Mode, Beauté, Recettes, Société, Horoscope, Célébrités

https://madame.lefigaro.fr

  • Hélène Frappat : « Judith Godrèche n’a jamais donné son consentement et soulève une question essentielle et trop rarement abordée, celle du dégoût »
    https://madame.lefigaro.fr/celebrites/cinema/helene-frappat-judith-godreche-n-a-jamais-donne-son-consentement-et-


    Faut tout lire et tout garder.

    Le chemin vers l’émancipation d’un être humain peut prendre des décennies – ce que des personnalités de mauvaise foi, misogynes et réactionnaires, vont utiliser comme argument pour la réduire au silence et la discréditer en affirmant qu’il n’est pas possible de prendre autant de temps avant de parler. C’est ce qu’on appelle le gaslighting. On touche ici à une question fondamentale car elle a aussi des conséquences juridiques, avec la durée de la prescription et le temps que la loi doit donner à un être humain pour pouvoir porter plainte... À mon sens, toutefois, il faut distinguer parole et vérité. Judith Godrèche a parlé bien avant mais la vérité n’a pas pu advenir car ses interlocuteurs n’ont pas pu ou voulu l’entendre. Aujourd’hui, elle bénéficie enfin d’une chambre d’échos, mais cette dernière ne doit pas masquer qu’il ne s’agit pas que de son histoire…

  • Depardieu, Jacquot, Doillon... Le monde du cinéma face à ses démons – La Tribune
    https://www.latribune.fr/culture-lifestyle/depardieu-jacquot-doillon-le-monde-du-cinema-face-a-ses-demons-990262.html

    En arrière-plan des révélations d’abus sexuels, la filière cherche des façons plus sereines de vivre les tournages. Enquête.

    Certains smokings vont rester au placard. Des cinéastes ou des acteurs n’ont pas reçu leur carton d’invitation pour la 49e cérémonie des Césars, le 23 février à l’Olympia : l’Académie vient de déclarer que, « dans l’hypothèse d’une mise en examen ou d’une condamnation judiciaire d’un(e) participant(e) à un film éligible pour des faits de violence, notamment à caractère sexiste ou sexuel », la personne « ne ferait l’objet d’aucune mise en lumière ». En clair : plus d’invitation - ni de prix - pour ceux dont le comportement a été mis en cause.

    Alors que le mouvement MeToo prend une nouvelle ampleur depuis le témoignage de Judith Godrèche, dont l’histoire d’emprise rappelle celle de Vanessa Springora sous la coupe de l’écrivain Gabriel Matzneff, il semblerait que la peur ait changé de camp. Ce sont désormais les auteurs présumés des abus sexuels qui font profil bas : la série Alphonse de Nicolas Bedos, qui sera jugé en 2024 pour « agression sexuelle en état d’ivresse », est sortie en catimini sur Prime Video en 2023 ; Philippe Caubère, signataire de la tribune défendant Gérard Depardieu, vient d’être mis en examen pour agression sexuelle et viol sur deux mineures et corruption de mineur sur une troisième victime ; Roman Polanski n’aurait pas trouvé de distributeur pour The Palace, son prochain film... Alors que Benoît Jacquot, 77 ans, et Jacques Doillon, 79 ans, nient les faits qui leur sont reprochés, on ne sait pas ce qu’il adviendra de leurs prochains films : CE2, de Jacques Doillon, sur le thème du harcèlement scolaire, est annoncé sur les écrans fin mars et Belle, de Benoît Jacquot, avec Guillaume Canet et Charlotte Gainsbourg, est en postproduction.

    Si les icônes déchues protestent contre le non-respect de la présomption d’innocence et les excès de la « cancel culture », l’affaire Depardieu a marqué un véritable tournant : « Après la tribune soutenant Gérard Depardieu, la contre-tribune signée par des gens du métier au sens large, des producteurs aux techniciens, a montré que nous vivions un moment de bascule : il faut maintenant que les conditions de tournage changent, que l’on comprenne que l’art ne justifie pas tous les comportements, analyse Manuel Alduy, directeur du cinéma à France Télévisions. Nous sommes ainsi sortis de ce cas particulier pour dénoncer le côté systémique de ces agissements. »

