a suscité d’innombrables commentaires, la traversée Plymouth-New York évoquant l’époque des grandes émigrations européennes vers le Nouveau Monde.

      Or, depuis une trentaine d’années, des centaines de milliers de voyageurs, souvent aussi jeunes que la militante suédoise, sont privés de la possibilité de prendre l’avion. Chaque année, ils/elles sont contraints de traverser mers et continents, en bateaux et à pied, car des barrières de papiers et des contrôles multiples les empêchent d’approcher des aéroports. L’accès aux vols internationaux demeure un privilège de riches, auquel seuls les riches ont le choix de renoncer. Jusqu’aux années 1980, rallier l’Europe depuis l’Afrique, l’Asie du Sud-Est ou le Moyen-Orient n’était pas une odyssée : la mobilisation financière des proches suffisait à financer l’achat de billets d’avion qui, bien que coûteux, n’atteignaient pas les sommes faramineuses aujourd’hui réclamées pour monter sur un rafiot ou à l’arrière d’un camion. L’obligation de détenir un visa, qui n’est jamais accordé aux personnes dites « à risque migratoire », est ainsi la principale cause de l’hécatombe qui s’abat sur celles et ceux qui tentent de mettre en oeuvre leur droit à émigrer.

      Faire converger les luttes ou se mobiliser pour une mondialisation soutenable et égalitaire passe donc par un renversement des flux aéronautiques : la décroissance des trajets nord-sud restera un repli européocentré si elle ne s’accompagne pas d’un accès sans discrimination aux lignes qui permettent d’aller du sud vers le nord. Des visas pour tou·te·s, ou plus de visas du tout, pour que chacun·e puisse librement choisir de partir ou de rester, sans être illégalisé·e ni mis·e en péril.

      http://migreurop.org/article2941.html

  • EU halts Palestinian funding following Hamas attack – POLITICO
    https://www.politico.eu/article/eu-funding-to-palestine-in-question-following-hamas-attack

    October 9, 2023 3:11 pm CET

    BRUSSELS — The EU has put funding for the Palestinian Authority on hold following this weekend’s terror attack by Hamas in Israel.

    (...)

    The move comes as Germany and Austria announced the suspension of aid to the Palestinian territories.

    (...)

    The EU has previously faced criticism from Israeli officials about its funding for Palestinian organizations.

    (...)

    Une petite punition collective histoire de montrer comment fonctionne le droit international, y-a pas à dire, les Européens sont un Grand Exemple pour la Communauté Internationale et même au delà, pour l’Univers tout entier.

    Certaines mauvaises langues pensaient qu’il n’était pas possible de faire pire que les US, et pourtant si.

    Un palestinien ne mérite son argent que tant qu’il ne rechigne pas à se laisser molester par des colons, à laisser les oliviers se faire arracher par les tractopelles, à laisser les bétonnières remplir les points d’eaux, et à accepter de vivre dans un territoire strictement sous embargo.

    • Israël a renforcé son blocus du territoire palestinien. « Nous imposons un siège complet à Gaza », a déclaré ce lundi le ministre de la Défense. « Pas d’électricité, pas d’eau , pas de gaz, tout est fermé », a-t-il précisé dans une vidéo. Un siège justifié à ses yeux même s’il plonge ce territoire de plus de 2 millions d’habitants dans une situation humanitaire très difficile. « Nous combattons des animaux et nous agissons en conséquence », a-t-il ajouté.

    • La déshumanisation, c’est la marque de la démocratie et de l’équilibre, assurément (non). Peut-on faire un procès en antisémitisme à ce ministre de la défense dont les propos pourraient potentiellement être interprétés fort négativement par l’opinion qui compte ? D’autant que ce monsieur à quelques pouvoirs, sans doute moins qu’un chansonnier populaire et basané, mais peut-être que tout de même serait-il possible d’être au moins un petit peu choqué ? (moi là, j’en reste sans voix, à quel point l’extrême droite ne déçoit jamais, finalement ; on nous disait qu’elle était devenue fréquentable, au XXIème siècle, mais en fait, peut-être que non ?)

    • Israël ordonne un « siège complet » de la bande de Gaza après l’attaque du Hamas
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20231009-isra%C3%ABl-ordonne-un-si%C3%A8ge-complet-de-la-bande-de-gaza-apr%C3%A8

      Israël a renforcé son blocus du territoire palestinien. « Nous imposons un siège complet à Gaza », a déclaré ce lundi le ministre de la Défense. « Pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz, tout est fermé », a-t-il précisé dans une vidéo. Un siège justifié à ses yeux même s’il plonge ce territoire de plus de 2 millions d’habitants dans une situation humanitaire très difficile. « Nous combattons des animaux et nous agissons en conséquence », a-t-il ajouté.

