/fr

  • L’Union européenne examine une éventuelle opération en mer Rouge
    15 janvier - 21h32
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240115-en-direct-les-%C3%A9tats-unis-ont-abattu-un-missile-tir%C3%A9-du-y%C3%A

    Avec 12% du commerce mondial, 30% du transit de conteneurs, le détroit de Bab-el-Mandeb est stratégique, en particulier pour le continent européen. Sans surprise, l’Union européenne envisage donc d’y participer au rétablissement de la sécurité de navigation, gravement menacée par les attaques des Houthis yéménites. Les 27 ambassadeurs du Comité politique et de sécurité (Cops) de l’Union européenne en parlent ce demain mardi 16 janvier à Bruxelles, rapporte notre correspondant à Bruxelles, Pierre Bénazet.

    Dès le mois de décembre, l’Union européenne envisageait d’élargir à la mer Rouge son opération Atalante de lutte contre la piraterie au large de la Corne de l’Afrique – opération actuellement menée par la frégate espagnole Victoria. Au même moment, l’opération menée par les États-Unis avait obtenu le soutien de six pays de l’Union européenne. Le Danemark et la Grèce dépêchant chacun un navire de guerre et les Pays-Bas des officiers de marine. La France et l’Italie, travaillent « étroitement » avec l’opération Gardien de la Prospérité, mais ont toutes deux annoncé que la frégate Languedoc et la frégate Virginio Fasan resteraient sous commandement national.

    De son côté, l’Espagne a pris ses distances car un parti de la coalition gouvernementale, Sumar, gauche radicale, ne veut pas être entraîné dans la politique étrangère des États-Unis. Pour couronner le tout l’Espagne a fini par annoncer samedi son refus de voir l’opération Atalante élargie. L’Union européenne envisage donc une nouvelle opération mais sa mise sur pied n’est pas encore acquise, même si l’Allemagne pousse fortement en sa faveur. Berlin est un peu en porte-à-faux avec ses partenaires européens, ils l’accusent de faire cavalier seul pour l’aide militaire à l’Ukraine.

    12% du commerce mondial, ah là ! rien ne va plus, il faut agir, tandis que 30 000 tués dans la bande de Gaza, ça peut attendre.
    #UE #Ignominie

    • La crise en mer Rouge commence à pénaliser l’industrie
      https://www.lemonde.fr/economie/article/2024/01/15/la-crise-en-mer-rouge-commence-a-penaliser-l-industrie_6210873_3234.html

      Alors que les tensions s’accroissent dans la région entre Occidentaux et rebelles houthistes au Yémen, Tesla et Volvo vont suspendre leur production quelques jours en Europe.
      [...]

      Le cabinet londonien Drewry « anticipe une hausse des taux de fret sur les lignes est-ouest dans les prochaines semaines ». Au 11 janvier, son indice composite mondial s’élevait à 3 072 dollars (2 800 euros) par conteneur de 40 pieds, plus du double des 1 382 dollars de fin novembre 2023. Il grimpe même à 5 213 dollars sur la ligne Shanghaï-Gênes et à 4 400 dollars entre le port chinois et Rotterdam. CMA CGM a annoncé que le tarif pour un transport Asie-Méditerranée passait de 3 000 à 6 200 dollars la « boîte » à compter du lundi 15 janvier.
      Les réassureurs, qui partagent les risques avec les assureurs de premier rang, se retirent d’Israël et des pays voisins ; ou ils introduisent des clauses d’annulation dans leurs polices, décision qui va gonfler les frais des entreprises fonctionnant dans la région. De son côté, l’assureur Allianz calcule que chaque jour de blocage coûte de 6 à 10 milliards de dollars au commerce mondial. Armateurs et chargeurs l’ont déjà subi, en 2021, avec la paralysie du canal durant une semaine par le porte-conteneurs Ever-Given.

      La revue en ligne Lloyd’s List estimait qu’environ 9,6 milliards de dollars de marchandises étaient « en rade », mais ne cède pas pour autant au catastrophisme. « Le déroutement par le cap de Bonne-Espérance n’entraînera pas une réédition des ruptures constatées durant la pandémie », est-il nuancé dans un article du 12 janvier. On ne constate pas de longues files d’attente de porte-conteneurs à l’entrée des ports, comme en 2021, même si des embouteillages peuvent se former dans quelques semaines en Europe. L’escalade militaire est encore limitée, et seuls un embrasement du conflit et une fermeture durable du canal de Suez auraient de lourdes retombées économiques.

      https://justpaste.it/eya90

      #mer_rouge #commerce_mondial

  • Israel’s war on Gaza live: 67 killed, dozens wounded in Israeli attacks | Israel War on Gaza News
    15 Jan 2024 | Al Jazeera
    https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/1/15/israels-war-on-gaza-live-hunger-cold-threaten-more-lives-in-gaza


    12:50 GMT

    WHO paints grim picture of situation at Al-Aqsa Hospital

    After a visit, the World Health Organisation (WHO) provided a more detailed picture of the dire situation inside two major Gaza health facilities, including Al-Aqsa Hospital.

    It said after a withdrawal earlier this month by Médecins Sans Frontières (MSF) and two other aid organisations, the hospital is now extremely short-staffed with only 12 health workers remaining – which is 10 percent of its total workforce.

    “Only two doctors are available to treat the wounded in the emergency department, and maternity services have shut down,” it said, adding food, water and fuel are scarce.

    The WHO also reported the 360-bed Nasser Medical Complex in Khan Younis remains overstretched with 700 patients, double its normal capacity.

    The hospital is where about 7,000 displaced Palestinians are taking shelter from Israeli bombing.

    On 13 Jan, @WHO, @OCHA and @UNFPA visited Al-Aqsa hospital in Gaza’s middle area and Nasser Medical Complex in Khan Younis, to assess needs in the rapidly changing situation due to ongoing hostilities and evacuation orders in the neighborhoods surrounding the two hospitals.

    Lack… https://t.co/q41TZbWy3T

    — WHO in occupied Palestinian territory (@WHOoPt) January 15, 2024

    • RFI Publié le : 15/01/2024 - 9h53 :
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240115-en-direct-les-%C3%A9tats-unis-ont-abattu-un-missile-tir%C3%A9-du-y%C3%A

      Les équipes de MSF « confinés dans un périmètre de plus en plus restreint »

      Dans un message sur X, Médecins sans frontières (MSF) revient sur sa décision de quitter l’hôpital d’Al-Aqsa, dans le centre de Gaza le 6 janvier. « Quitter l’hôpital Al-Aqsa et nos patients a été une décision dévastatrice et notre dernier recours. Les frappes de drones, les tirs de snipers et les bombardements à proximité de l’hôpital ont rendu les lieux trop dangereux pour y travailler », explique Enrico Vallaperta, référent médical MSF à Gaza.

