Louis-Sébastien Lenormand — Wikipédia

/Louis-S%C3%A9bastien_Lenormand

  • Louis-Sébastien Lenormand s’élançant de la Tour de la Babotte à #Montpellier
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis-S%C3%A9bastien_Lenormand

    Considéré comme le premier homme à avoir expérimenté un parachute (en 1783)2, il est également connu pour avoir introduit le terme (à partir du grec para, « contre », et de chute)3. Le 26 novembre 1783 4, il fit à Montpellier, dans l’enclos des Cordeliers, sa première expérience en s’élançant d’un ormeau, en tenant dans ses mains deux parasols de trente pouces de rayon. Il recommença son expérience en décembre 1783 avec divers animaux et divers poids en forme de cœur, du haut de la tour de l’observatoire de Montpellier devant une foule comprenant Joseph Montgolfier.

    La légende de l’image indique qu’elle est trompeuse :

    Légende : « Sébastien Lenormand fait la 1er expérience du parachute - Montpellier (1783) » Lenormand ne sauta pas du haut de l’observatoire, il le fit du haut d’un arbre (hauteur un étage), seul des animaux et des poids furent jetés du haut de la tour de l’observatoire de Montpellier.

    • Le saut en parachute de Sébastien Lenormand - Montpellier Histoire Patrimoine
      https://montpellier-histoire-patrimoine.com/le-saut-en-parachute-de-sebastien-lenormand

      L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais c’est à ce moment que naît la légende de Lenormand et du premier « saut habité en parachute » depuis les hauteurs de la Tour de la Babote. C’était sans compter en effet sur la capacité des montpelliérains, même des plus sérieux, à rajouter un peu de légendes à la vérité… La tradition retient en effet que Sébastien Lenormand osa lui-même braver les dénivelés entre la tour de la Babote et le sol, qu’il osa se jeter dans le vide. Une estampe en atteste et fait partie de l’imagerie montpelliéraine, telle une image d’Epinal. Mais cette illustration interroge. L’image est bien belle, il est vrai. Elle ne semble toutefois pas correspondre à la réalité. Elle montre une troupe de badauds aux pieds de la tour de la Babote, des fenêtres assaillies par des grappes de spectateurs mais surtout une tour de la Babote dont la configuration est celle de 1785, après la surélévation de deux étages. L’image n’est donc pas vrai. Mme Bouscaren, l’auteur de ce dessin, née en 1827 ne pouvait relater de façon précise cet événement scientifique. Elle la fit naître de son imagination, du moins de ce qu’elle voyait, et son époux, Louis Figuier, grand vulgarisateur scientifique, qui popularisa cette légende dans son ouvrage « Les Merveilles de la Science » en 1868 ne put résister à relater cet homérique exploit d’un montpelliérain. Mais la légende est tenace, elle perdura bien longtemps.

    • Pas évident de trouver cet « enclos des Cordeliers ».

      Dans ce document il est indiqué qu’il était situé au « faubourg de Lattes » :
      https://francearchives.fr/fr/facomponent/26cba3e5551b04a3525bf65bb05bce560bd669e1

      Ici il est mentionné dans le même quartier, et en « nom de lieu », façon mots-clés, il est indiqué « Rockstore » :
      https://francearchives.fr/fr/facomponent/35b123ed5de8b4acf0c7eeae7fbf118f3c50ecab

      Et ici, le faubourg de Lattes est donné comme une « zone de peuplement médiéval », que traverse la rue Maguelone (la rue qui descend de la Comédie à la gare) :
      https://www.persee.fr/docAsPDF/arcme_0153-9337_1998_num_28_1_922_t1_0196_0000_1.pdf

      Bref, le plus logique serait que l’enclos des Cordeliers, où aurait eu lieu le premier saut en parachute, c’est l’enceinte du couvent qui est aujourd’hui le Rockstore.