      #vitrine_de_la_jungle

    • L’UE ne suspend plus son programme d’aide aux Palestiniens, et va seulement « revoir » le dispositif
      https://www.lemonde.fr/international/live/2023/10/09/en-direct-guerre-israel-hamas-l-armee-israelienne-declare-avoir-frappe-plus-

      L’Union européenne (UE) va revoir son aide au développement en faveur des Palestiniens, a déclaré lundi soir la Commission européenne, sans faire mention d’une suspension de tous les paiements annoncée dans la journée par Oliver Varhelyi, commissaire hongrois chargé du voisinage et de l’élargissement.

      Cette annonce a surpris à Bruxelles et au-delà, d’autant qu’un porte-parole de la Commission venait à peine de préciser qu’une décision de réexamen de l’aide européenne aux Palestiniens serait précisément soumise mardi aux Etats membres de l’UE lors de cette réunion.

      Selon le ministère des affaires étrangères espagnol, le chef de la diplomatie espagnole a appelé le commissaire Varhelyi pour protester contre cette décision, jugeant qu’elle devait d’abord être discutée par les Vingt-Sept. Et si les capitales européennes ont condamné les « actes terroristes » du Hamas, plusieurs se sont élevées contre la décision annoncée par M. Varhelyi.

      Après les protestations, la Commission a annoncé « un réexamen urgent de l’assistance de l’Union européenne à la Palestine » en concertation avec les pays membres. L’UE, plus important soutien financier aux Palestiniens, a un budget de quelque 1,2 milliard d’euros entre 2021 et 2024 pour financer des projets, notamment dans l’éducation ou la santé.

      Le Royaume-Uni est en train de « revoir » l’aide au développement apportée aux Palestiniens

      Londres est en train de « revoir » son aide au développement en faveur des Palestiniens après l’attaque du Hamas contre Israël, a déclaré lundi le vice-premier ministre britannique, Oliver Dowden, sur la chaîne ITV. « Cependant, nous suivons déjà un processus très rigoureux pour le type d’aide que nous fournissons », a-t-il ajouté. « Il est également très important de comprendre que nous ne devrions pas mettre dans le même sac les terroristes du Hamas (…) et l’Autorité palestinienne et le peuple palestinien », a encore dit M. Dowden.

      ce serait hongrois, et plus sûrement encore débilissime pour l’Europe que de se priver de toute marge diplomatique en appliquant la politique d’Israël vis-à-vis des gazaouis

    • La Commission européenne maintient son aide humanitaire aux Palestiniens | 7sur7.be
      https://www.7sur7.be/monde/la-commission-europeenne-maintient-son-aide-humanitaire-aux-palestiniens~aaf0a

      L’Irlande a demandé des éclaircissements sur le gel des aides, alors que le gouvernement de gauche espagnol a exprimé lundi son “malaise” et son “désaccord” à la suite de la décision de la Commission européenne, de suspendre son aide aux Palestiniens après l’attaque du Hamas.

      Y en a encore qui connaissent ce que honte veut dire

    • « Revoir le dispositif » ?

      1) arrêter de fermer les yeux sur le détournement d’une grosse partie des aides par leur collabo préféré, l’ignoble Mahmoud Abbas
      https://www.lefigaro.fr/vox/monde/la-corruption-de-leurs-dirigeants-est-un-fleau-pour-les-palestiniens-201905

      2) demander à leur partageur de valeurs communes, l’état sioniste, de cesser de détruire les réalisations financées par le contribuable européen https://press.un.org/fr/2023/cs15390.doc.htm

    • Question bête, dsl : en droit international, ou même juste en « règles de la guerre », un blocus complet, sans eau ni nourriture, sur 2 millions de civils, ça passe ?