    La fracture entre les deux camps est pourtant toujours béante, même chez les dirigeants politiques : à la suite du reportage de Complément d’enquête, la ministre de la Culture d’alors, Rima Abdul-Malak, avait estimé que Depardieu faisait « honte à la France » tandis qu’Emmanuel Macron redoutait une « chasse à l’homme ». Dans le milieu du cinéma, on voit déjà plus loin. Manuel Alduy, lui, a décidé de suspendre temporairement la diffusion des films dans lesquels l’acteur tient un rôle phare. « Il ne s’agit pas de censurer ni d’effacer quelqu’un, insiste-t-il. Les films sont des œuvres collectives, il serait injuste pour l’ensemble des équipes de ne plus jamais les diffuser. On va le faire dans des contextes différents : pour l’anniversaire de la mort de François Truffaut en 2024, nous programmerons bien sûr Le Dernier Métro, avec Depardieu. »

    Une formation obligatoire
    Ce changement de mentalité est impulsé par une jeune génération de cinéastes pour qui il n’est plus question de se taire : « L’omerta est en train de prendre fin, estime Marine Francen, coprésidente de la SRF (Société des réalisatrices et réalisateurs de films) et membre du Collectif 50/50, qui milite pour la parité, l’égalité et la diversité au cinéma. Contrairement aux excès américains, où l’on blackliste quelqu’un à la moindre suspicion, le mouvement en France se fait lentement mais en profondeur. La parole d’Adèle Haenel a été un vrai tournant et il y a maintenant un effet générationnel : les jeunes, plus sensibles à ce sujet, sont plus radicaux dans leur envie de tourner la page. » En 2021, un groupe de travail a été constitué à la SRF, pour réfléchir sur les attitudes à adopter : « Quelque chose est vraiment en train de changer dans la manière d’aborder le rapport au plateau, à l’équipe et aux comédiens, précise Marine Francen, convaincue que d’autres figures connues feront l’objet d’autres plaintes. Ça peut déstabiliser ceux qui pensent encore qu’un réalisateur est tout-puissant sur un plateau : ils sont aujourd’hui beaucoup moins à l’aise pour agir n’importe comment au nom de leur film... ou de leur névrose. »

    De nouveaux outils apparaissent à tous les échelons, afin de prévenir et repérer les violences du casting au tournage. Pour lutter contre le harcèlement, Rima Abdul-Malak a demandé en janvier au CNC (Centre national du cinéma) de rendre « obligatoire une formation pour l’ensemble de l’équipe au début de chaque tournage de film ». Un nouveau métier est également né : le coordinateur d’intimité, qui s’assure que les acteurs et actrices d’une scène d’amour sont bien en accord avec ce qu’on leur demande de faire. « Une coordinatrice d’intimité m’a demandé ce que j’étais "prête à accepter" et m’a montré des protections, des sortes de cache-sexe à coller sur soi comme dans les films porno, raconte l’actrice Maud Wyler. Mais il faudrait aussi parler au reste de l’équipe de tournage, souvent plus gênée par ces scènes intimes que je ne le suis moi-même ! »

    Très impliquée dans les états généraux du cinéma, Maud Wyler fait aussi partie de l’ADA (Association des acteur·ices), un nouvel organisme fondé par l’actrice Ariane Labed, entre autres, qui s’était insurgé contre la sélection de Johnny Depp et Catherine Corsini, tous deux visés par des accusations de harcèlement au Festival de Cannes 2023. C’est la première fois qu’une association fédère des comédiens et rend possible cette solidarité : « D’habitude nous sommes très peu ensemble, habitués à être représentés par nos agents, poursuit-elle. Mais nous voulions nous rassembler et échanger. J’étais abasourdie par le harcèlement raconté par les jeunes actrices. »

    Qui peut prévenir les cas de harcèlement sur un plateau ? Quels protocoles peuvent protéger un tournage ? La responsabilité incombe aux premiers concernés : les producteurs. « Nous savons aujourd’hui que nos responsabilités sont immenses, nous prenons le sujet très au sérieux, estime Marc Missonnier, producteur, entre autres, du Consentement. Nous nous retrouvons dans des positions où nous devons jouer le rôle à la fois de juge, de policier, d’arbitre, d’employeur et de protecteur des gens qui travaillent pour nous - et c’est bien normal. Mais les productions sont souvent de petites structures, fragiles économiquement, qui ne peuvent pas se permettre d’arrêter un film. »

