• La Grèce s’organise pour accueillir les touristes tout en évitant une deuxième vague
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/07/15/la-grece-s-organise-pour-accueillir-les-touristes-tout-en-evitant-une-deuxie

    Tous les voyageurs arrivant en Grèce, par avion, par bateau ou par la route, doivent remplir un formulaire vingt-quatre heures avant le départ, disponible sur le site Travel.gov.gr et répondre à une série de questions sur son lieu de résidence, les pays visités au cours des derniers mois, s’ils ont été en contact avec des personnes atteintes du virus, etc.Selon les réponses analysées par un algorithme, les visiteurs sont ensuite testés ou non. Ceux qui ont été dépistés doivent attendre le résultat en s’autoconfinant pendant vingt-quatre heures sur leur lieu de séjour, déclaré aux autorités. S’ils s’avèrent positifs, ils sont transportés et mis en quarantaine dans un hôtel de référence désigné par l’organisme de tourisme sur chaque île et dans chaque région.« Plus de 10 000 tests par jour sont réalisés à travers le pays aux portes d’entrée, aéroports, ports, postes-frontières. Et depuis la réouverture des vols internationaux, plus de 70 personnes ont été mises en quarantaine. Ce chiffre ne doit pas augmenter pour que la situation reste gérable », explique Spyros Georgiou, le porte-parole de la protection civile.

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  • Coronavirus : les frontières européennes s’ouvrent et se ferment au gré des pics de cas
    https://www.lemonde.fr/international/article/2020/07/15/coronavirus-les-frontieres-europeennes-s-ouvrent-et-se-ferment-au-gre-des-pi

    Confrontés à des signaux négatifs, plusieurs gouvernements ont, en tout cas, adopté rapidement des mesures engendrant une seule certitude : le retour à un fonctionnement normal de l’espace sans passeport de Schengen, espéré par la Commission de Bruxelles, n’est pas pour demain. Pour preuve, les contrôles, devenus quasi permanents, des documents d’identité de ressortissants en provenance de pays Schengen qui sont pratiqués dans de nombreux aéroports, parisiens notamment. Une mesure présentée comme « normale en temps de terrorisme et de pandémie », selon des fonctionnaires interrogés. Les longs efforts des diplomates qui, en juin, auront tenté de mettre au point la liste des pays extra-européens dont les citoyens pourraient entrer dans l’Union européenne (UE) sont, eux aussi, déjà mis à mal : la situation de la pandémie dans certains pays figurant sur la liste initiale (l’Australie, l’Algérie, le Maroc, la Serbie…) va obligatoirement entraîner une révision de celle-ci. La Hongrie et plusieurs pays qui l’environnent ont, eux, refusé d’appliquer la réouverture des frontières pour les quatorze pays hors Schengen, alors que les ambassadeurs de tous les pays de l’UE s’étaient pourtant mis d’accord en ce sens à Bruxelles, à la fin juin. La Belgique, qui a enregistré près de 10 000 décès depuis le début de la pandémie et un taux de surmortalité de près de 30 % entre mars et juin, a renoncé, elle aussi, à ouvrir ses frontières aux non-Européens. Elle a mis au point un complexe code à trois couleurs qui oblige les ressortissants de certains pays ou régions d’Europe, ainsi que les touristes belges rentrant de ces zones, à se soumettre à un test et à une quarantaine. Sont notamment concernées la Suède, certaines provinces espagnoles et portugaises, la ville anglaise de Leicester. Des tests sont aussi exigés pour les Bulgares, les Croates, les Roumains, les Luxembourgeois, etc. C’est toutefois en Europe centrale que les craintes sont actuellement les plus vives. En moins d’une semaine, les contrôles et les fermetures de frontières ont été brutalement rétablis après l’apparition d’un pic de cas dans plusieurs pays, à commencer par ceux des Balkans. L’Autriche, la Slovénie, la Croatie, la Hongrie, la Slovaquie ont dressé des listes de ressortissants devenus inacceptables ou devant montrer un test négatif. Les Roumains, les Bulgares, les Serbes ou les Kosovars sont les premiers dans le viseur, alors que ces pays affichent un nombre de contaminations supérieur à celui du premier pic de mars et d’avril. Mardi 14 juillet, Vienne a décrété l’interdiction d’atterrir pour des avions en provenance des Balkans occidentaux, de Roumanie, de Bulgarie – ainsi que d’Egypte.
    L’Autriche a aussi réintroduit des contrôles après le signalement de plusieurs clusters liés à des travailleurs revenant des Balkans. « Nous devons faire tout notre possible pour éviter que le virus ne soit davantage introduit depuis l’étranger », a imploré le président du Land de Haute-Autriche, la principale région concernée. Il vise ainsi la Roumanie, où le nombre de personnes infectées monte en flèche.

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