    • António Guterres, secrétaire général des Nations unies, s’est dit « profondément bouleversé » par l’annonce de ce siège décidé par Israël. « Je reconnais les griefs légitimes du peuple palestinien. Mais rien ne peut justifier ces actes de terreur et le meurtre, la mutilation et l’enlèvement de civils », a-t-il déclaré en ajoutant : « Tout en reconnaissant les préoccupations légitimes d’Israël en matière de sécurité, je lui rappelle que les opérations militaires doivent être menées dans le strict respect du droit humanitaire international. Les civils doivent être respectés et protégés à tout moment. Les infrastructures civiles ne doivent jamais être prises pour cible. »

      Human Rights Watch a qualifié ce blocus d’« odieux » et demandé à la Cour pénale internationale, dans un communiqué publié lundi, de prendre « note de cet appel à commettre un crime de guerre ». « Priver la population d’un territoire occupé de nourriture et d’électricité est une forme de punition collective, qui est un crime de guerre, tout comme le fait d’utiliser la famine comme arme de guerre », a déclaré Omar Shakir, directeur pour Israël et la Palestine de l’organisation de défense des droits de l’homme basée à New York. « De telles actions mettraient en péril la vie de plus de 2,2 millions de Palestiniens qui vivent depuis plus de 16 ans sous le blocus écrasant et illégal d’Israël », a-t-il ajouté.

      https://www.mediapart.fr/journal/international/091023/l-armee-israelienne-pilonne-gaza-ou-l-etat-hebreu-impose-un-siege-complet

    • oui, de mémoire environ 4 jours, pour des gens en bonne santé au départ.

      Vous voyez cette scène dans Total Recall ou Cohaagen coupe l’air à Vénusville ?

    • Oui, cette scène est assez fondamentale pour moi.
      C’était l’illustration la plus implacable du despotisme hydraulique, concept exposé par Frank Herbert dans Dune.

      C’est pour cela que j’ai bien ricané quand les milliardaire parlent d’installer des colonies sur Mars. Leurs colonies sur Mars.

      Israël peut effectivement couper l’eau à Gaza. Ce qui signifie que ce sont les dirigeants d’Israël qui ont réellement le pouvoir à Gaza.

      Et dans pas mal d’autres territoires.

    • Comme le rappelle Dominique Vidal, le ministre qui annonce « pas d’eau » pour ces « animaux », Yoav Gallant, était un des héros du mouvement de résistance contre la réforme judiciaire pour lequel des centaines de milliers de personnes ont manifesté.

      On 25 March 2023, Gallant spoke out against his own government in support of the protests against the government’s proposed judicial reforms. He asked for the government to delay the proposed legislation to allow for negotiations between the ruling coalition and the opposition, which resulted in National Security Minister Itamar Ben-Gvir calling for Gallant’s dismissal.[28] Netanyahu announced on 26 March that he was dismissing Gallant, sparking massive protests that night in several major cities across Israel.[29] The following day, Gallant’s office stated that he would be continuing in his post, as he had not yet been given an official notice of his dismissal.[30] On 10 April, Netanyahu announced that he would not fire Gallant.[31]

      Le même jour, le ministre de la Défense, Yoav Galant, a demandé une pause dans la réforme judiciaire. Il a déclaré que « la fracture sociale croissante a fait son chemin jusqu’à l’armée et aux agences de sécurité. Il s’agit d’une menace claire, immédiate et tangible pour la sécurité d’Israël ». Gallant a appelé à une pause avant que les législateurs ne votent la semaine suivante sur une partie centrale des propositions du gouvernement54.

      Gallant a été démis de ses fonctions par Netanyahou le jour suivant55. En réponse à ce limogeage, des centaines de milliers de manifestants ont bloqué des routes à travers Israël, dans plus de 150 endroits55. Asaf Zamir, consul général d’Israël à New York, a démissionné de son poste à la suite du renvoi de Gallant afin de « défendre ce qui est juste et de lutter pour les valeurs démocratiques auxquelles je crois ». Les universités israéliennes (à l’exception de l’université d’Ariel, située en Cisjordanie) annoncent une grève illimitée, y compris l’arrêt de tous les cours et de la recherche, pour protester contre les actions du gouvernement. 23 dirigeants de conseils locaux ont annoncé leur intention d’entamer une grève de la faim devant le bureau du Premier ministre, exigeant l’arrêt de la réforme judiciaire55. Les manifestants ont intensifié leur mouvement et se sont dirigés vers la résidence de Netanyahou. Selon certaines informations, des barrières de sécurité auraient été brisées, mais ces informations ont été démenties par la police56,57.

  • L’Iran met en garde contre tout « changement géopolitique » dans le Caucase
    https://www.rfi.fr/fr/asie-pacifique/20231002-l-iran-met-en-garde-contre-tout-changement-g%C3%A9opolitique-dans-le-ca

    Selon certains médias, l’Azerbaïdjan pourrait tenter d’attaquer le sud de l’Arménie pour permettre d’avoir une continuité territoriale avec l’enclave azerbaïdjanaise du Nakhitchevan et la Turquie.