    Le temps judiciaire, plus long, n’est pas celui du cinéma : chaque heure étant comptée, la production doit prendre des décisions immédiates sur des affaires complexes. Le cas s’est posé de façon abrupte pendant le tournage de Je le jure, film réalisé par Samuel Theis, par ailleurs acteur dans Anatomie d’une chute. Après une soirée en marge du tournage, un technicien a préféré quitter le film, avant de porter plainte contre le réalisateur pour viol. Ivre pendant la soirée, le jeune homme a avancé qu’il doutait avoir pu exprimer son consentement dans le moment intime qu’ils ont partagé ensemble. La productrice du film, Caroline Bonmarchand, a appris l’histoire le lendemain. « Le tournage se passait très bien, c’était comme un coup de tonnerre dans un ciel sans nuages, précise-t-on à la production. La productrice a tout de suite consulté le livre blanc du Collectif 50/50, appelé des producteurs qui avaient connu cette situation, ouvert le dialogue avec toute l’équipe... Car le pire, c’est l’omerta. Il a été décidé de mettre en place un système qui permette à ceux qui ne souhaitent plus interagir avec le réalisateur de le faire. » Samuel Theis a fini le tournage à l’écart du plateau, avec sa première assistante et sa scripte et, lorsqu’il devait venir diriger les acteurs, les techniciens étaient prévenus en amont. « C’est une solution, mais elle reste imparfaite car il faut à la fois respecter la parole de ce jeune homme et la présomption d’innocence du réalisateur, c’est irréconciliable, poursuit la production. C’est compliqué d’imaginer des solutions pour nous épauler. Il y a deux chemins : l’édiction de règles et l’option de la médiation, au cas par cas. » D’autres, sous couvert d’anonymat, estiment que la question cruciale est : « Est-ce qu’on considère dans ce genre de cas qu’un film fait par 150 personnes est voué à mourir, ou a-t-il le droit de vivre ? »

    Reste la question des mœurs, qu’aucune règle ne saurait dompter rapidement. Et l’étrange adage selon lequel les souffrances causées au nom de l’art seraient plus acceptables que d’autres. Depuis la naissance du cinéma, les exemples de comportements répréhensibles sont hélas nombreux. En 1972, sur le plateau du Dernier Tango à Paris, l’actrice Maria Schneider a même été agressée sexuellement devant l’objectif par Marlon Brando, sur une idée du réalisateur Bernardo Bertolucci, qui cherchait sa « réaction spontanée ». Une scène sans consentement dont elle ne s’est jamais remise. « Le problème de fond est le même depuis toujours, c’est celui du pouvoir et donc des rapports de domination, estime l’acteur Swann Arlaud, nommé aux Césars pour Anatomie d’une chute, dans la catégorie meilleur acteur dans un second rôle.

    Si nous en sommes venus à des situations de "tribunal populaire" qui ne sont pas souhaitables, c’est parce qu’il est trop rare que les coupables d’abus sexuels soient condamnés. C’est aussi un métier où l’on accepte de dépasser certaines limites au nom d’une recherche artistique : certains acteurs aiment se mettre en danger, d’autres pas. Alors, qui définit la limite ? »

    D’autres regrettent que MeToo n’ait pas ouvert un débat sur le métier de comédien(ne) : « Nous sommes vulnérables, car nous devons être choisi(e) s dans des castings, estime Maud Wyler. Ce métier est lié au pouvoir et à la séduction. Un agent m’a dit un jour que je faisais peur aux réalisateurs ! J’ai compris que c’était parce que je ne flatte ni le réalisateur ni le producteur et qu’une aventure amoureuse avec moi n’est donc pas possible... Mais c’est historique, dans le métier : Molière a eu une histoire avec une mère puis sa fille ; même Depardieu ou Delon ont été gigolos à leurs débuts. »

    Changer le rapport de force sur un plateau ; éviter les mises à l’écart sur la base de rumeurs ; prévenir les abus... Autant de dossiers ouverts pour un cinéma plus serein mais jamais idéal, selon un producteur qui veut rester anonyme : « Considérer qu’il existera un jour une société parfaite dans laquelle il n’y aura que des films "purs", où il n’y aura plus jamais aucun problème... c’est une belle utopie ou une belle angoisse. Surtout, ça n’existe pas. »