      Après plus de cent jours de guerre, moins de la moitié des hôpitaux de la bande de Gaza continuent de fonctionner partiellement.

      « Nous sommes progressivement confinés dans un périmètre très restreints dans le sud de Gaza, à Rafah, avec des options de plus en plus réduites pour offrir une assistance médicale alors que les besoins augmentent désespérément », souligne-t-il.

      “Leaving Al-Aqsa hospital and our patients was a devastating decision and our last resort.

      “Drone strikes, sniper fire and bombardments in the close vicinity of the hospital made the space too unsafe to work in,” says Enrico Vallaperta, MSF medical referent in Gaza...
      — MSF International (@MSF) January 15, 2024

  • Enfants voleurs à Paris : du statut de délinquant à celui de victime
    https://www.rfi.fr/fr/france/20240113-enfants-voleurs-%C3%A0-paris-du-statut-de-d%C3%A9linquant-%C3%A0-celui-

    Pour la présidente, si la traite d’êtres humains est caractérisée, c’est que les six Algériens ont exploité la « vulnérabilité physique, psychique, sociale et affective de ces mineurs ». Des enfants ou tout juste des adolescents, perdus après un parcours migratoire traumatisant. Cela a été décrit plusieurs fois lors de ce procès : un jeune qui s’agrippe sous le ventre d’un camion, un autre qui se fait enfermer dans une caisse, un dernier qui risque de se noyer. La présidente du tribunal les avait déjà qualifiés de « miraculés » avant même leur arrivée à Paris.

    Sur l’esplanade du Trocadéro, ces jeunes tombent sur des arabophones qui deviennent rapidement des repères, des sortes de figures paternelles. Ils leur proposent un peu d’argent, un logement précaire et surtout des médicaments, censés soulager leur souffrance. Le piège se referme. L’addiction les pousse à voler, pour se fournir en psychotropes, mais aussi répondre aux ordres des adultes, menaçants et violents.

    Les comprimés de Lyrica et de Rivotril, deux médicaments antiépileptiques, sont pour le tribunal « la matière première qui permettra l’exploitation des mineurs isolés ». La présidente décrit un mode opératoire les réduisant, « à l’état d’outils ». Elle souligne d’ailleurs que les prévenus n’auront montré aucune empathie à leur encontre.

    Par sa condamnation, le tribunal reconnaît l’extrême gravité des faits, au vu notamment des dommages portés à l’intégrité physique et psychique des jeunes. Leurs avocats ont tous évoqué leur état de délabrement physique lors des premières rencontres, la difficulté à se sevrer des drogues et les effets des psychotropes sur le développement de leur cerveau immature. Leur administratrice ad hoc, leur tutrice pendant la procédure, avait même soulevé la question de la reconnaissance, désormais, de leur statut de personne handicapée.

    Une « décision historique »

    L’une des avocates des parties civiles a salué une « décision historique et exemplaire » et la consécration du statut de victimes de ces mineurs longtemps perçus comme des délinquants dangereux et fauteurs de trouble. Une autre avocate rappelle que ce procès ne met en lumière qu’une infime partie du problème. « Ces réseaux de traite d’êtres humains prolifèrent encore, explique Maître Debarre, y compris à l’encontre de mineurs marocains et algériens. »

    Les avocats de la défense ont préféré ne pas commenter ce jugement. Durant leurs plaidoiries, ils s’étaient efforcés de juxtaposer la misère des adultes jugés et celle des enfants victimes ; des parcours migratoires traumatisants, une situation de grande errance en France, une survie quotidienne... Cette grande précarité aurait dicté leur choix, selon eux. Les trafics, les vols, voire la violence, mais en aucun cas l’exploitation des mineurs. Tous les prévenus ont nié avoir drogué et exploité les enfants. Certains ont reconnu tout au plus leur avoir vendu des médicaments ou simplement les avoir croisés sur l’esplanade du Trocadéro, leur « lieu de travail commun ».

    Ces arguments ont été balayés par la procureure, jeudi. Pour elle, les prévenus ont consciemment provoqué une addiction chez les jeunes Marocains, leur ont donné des instructions pour commettre des vols et ont tiré bénéfice de ces vols. Le tribunal a suivi ses réquisitions.

  • [En direct] Gaza toujours pilonnée par l’armée israélienne alors que le conflit se propage au Yémen
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240113-en-direct-l-arm%C3%A9e-am%C3%A9ricaine-a-men%C3%A9-de-nouvelle-frappes-
    13 janvier 2024 - 12h00

    Une soixantaine de morts dans des bombardements dans le sud de Gaza

    Un correspondant de l’AFP a rapporté d’intenses bombardements nocturnes dans le sud de la bande de Gaza, dans la grande ville de Khan Younès, devenue épicentre des combats, et à Rafah, près de la frontière avec l’Égypte, où des centaines de milliers de Gazaouis ont afflué en quête d’un refuge. Les frappes israéliennes ont fait plus de 60 morts, en majorité des femmes et enfants, et des dizaines de blessés, selon le ministère de la Santé du Hamas, mouvement qui contrôle depuis 2007 le petit territoire palestinien assiégé et surpeuplé.

    À l’hôpital Al-Najjar de Rafah, des habitants tentent d’identifier leurs proches, dans une morgue improvisée, à même le sol. Devant l’alignement des corps, un homme serre dans les bras la dépouille d’un petit enfant, enveloppé dans un drap blanc. L’armée israélienne a annoncé avoir détruit des dizaines de sites de tirs de roquettes, et tué par des frappes aériennes quatre « terroristes » à Khan Younès lors de diverses opérations. « La nuit a été très difficile, nous l’avons passée entassés avec des centaines de déplacés dans les couloirs de la maternité » de l’hôpital Al-Nasser, témoigne pour l’AFP Nabila Abu Zayed, une mère de famille de 40 ans.

    • RFI - 13 janvier 2024 - 13h32

      La poupée de la « petite Amal » dans la manifestation londonienne pour les Palestiniens

      Elle est l’invitée surprise de la manifestation de ce samedi dans l’est de Londres, raconte notre correspondante à Londres, Sidonie Gaucher. Avec ses 3,5 mètres, ses bottes en caoutchouc, une jupe colorée, de longs cheveux noirs et ses grands yeux, on la voit de loin. Elle domine la foule de centaines de milliers de manifestants. C’est Amal, cette poupée géante censée incarner le visage d’une enfant syrienne avait été créée en 2021 pour interpeler le public sur le sort des enfants migrants isolés. Aujourd’hui, elle est là pour rappeler le nombre d’enfants qui ont perdu la vie à Gaza. Après presque 100 jours de guerre, quelque 10 000 enfants sont morts à Gaza, soit un enfant Gazaoui sur dix.