    M. Kanani a par ailleurs rappelé que l’Iran soutenait l’intégrité territoriale de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan et était favorable au développement des routes de transit entre les différents pays de la région. Téhéran a soutenu ces dernières années l’Arménie, en développant des liens économiques et politiques avec ce pays.

    Les médias iraniens dénoncent par ailleurs les relations entre l’Azerbaïdjan et Israël, en soutenant notamment que cela représentait une menace pour la sécurité de l’Iran. Bakou achète en effet des armes à Israël, ennemi juré de l’Iran.

    #Caucase #Iran #Azerbaïdjan #Arménie #Israël

    • l’Iran est un autre acteur géopolitique majeure dans cette région. Traduction (automatisée) en anglais d’un article de Iran Daily, quotidien officiel de la république islamique :

      Changing geographical boundaries is a red line
      About 4 minutes and 24 seconds

      Iran newspaper: When Turkish President Recep Tayyip Erdogan called the opening of the land route of the alleged Zangzor Corridor in the South Caucasus a strategic issue for Turkey, he also said that “if Armenia prevents the opening of the Zangzor Corridor, this corridor can pass through Iran.” "Kend", from the hypertext of this new claim, it can be seen that the actors involved in the developments in the Caucasus region have understood the realities of the political geography of the region and regional and global developments and want to play a more marginal role in interacting with their surrounding environment or prefer to remain in the cocoon of stability and remain the usual security of the region; Security, the realization of which is more than achieved in the light of war, is affected by the focus of influential actors on pursuing diplomatic processes such as the “3+3” process in the Caucasus region. In the midst of the recent tense movements between Baku and Yerevan, the follow-up of this matter was noted in the telephone conversation of “Seyd Ebrahim Raisi” and “Vladimir Putin”, the presidents of Iran and Russia, and both sides emphasized the necessity of dialogue in the form of “3+3”. And they emphasized avoiding foreign interference in this regard.

      Erdogan’s claim on behalf of Iran

      The Turkish president, who visited Nakhchivan yesterday, supported his support for the corridor
      between the Republic of Azerbaijan and Armenia to connect Nakhchivan, and at the same time claimed: “If Yerevan opposes such a plan, the corridor can pass through Iran.” This is a positive idea. “We are doing our best to open the Zangzor Corridor. Positive signals are also coming from Iran. If Armenia prevents the opening of the Zangzor Corridor, this corridor can pass through Iran.”

      A few days after the Republic of Azerbaijan decided to initiate the military phase with the aim of fully controlling Karabakh, “Erdogan” went to “Nakhjuvan”. An Azeri region that borders Türkiye, Armenia and Iran. This trip was important because Ankara had previously announced its support for Azerbaijan’s goal of establishing a corridor through southern Armenia to Nakhchivan. A goal that Armenia has repeatedly expressed its opposition to and in this regard asked other countries to support Yerevan in the face of this unilateral decision by Baku.

      The movements of the Republic of Azerbaijan are under observation

      Therefore, the recent movements of the Republic of Azerbaijan, which could be predicted by observers from the perspective of a serious military conflict with Armenia, are influenced by the goal of putting Yerevan in a deadlock to accept Baku’s conditions on the one hand, and on the other hand, possibly seeking to capture Kamel Karabagh and pursuing the idea of the Zangzor Corridor in southern Armenia. The set of measures that caused the current situation in the Caucasus to become tense once again due to the deployment of Azerbaijani military forces towards Sivnik, Karabagh and part of the border areas of Armenia, and raised alarm bells about the outbreak of a new war in the South Caucasus.

      What has encouraged the Turkish authorities to intervene and take a position in the wide-ranging
      tensions between Azerbaijan and Armenia, should be searched in the dreams that Ankara is searching for the “Zangzur” corridor; Whether this corridor can be a ring connecting Turkey to London and Beijing through railway lines and superhighways and make this country benefit from a transit-energy hub; A development that in its heart can lead to the weakening of the influence of its regional competitors such as Iran.

      Consequences for Tehran

      But the problem is that the establishment of the alleged “Zangzor” corridor through the south of Armenia will eliminate the territorial connection between Iran and Armenia, and the transit routes of Iran in the north and northwest towards Europe for export and import will be exclusively available to the Republic of Azerbaijan and Turkey. Gives. In addition to this, breaking the geographical relationship between Iran and Armenia through Baku’s control over the “Sionik” province of Armenia will lead to cutting off Iran’s access to Georgia and the port of “Batumi” on the Black Sea coast, and will put Iran in a geostrategic dilemma. Under such considerations, the firm stance of the country’s political and military authorities is focused on not changing the geographical situation of the Caucasus region. These positions have been repeatedly reflected in the warning against visible and hidden actors. The holding of several military exercises in the northern borders and the establishment of a consulate in Qapan, the center of Sivnik, was also a support for the government’s declared approach to the controversial movements of Azerbaijan.

