Pour ceux qui ne suivent pas Twitter :
– explosion entendue par mes proches dans la montagne, à une trentaine de kilomètres de Beyrouth ;
– l’explosion aurait été ressentie à Chypre ;
– dans les premières minutes, rumeurs de bruits de jets juste avant l’explosion du port ;
– l’extrême-droite chrétienne pro-israélienne a illico fait courir la rumeur d’un dépôt de munitions du Hezbollah ;
– Kenneth Roth s’est distingué en postant un tweet dégueulasse accusant de Hezbollah d’« envoyer un message » au tribunal international sur le Liban ; tweet retiré quelques minutes après…
Désormais, la thèse qui domine est celle de l’explosion d’un dépôt de nitrate d’ammonium qui aurait été saisi sur un bateau et entreposé dans le port ; pas clair, mais il se dit que c’est l’explosion d’un entrepôt de feux d’artifice qui aurait provoqué la première explosion avant de déclencher le nitrate d’ammonium.
Nombre de blessés et de morts inconnu. Dégâts massifs en ville.
Plusieurs commentaires font remarquer que le Liban dépend des importations pour à peu près tout. Avec la destruction de son port, les gens se demandent comment Beyrouth va survivre dans les prochains jours. Avec la crise, il y avait déjà de nombreuses pénuries. Et l’État n’a déjà plus un rond pour reconstruire la moindre infrastructure. Rappel : l’État libanais est en défaut de paiement sur sa dette, et aucun accord avec le FMI et ses créanciers jusque là.