    Charlotte Langrand

    • Il termine par la conclusion qui était la rengaine contre la gauche : l’idéalisme loin des réalités du monde. Et puis, je fatigue des attaques contre la cancel culture, tant mieux si il y a renversement. Pour une fois qu’est tentée une protection en amont et une prise en compte de la victime plutôt que continuer à glorifier les ordures d’agresseurs, éviter ainsi l’isolement de la victime et son auto évincement du groupe, ici de la secte cinéma, … oui hein, parce ce que 80% des films raconte quoi ? des histoires dites d’amour et de violence à n’en plus finir qui la plupart ne font que renforcer et entériner les agressions sexistes et sexuelles, l’hétéronorme et sa morale suffocante, le droit pour les femmes de séduire jusqu’à 25 ans avec l’assurance de leur disparition des écrans après, celui de ne pas avoir de sexe en dehors d’un truc qui ressemble de près ou de loin au mariage, l’obligation du rêve d’amour parfait et sa fidélité en bandoulière en écho au prince charmant et à un cadavre sous verre. Et pour les hommes, la liberté des héros violents et populaires jusqu’à leur mort.
      Il est bien temps que ça bouge, sortons les couteaux et nos caméras :)

      [EDIT]
      Ah tiens, en écho à ce que j’écrivais ici sur le cadavre de la femme :
      https://madame.lefigaro.fr/celebrites/cinema/helene-frappat-judith-godreche-n-a-jamais-donne-son-consentement-et-

      Q : Tout cela remet aussi en question la tradition de l’artiste et de sa muse…

      Hélène Frappat : Laquelle s’ancre dans une mythologie très française issue du mouvement romantique, dans la société ultra-bourgeoise du XIXe siècle où tous les droits ont été retirés aux femmes. Cette période historique réactionnaire a mythifié le modèle de la muse, de l’éternel féminin, de la morte amoureuse, où l’on est face à une femme muette, objectifiée et littéralement valorisée en tant que cadavre.

      https://seenthis.net/messages/1041301

    • Existe-t-il un index des (nombreux) films où le pitch ressemble peu ou prou à des explications sur comment un adulte mâle va poser son empreinte sexuelle sur un·e mineur·e, ou une jeune femme ?
      Sentiment que dans les années 80/90 les Auteurs de la culture française, ces cinéastes et ces chanteurs s’étaient comme entendu pour nous noyer sous un flot de productions de ce type. #fictions_imposées

      Je renote ici Péril en la demeure 1984 https://seenthis.net/messages/1019184

      et Brainwashed - Le sexisme au cinéma
      https://seenthis.net/messages/1015789

  • « C’est fou et très injuste » : comment les #impôts permettent aux hommes de gagner de l’argent sur le dos des #femmes
    https://madame.lefigaro.fr/business/actu-business/c-est-fou-et-tres-injuste-comment-les-impots-permettent-aux-hommes-d