      Tehran’s clear message to Ankara

      Iranian authorities emphasized their principled position during the recent visit of “Hakan Fidan” to Tehran and made this Turkish official aware of the sensitivity of the Islamic Republic in protecting its red lines in the geographical borders of the Caucasus. In his meeting with the envoy of the Turkish government, Raisi spoke clearly about the red lines drawn by the Supreme Leader regarding the immutability of the geopolitical boundaries of the region and showed that the Islamic Republic is ready to send a more serious message to Baku, Ankara and It will be Tel Aviv.
      Therefore, the recent position of the Turkish president during his visit to Nakhchivan cannot be seen apart from the fact that Tehran’s serious message in protecting its national interests in the Caucasus has been heard from Ankara. It seems that Turkey does not want to jeopardize another part of its multifaceted interests defined in relation to its neighbors and allies, especially the Islamic Republic, in order to achieve its economic and security goals through the “Zangzor” corridor. It should be seen how far this stance can shake Baku’s will to continue the tension with Armenia over the construction of “Zangzor”.

      (Source : https://ion.ir/news/28995)

  • Israël : scandale après des relations sexuelles entre des soldates et un condamné palestinien
    RFI | Publié le : 30/09/2023 | Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20230930-isra%C3%ABl-les-relations-intimes-de-soldates-avec-un-d%C3%A9tenu-conda

    C’est une nouvelle affaire qui suscite l’émoi en Israël. Des soldates effectuant leur service militaire comme gardiennes de prison ont eu des relations sexuelles avec un détenu palestinien condamné pour « attentat terroriste ». L’arrêt du service des soldates dans les centres de détention a été aussitôt décidé. Reste à les remplacer, ce qui, semble-t-il, n’est pas tâche aisée. (...)

  • Louisiane : de l’eau salée au robinet à cause de la sécheresse - Changer d’air
    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/changer-d-air/20230929-louisiane-de-l-eau-sal%C3%A9e-au-robinet-%C3%A0-cause-de-la-s%C3%A9cher

    Ce pêcheur raconte que « les gens sont furieux ». « Cela nous est déjà arrivé l’an dernier. Mais bien que je sois de la cinquième génération d’une famille de pêcheurs, nous n’avons jamais vu l’eau salée monter aussi loin dans le Mississippi que cette année. Nous commençons à comprendre que cela va devenir un problème récurrent pour nous dès que le niveau du fleuve atteindra un certain seuil. »

    Dans quelques semaines, cette #eau salée pourrait atteindre la ville de La Nouvelle-Orléans et ses 400 000 habitants.

  • #Omar_Blondin_Diop - Plutôt la mort que l’esclavage

    Cinquante ans après sa mort, les circonstances du décès d’Omar Blondin Diop dans sa cellule de la prison de Gorée continuent d’interroger. Pour cette deuxième saison d’Enquêtes africaines, Clémentine Méténier et Florence Morice proposent une enquête en 5 épisodes mêlant récit, témoignages de première main et archives sonores.

    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/enqu%C3%AAtes-africaines/20230915-bande-annonce-omar-blondin-diop-plut%C3%B4t-la-mort-que-l-esclavage

    –—

    Omar Blondin Diop

    Omar Blondin Diop, né le 18 septembre 1946 à Niamey et mort en prison sur l’île de Gorée au Sénégal le 11 mai 1973, est un intellectuel, artiste et militant politique sénégalais. Il fut actif lors du mouvement de Mai 68 en France et une figure devenue emblématique du mouvement contestataire post-soixante-huitard qui défia le président sénégalais #Léopold_Sédar_Senghor.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Omar_Blondin_Diop