  • 12 janvier 2024 - 21h55
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240112-en-direct-guerre-isra%C3%ABl-pr%C3%AAt-%C3%A0-se-d%C3%A9fendre-contre-d

    Le sombre tableau du chef des affaires humanitaires de l’ONU devant le Conseil de sécurité

    Martin Griffiths a déclaré devant le Conseil de sécurité des Nations unies ce vendredi que des responsables de l’ONU avaient enfin pu accéder à la partie nord de Gaza, et que les scènes qu’ils rapportent relève de l’horreur la plus totale. Il assure que des cadavres gisent sur la route, que des personnes présentent des signes évidents de famine. M. Griffiths dépeint un tableau dans lequel l’ONU ne peut fondamentalement pas fonctionner, et ce dans toutes les partie de l’enclave assiégée.

    • ‘It’s like living in a mortuary, waiting for someone to bury you’
      +972 | By Mahmoud Mushtaha January 11, 2024
      https://www.972mag.com/gaza-city-hunger-disease

      With Israel isolating the northern Strip, displaced Palestinians in Gaza City are grappling with the immediate perils of starvation and disease.
      (...)
      Israel’s deliberate isolation of the north from the south of the Strip is further preventing the transport of essential humanitarian aid, adding yet another layer of hardship in the precarious effort to survive in the north. And here in Gaza City, Palestinians — the vast majority of whom are now concentrated in shelters in the western part of the city — are voicing their growing desperation, grappling not only with the immediate perils of the war but also with its ensuing terrors.

      Adel Ammar, or Abu Ismail, 43, is from the Al-Zarqa neighborhood of Gaza City. He was first displaced to several schools in the city serving as shelters during the war, and later fled to the campus of Al-Azhar University, which itself was bombed by the Israeli army. “Life here is unbearable — garbage everywhere, no food, and no water,” he said.

      Economic hardship, which was difficult enough before the war, has now been exacerbated to unbearable degrees, leaving many Palestinian families desperate to meet basic needs. “For the past two weeks, my children haven’t had a single piece of bread,” Ammar said, tearfully. “Every morning, I evade their questions about breakfast and the news. Literally, I have no food, and I don’t have money to buy rice. (...)

  • [En direct] Israël rejette les accusations de génocide devant la CIJ, la bande de Gaza pilonnée
    RFI - Publié le : 12/01/2024
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240112-en-direct-guerre-isra%C3%ABl-pr%C3%AAt-%C3%A0-se-d%C3%A9fendre-contre-d

    ■ Audiences inédites, jeudi 11 janvier, et ce vendredi (entre 9h et 12h TU), devant la Cour internationale de justice de La Haye (CIJ), aux Pays-Bas. L’Afrique du Sud a saisi le mois dernier cet organe judiciaire des Nations unies pour lui demander de statuer sur d’éventuels actes de « génocide » dans la bande de Gaza.

    ■ Au deuxième et dernier jour d’audience devant le tribunal de La Haye, les avocats de l’État hébreu ont dénoncé des allégations sans fondement après avoir écouté la veille leurs pairs sud-africains accuser Israël de mener une campagne destinée à « détruire la population » de la bande de Gaza. Les avocats israéliens ont accusé en retour l’Afrique du Sud de faire le jeu du Hamas palestinien. Les actions militaires d’Israël sont des actes d’autodéfense contre le Hamas et « d’autres organisations terroristes », a déclaré Tal Becker, conseiller juridique du ministère israélien des Affaires étrangères.

    ■ Les bombardements israéliens sur la bande de Gaza se poursuivent. Les dernières opérations militaires israéliennes ont coûté la vie à 151 personnes au moins, dont onze occupants d’une maison à Deir al Balah, dans le centre du territoire, a déclaré ce vendredi le ministère de la Santé de l’enclave palestinienne.

    ■ Les États-Unis et le Royaume-Uni ont mené cette nuit des frappes contre des cibles liées aux Houthis au Yémen, les premières depuis que ce groupe soutenu par l’Iran a commencé ses attaques contre le transport maritime en mer Rouge. Les cibles des frappes americano-britanniques comprennent des radars et des infrastructures de drones et de missiles, selon le gouvernement américain. Ces frappes ont fait 5 morts, selon les Houthis.

    ■ Selon un bilan annoncé ce 12 janvier par le ministère de la Santé du Hamas, 23 708 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre plus de 60 000 blessés. Après près de 100 jours de guerre à Gaza, plus de 10 000 enfants - soit 1% de la population infantile totale de la bande de Gaza - ont été tués, selon un nouveau rapport de Save The Children.

    • US and UK prepare to launch strikes against Houthis in Yemen | Yemen | The Guardian
      https://www.theguardian.com/world/2024/jan/11/uk-us-strikes-houthi-yemen-red-sea

      Asked about potential US strikes against the Houthis in Yemen, the national security spokesperson, John Kirby, said: “I’m not going to telegraph our punches one way or another here. We’re gonna do what we have to do, to counter and defeat these threats that the Houthis keep throwing up on commercial shipping in the Red Sea.”

    • 11 janvier 2024 - 22h25
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240111-en-direct-guerre-gaza-toujours-bombard%C3%A9e-isra%C3%ABl-devant-la-cou

      Rishi Sunak face à des pressions importantes pour que le Parlement soit consulté concernant le Yémen

      Alors que le gouvernement et la presse britanniques émettent des signes laissant penser qu’une opération du côté du Yémen pourrait avoir lieu cette nuit, le Premier ministre écossais Humza Yousaf demande le rappel de Westminster afin que les députés puissent être « informés et autorisés à débattre et à examiner toute décision de poursuivre une action militaire ».

      The UK does not have a good record of military intervention in the Middle East. It is therefore incumbent that Westminster is recalled, MPs briefed and allowed to debate and scrutinise any decision to pursue military action that the UK Government is proposing. https://t.co/JNJBbNsQji
      — Humza Yousaf (@HumzaYousaf) January 11, 2024

      Même son de cloche du côté du leader du Parti national d’Écosse (SNP) à Westminster, Stephen Flynn, qui qualifie la situation en mer Rouge de « complexe et grave », selon The Guardian.

      Enfin, une porte-parole des Libéraux-démocrates, Layla Moran, juge « vital » qu’un vote ait lieu au Parlement.

      I and @LibDems are very concerned by Houthi attacks in the Red Sea.

      It’s destabilising for regional security and has a detrimental impact on cost of living in the UK too as ships are diverted.

      If the UK plans to take military action, it’s vital there is a vote in Parliament.
      — Layla Moran 🔶🕊️ (@LaylaMoran) January 11, 2024

      22h15 : Le « Times » annonce que Joe Biden va s’exprimer concernant le Yémen où des frappes seraient imminentes

      Le journaliste Steven Swinford, du magazine Times, relate sur le réseau social X que le président américain Joe Biden devrait s’exprimer ce jeudi au sujet des rebelles houthis du Yémen.