    Instaurer un taux individualisé par défaut pour l’impôt sur le revenu. Le taux personnalisé, commun aux deux membres du couple, est pour l’instant appliqué par défaut. Or, il diminue de 13 points le taux d’imposition du conjoint au salaire le plus élevé, et augmente de 6 points celui du conjoint aux revenus les plus bas, dont une majorité de femmes. Supprimer l’impôt prélevé sur les prestations compensatoires après un divorce. Ces prestations, qui visent à atténuer la baisse de niveau de vie après la séparation - qui diminue de 22% pour les femmes contre 2% pour les hommes - constituent un revenu imposable si elles sont versées au-delà de douze mois après le divorce. Faciliter la décharge de solidarité pour éviter aux femmes de régler les dettes fiscales de leur ex-conjoint. « 80 % des demandeurs de décharge sont des femmes, explique Marie-Pierre Rixain. Elles héritent de ses dettes, liées à des fraudes fiscales sur les bénéfices professionnels et découvertes à l’occasion d’un contrôle fiscal mené après le divorce. C’est une véritable injustice. » Augmenter le plafond global de déductions fiscales pour encourager l’investissement féminin. En l’état actuel, on peut prétendre à des réductions d’impôt au titre de sa garde d’enfants, d’un employé à domicile ou d’un investissement dans une entreprise. Mais le plafond global de ces avantages fiscaux, fixé à 10 000 €, empêche nombre de mères actives, solos ou non, de financer des sociétés. Marie-Pierre Rixain propose donc de le rehausser à 18 000€ pour encourager les femmes à investir. Reconnaître systématiquement les associations féministes comme étant d’intérêt général. Ça n’est pas le cas actuellement, et cela prive certaines associations de financements, publics ou privés. D’où le projet de la députée de modifier le code général des impôts. Rétablir l’égalité de nature dans l’héritage. Elle a peu à peu disparu au profit de la seule égalité de valeur. Or, en raison de stéréotypes solides au sein des familles comme dans les études notariales, les fils héritent davantage des biens structurants - entreprises, biens immobiliers, terres... - et les filles, de compensations financières, souvent sous-évaluées. « Entre 1998 et 2015, l’écart de patrimoine entre les hommes et les femmes est passé de 9 % à 16 % », souligne Marie-Pierre Rixain.

  • « Bourgeois, votre tranquillité est finie » : un collectif saccage le golf de Saint-Cloud au nom de l’écologie et de la lutte des classes Par Clara Hidalgo - Le Figaro

    Pelouse arrachée, taguée et retournée... Dans la nuit de jeudi à vendredi, le golf de Saint-Cloud https://madame.lefigaro.fr/bien-etre/le-golf-de-saint-cloud-ouvre-son-spa-271017-134997 (Hauts-de-Seine) a été vandalisé. Au milieu des dégâts, une banderole a volontairement été déposée au sol : « Encore un coup des sangliers syndicalisé.es ». Sept des dix-huit greens ont été dégradés par ce collectif fraîchement constitué affichant des revendications politiques et écologiques.


    Le Golf de Saint-Cloud, situé sur les communes de Garches, Rueil-Malmaison et Vaucresson dans les Hauts-de-Seine. Jean-Christophe Marmara / Le Figaro

    « Nous revendiquons ce sabotage au nom de la lutte pour l’écologie et en soutien à la mobilisation syndicale du 29 septembre » , a déclaré le collectif dans un communiqué envoyé à TF1-LCI . Dès la découverte du champ de bataille, la direction du golf a contacté la police, qui s’est déplacée pour faire les constatations d’usage, et a porté plainte, selon les informations du Parisien . La remise en état des greens « coûtera plusieurs milliers d’euros et prendra plusieurs semaines » , a détaillé le directeur du lieu.

    « Communautarisme de la classe bourgeoise »
    « Bourgeois = parasites », « riche = voleur », « le séparatisme c’est vous » étaient tagués à la bombe noire sur la pelouse, encore verdoyante la veille. Le symbole anarchiste (un “A” cerclé) a également été gravé dans le sol, d’après les photos consultées par Le Figaro. Une rhétorique révolutionnaire qui vise directement les classes aisées. « Nous ciblons ce golf privé, l’un des plus selects de Paris, car il est un exemple éclatant du communautarisme de la classe bourgeoise qui s’amuse tranquillement tout en détruisant notre environnement et nos acquis sociaux » , défend le collectif. Les « Sangliers syndicalisé.es » s’en prennent aussi à la réforme des retraites, qui selon eux « n’a aucun sens économique ».

    Ces revendications, Antoine* membre régulier du golf, ne les comprend pas. « L’ambiance est très familiale, ce n’est pas le genre de lieu où les nouveaux riches se cloîtrent entre eux. Au contraire, il accueille souvent des compétitions ouvertes » , s’indigne ce trentenaire. Face aux banderoles sur lesquelles est écrit que le golf « n’est même pas un vrai sport » , Antoine rétorque qu’il s’agit de « l’un des sports les plus populaires au monde » . En 2021, la Fédération française de golf (FFgolf) a enregistré un record historique du nombre de ses licenciés, soit plus de 400.000 adhérents.