    #audio #podcast #Sénégal #anti-impérialisme #histoire

  • Ma fille boursière s’est vue attribuer un logement par le Crous de Paris, mais ... après un message de validation du dossier, réservation payée, caution payée, le mail de convocation pour la remise des clés qui devait arrivé à partir du 1 sept. n’arrive pas.
    Sa rentrée c’est lundi, à 250km et sans logement !
    au téléphone (40 minutes d’attente) on lui conseille d’aller sur place (!) (500 km A/R donc), ce qu’elle finit par faire en désespoir de cause.
    Au Crous gestionnaire « Ornano » on l’accueille très gentiment et on lui dit que certains occupants refusent de rendre leur logement après la fin de leur bail et que le Crous va devoir les expulser ce qui peut prendre plusieurs semaines voire plusieurs mois !
    Vous avez entendu parler de ça ou bien c’est du pur bullshit pour masquer leur incompétence ?
    J’avoue qu’on est un peu désarçonnés par tant de désinvolture, aucune communication sur ce « problème » , les étudiant·es sont laissés dans le vide.
    #maltraitance_institutionnelle #crous #logement_étudiant

    • oui, il y a des étudiants en fin de bail Crous qui ne peuvent ou ne veulent partir (loyers trop chers partout). il est donc possible (je ne le sais pas) que certains utilisent tous les délais qu’une procédure d’expulsion peut éventuellement permettre, ce qui demande une certaine expertise (ou de bons avocats). par exemple arriver à l’audience avec une demande d’aide juridictionnelle en cours, et demander un report fin d’être en mesure de l’obtenir (droit de la défense, droit à un défenseur).
      ce que j’ai le plus entendu, c’est la manière plutôt expéditive dont le Crous expulse.
      sorry, tout cela est bien vague. si vous cherchez sur le ouaibe avec des précisions sur la localisation, vous découvriez peut-être une lutte en cours... (des dizaines de milliers de repas sont distribués chaque jour à des diants à Paris, ça va mal)
      #étudiants #crous

    • Quand le Crous procède à des expulsions d’étudiants
      https://www.rfi.fr/fr/podcasts/reportage-france/20230919-quand-le-crous-procède-à-des-expulsions-d-étudiants

      Ce sont 20% des étudiants qui vivent sous le seuil de pauvreté, en France. Ils peinent de plus en plus à se loger dans un marché de l’immobilier saturé et inaccessible. Pour les plus précaires, le réseau des Crous, (Centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires) propose aux étudiants des logements à des tarifs avantageux. Mais les places sont très limitées et pour garantir le renouvellement des locataires, certaines résidences sont contraintes de procéder à des #expulsions. Des méthodes pointées dans un récent rapport de la Fondation Abbé Pierre.

      #logement

    • Merci pour le suivi @colporteur .
      Finalement la visite sur place a été fructueuse puisque peu après avoir quitté le secrétariat du Crous, ma fille recevait un appel l’informant qu’elle avait une place ... dans un autre arrondissement de Paris.
      Lundi je l’ai accompagné pour l’entrée dans les lieux et j’ai entendu la sécrétaire lui demander ingénument « il y a eu du surbooking à Pajol ? ».
      Le #surbooking semble donc une pratique courante !
      Je connaissais la pratique de la part des compagnies aériennes pour assurer le remplissage à 100% des avions, mais le Crous ??? WTF !
      Pourquoi le surbooking dans des établisements où l’offre est déja trois fois inférieure (au moins) à la demande ?
      Juste pour montrer des statistiques flatteuses d’attribution de logements ?

  • Le travail en ligne payé à la tâche, un type d’emploi en plein essor

    https://www.rfi.fr/fr/%C3%A9conomie/20230907-le-travail-en-ligne-pay%C3%A9-%C3%A0-la-t%C3%A2che-un-type-d-emploi-en-

    Jusqu’à 400 millions de personnes seraient concernées par ce type de travail d’un nouveau genre, souvent à temps partiel. Ces tâches en ligne représenteraient même désormais plus de 10 % du marché du travail mondial, bien plus qu’il y a quelques années.

    Namita Datta a dirigé l’écriture de ce rapport pour la Banque Mondiale. « Des entreprises de toutes tailles postent des tâches à accomplir sur une plateforme en ligne et un algorithme met en relation chaque tâche avec un travailleur inscrit sur cette plateforme. Le travail s’effectue en ligne, tout comme le paiement », définit-elle auprès de RFI. « Ensuite, on peut distinguer deux types de travail : les "micro-tâches" qui ne prennent qu’une poignée de secondes à accomplir – par exemple identifier une voiture sur une image et cocher une case. C’est très rapide, n’importe qui avec un téléphone peut le faire, mais la rémunération que vous obtenez est aussi très faible ». Et puis il y a une deuxième catégorie qui se rapproche plus du travail freelance et qui demande de réelles compétences : le travail informatique, le développement web, la traduction, l’analyse de données, etc.