      Le président américain devrait faire une déclaration ce soir à la suite de frappes militaires contre des cibles houthies au Yémen. Les frappes sont attendues sous peu, suivies d’une série de déclarations soigneusement chorégraphiées de la part des États-Unis, du Royaume-Uni et d’autres alliés internationaux.

      BREAKING :

      Joe Biden, the US President, is expected to make a statement tonight in the wake of military strikes against Houthi targets in Yemen

      The strikes are expected shortly, with a series of carefully choreographed statements from the US, the UK and other international…
      — Steven Swinford (@Steven_Swinford) January 11, 2024

      « La Grande-Bretagne devrait se joindre aux États-Unis pour mener des frappes aériennes sur les positions militaires des Houthis au Yémen ce soir. Rishi Sunak a informé le cabinet de l’intervention militaire imminente ce soir. Sir Keir Starmer, leader travailliste, et Sir Lindsay Hoyle, président de la Chambre des communes, ont également été informés », ajoute notre confrère, qui précise par ailleurs que le Premier ministre britannique se passera de vote au Parlement.

      Rishi Sunak had to dispense with the usual convention of informing Parliament of the military intervention because the airstrikes are expected within hours

      In lieu of consulting Parliament Sir Lindsay Hoyle, the Commons Speaker, and the opposition have been briefed
      — Steven Swinford (@Steven_Swinford) January 11, 2024

    • Après les frappes américano-britanniques sur les rebelles Houthis au Yémen, la bataille des communiqués
      RFI : Publié le : 12/01/2024
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240112-frappes-am%C3%A9ricano-britanniques-sur-les-rebelles-houthis-y%C3%A9men

      Dans la nuit de jeudi à vendredi, la guerre d’Israël contre le Hamas s’est déplacée au Yémen. Des forces américaines et britanniques ont mené des frappes contre des sites militaires des Houthis, ces rebelles yéménites qui attaquent depuis novembre des navires commerciaux en mer Rouge, en « solidarité » avec les Palestiniens de la bande de Gaza. Depuis les réactions internationales se succèdent, tantôt indignées, tantôt en soutien aux frappes.

  • Israël accusé d’« actes génocidaires » : « On attendait depuis longtemps qu’un État prenne l’initiative »
    La Cour internationale de justice (CIJ) va examiner à partir de ce jeudi 11 janvier une requête de l’Afrique du Sud, qui accuse Israël de commettre des « actes génocidaires » sur les Palestiniens de la bande de Gaza. Israël rejette ces accusations. C’est la première procédure devant la justice internationale concernant la guerre en cours. D’autres pourraient suivre. Trois questions à Francesca Albanese , rapporteuse spéciale des Nations unies sur les droits de l’homme dans les Territoires palestiniens occupés.

    Publié le : 10/01/2024 | RFI | Guilhem Delteil
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240110-isra%C3%ABl-accus%C3%A9-d-actes-g%C3%A9nocidaires-on-attendait-depuis-l

    RFI : L’Afrique du Sud a déposé une requête contre Israël auprès de la Cour internationale de justice pour « génocide ». La Cour examinera cette plainte entre jeudi et vendredi, entendant les arguments des deux parties. Comment accueillez-vous cette procédure ?

    Francesca Albanese : En général, l’accueil de la communauté des droits humains a été très favorable. On attendait depuis longtemps un État ayant des principes et qui prenne l’initiative d’invoquer l’application de la Convention de prévention du génocide. Pas uniquement dans le but de porter en justice les responsables du crime de génocide une fois qu’il est avéré, mais surtout de prendre des mesures de prévention quand il y a un risque de génocide. C’est ce que l’Afrique du Sud a fait.

    La campagne militaire israélienne contre la bande de Gaza a tué entre 23 000 et peut-être 30 000 personnes à Gaza – et notamment près de 10 000 enfants. Ce sont des chiffres épouvantables. Il y a aussi la destruction d’infrastructures civiles et des hôpitaux : on est en présence de conditions qui rendent la vie impossible pour une grande partie de la population. Enfin, il y a également le risque d’épidémie : la communauté scientifique alerte sur la possibilité que 500 000 personnes puissent mourir à Gaza en raison des maladies. C’est pour ça qu’on parle d’un risque concret de génocide à Gaza.

    En plus de l’accusation de « génocide » portée devant la Cour internationale de justice, il y a aussi des accusations de crimes de guerre. Peut-il y avoir des procédures judiciaires pour ces faits-là ?

    Nous devons avoir des procédures judiciaires, c’est absolument prioritaire, que ce soit à l’égard du Hamas, de ses responsables comme de ceux qui ont exécuté les attaques du 7 octobre – car il faut rappeler que les civils ne doivent jamais être la cible d’actions militaires, et c’est pour ça que je dis sans aucune hésitation que le Hamas a commis des crimes de guerre –, ou que ce soit à l’égard d’Israël ; Israël a commis des crimes de guerre après le 7 octobre et commettait des crimes de guerre avant le 7 octobre.

    Mais il y a aussi la possibilité de crimes contre l’humanité. Parce qu’affamer une population par un siège, un blocus total imposé à une population bombardée, cela peut être un crime contre l’humanité. Regardez aussi le déplacement forcé et la menace de déportation d’une grande partie de la population de Gaza. Nous avons besoin d’une enquête indépendante et efficace.

    Autres images qui ont choqué, celles d’arrestations d’hommes dans la bande de Gaza qui se sont retrouvés dénudés, les yeux bandés, les mains ligotées. Est-ce que vous avez des nouvelles du sort de ces personnes, de leurs conditions de détention ?

    Absolument pas. Et ça, c’est un des problèmes les plus graves. Il est impossible d’avoir accès et de s’assurer des conditions de détention des milliers de Palestiniens arrêtés depuis le 7 octobre, à Gaza et en Cisjordanie. Il y a plus de 4 000 Palestiniens que l’armée israélienne a emprisonnés dans les derniers trois mois. Ce sont des chiffres énormes, qui s’ajoutent aux chiffres énormes de détenus arbitraires palestiniens par l’armée israélienne.

    Nous sommes dans une condition d’urgence sans précédent. Cela a été dénoncé par les Nations unies, par les ONG internationales, palestiniennes et israéliennes qui sont sur place. L’énormité de ce qui se passe est telle qu’elle justifie une intervention internationale organique et efficace. Malheureusement, je ne vois pas les conditions pour déployer tout ça.