    Des dégâts durables
    En ce qui concerne l’empreinte écologique dénoncée par le collectif, Antoine assure que le golf a arrêté « l’utilisation de pesticides » et que l’eau est « uniquement réservée à l’arrosage des pelouses » . Des informations confirmées par le golf de Saint-Cloud, qui précise que l’eau utilisée provient « de la Seine » et non des « réseaux d’eau potable » . Alors que l’été 2022 a été l’un des plus secs jamais enregistrés, l’État a appelé les Français et les collectivités à restreindre leur consommation d’eau. Toutefois, les golfs ont bénéficié d’une dérogation et pu continuer à arroser leurs greens. Bon nombre de structures ont cependant veillé à réduire leur consommation.


    Le golf de Saint-Cloud et sa une vue imprenable sur la tour Eiffel. DP Golf de Saint-Cloud

    Antoine dénonce des actes d’une violence injustifiée qui « ont détruit le travail de 70 jardiniers en deux secondes ». « En tant que golfeur, j’ai conscience du travail que représente l’entretien des greens. Il faut au moins trois ans pour le remettre en état » . La direction du golf ne souhaitait pas commenter davantage ces dégradations.

    Le collectif « Sangliers syndicalisé.es » avait déjà procédé à un acte de vandalisme similaire au golf du château d’Humières https://www.tf1info.fr/justice-faits-divers/golf-degrade-chateau-de-monchy-humieres-oise-qui-sont-les-sangliers-radicali , dans l’Oise, début septembre. Dans son communiqué, il a annoncé de prochaines actions : « Les sangliers ont décidé de s’attaquer aux loisirs des riches pour qu’ils ne trouvent pas le repos. Bourgeois, votre tranquillité est finie : nous ne vous lâcherons pas. Tant que nous n’aurons pas la justice, vous n’aurez jamais la paix. »

    #séparatisme #bourgeoisie #eau #golf #Sangliers #loisirs des #riches #tranquilité #Bourgeois #parasites » #voleurs #tranquillité #Communautarisme

    Source : https://www.lefigaro.fr/actualite-france/bourgeois-votre-tranquillite-est-finie-un-collectif-saccage-le-golf-de-sain

    • « L’ambiance est très familiale, ce n’est pas le genre de lieu où les nouveaux riches se cloîtrent entre eux. »

      pas les nouveaux, non :-)

      plus de 400.000 adhérents en 2021 : record historique pour la Fédération Française de Golf.

  • Arrangement Royaume-Uni/Rwanda : externaliser l’asile en Afrique, arme de dissuasion massive en Europe - #MIGREUROP
    http://migreurop.org/article3108.html

    Par une mesure urgente de suspension du 14 juin 2022, la Cour européenne des droits de l’Homme vient rappeler au Royaume-Uni qu’il est toujours soumis au respect du droit international de l’asile. Que ce soit au Royaume-Uni ou dans les Etats membres de l’Union européenne, l’heure n’est plus à l’accueil et la course au renvoi des personnes exilées bat son plein.

  • « Lemon Incest » ou la question des limites
    https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/affaires-sensibles/affaires-sensibles-du-lundi-13-juin-2022-9747384

    Aujourd’hui dans Affaires Sensibles, retour sur un artiste culte, un album culte, et une chanson... problématique. Cette chanson, c’est Lemon Incest, issue du non moins frappant Love on the beat, l’album que Serge Gainsbourg compose en 1984.

    #gainsbourg #culture_viol #matzneff #charlotte_gainsbourg #laxisme #complaisance

    Cf.https://seenthis.net/messages/941799

    Chanson qui m’a toujours glacée. Clip, puis film pénibles.
    Fiche wikipédia complaisante
    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Lemon_Incest
    Émission parfois ambigue, il était conservateur donc G. n’entrenait pas un contexte de promiscuité incestueuse, il provoquait c’est tout. N’importe quoi.
    L’interviewé à la fin, un chanteur qui a repris Gainsbourg avec un orchestre, est assez irritant d’idiotie.

