La ministre de la Culture Roselyne Bachelot n’ira pas « pleurnicher » pour « réclamer des sous »

/2820915-20200713-plan-relance-ministre-

  • Plan de relance : La ministre de la Culture Roselyne Bachelot n’ira pas « pleurnicher » pour « réclamer des sous »
    https://www.20minutes.fr/arts-stars/culture/2820915-20200713-plan-relance-ministre-culture-roselyne-bachelot-ira-pleur

    « Mon mandat, ça n’est pas de réclamer des sous, c’est de bâtir des projets. Mon rôle ça n’est pas de pleurnicher », a déclaré la ministre sur LCI. « Ce qui m’importe, c’est le plan de relance. Il ne s’agit pas pour la ministre de la Culture que je suis d’aller pleurer à Bercy pour obtenir un dixième de point supplémentaire », a-t-elle estimé.

    La ministre dit défendre des « projets collectifs » de développement pour le monde de la culture, qu’elle n’imagine pas concevoir « toute seule à la tête de son administration », mais « avec les grands acteurs de la culture, les responsables territoriaux, présidents de région ».

    Elle souhaite que les crédits d’urgence d’un milliard d’euros en faveur des intermittents du spectacle soient « vite » distribués aux artistes qui « ont besoin de cet argent pour proroger leurs droits sociaux », et appelle pour cela à « surmonter » certaines « lourdeurs technocratiques ».

    Au milieu du bla-bla, ces éléments de langage : demander qu’une partie des richesses produites dans ce pays aille à une production artistique et une diffusion culturelle pas solvables, c’est "pleurnicher". On rappelle ici que le gouvernement a interdit le spectacle vivant, pour des raisons compréhensibles, mais a laissé redémarrer cette activité moins vite que d’autres et pas à jauge pleine, ce qui pose de sérieux problème pour trouver un équilibre budgétaire. J’anime un festival qui sera par exemple annulé et réinventé sous une forme ultra-légère.