    #CIJ

    • Israël accusée de « génocide » devant la CIJ : la justice internationale est « susceptible d’agir »

      Professeur de droit international à l’Université libre de Bruxelles, François Dubuisson analyse les enjeux de la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la Cour internationale de Justice (CIJ). L’organe judiciaire de l’ONU tient des audiences jeudi 11 et vendredi 12 janvier à La Haye (Pays-Bas), suite à une requête de Pretoria sur des faits de « génocide » qui serait commis par Israël lors de ses opérations militaires dans la bande de Gaza.

      RFI, Nicolas Falez, Publié le : 10/01/2024
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240110-isra%C3%ABl-accus%C3%A9e-de-g%C3%A9nocide-devant-la-cij-la-justice-inte

      RFI : La Cour internationale de Justice (CIJ) est l’organe judiciaire principal des Nations unies. Quand s’est-elle déjà penchée sur le conflit israélo-palestinien ?

      François Dubuisson : La CIJ règle les litiges entre États et peut rendre des avis lorsqu’on lui pose une question juridique. Dans le passé, elle a déjà été consultée sur la légalité du mur construit par Israël en territoire palestinien. Elle en avait constaté l’illégalité. Depuis plusieurs mois, elle est saisie d’une seconde demande d’avis qui porte de manière beaucoup plus générale sur la nature de l’occupation israélienne du territoire palestinien. Les audiences doivent se tenir en février.

      Après les attaques du Hamas le 7 octobre et le début de la guerre à Gaza, l’Afrique du Sud a saisi la CIJ, lui demandant de se prononcer sur d’éventuels faits « de génocide ». C’est une première ?

      Oui, c’est la première fois qu’une procédure inter-étatique incrimine Israël devant la CIJ. La procédure est basée sur la Convention de 1948 sur le génocide. Les plaidoiries porteront uniquement sur celle qualification : est-ce que les opérations militaires menées par Israël dans la Bande de Gaza, les difficultés d’accès à l’aide humanitaire, les conséquences pour la population palestinienne entrent dans la qualification de « génocide » ?

      Comment vont se dérouler les deux jours d’audience de cette semaine à La Haye ? Et quelle sera la suite ?

      À ce stade de la procédure, il s’agit d’une demande de mesures conservatoires par l’Afrique du Sud. C’est une sorte de référé en urgence où l’Afrique du Sud demande à la Cour d’édicter des mesures s’imposant à Israël pour éviter tout risque de préjudice irréparable. La Cour pourrait les annoncer très rapidement, demandant à Israël de s’abstenir d’une série d’actes ou lui demandant de laisser passer davantage d’aide humanitaire pour prévenir un potentiel génocide. Ce n’est pas à ce stade que la Cour se prononcera pour dire si oui ou non ce que fait Israël relève du génocide.

      L’étape suivante sera-t-elle celle de l’examen sur le fond ?

      Oui, l’analyse définitive des actes commis par Israël va probablement prendre plusieurs années. Un temps assez long, c’est pour cela qu’il y a un intérêt à des mesures conservatoires, pour essayer d’avoir une prise sur ce qui se déroule actuellement.

      Quels sont les moyens de rendre obligatoires les mesures qui pourraient être édictées par la CIJ ?

      Elles seraient obligatoires, mais cela ne veut pas dire qu’Israël s’y conformerait. Mais des mesures conservatoires constitueraient un levier pour les autres États. En effet, au titre de la Convention sur le génocide, l’ensemble des États-parties ont des obligations de prévention du génocide. Donc, si la Cour dit qu’un certain nombre de mesures doivent être prises pour empêcher un génocide, cela peut inciter des États à accroître leur pression sur Israël. (...)

  • 10 janvier 2024 - 19h25 :
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240110-en-direct-guerre-isra%C3%ABl-la-bande-de-gaza-toujours-%C3%A0-feu-et-%C

    Une responsable politique palestiniennne en « détention administrative » en Israël, selon sa fille

    Khalida Jarrar, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a été condamnée à six mois de prison israélienne sans inculpation et avec la possibilité d’être détenue indéfiniment, relate sa fille Yafa sur le réseau social X. Mme Jarrar avait été élue au Conseil législatif palestinien, le Parlement, en 2006, rappelle Al Jazeera. Elle avait été placée en détention administrative par Israël entre juillet 2017 et février 2019, puis avait été arrêtée de nouveau en octobre 2019 avant d’être condamnée, en mars 2021, à deux ans de prison.

    Without any charges or evidence, 🇮🇱’s military court gives Khalida Jarrar 6 months of “Administrative Detention”, subject to indefinite renewal. #free_them_all#IsraelApartheid pic.twitter.com/75JuMvjhyJ
    — Yafa Jarrar (@YafaJarrar) January 10, 2024

  • Journalist killed in Gaza’s Deir al Balah
    10 January 2024 15:15 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/journalist-killed-gazas-deir-al-balah

    A journalist, identified as Ahmed Badir , has been killed in an Israeli bombing which targeted a house adjacent to the Al-Aqsa Martyrs’ Hospital in Deir al Balah, according to Gaza’s government media office.

    According to the office, Badir worked for the al-Hadaf media network.

    The Palestinian Ministry of Health says that around 113 journalists have been killed by Israeli attacks on Gaza since 7 October.

    Breaking: Moment of the Israeli occupation shelling at the entrance of Shuhada Al-Aqsa Hospital, resulting in the death of dozens, including the journalist Ahmed Badir. pic.twitter.com/9KqgZrkpJD
    — Ramy Abdu| رامي عبده (@RamAbdu) January 10, 2024

    • 10 janvier 2024 15h45 :
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240110-en-direct-guerre-isra%C3%ABl-la-bande-de-gaza-toujours-%C3%A0-feu-et-%C

      Mort d’un journaliste près de l’hôpital des Martyrs d’al-Aqsa à Deir el-Balah

      Le bureau des médias du gouvernement à Gaza rapporte que le journaliste Ahmed Badir a été tué dans le bombardement israélien de la maison adjacente à l’hôpital des Martyrs d’al-Aqsa à Deir el-Balah.

      Breaking : Moment of the Israeli occupation shelling at the entrance of Shuhada Al-Aqsa Hospital, resulting in the death of dozens, including the journalist Ahmed Badir. pic.twitter.com/9KqgZrkpJD
      — Ramy Abdu| رامي عبده (@RamAbdu) January 10, 2024

      L’armée israélienne a ciblé ces dernières heures un immeuble résidentiel situé à seulement quelques mètres de l’hôpital des Martyrs d’al-Aqsa, principal hôpital encore en activité dans le gouvernorat central de l’enclave palestinienne. Des dizaines de Palestiniens ont été tués et blessés dans ce bâtiment, rapporte la chaîne d’information Al Jazeera ; qui précise qu’il s’agissait d’un centre d’évacuation où différentes familles s’abritaient aux côtés de leurs proches.