    _____
    Le contexte qui laisse dubitatif sur tous les commentaires excuses du genre « vertige de l’inceste et provocation »... #violences_domestiques
    https://madame.lefigaro.fr/celebrites/les-assiettes-volaient-charlotte-gainsbourg-revient-sur-les-conflits

    « Il y avait un côté sombre dans ce qu’il me transmettait, même si je n’en garde pas un souvenir triste, a-t-elle déclaré. Il avait le goût du drame. De la passion. Ses relations étaient loin d’être apaisées. » Elle évoque ainsi les disputes « corsées » survenues entre ses parents : « Avec ma mère, ils se mettaient pas mal sur la g***le, j’en garde des souvenirs cuisants, et elle n’était pas en reste. Même après leur séparation, quand il venait nous voir chez elle, les assiettes volaient. Ils buvaient beaucoup. L’alcool ne le rendait pas violent, plutôt doux au contraire. »
    La chanteuse est, par ailleurs, revenue sur le titre Lemon Incest, sorti en 1985. Le morceau qu’elle entonne alors aux côtés de Serge Gainsbourg, à l’âge de 13 ans, décrit un amour fusionnel entre un père et sa fille. Son clip a fait scandale, car l’artiste y apparaît torse nu, sur un grand lit, auprès de l’adolescente en chemise et culotte. À ce propos, Charlotte Gainsbourg s’interroge : « Est-ce qu’il m’a fait lire les paroles avant ? Quelle perception en avais-je ? Je m’en veux de ne pas avoir retenu ces instants. En tout cas, je me sentais à l’aise. » Avant de poursuivre : « Quelle expérience intense de me retrouver soudain derrière un micro, avec lui à mes côtés qui me donnait des indications à la façon d’un metteur en scène ! Il était ému quand il réécoutait les prises, ravi par les moments où ma voix déraillait un peu. C’est ce qu’il cherchait. »
    La jeune fille n’aurait, par ailleurs, eu aucune idée de la polémique qui en a résulté. « Ensuite, je suis repartie en pension, s’est-elle souvenue. Et je n’ai aucune idée de ce qui se passe quand le disque sort. Je suis à l’abri du scandale. Un tel disque ferait-il encore plus de bruit aujourd’hui ? Sûrement. Est-ce qu’il serait encore possible de l’enregistrer ? Lui le ferait. Et moi aussi. Lemon Incest est une déclaration d’amour pure et innocente d’un père pour sa fille. Bien sûr, il joue avec les mots et les interdits, mais n’était-ce pas sa force ? Évidemment, il y a des actes terribles qu’il faut condamner, mais la provocation artistique, je la trouve utile. »

    "Il faut croire que l’artiste appartenant à une caste à part, qu’il est un être aux vertus supérieures auquel nous offrons un mandat de toute-puissance, sans autre contrepartie que la production d’une oeuvre originale et subversive, une sorte d’aristocrate détenteur de privilèges exceptionnels devant lequel notre jugement dans un etat de sidération aveugle, doit s’effacer. "
    -- Vanessa Springora

  • Le baiser fougueux et inattendu de Vincent Lindon et Carole Bouquet à Cannes
    https://madame.lefigaro.fr/celebrites/actu-people/je-me-sens-seule-tu-ne-veux-pas-venir-m-embrasser-le-baiser-inattend

    Les deux sommités du cinéma français se sont offert un instant de réconfort sur la scène du Palais des Festivals, à l’occasion de la cérémonie de clôture qui s’est tenue samedi 28 mai.

    Le monde du Cinéma a un message à te faire passer.

    Il se trouve que nous étions devant le poste au moment de cette cérémonie, et en particulier lors de l’entrée où celui dont j’ai cru comprendre qu’il était président du jury est arrivé pour son discours. Il est arrivé, et avant même de commencer à parler, il est venu taper la bise à tous les membres du jury, hommes et femmes. Et donc, pendant le reste de la cérémonie, les uns et les autres ont continué à montrer l’exemple. Embrassades démonstratives à répétition.

    Il avait un message à nous faire passer. Ou bien ?

  • D’un coup, la démocratie américaine et la presse française de qualité sont sauvés.

    Nancy Pelosi ressort sa petite robe noire « spéciale impeachment » contre Donald Trump - Madame Figaro
    https://madame.lefigaro.fr/style/nancy-pelosi-petite-robe-noire-impeachment-donald-trump-140121-19444

    La présidente de la Chambre des représentants a porté une tenue lors de la seconde destitution de Donald Trump, mercredi, qu’elle avait déjà arborée lors de sa première, en 2019.