  • Wael al-Dahdouh, journaliste palestinien dont la famille a été décimée à Gaza, reste debout
    RFI - Publié le : 10/01/2024
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240110-wael-al-dahdouh-journaliste-palestinien-dont-la-famille-a-%C3%A9t%C3%A9

    Les journalistes gazaouis ne sont pas épargnés par la guerre entre le Hamas et Israël. L’une des figures incarnant ce combat pour l’information s’appelle Wael al-Dahdouh, correspondant et chef du bureau d’Al Jazeera dans la bande de Gaza. Il a perdu sa femme, un petit-fils et trois fils. Le troisième, journaliste aussi, a péri dans une frappe israélienne dimanche.
    (...)

  • [En direct] Guerre Israël-Hamas : situation tendue à la frontière libanaise
    Publié le : 09/01/2024 - 05:59Modifié le : 09/01/2024 - 20:06
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240109-en-direct-blinken-en-isra%C3%ABl-pour-tenter-d-obtenir-une-d%C3%A9sesca

    ■ Le secrétaire d’État américain Antony Blinken est à Tel-Aviv où il entend pousser Israël à faire plus pour protéger les civils dans la bande de Gaza et essayer de juguler l’escalade régionale. Il a dit ce mardi aux dirigeants israéliens qu’une normalisation des relations avec les pays de la région restait possible malgré la guerre dans l’enclave, mais seulement si Israël crée les conditions de la création d’un État palestinien viable.

    ■ Le chef du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, appelle les pays musulmans à le « soutenir » dans sa guerre contre Israël dans la bande de Gaza en lui fournissant « des armes ».

    ■ Le Hezbollah libanais a affirmé avoir ciblé un centre de commandement de l’armée israélienne dans le nord du pays, en réponse à l’élimination du numéro deux du mouvement islamiste palestinien Hamas et d’un haut responsable militaire de sa formation.

    ■ L’armée israélienne a annoncé lundi avoir tué une « figure centrale » du Hamas en Syrie, responsable de tirs de roquettes sur Israël depuis le territoire syrien. L’État hébreu est habituellement très silencieux quant à ses opérations en Syrie, ce communiqué étant une des rares annonces en ce sens.

    ■ Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU se dit « très préoccupé » par le « bilan élevé » de journalistes palestiniens tués dans la bande de Gaza.

    ■ Selon un nouveau bilan annoncé lundi 8 janvier par le ministère de la Santé du Hamas, 23 210 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre près de 60 000 blessés.

    • 9 janvier 2024 - 21:30 GMT
      If you’re just joining us

      It’s 11:30pm (21:30 GMT) in the occupied Palestinian territories and Israel.

      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/1/9/israel-war-on-gaza-blinken-arrives-in-israel-as-fighting-continues

      Here are the most recent developments:

      Hezbollah has denied that the head of the group’s drone unit was killed in an Israeli attack.
      Belgium’s Deputy Prime Minister Petra De Sutter says she will propose to the government to follow South Africa’s lead after it filed a genocide case at the ICJ against Israel.
      US Secretary of State Antony Blinken dismisses South Africa’s genocide case against Israel as “meritless” during a news conference in West Jerusalem.
      King Abdullah will host a tripartite summit with Egyptian President Abdel Fattah el-Sisi and Palestinian Authority President Mahmoud Abbas on Wednesday.
      Saudi Arabia’s information minister says the kingdom categorically rejects the displacement of the population of Gaza.

    • Ensuite, ils vont massacrer les palestiniens de la Cisjordanie sous des prétexte quelqu’oncque ,comme ils ont l’habitude de faire au vu et au su de tous ces « démocrates » et bien entendu avec la complicité des roitelets vassaux au moyen-orient

  • Allemagne : l’immigration dope les chiffres de l’emploi - InfoMigrants
    https://www.rfi.fr/fr/europe/20240102-allemagne-l-immigration-dope-les-chiffres-de-l-emploi

    InfoMigrants : En Allemagne, le secteur de la gastronomie a connu une hausse de l’activité professionnelle.
    Par RFI Publié le : 03/01/2024
    Le marché du travail en Allemagne est en pleine forme : malgré un ralentissement de la croissance en 2023, il n’y a jamais eu autant d’actifs outre-Rhin. L’une des raisons : l’immigration.
    Avec notre correspondante à Berlin, Blandine Milcent
    C’est le scénario idéal décrit depuis des années pour tenter de contrer une démographie en berne : le marché du travail allemand a bénéficié l’an dernier d’une main-d’œuvre étrangère qui a boosté les emplois. Près de 46 millions de personnes avaient un travail l’an dernier en Allemagne, soit 330 000 de plus que l’année précédente. C’est un record depuis la réunification il y a plus de 30 ans.
    Par ailleurs, l’institut de la statistique note également « une participation plus importante de la population allemande au marché du travail », ce que confirme une hausse de l’activité professionnelle chez les femmes ou les personnes âgées.Sans surprise, le premier secteur économique à avoir généré des emplois supplémentaires est le secteur des services, dans la santé et l’éducation notamment, mais aussi dans le commerce et la gastronomie. On ne peut en conclure pour autant que l’Allemagne a gagné son pari démographique, au contraire : la pénurie de main-d’œuvre devrait se faire douloureusement sentir à partir de 2025, quand ceux que l’on appelle « les boomers » commenceront à partir à la retraite.

    #Covid-19#migrant#migration#allemagne#immigration#emploi#economie#demographie#vieillissement#sante#eductaion#service#marchedutravail

    • l’hypothèse officiellement privilégiée, l’EI plus qu’Israël
      https://www.lemonde.fr/international/article/2024/01/04/l-iran-frappe-par-l-attentat-le-plus-meurtrier-depuis-la-revolution-islamiqu

      Peu après le double attentat de Kerman, sur le réseau social X, le Guide suprême iranien, Ali Khamenei, la plus haute autorité du pays, a menacé les responsables des explosions d’une « réponse ferme ». Le président, Ebrahim Raïssi, a promis que les services de sécurité iraniens « identifieront et puniront bientôt les auteurs de cet acte lâche ». Aucun de ces deux dirigeants n’a pointé du doigt un pays étranger ou un groupe militaire en particulier. Jeudi matin, le ministère de renseignement iranien n’avait pas encore attribué la responsabilité des deux explosions.

      Esmail Qaani, le successeur de Ghassem Soleimani, a accusé « des éléments soutenus par les Etats-Unis et le régime sioniste [Israël, dans la phraséologie officielle iranienne] » d’être à l’origine des explosions à Kerman. Mais, à Téhéran, peu d’officiels ont mis en cause les Etats-Unis ou Israël , deux ennemis jurés du régime iranien. Mercredi, le département d’Etat américain a rejeté l’accusation de M. Qaani. « Nous n’avons aucune raison de croire qu’Israël a été impliqué dans cette explosion », a déclaré Matthew Miller, le porte-parole de la diplomatie américaine, lors d’un point de presse. « Cela ressemble à une attaque terroriste, du type de celles que l’#EI a commises par le passé, et, pour autant que nous le sachions, c’est en quelque sorte, je pense, notre hypothèse de départ à l’heure actuelle », a dit un haut responsable américain, dans des propos rapportés par l’agence Reuters.