  • C’est un meurtre qui secoue la Libye. L’avocate Hanane al-Barassi a été abattue dans sa voiture, mardi 10 novembre, en pleine rue à Benghazi, a appris l’Agence France-Presse (AFP) auprès d’une source sécuritaire dans l’est du pays. Figure médiatique en Libye, Hanane al-Barassi, 46 ans, donnait constamment la parole à des femmes victimes de violences, dans des vidéos qu’elle diffusait ensuite sur les réseaux sociaux. Elle dirigeait aussi une association locale défendant les droits des femmes.
    « Hanane al-Barassi a été tuée par balles dans la Rue 20, l’une des plus grandes artères commerçantes de Benghazi », a dit à l’AFP la source sécuritaire, qui a requis l’anonymat.
    https://madame.lefigaro.fr/societe/lavocate-et-militante-des-droits-des-femmes-hanane-al-barassi-abattu
    #droitshumains #corruption #Libye #assassinat

  • « Il est complètement largué, en fait » : ces couples qui se découvrent professionnellement en télétravail - Madame Figaro
    https://madame.lefigaro.fr/business/il-est-completement-largue-en-fait-ces-couples-qui-se-decouvrent-ave

    « Il me critiquait beaucoup quand je finissais tard, acceptais des réunions à 18 heures ou répondais aux mails sur mon téléphone. Il m’expliquait comment gérer mes relations professionnelles, poser des limites, mettre mon travail en valeur dans l’entreprise… », énumère Candice. Des préceptes qui volent en éclat aujourd’hui, sous les yeux de la jeune femme. Complètement perdu la plupart du temps, Antoine doit mettre les bouchées doubles sitôt qu’il a compris ce qu’on attendait de lui. « Par moments, il n’ose même plus bouger de sa chaise, ne serait-ce que pour m’aider à monter les courses, m’envoie paître si j’ai le malheur de lui parler pendant qu’il travaille, répond à ses mails même après 20 heures…, s’amuse Candice. Honnêtement, il est assez ch***t. »

    Fiona aussi a découvert que Jean*, son conjoint depuis cinq ans, était hyper organisé, « procédurier, même », insiste cette chargée de communication de 26 ans. Réveil à heure fixe, douche quasi chronométrée, longues plages de travail sans lever le nez de son écran, to-do lists ultra détaillées… « En privé, il saute un petit-déjeuner sur deux, ne supporte pas les routines et veut toujours qu’on bouscule nos habitudes. Et il n’est pas du tout précautionneux, il fait tout trop vite ! » Du genre à secouer vaguement la couette pour faire le lit ou à oublier de réserver une chambre dans le seul hôtel du village quand le couple part en vacances en rase campagne. Très monotâche en privé - « il est incapable de couper un oignon et de répondre à une question en même temps » -, le jeune homme enchaîne les coups de fil professionnels, jongle entre les dossiers, règle les urgences les unes après les autres… « Il se repose beaucoup sur moi à la maison et n’est jamais responsable de rien, ni d’avoir oublié de descendre les poubelles ni de préparer le dîner. Je me rends compte qu’au travail, il donne l’impression d’avoir une énorme responsabilité et de la prendre très à cœur. »

    #hommes #patriarcat #tâches_ménagères #charge_mentale

  • Si les tétons se devinent, l’agresseur d’une femme a une circonstance atténuante pour 20 % des Français - Madame Figaro
    https://madame.lefigaro.fr/societe/no-bra-enquete-ifop-un-francais-sur-cinq-pense-que-des-tetons-appare

    Les injonctions à la « pudeur », pesant notamment sur les poitrines féminines, ont encore de beaux jours devant elles. Dans une enquête (1) publiée le mercredi 22 juillet, le pôle « Genre, sexualités et santé sexuelle » de l’Ifop a analysé la pratique du « No Bra », c’est-à-dire le non-port du soutien-gorge. L’étude révèle notamment que, pour 20 % des Français, « le fait qu’une femme laisse apparaître ses tétons sous un haut devrait être, pour son agresseur, une circonstance atténuante en cas d’agression sexuelle ».

    Et c’est dans le même pays qu’on critique les injonctions au port du voile pour les musulmanes...
    #no_bra #seins #culture_du_viol