      Beaucoup d’experts pointent, en revanche, du côté de l’EI. Pays majoritairement chiite et dirigé par une élite appartenant à la même obédience, l’#Iran a été touché, à de multiples reprises, par des attaques, dont plusieurs ont été attribuées à l’EI. En juin 2017, le groupe avait ainsi revendiqué, pour la première fois, des actions simultanées à Téhéran, l’une près du mausolée du fondateur de la République islamique, Ruhollah Khomeyni, et l’autre au Parlement iranien. Ce double attentat avait tué dix-sept personnes.
      Un an plus tard, lors d’un défilé militaire à Ahvaz, ville située dans le sud-ouest de l’Iran, des hommes armés ont tiré sur les soldats, tuant vingt-cinq personnes. La dernière attaque revendiquée par l’organisation Etat islamique a été menée en octobre 2022, au sanctuaire de Chah-Tcheragh, à Chiraz, ville du sud du pays, lorsqu’une fusillade a tué quinze personnes. L’EI avait ensuite menacé de mener d’autres attaques en Iran. De leur côté, les dirigeants iraniens annoncent très souvent le démantèlement des réseaux appartenant à cette organisation et l’arrestation de plusieurs de ses membres dans le pays.

      Depuis le 7 octobre 2023, Téhéran a exprimé son soutien au Hamas, tout en affirmant n’avoir joué aucun rôle dans l’organisation de l’attaque en Israël. Pour le moment, la République islamique d’Iran prend soin de ne pas s’engager dans une guerre ouverte avec Israël et son allié indéfectible, les Etats-Unis. Mais ses « proxys » (alliés) ne cessent de défier ces deux pays sur plusieurs fronts.

      Condamnations internationales
      Au Liban, les échanges de tirs entre le Hezbollah et l’Etat hébreu le long de la frontière israélo-libanaise, devenus quotidiens, se sont intensifiés depuis l’assassinat de Saleh Al-Arouri, le 2 janvier. En Syrie et en Irak, les forces américaines ont été prises pour cible plus de cent fois par des militants soutenus par l’Iran. Dans la mer Rouge, les rebelles yéménites houthistes attaquent des navires marchands qu’ils estiment « liés à Israël ». Le 1er janvier, la marine américaine est intervenue au sud-ouest d’Hodeïda (le premier port du Yémen, aux mains des houthistes) pour détruire trois des quatre embarcations utilisées par le mouvement rebelle qui cherchaient à attaquer un navire commercial.

      Par le passé, Israël aurait certes procédé à des assassinats en Iran, sans jamais les revendiquer, mais ils ont toujours été ciblés. En novembre 2020, Mohsen Fakhrizadeh, acteur-clé du programme nucléaire de Téhéran, a été tué en plein jour à Absard, une petite ville à l’est de Téhéran. Quelques mois plus tard, le quotidien américain New York Times a révélé que cet assassinat avait été mené par une mitrailleuse de haute technologie pilotée à distance et cachée dans un pick-up stationné au bord de la route. Avant lui, au moins quatre autres scientifiques nucléaires iraniens ont été tués à Téhéran : Massoud Ali Mohammadi et Majid Shahriari, en 2010, Darioush Rezaeinejad, en 2011, et Mostafa Ahmadi Roshan, en 2012.
      Les explosions de Kerman ont été condamnées unanimement par la communauté internationale. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé « les responsables à rendre des comptes ». Le chef de la diplomatie de l’Union européenne, Josep Borrell, a « condamné cette attaque terroriste dans les termes les plus forts » et « exprimé [sa] solidarité avec le peuple iranien ».
      Alors que les inquiétudes grandissent quant à une possible extension régionale de la guerre à Gaza, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, devait commencer jeudi une nouvelle tournée au Moyen-Orient, qui le conduira notamment en Israël, mais aussi dans des capitales arabes. Ce déplacement sera son quatrième dans la région depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas.
      Ghazal Golshiri

    • Quand Israël créait un groupe terroriste pour semer le chaos au Liban - Rémi Brulin
      https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/quand-israel-creait-un-groupe-terroriste-pour-semer-le-chaos-au-liban,24

      Dans les années 1979-1982, le gouvernement israélien a créé au Liban une organisation qui a commis de très nombreux attentats terroristes. Dans son livre Rise and Kill First : The Secret History of Israel’s Targeted Assassinations, traduit en français sous le titre Lève-toi et tue le premier (Grasset, février 2020), le chroniqueur militaire israélien Ronen Bergman revient, entre autres, sur cet épisode qui reste largement occulté.

    • D’abord actes de vengeance aveugle, en réaction au massacre d’une famille israélienne de Nahariya par un commando palestinien, ces opérations ont eu pour objectif, après 1981, de pousser Yasser Arafat à attaquer Israël, en violation du cessez-le-feu négocié par les Etat-Unis, pour justifier une invasion militaire au Liban.

  • 3 janvier 2023 - 11h33
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240103-direct-guerre-gaza-israel-pr%C3%A9pare-tout-sc%C3%A9nario-attaque-hamas

    « La solution doit être imposée par la communauté internationale car les deux parties ne parviendront jamais à un accord », déclare Josep Borrell le chef de la diplomatie européenne

    La communauté internationale doit imposer une solution au conflit Israël-Hamas, car les parties belligérantes sont incapables de s’entendre, a déclaré mercredi le chef de la politique étrangère de l’Union européenne, Josep Borrell.

    « Je crois que nous avons appris au cours de ces 30 années que la solution doit être imposée de l’extérieur parce que les deux parties ne parviendront jamais à un accord », a-t-il déclaré lors d’un événement à Lisbonne, avertissant également que « si cette tragédie ne finit pas bientôt, le Moyen-Orient tout entier pourrait s’embraser. »

  • [En direct] Grève générale en Cisjordanie pour protester contre le meurtre du numéro 2 du Hamas
    Publié le : 03/01/2024
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240103-direct-guerre-gaza-israel-pr%C3%A9pare-tout-sc%C3%A9nario-attaque-hamas

    ■ Six personnes ont été tuées dans une explosion ayant visé un bureau du Hamas palestinien dans la banlieue de Beyrouth, dont le numéro 2 du Hamas, Saleh al-Arouri. Israël n’a pas encore revendiqué la responsabilité de l’attaque, mais plusieurs ministres ont célébré sa mort. Le Hezbollah assure qu’elle ne restera pas impunie.

    ■ Un porte-parole de l’armée israélienne a annoncé que le conflit se poursuivrait « tout au long » de l’année 2024. Les réservistes vont faire une pause afin de se préparer à des « combats prolongés ».

    ■ Le Hamas s’est dit « ouvert » à la mise en place d’un seul gouvernement palestinien pour la Cisjordanie et la bande de Gaza, a affirmé mardi son chef Ismaïl Haniyeh.

    ■ Selon un nouveau bilan annoncé le mercredi 3 janvier par le ministère de la Santé du Hamas, 22 313 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre près de 60 000 blessés. L’armée israélienne a affirmé jeudi avoir tué plus de 2 000 combattants palestiniens depuis la fin de la trêve, début décembre. 175 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l’offensive terrestre de l’armée israélienne dans la bande de Gaza le 27 octobre, selon les derniers chiffres de l’armée.

    • 3 janvier 2023 - 04:55 GMT
      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/1/3/israel-hamas-war-live-hezbollah-vows-revenge-for-israeli-strike-on-beirut

      It’s almost 7am (05:00 GMT) in the occupied Palestinian territories and Israel.

      Here are some of the main developments overnight:

      Hamas says its deputy leader Saleh al-Arouri and at least five others were killed in a drone strike on an apartment in Beirut, Lebanon.
      Lebanon will submit a complaint against Israel at the UN over what it called a “blatant” Israeli strike in its capital.
      Members of Israel’s parliament were reportedly told not to speak about the assassination of al-Arouri; Israel has yet to claim responsibility.
      The US rejects the “irresponsible” remarks by two Israeli ministers on the removal of Palestinians from Gaza.
      The UN Security Council is to hold an emergency session on Wednesday as Houthi attacks on Red Sea shipping continue.

  • Morning update 2 January 2024 05:58 GMT | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/live-blog/live-blog-update/morning-update-9

    We are on the 88th day of the war on Gaza and the Palestinian death toll in Gaza is officially 21,978 but has most likely surpassed the 22,000 mark.

    Israeli bombing escalated in central and southern Gaza as the Israeli military continued to expand its ground offensive even as it announced that it will withdraw some troops from Gaza in a possible sign of a change in war tactics.

    Here are the major developments from the last few hours:

    Israeli air strike kills 15 Palestinians in Deir el-Balah in central Gaza.
    Israeli national security adviser says the country “will not boycott” proceedings launched by South Africa at the International Court of Justice.
    The Tony Blair Institute says reports the former UK prime minister will assist in Israeli plans to resettle refugees from Gaza are “a lie”.
    Israeli military says 5 soldiers injured in latest Hezbollah attacks on north Israel

    • 2 janvier 2024 - 00:02 GMT
      https://www.aljazeera.com/news/liveblog/2024/1/2/israel-hamas-war-live-almost-22000-palestinians-killed-by-israel-in-gaza

      Here’s a recap

      Israel attacks in central and southern Gaza, even as residents in northern Gaza report the withdrawal of some Israeli tanks.
      Abdul Rahman al-Bahsh becomes the seventh Palestinian to die in an Israeli prison since October 7.
      Israel’s Supreme Court strikes down a controversial law passed by the parliament in July that sought to weaken the powers of the judiciary.
      Palestinian Health Minister Mai al-Kaila told Al Jazeera that the situation in Gaza’s hospitals was “totally catastrophic” with medical facilities overwhelmed.
      Hezbollah and Israel traded fire across the Lebanese border once again on Monday, with the Iran-allied group announcing the death of four of its fighters.

      09:30 GMT

      Israeli air raids have hit several neighbourhoods in Khan Younis, southern Gaza. The Israeli army is also shelling the Maghazi refugee camp and the Rafah coastline.
      Israel’s national security adviser says Israel will not boycott the International Court of Justice case launched by South Africa.
      The Israeli Supreme Court has struck down a highly disputed law passed by PM Netanyahu’s government in July that was designed to roll back the power of the country’s high court.
      UN agency OCHA reported the first case of the demolition of Palestinian property in 2024, in al-Maniya in Bethlehem. In 2023, 1,119 structures were demolished in the West Bank.

    • RFI - 2 janvier 2023
      https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240102-en-direct-gaza-guerre-hamas-r%C3%A9servistes-combats-prolong%C3%A9s-cis

      ■ La guerre n’a pas connu de répit pour le Nouvel An : les raids aériens, les tirs d’artillerie et les combats au sol sont poursuivis dans la bande de Gaza.

      ■ Un porte-parole de l’armée israélienne a annoncé que le conflit se poursuivrait « tout au long » de l’année 2024. Les réservistes vont faire une pause afin de se préparer à des « combats prolongés ».

      ■ Les États-Unis ont rappelé leur porte-avions USS Gerald Ford en position en Méditerranée, qui devrait quitter dans les prochains jours le Moyen-Orient.

      ■ Selon un nouveau bilan annoncé lundi 1er janvier par le ministère de la Santé du Hamas, 21 978 personnes ont été tuées à Gaza depuis le début de la guerre, le 7 octobre. Les morts sont en majorité des femmes, des adolescents et des enfants. On dénombre 57 697 blessés. L’armée israélienne a affirmé jeudi avoir tué plus de 2 000 combattants palestiniens depuis la fin de la trêve, début décembre. 167 soldats israéliens ont été tués depuis le début de l’offensive terrestre de l’armée israélienne dans la bande de Gaza le 27 octobre, selon les derniers chiffres de l’armée.

  • 1er janvier 2024 - 17h10
    https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240101-en-direct-guerre-isra%C3%ABl-hamas-gaza-houthis-netanyahu-bombardements

    L’armée israélienne opère un réajustement des tactiques de combat

    L’armée israélienne commence à libérer des milliers de soldats, moins de réservistes seront mobilisés. On parle ici d’une nouvelle gestion des effectifs déployés dans la bande de Gaza, explique notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul. Des réservistes rentrent chez eux pour permettre la relance de l’économie et aussi, en particulier, l’ouverture avec un grand retard de l’année universitaire. Plus précisément, ce sont cinq brigades de réservistes qui sont libérées. Les soldats sont rendus à leurs occupations civiles.

    « Tsahal doit planifier son dispositif de manière intelligente », explique le porte-parole de l’armée, le général Daniel Hagari, « car nous serons sollicités pour des tâches et des combats supplémentaires tout au long de cette année ». En d’autres termes, une partie des réservistes israéliens mobilisés depuis le 7 octobre dernier, date de l’assaut du Hamas, vont marquer une pause, notamment sur le front de Gaza. Mais les responsables militaires israéliens sont unanimes pour estimer que la guerre va se poursuivre tout au long de 2024. C’est en fait, indique-t-on, le début d’une nouvelle phase de l’offensive terrestre israélienne avec des degrés d’intensité qui vont varier au cours des prochains mois.